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conférences, spectacles, manifestations - Page 103

  • Action pour la Famille appelle à rejoindre la Marche pour la Vie du 29 mars

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    DIMANCHE 29 MARS 14H MONT DES ARTS 
    MARCHE POUR LA VIE

    Action pour la famille asbl-Actie gezin vzw appelle à participer à la Marche pour la vie du dimanche 29 mars à Bruxelles.

    Pourquoi ?

    Parce que nous soutenons toutes les femmes qui, dans des circonstances parfois très difficiles, ont le courage de garder leur enfant alors qu’elles subissent toutes sortes de pressions pour avoir recours à l’avortement. Ces femmes ont le droit d’être accompagnées, entourées et aidées.

    Parce que nous demandons que l’adoption soit toujours proposée comme une alternative à l’avortement si la mère se trouve dans l’incapacité d’élever son enfant.

    Parce que nous voulons que les femmes que leur situation oblige à abandonner leur enfant se voient offrir un soutien psychologique approprié. N’est-il pas paradoxal que les partisans de l’abandon programmé d’un enfant par sa mère dans le cadre de la gestation pour autrui soient souvent  aussi  ceux qui invoquent le traumatisme de l’abandon pour justifier une interruption de grossesse ?

    Parce que nous nous opposons au discours ambiant qui, contrairement à la loi, fait de l’avortement un droit et aussi un acte anodin, sans importance et sans conséquence, alors qu’il s’agit toujours de mettre fin à la vie d’un enfant à naître.

    Parce que nous voulons que les femmes qui ont subi un avortement ne soient pas abandonnées mais puissent bénéficier d’un accompagnement psychologique adéquat si elles le souhaitent.

    Parce que nous sommes en faveur d’un discours positif qui promeuve dans les écoles, les médias, la société toute entière, l’accueil de la vie et de l’enfant.

    Parce que nous demandons que toutes les écoles mettent en place une véritable éducation affective fondée sur l’amour compris comme don de soi et respect de l’autre, et non pas une simple information centrée sur les pratiques sexuelles et la maîtrise de techniques de protection et de contraception.

    Parce que nous prônons le développement des soins palliatifs et que nous nous opposons à l’euthanasie.

    Parce que, enfin, nous défendons une société solidaire et fraternelle, qui protège et aide les plus vulnérables et les plus fragiles d’entre nous : les femmes en détresse suite à une grossesse, les enfants à naître et les personnes souffrantes en fin de vie.

    Action pour la famille asbl-Actie gezin vzw
    http://www.actiegezin-actionfamille.be

    Nous sommes sur Facebook : inscrivez-vous !
    https://www.facebook.com/agafasbl
     

    Plus d’infos sur la Marche sur http://march4lifebrussels.weebly.com/

  • Jeunesse et mariage : un lunch débat à l’Ulg le mercredi 25 mars à 18h00

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    Avec le témoignage des jeunes eux-mêmes : s’inscrire le 20 mars au plus tard par tél 04.344.10.89 ou en cliquant ici : http://www.ethiquesociale.org/conference/jeunesse-et-mariage/

     

    Invitation à la table-ronde Jeunesse et Mariage mercredi 25 mars à l’ULg

    Madame, Monsieur, Chers amis,

    Vous êtes cordialement invités à prendre part au prochain lunch-débat de notre cycle 2015 sur «La famille : solution ou problème ?» qui aura lieu le mercredi 25 mars prochain à 18h dans la Salle des Professeurs de l’Université de Liège.

    Cette troisième rencontre sera une table-ronde sur le thème Jeunesse et Mariage dont les protagonistes seront deux ménages qui animent des sessions de préparation au mariage, respectivement à Bruxelles et à Liège.Les deux ménages,ainsi que le modérateur sont parents de famille nombreuse.

    Jeunesse et mariage : TABLE RONDE

    A la vue du nombre des échecs matrimoniaux dans la société d’aujourd’hui, réfléchir à la manière dont se prépare un mariage pour toute la vie n’est pas un luxe. Les conclusions du synode sur la famille d’octobre 2014 préparatoire à celui d’octobre 2015 nous y invitent (point 39 : cliquer ici).

    Dans le même sens, Mgr Léonard nous disait lors de sa conférence du 28 janvier dernier : en Occident, la préparation au mariage doit être renforcée. En Belgique, nous sommes dans un des pays les plus laxistes au monde à ce point de vue. Nos voisins français sont déjà plus exigeants et aux Etats-Unis on est très exigeant. Un diocèse qui voudrait faire ici la même chose qu’aux Etats-Unis serait traité de dictatorial. Et pourtant, on ne peut pas, en conscience, engager des gens dans le mariage sacramentel tel que Jésus et son Eglise le proposent sans une préparation solide : pas seulement juridique, psychologique, technique mais une préparation spirituelle.

