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Débats - Page 556

  • Un schisme imminent en Allemagne?

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    Sur Agenda Europe, on se demande si le cardinal Marx va pouvoir rester à la tête de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté européenne)

    Les déclarations récentes faites par Cardinal Reinhard Marx, l'archevêque de Munich, concernent aussi bien les fidèles catholiques que tous ceux qui pensent que l'enseignement catholique sur le mariage et la famille est important pour la société dans son ensemble. Pour la première fois, dans une interview accordée au journal allemand Die Tagespost, le Cardinal a annoncé que si le prochain Synode des évêques ne libéralisait pas la pratique de l'Eglise au sujet de l'indissolubilité du mariage, les évêques allemands le feraient de toute façon. En utilisant le jargon de la corporation des avocats, il a affirmé que l'Eglise en Allemagne n'était « pas simplement une filiale de Rome », mais pourrait interpréter et enseigner l'Évangile "sous sa propre responsabilité".

    Certains observateurs y voient la menace à peine dissimulée d'un schisme ouvert.

    Cela soulève nécessairement la question de savoir si le Cardinal Marx doit demeurer le Président de la COMECE, la Commission bruxelloise des Episcopats de l'UE. En l'élisant pour ce poste, ses confrères évêques ne projetaient probablement pas de placer à la tête de la COMECE quelqu'un qui veut réellement desserrer ou rompre les liens entre son pays et le reste de l'Eglise catholique.

    En outre, on a raison de se demander si le Cardinal Marx n'a pas accumulé plus d'emplois de haut niveau que l'on peut raisonnablement s'attendre à voir remplis par un seul homme. En plus de ses responsabilités à la tête de l'un des plus grands diocèses catholiques d'Europe, il est actuellement le Président de la Conférence épiscopale allemande, le Président de la COMECE et membre de la commission interne du pape François, que l'on appelle le « Groupe de 9 cardinaux ».

  • Un professeur de cancérologie dénonce l'euthanasie, cette "bonne mort" qui anesthésie les consciences

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    Le Professeur Gilles Freyer, professeur de cancérologie au CHU de Lyon a publié cette "tribune" (le 17 février) sur le site de Libé (liberation.fr) :

    Euthanasie, la «bonne mort» qui anesthésie les consciences

    En se prononçant sur la «sédation terminale», pratique relevant des soins palliatifs et non de l’euthanasie médicalement assistée - la mort provoquée de manière immédiate et intentionnelle -, le conseil de l’ordre des médecins n’a guère contribué à la clarification du débat. Pour une large majorité de nos compatriotes, la légalisation de l’euthanasie en finira avec le «mal-mourir», imputable à des décennies d’archaïsme, de conservatisme idéologique et religieux ; dans le sillage de certaines démocraties européennes - Pays-Bas, Belgique -, notre pays entrerait ainsi dans l’ère du progrès civilisateur : l’ère du «mourir dans la dignité».

    Mourir dans la dignité. Comment réfléchir au-delà de cet encombrant poncif ? La dignité serait donc, de façon inacceptable et surtout irrémédiable, altérée par la souffrance physique et psychique, la dégradation du corps, la perte de l’autonomie. Pourtant, chaque jour, le dévouement des équipes formées aux soins palliatifs, l’héroïsme et la solidarité des proches font reculer la souffrance. Dans la mort même, avec ou sans espoir d’éternité, tous retrouvent avec les mourants la dignité de leur condition commune. Il n’est pas sûr que, par l’euthanasie, l’effacement brutal de la mort, devenue obscène pour nos contemporains, préserve cette sérénité si chèrement conquise sur l’injustice. Qui enfin osera parler de la dignité des soignants «convoqués» par la loi, souvent en marge d’une société hédoniste qui les voudrait instruments de son très matérialiste désir d’immortalité ? Pour autant, lutter contre la souffrance nécessite l’emploi de médicaments sédatifs accusés d’êtres des substituts euthanasiques, ce qui est faux. Une sédation bien conduite peut avoir certains effets positifs, notamment sur le plan respiratoire. L’emploi de doses excessives, en revanche, précipitera une issue fatale : seule l’incompétence tue. Il faut vingt ans pour former un bon spécialiste de soins palliatifs. Il ne faut que cinq minutes à n’importe qui pour pratiquer une euthanasie.

