Un phénomène sociétal à prendre aussi en compte par les « pères » synodaux de l’Eglise catholique réunis à Rome pour scruter à nouveaux frais les signes des temps (formule un peu usée) sur la famille. Réunissant des dizaines de milliers de personnes dans la rue le 5 octobre contre la GPA et la « théorie du genre », la Manif pour tous confirme sa capacité de mobiliser des foules et de renouveler ses thématiques. De Henrik Lindell et Pierre Jovanic sur le site web de « La Vie » :
« On n’a jamais vu une mobilisation aussi durable sur une question de société. » Dans cette formule, Franck Meyer résume probablement l’originalité de la Manif pour tous dont il est un des porte-parole. Maire d’une petite commune, Sotteville-sous-le-val (Seine-Maritime), il fait partie de cette nombreuse foule qui vient de défiler sans incidents dans les rues de Paris le 5 octobre. Ils étaient 70 000, selon la police. Plutôt 500 000, selon les organisateurs.
La réalité est sans doute entre les deux. Ces chiffres confirment en tout cas que La Manif pour tous a réussi son pari de mobiliser à peu près autant de personnes que la dernière fois, le 2 février, où ils étaient 80 000, selon la police, et 500 000, selon les organisateurs. Et cela même si elle n’atteint pas les scores records enregistrés en 2013 (les 13 janvier et le 24 mars de l’année dernière, la police comptait plusieurs centaines de milliers de personnes, alors que les organisateurs revendiquaient plus d’un million de manifestants). Aujourd’hui, il serait difficile de contredire le jeune coordinateur général Albéric Dumont qui juge que « aucun mouvement ne pourrait mobiliser autant de monde dans la rue sur des enjeux politiques ». Un propos souvent repris par les militants ce dimanche, comme un slogan
« J’avais peur en arrivant que les manifestants seraient moins nombreux aujourd’hui, mais je suis agréablement surpris du nombre de personnes présentes, avec beaucoup de jeunes », nous confie Nicolas Dhuicq, député UMP de l’Aube. Il fait partie de ces quelques parlementaires de droite (une petite dizaine) qui ont marché ce dimanche. Ni lui, ni aucun des poids lourds politiques présents - comme Laurent Wauquiez et Hervé Mariton - ne dictent le jeu ici, mais semblent au contraire suivre ce mouvement populaire qui les dépasse largement. A droite, à l’UMP comme à l’UDI, les leaders se situent par rapport à LMPT et à leur demande d’abroger la loi Taubira, non l’inverse. « On ne se laisse instrumentaliser par personne », nous dit Ludovine de La Rochère, présidente de LMPT. Qui se félicite par ailleurs du revirement de Manuel Valls en matière de GPA. Jeudi dernier, dans une interview à La Croix, le Premier ministre expliquait qu’il était favorable à une interdiction totale de la GPA, en France, et même au niveau mondial.
Aux premières nouvelles, la « manif pour tous » organisée à Paris ce dimanche aurait, selon les organisateurs, rassemblé un demi-million de personnes. Mais qui sont-ils, ces défenseurs des valeurs familiales que le pape François lui-même a mises en débat dans un synode ouvert ce même jour à Rome ? Pour Figaro-Vox, Yann Raison du Cleuziou dresse le portrait sociologique des différents mouvements qui composent la Manif pour tous :

A partir d’octobre 2014, les différentes branches de la famille thérésienne s’apprêtent à célébrer les 500 ans de la naissance de sainte Thérèse d’Avila.
Le 21e Pèlerinage de Leffe à Foy-Notre-Dame
Du 23 septembre au 25 octobre (lundi à vendredi de 9h à 18h; samedi de 9h à 12h).
dans la seconde moitié du vingtième siècle. Après ses études à Dinant, Namur et Bruxelles, il s’établit, en 1942, à Liège où il fut professeur au Conservatoire, organiste de l’église Saint-Jacques puis maître de chapelle au Grand Séminaire. Musicien éclectique, il s’illustra dans de nombreux domaines. Comme organiste, il fut l’un des premiers à s’intéresser à la musique ancienne et au patrimoine des orgues anciens. Ses enregistrements dans ce domaine firent autorité et furent récompensés deux fois en France par un «Grand Prix du Disque». Comme compositeur et pédagogue, il s’intéressa dès l’immédiat après-guerre aux courants les plus modernes de la musique de son temps et influença la carrière de jeunes compositeurs, comme Henri Pousseur et Philippe Boesmans, et de l’organiste Hubert Schoonbroodt.