    PROGRAMME
    Apéritif à 18h00
    Exposé suivi du lunch-débat de
    18h15 à 20h30  

    Oriane et Christophe de HEMPTINNE, infirmière et officier supérieur de l’Armée, animateurs de « Bâtir sa maison sur le roc » à Bruxelles.

    Nathalie et Benoît SALEE, médecin et architecte,animateurs de la « Communauté de l’Emmanuel » à Liège.

    Modérateur : Bruno VERMEIRE, professeur de philosophie et de religion au Lycée Martin V de Louvain-la-Neuve.

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place) ; 2 € pour les étudiants
    Inscription nécessaire trois jours ouvrables à l’avance (vendredi 20 mars) :
    soit par téléphone : 04 344 10 89
    soit par email : info@ethiquesociale.org
    soit sur notre site internet :(cliquer ici)

    La rencontre se tient à la salle des professeurs,dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    JPSC

  • "Forum social" et "Together in peace" : retrait de deux publications sur belgicatho

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    Deux posts figurant sur Belgicatho supprimés :

    Le premier était intitulé "Des échos du 3e Forum de la Vie sociale (14 mars)". Nous y avions publié le résumé qui nous avait été transmis par un ami du blog. Nous n'aurions pas dû le publier - et encore moins sous l'anonymat - car il dénigrait certains conférenciers dont les propos n'ont pas été bien compris.

    Le deuxième était paru sous le titre "Together in peace : succès mitigé de la manifestation". L'écho que nous avons mis en ligne et qui insistait sur le petit nombre des manifestants a été ressenti comme dénigrant. Sa publication a blessé et choqué des organisateurs et des participants qui se sont investis dans cette manifestation dont l'objectif n'était pourtant pas contestable. 

    Belgicatho présente ses excuses aux personnes qui ont pu être choquées, blessées ou scandalisées par ces deux parutions et s'engage à procéder avec plus de discernement à l'avenir.

  • BXL - Sainte-Catherine, 28 mars : Veillée pour la Vie avec Mgr Léonard

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  • Importante manifestation anti-avortement à Madrid

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    cada_vida_importa-150.jpgA Madrid, des centaines de milliers de personnes ont participé à la manifestation "Chaque vie compte. Pour la vie, la femme et la maternité ". Cette manifestation a démarré ce samedi 14 de la calle Sevilla à la Puerta de Alcalá. 

    Le Président du Forum espagnol de la famille, Benigno Blanco, a souligné que « nous sommes ici aujourd'hui, encore une fois, pour éviter que se fasse un mur de silence autour de l'avortement ».

    En ce qui concerne les processus électoraux à venir, Benigno Blanco a fait appel à la responsabilité de chacun en toute liberté et prudence. Il a également exhorté "les parlementaires du PP à ne pas appuyer l'initiative du parti populaire au Parlement à propos des mineurs et de l'avortement si elle n'incorpore pas des garanties satisfaisantes pour la protection de la vie en remplacement de celles qui existent déjà.

  • Du 23 au 25 mai : un chapitre belge au 33e Pèlerinage à Chartres

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    Chartres 2015 affiche1 _fr_ (1).jpgLe 33e pèlerinage de Notre-Dame de Paris vers Notre-Dame de Chartres aura lieu les 23 - 24 - 25 mai 2015 (week-end de Pentecôte).

    Cette année encore, le chapitre belge, jeune, dynamique et bilingue arpentera les routes de Chartres.  Nous partirons en car la nuit du vendredi 22 mai depuis Bruxelles et nous reviendrons la nuit du lundi 25 mai.

    Réservez d'ores-et-déjà votre week-end ! Les informations pratiques suivront prochainement et les inscriptions seront effectives à partir du 29 mars prochain.

    N'hésitez pas à nous contacter (parischartres.belgium@gmail.com) !

    Joseph Brion +32 475/64 69 77 (contact néerlandophone)

    Alix Muret +32 494/78 85 79 (contact francophone)

  • "Transmettre, à quoi bon?"; la conférence de François-Xavier Bellamy à l'Institut Sophia

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    Ce mardi 10 mars, François-Xavier Bellamy (*) était invité par l'Institut Sophia à donner une conférence à l'Institut Marie Haps sur le thème "Transmettre, à quoi bon?". En voici le compte-rendu redigé par un ami qui y était présent et que nous remercions pour son travail :

    A quoi bon transmettre un savoir ?