    Lire la suite sur le site de Libération

     

  • BXL, 17 mars, rencontre littéraire avec Frank Andriat

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     Eveil des Jeunes à la Culture ASBL

    vous invite à

    une rencontre littéraire avec Frank ANDRIAT

    le mardi 17 mars 2015 à 20H00

    à Bruxelles, dans les locaux de Caritas International

    rue de la Charité, 43 – 1210 Bruxelles (métro Arts-Loi)

    CVT_Je-tenverrai-des-fleurs-de-Damas_8434.jpegFrank Andriat est professeur de français en secondaire dans un athénée réputé de Bruxelles, où la mixité sociale est bien présente. Dans l'une de ses classes où les élèves sont âgés d'une quinzaine d'années, deux garçons sont partis du jour au lendemain en Syrie sans prévenir personne. Le chaos a envahi toutes les classes, les professeurs ont dû se transformer en psychologues, les examens ont été annulés. Chaque élève avait sa petite enquête à faire parmi les proches pour tenter de connaître quelle avait été la filière... L’auteur nous parlera en particulier de son livre « Je t’enverrai des fleurs de Damas » qui aborde la question brûlante d’actualité de deux de ses élèves bruxellois partis combattre en Syrie. Cette présentation sera suivie d’une séance de dédicace et de la vente des différents ouvrages du romancier. La soirée se clôturera par un échange autour d’un verre et d’une collation au bar.

    Prix des entrées :

    • en prévente par virement : 6 €/adultes et 5 €/– 18ans
    • le jour même : 8 €/adultes et 6 €/ –18ans
    • Clôture des préventes le jeudi 12 mars 2015.

    Inscriptions souhaitées, le nombre de places étant limité : par mail ecasbl@icloud.com ou par téléphone 0478/98.78.07

    Virement sur le compte bancaire Eveil à la Culture-asbl BE04 6116 9118 9031 avec en communication : Andriat + nom de famille + nombre de places 

    Eveil à la Culture ASBL Eveil à la Culture ASBL Chaussée de Louvain, 20 1320 Hamme-Mille 0478/98.78.07 – ecasbl@icloud.com

  • Le pape François : entre François d'Assise et Ignace de Loyola

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    De Gérard Leclerc, sur le site de France catholique (18 février) :

    Le Pape entre François et Ignace

     

    Il ne fait aucun doute que l’avènement du pape François a produit un véritable bouleversement dans l’Église catholique, qui est d’abord d’ordre spirituel et dont on attend les effets institutionnels. Spirituellement, le Pape a encore précisé sa pensée dans l’homélie qu’il a prononcée, dimanche, à Saint-Pierre, devant le collège cardinalice renouvelé : « Ceci est la route de l’Église  : non seulement accueillir et intégrer, avec un courage évangélique, ceux qui frappent à notre porte, mais sortir, aller chercher, sans préjugés et sans peur, ceux qui sont loin en leur manifestant gratuitement ce que nous avons reçu gratuitement. » Ce radicalisme, une fois de plus exprimé, est sans commune mesure avec l’écho publicitaire qui lui est souvent donné. Ce n’est pas parce qu’est récusé le rigorisme formel des docteurs de la Loi que le relativisme est promu en règle de vie. Il ne s’agit nullement de s’aligner sur les mœurs du temps, mais de tendre la main pour secourir ceux qui vivent loin des préceptes de la vie chrétienne. Laisser penser que ce pape est prêt à abandonner l’enseignement de ses prédécesseurs et plus largement celui de la Tradition de l’Église, c’est se tromper et tromper son monde.

    Mais il est vrai aussi que la démarche proposée ne conduit pas à la facilité. On s’en rend compte notamment à propos de la famille et des discussions autour des deux synodes qui lui sont consacrés. Le dernier numéro de la revue de théologie internationale Communio consacré à ce sujet, contient de précieuses mises au point. Ainsi que l’écrit le père Jean-Robert Armogathe, « la sécularisation généralisée ne doit pas conduire l’Église à des procédures d’exclusion, pour rester entre “purs” : la tentation du catharisme n’est jamais très éloignée. Elle ne doit pas pour autant dévaluer son héritage doctrinal, ni évacuer l’enseignement des Écritures et de la Tradition. La ligne de crête est étroite : entre laxisme et rigorisme, le pied des marcheurs a souvent trébuché ».

    Dans un autre ordre, institutionnel celui-là, on retrouve d’autres exigences paradoxales. On s’en aperçoit avec la réforme de la Curie, qui demandera encore de longues années, avant d’aboutir à une forme constitutionnelle achevée. Il n’était plus possible d’en rester à la situation délétère à laquelle avait été confronté Benoît XVI, au point de lui faire abandonner sa charge. Mais les solutions à trouver sont problématiques. Il ne suffit pas de mettre en avant quelques mots prestigieux (subsidiarité, décentralisation, collégialité) pour définir les coordonnées d’un nécessaire équilibre entre le Siège romain et les Églises particulières. C’est d’abord à ces dernières de démontrer en acte leur créativité apostolique. Et il ne faut pas s’y méprendre, il n’y a pas que la Curie romaine à souffrir des maux que François a dénoncés. De façon générale, il convient de faire entrer en cohérence l’institutionnel et le charismatique, ainsi que le disciple du Poverello et du fondateur de la Compagnie de Jésus est conduit à l’envisager.

