Les Arméniens (accès au site du Musée de la Photographie)
IMAGES D’UN DESTIN 1906-1939
13.12.14 > 17.05.15
Dans les collections de la Photothèque de la Bibliothèque orientale de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth
Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople, capitale de l'Empire ottoman, sept cents notables et intellectuels arméniens sont arrêtés et assassinés sur ordre du gouvernement jeune-turc. Cette date marque le début d'un vaste programme de déportation et d’extermination d’un peuple intégré depuis des siècles avec d’autres communautés dans l’Empire ottoman. Le premier génocide du XXe siècle coûtera la vie à près d’un million trois cent mille Arméniens et laissera des milliers de réfugiés et d’orphelins éparpillés en Europe et au Proche-Orient.
Des horreurs de ces massacres, peu d’images sont connues. Mais, des photographies de ruines, de déportés ou d’orphelins dans les centres de réfugiés d’Alep ou de Beyrouth, ont été collectées par des missionnaires jésuites présents dans cette partie du monde dès 1881 ou prises directement par eux. Certains de ces Jésuites se révélèrent photographes de talent, tels Antoine Poidebard (1878-1955) ou Guillaume de Jerphanion (1877-1948). Si certaines de ces photographies ont parfois été reproduites, l’exposition Les Arméniens. Images d’un destin permet à la majorité des clichés qui la composent de sortir pour la première fois des collections de la Bibliothèque orientale de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, dont la photothèque est d’une remarquable richesse historique.
Près de cent photographies constituent cette exposition partagée entre des épreuves originales et des tirages réalisés à partir des négatifs par le laboratoire du Musée de la Photographie à Charleroi.
Si l’exposition Les Arméniens. Images d’un destin résonne malheureusement comme un effroyable écho de l’actualité du Proche-Orient, son propos n’est pas de témoigner de la tragédie même du massacre des Arméniens, mais bien de ses conséquences. Elle permet en outre de mettre un visage sur ce peuple, de découvrir leurs conditions de vie avant 1915 et leurs tentatives de reconstruction dans l’exil, dans les camps ou les écoles.
Cette exposition est le fruit d’une collaboration entre la Photothèque de la Bibliothèque orientale de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, la Fondation Boghossian et le Musée de la Photographie à Charleroi, dans le cadre du mécénat de la Fondation Boghossian consacré au développement de cette photothèque visant à la préservation des collections photographiques de la Bibliothèque orientale, sur les conseils du Musée de la Photographie à Charleroi.








PAR Monseigneur André-Joseph Léonard
Voici un peu moins de 20 ans, la Radio Chrétienne Francophone (RCF) était baptisée à Lyon sur les fonts de Radio-Fourvière. Aujourd’hui, c’est un réseau international fédérateur de 63 radios locales dont trois sont implantées en Belgique au départ de 4 émetteurs : RCF-Bruxelles (fréquence FM 107,6), RCF-Liège (fréquence FM 93,8) et RCF-Sud Belgique (depuis Namur, 106,8 et Bastogne, 105,4). La Radio Chrétienne Francophone c’est 300 animateurs permanents dont 20 en Belgique, 3.000 bénévoles, dont 160 en Belgique. Pour quel public ? 500.000 auditeurs par jour, dont 40.000 en Belgique. Majoritairement âgé de plus de 50 ans, urbain et chrétien à 75%.