    Notre civilisation écrit son testament quand elle croit qu’elle n’a plus rien à transmettre. A quoi bon transmettre ? Un point fondamental de notre éducation (et de la formation des enseignants) est que « l’enseignant ne doit pas transmettre un savoir ! ». Selon ce principe, c’est à l’élève lui-même de construire son propre savoir et transmettre un savoir serait aliéner les élèves.

    On ne parle jamais des institutions que quand elles posent problème, quand elles mettent en danger (Ex. : la fessée dans les familles). Par contre, on ne dira jamais qu’une institution sociale est un lieu de transmission. Ce qui hérisse dans les institution, c’est le rapport d’autorité : autorité parentale, autorité éducative, etc.

    Cette autorité était le rapport du passé, mais est aujourd’hui perçue comme un obstacle à la liberté. La liberté individuelle est censée s’accomplir en se détachant du rapport d’autorité.

    Petite remarque sur « l’Esprit du 11 janvier » : le gouvernement français a décrété que désormais « L’école de la République doit transmettre les valeurs de la République ». Soit une transmission assumée… mais aussi une coercition assumée : brider la liberté pour permettre la liberté. Le paradoxe complet !

    L’Occident traverse actuellement une crise de l’éducation. D’où vient-elle ? C’est une crise du sens : nous ne savons plus pourquoi transmettre. Trois étapes très anciennes marquent cette crise : les réflexions de Descartes, Rousseau et Bourdieu.

    1) René Descartes : marque la première rupture appelée « Modernité ». Son idée principale est le « Cogito ergo sum » : l’importance de la pensée propre de l’individu. René Descartes explique qu’il n’est en fait certain de rien de tout, c’est la « déception cartésienne ». Mais Descartes est néanmoins certain d’une seule chose : sa pensée. Il peut douter d’exister, il peut douter de l’existence des autres, mais pas du fait qu’il y pense. Métaphysiquement, il s’agit de déconstruire tout ce qui n’est pas notre pensée propre.

    Cela se voit encore aujourd’hui dans l’enseignement : au lieu de faire un cours magistral, on met les tables en carré et les élèves doivent faire des chansons de rap, ensuite le prof se fait le porte-parole des élèves.

    2) Jean-Jacques Rousseau : il vient accomplir le rêve cartésien d’un Homme qui serait directement lui-même, sans devoir se retourner sur ce qu’il a appris. Ce que Rousseau estime vraiment mauvais, c’est la rencontre avec les autres, avec la culture (au sens large, pas juste les musées). Rousseau estime que l’Homme seul est bon, mais que c’est la rencontre avec les autres qui le pervertit. C’est une vision béate de l’enfant, considéré comme le plus pur des Hommes. C’est une vision très négative de la culture.

     

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  • De nettes réserves à propos d'une prochaine conférence de Michel Dupuis

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    Un ami nous envoie ce message :

    unnamed.pngLa conférence :  « Avec le temps, consentir à ma vulnérabilité »  organisée par l’Arche et l’OCH, Foi et Lumière, avec le soutien de : Média Catholiques, Bayard, RivEspérance mérite-telle que nous en fassions de la publicité ?

    Autant le thème traité est essentiel, autant on peut se poser certaines questions quant au choix de l’orateur.

    Michel Dupuis est bien sûr le Président du comité consultatif de Bioéthique de Belgique. MAIS … N’a-t-il pas affirmé : 

    « Je suis favorable à l’euthanasie. L’installation en 2002 de l’euthanasie, était une bonne chose, je le crois vraiment.A titre personnel je n’ai aucune objection de faire sauter cette fiction juridique (la limite de 18 ans pour l’euthanasie). L’acte d’euthanasie, il n’a de sens que dans un projet global incluant les soins palliatifs. Ce que nous devons construire c’est une éthique des conditions dans lequel cette transgression est relativement acceptable. » 

    Voir cette vidéo : http://www.rtbf.be/video/detail_michel-dupuis-l-invite-de-bertrand-henne-23-10-13?id=1863847

     

    Fragilité et vulnérabilité mais pro-euthanasie ? Cela peut-il se conjuguer ? 