  • Le sort des chrétiens d'Orient et l'indifférence monstrueuse de l'Occident

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    Lu sur Atlantico.fr :

    Des centaines de chrétiens enlevés par l’Etat islamique : les ressorts d’une curieuse indifférence

    Face au silence médiatique et politique, Jean d'Ormesson a pris la parole pour avertir des atrocités commises par l'Etat islamique contre les populations chrétiennes. Pourtant rien n'y fait, c'est comme crier dans le désert.

    Atlantico : 222 chrétiens ont été enlevés le lundi 23 Février au nord-est de la Syrie. Quelques jours plus tôt, 21 coptes ont été égorgé en Libye. Face à cette attitude "génocidaire" selon les mots de Jean d’Ormesson, l’une des rares personnalités à s’être exprimée à ce sujet , c’est le silence qui prévaut. Pourquoi, alors que le sort des Yézidis émeut tant, n’en va-t-il pas de même pour les chrétiens ? 

    Sébastien de Courtois : Le sort des chrétiens d’Irak et de Syrie est lié intrinsèquement avec celui des autres minorités non musulmanes, dont les Yézidis.

    Il n’y a pas à hésiter ni à faire la différence entre elles. Leurs destins sont liés et elles se battent ensemble. Si la démocratie et la liberté ont un avenir dans cette partie du monde, c’est grâce aux combats qui se jouent actuellement dans l’Est de la Syrie. La résistance des Kurdes et de leurs alliés chrétiens est héroïque face aux forces de l’obscurantisme.

    Nous sommes confrontés à un fond d’ignorance qui est le résultat de décennies de déni, en France, tant par rapport à l’Orient, « compliqué » soit disant, que par rapport à l’histoire des religions dont nous nous méfions, et surtout vis-à-vis du christianisme, religion dont nous avons honte parce qu’elle fut la nôtre. La vérité est que la pensée contemporaine ne comprend plus ce vieux fond christiano-mésopotamien qui a été pourtant la matrice de nos propres cultures, au même titre que l’héritage grec ou romain. Rien ne sert de clamer le besoin de vivre ensemble sans chercher avant tout les endroits où les chrétiens, les juifs et les musulmans ont pu et peuvent cohabiter en paix ? Eh bien intéressez-vous aux grandes villes d’Orient et regardez ce qui a existé ! Ne cherchons pas des solutions miracles à coups d’idéologies. J’ai peur que le laïcisme actuel en soit une : sois laïc et tais-toi. Non, il y a d’autres voies, plus souples, où chaque croyance doit trouver sa place dans notre société.

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  • La famille en débat à l’Université de Liège (ULg). Une initiative de l'union des étudiants catholiques liégeois à soutenir.

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    Invitation 

    (s'inscrire le 1er mars au plus tard)

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    La famille, nature et culture : l’équivoque freudo-marxiste

    Lunch débat à l’Université de Liège, le mercredi 4 mars 2015 à 18h00  

    Famille, solution ou problème ? Après le succès de la rencontre organisée le 28 janvier dernier avec Mgr André-Joseph Léonard, l’Union des étudiants catholiques de Liège et le Groupe Ethique sociale accueillent à l’Ulg, le mercredi 4 mars 2015 à 18h, Paolo Sorbi, professeur à l’Università Europea de Rome. Réponse, cette fois, d’un sociologue catholique italien qui avait adhéré à l’idéologie marxiste dans les années ’60  et redécouvrit les valeurs sociales chrétiennes et de la famille naturelle, à la lumière de ses affinités intellectuelles avec le magistère de Benoît XVI. Une initiative à soutenir concrètement: inscriptions à la conférence débat ouvertes jusqu'au 1er mars.

    PROGRAMME 

    « La famille, nature et culture : l’équivoque freudo-marxiste », 

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    par le sociologue Paolo Sorbi

    professeur ordinaire à l’Università Europea de Rome

               
    Apéritif à 18h00
    Exposé suivi du lunch-débat de 18h15 à 20h30 

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat (photo) de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché). 