    De plus, dans un tout autre domaine, celui de la GPA,  voici ce que Michel Dupuis écrit :  « Je soutiens que la GPA est tolérable en cas de problème médical spécifique de la femme (selon une liste fermée, comme pour les indications des tests génétiques). Ainsi donc, pas pour des questions de fertilité du partenaire, pour des raisons de convenance de l'un ou de l'autre, ou pour des états de faits (couple homosexuel masculin). La GPA me semble acceptable si elle est de haute technologie, de telle sorte que la mère porteuse est gestatrice, non génitrice. Le plus souvent, selon la situation médicale, c’est ainsi l'ovule de la mère demandeuse qui est fécondé. Cette technologie lourde pose divers problèmes complémentaires spécifiques, dont celui d’une éventuelle réduction embryonnaire, selon des conditions à déterminer. Il me semble avisé de compter avec la médiation d'un centre agréé, pour l'encadrement psychologique et médical et l’évaluation des critères d'acceptabilité.»  

    Si la GPA est acceptable dans certaines conditions médicales strictement déterminées, c'est avec le scrupule d’un « moindre mal » car elle coûte sans doute beaucoup aux parents d’intention, à la mère porteuse et à l'enfant. C'est que « porter un enfant » est bien plus qu'abriter son développement (autarcique) en soi. La relationalité intense à tous les niveaux bio-perceptifs qui s'installe tôt durant la grossesse entre la mère qui porte et l'enfant qui est porté, peut-elle être compensée, ressaisie, sublimée dans l'amour de la famille ? On peut l'espérer. C’est le principe de proportionnalité qui régulera le recours à cette pratique, qui associe la radicale originalité du projet parental, cet amener à la vie d'une personne, à l’usage de divers moyens naturels ou techniques, traditionnels ou inédits. »  

    La Liberté se fonde notamment sur un accès à l’information. La position de Michel Dupuis à la tête du comité consultatif de Bioéthique de Belgique lui permet de diffuser ses idées pro-euthanasie et pro Gestation Pour Autrui etc… pour légitimer des lois qui sont en contradiction flagrante de la défense des plus vulnérables Permettez ma liberté de s’exercer en vous informant de ses idées et de son action. Ceci n’ôte en rien les qualités de la personne de Michel Dupuis, qu’il est essentiel de distinguer avec ses idées et ses écrits très critiquables.

  • Liège, 30 mars : "Les jeunes et l'alcool", conférence par le Dr Raymond Gueibe

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    les jeunes et l'alcool :

    risque mortel ou douce compagnie ?

     

    Conférence-débat animée par

    le Docteur Raymond Gueibe, psychiatre et alcoologue.

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    Lundi 30 mars 2015 à 20h

     

    à l’église St François de Sales à Liège (Laveu)

     

    présentation : Les jeunes et l'alcool - Raymond Gueibe.pdf

  • Liège (Université), mardi 17 mars : Le génocide des Arméniens par le Professeur B. Coulie

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    Mardi 17 mars, à 19h
    dans les locaux de l’Université de Liège
    (entrée place du XX août)
    Conférence du
    Professeur Bernard Coulie
    ancien recteur de l’UCL

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    "Le génocide des Arméniens.100 ans"
     
    Entrée gratuite
  • Une nouvelle guerre de religion ?

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    monseigneur-luc-ravel-eveque-aux-armees-hommage-ITELE-930620_scalewidth_300 (1).jpgConférence de Carême de Mgr Luc Ravel, évêque aux armées françaises, le 9 mars 2015, en la chapelle Notre Dame du Bon Secours à Paris : ce qui se passe actuellement, affirme-t-il, « ce n’est pas un choc de civilisations mais une nouvelle guerre de religion. Ce qui a pu laisser croire à un « choc des civilisations » tient à ce qu’il y a un choc idéologique inouï, un affrontement non pas entre l’Occident et l’Islam mais entre deux idéologies, l’une islamiste, religieusement dévoyée et l’autre laïciste, occidentalement détournée. Il se fait que la première est née en Islam et que la seconde provient de l’Occident ». Lu sur le site « Riposte catholique » :

    « Une nouvelle guerre de religion ? Quel drôle de titre pour une conférence de carême !

    Je ne suis ni sociologue, ni politologue, ni polémologue. La conférence de carême de ce soir participe néanmoins totalement de ma mission d’évêque. Un évêque ne parle pas que de Dieu et de l’Eglise mais aussi du monde.

    Le concile Vatican II l’explique très clairement et donne la méthode pour comprendre le monde : « Pour mener à bien cette tâche, l’Eglise a le devoir, à tout moment, de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’Evangile, de telle sorte qu’elle puisse répondre, d’une manière adaptée à chaque génération, aux questions éternelles des hommes sur le sens de la vie présente et future et sur leurs relations réciproques. » (Gaudium et Spes, 4) Un peu plus loin, il ajoute : « … La foi, en effet, éclaire toutes choses d’une lumière nouvelle et nous fait connaître la volonté divine sur la vocation intégrale de l’homme, orientant ainsi l’esprit vers des solutions pleinement humaines. » (Gaudium et Spes, 11)

    La conférence de ce soir voudrait nous aider à remplir cette mission de l’Eglise aujourd’hui en France : scruter puis interpréter en vue de répondre aux questions éternelles de l’homme par des solutions pleinement humaines.

    1. Scruter : une nouvelle guerre de religion

    Observons attentivement le monde pour ne pas nous emballer sur des tigres de papiers ou des sous-évaluations d’événements pourtant considérables. Or, non seulement le monde est compliqué mais on redouble sa complexité par un langage déraisonnablement incorrect. Ainsi on nous retient de parler d’ « Islamisme » au motif que nous ferions des amalgames. Le français, jugé incapable de réfléchir par lui-même, ne serait-il plus capable que de faire des distinctions évidentes ! C’est irritant pour notre amour-propre. Mais ce qui est outrageant pour la raison, c’est que le discours, dans le même temps, nous explique que la laïcité est menacée. L’homme que je suis s’interroge : pourquoi la laïcité est-elle menacée si aucune religion n’est impliquée dans les attentats ?

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  • Quand Gabriel Ringlet et Corinne Van Oost, invités par le cdH, justifient le recours à l'euthanasie

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    Ce 9 mars, le cdH liégeois recevait Corinne VAN OOST et Gabriel RINGLET pour traiter des soins palliatifs et de l’euthanasie. En présence d’une centaine de personnes, et comme il fallait s’y attendre en l’absence d’un intervenant ayant un autre point de vue, les conférenciers, malgré une certaine prudence dans les propos, défendirent finalement l’euthanasie comme une bonne solution de fin de vie dans un certain nombre de cas. Madame VAN OOST exprima même l’idée que certains enfants devaient être respectés jusque dans cette extrémité : la loi belge d’extension de l’euthanasie aux mineurs est donc une bonne chose. Pour les personnes démentes, la question est un peu plus complexe et il faut encore approfondir la question. Monsieur l’abbé RINGLET est assez d’accord avec tout cela. Qui l’eut cru ?

    L’abbé RINGLET commença par exposer la position des évêques de France (qui serait quasi identique à celle des évêques belges) qui tient en quatre points : renforcer les solidarités, développer les soins palliatifs, éviter l’acharnement thérapeutique et refuser de donner la mort. L’abbé est d’accord avec tout cela « à 95´% ». L’ennui, c’est que dans les 5% qui font la différence, il y a l’essentiel : lui accepte que la mort soit donnée. Sur le ton de la confidence, il dira qu’en privé certains évêques admettent que l’on puisse se trouver « devant un mur » qui justifie l’euthanasie. Tout se laisse dire et comme il n’y avait pas d’évêque dans l’assemblée…

    Ne doutant de rien, l’abbé ira jusqu’à dire qu’en face d’impasses absolues, « en concordance avec l’Evangile (d’un libre penseur ?) et surtout avec les béatitudes », il doit accepter l’euthanasie.  Rien de moins !

    C’est l’abbé qui, avec son onctuosité coutumière, réserva pour l’assemblée le meilleur de lui-même. Il la gratifia d’un aphorisme sorti tout droit de sa morale romantique : « Une transgression fondamentale peut-être commise et ne pas la commettre serait une transgression plus grave encore ». Il accorda beaucoup d’attention aux rites de fin de vie : mettre une goutte de vin sur les lèvres du mourant, le caresser avec un parfum, lui murmurer une poésie à l’oreille. Mais d’une prière, de la dernière confession ou de la réception du saint viatique, pas un mot, bien entendu. Enfin, pour terminer en beauté, il exposa qu’il n’était pas possible de comprendre l’euthanasie si on n’avait pas compris la signification des dernières paroles du Christ à Gethsémani (sic) : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » On pouvait s’attendre à ce que ce cri soit celui de la personne euthanasiée, mais il n’en est rien. Par un renversement de la perspective, ces paroles sont celles de «  l’euthanasieur » se sentant abandonné de Dieu quand il commet ce crime ! Cela, c’est vrai…