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place); 2 € pour les étudiants 

    Inscription nécessaire au plus tard le 1er mars 2015:

    soit par téléphone : 04 344 10 89 (de l’étranger +32.4.344.10.89)
    soit par email : info@ethiquesociale.org
    soit via le site internet : http://www.ethiquesociale.org/conference/la-famille-nature-et-culture-lequivoque-freudo-marxiste/

     JPSC 

  • Demain, nous subirons les normes du "bien mourir"

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    Opinion de Emmanuel Hirsch, professeur d’éthique médicale à l’université Paris Sud, parue sur le site du journal La Croix le 19 février :

    Mourir par sédation ou l’idéologie du « bien mourir »

    Notre société fait le choix de légaliser une autre approche du mourir. À défaut d’être en capacité – comme certains y prétendaient hier – de « changer la mort », voir de la « maîtriser ». Il convient désormais d’intégrer le modèle d’une « bonne mort », d’un « bien mourir » opposé à cette conception du « mal mourir », figure emblématique de l’inacceptable, de l’insupportable que l’on se contente de fustiger. Car il est plus avantageux d’ériger des symboles que de s’investir au quotidien pour qu’évoluent les mentalités et les pratiques contestées depuis plus de trente ans par ceux qui assument la responsabilité politique de l’humanité du soin jusqu’au terme de la vie.

    Les postures compassionnelles et les résolutions incantatoires imposent leurs règles. La discussion est close. Un dernier espace est concédé pour peu de temps aux disputations sémantiques attachées à ne pas encore assimiler la sédation profonde et continue à l’euthanasie. Le souci de la forme ne dissimule pas pour autant les intentions de fond. Il n’est pas convenable aujourd’hui d’entacher du moindre soupçon un consensus acquis après des années de concertations dont notre pays, affirme-t-on, sort « apaisé » et bénéficiaire de « nouveaux droits » (directives anticipées opposables, sédation profonde et continue).

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  • Quand le cdH fait campagne pour l'euthanasie

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    Le cdH (arrondissement de Liège) organise un débat qui n'en sera pas un entre deux personnes qui ont pris fait et cause pour l'euthanasie : Corinne Van Oost et Gabriel Ringlet :

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  • Les conditions d'une intervention en Libye

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    Intervention en Libye | Quels acteurs et à quelles conditions ?

    L’aggravation de la situation libyenne sera-t-elle le point de basculement dans la guerre contre l’« État islamique » ? Les évènements récents concernant la mort d’un pilote jordanien et la décapitation de vingt-et-un Égyptiens de confession chrétienne par la branche libyenne de « l’État islamique » semblent avoir réveillé certaines puissances régionales, Égypte et Jordanie en tête. A long terme, l’option de l’intervention au sol est-elle évitable ? Si non, quelles forces sont-elles prêtes à s’engager ? Les Occidentaux n’ont-ils pas fait preuve de pusillanimité en préférant la levée de l’embargo sur les armes en Libye à une intervention militaire ciblée ? Quelle sera la prochaine stratégie des acteurs régionaux dans ce combat ?

    « La détérioration de la situation requiert un changement de rythme de la part de la communauté internationale avant qu’il ne soit trop tard » : ces mots de Paolo Gentiloni, ministre italien des Affaires étrangères, prononcés le mercredi 18 février, attestent de l’urgence de la situation en Libye, où l’on observe le constant renforcement de l’« État islamique », le risque grandissant de sa fusion avec d’autres milices locales et un chaos sécuritaire généralisé. Dans ce climat de guerre civile, les combattants du front anti-islamique, se mobilisent sur le terrain et se préparent à encercler la ville de Syrte, l’un des sanctuaires du groupe djihadiste.

    L’aggravation de la situation libyenne sera-t-elle le point de basculement dans la guerre contre l’« État islamique » ? De fait, après des mois de bombardements par la coalition internationale et malgré les offensives terrestres menées par les peshmergas kurdes, l’hydre de « l’État islamique » ne cesse de progresser et d’ouvrir de nouveaux fronts, menaçant d’étendre désormais son action au Liban, en Jordanie et en Israël et alimentant la haine religieuse contre les chiites, Iraniens en tête. Les solutions mises en œuvre par la communauté internationale ont été jusqu’ici insuffisantes et les acteurs régionaux prêts à s’engager sont restés trop longtemps au second plan d’une guerre qui est, pourtant, d’abord la leur.

    Les évènements récents concernant la mort d’un pilote jordanien (3 février) et la décapitation de vingt-et-un Égyptiens de confession chrétienne par la branche libyenne de « l’État islamique » (15 février) semblent justement avoir réveillé ces puissances régionales, Égypte et Jordanie en tête. La prudence diplomatique des Occidentaux, peu enclins à rouvrir un front en Libye, explique l’abandon de l’idée avancée par l’Égypte d’une demande à l’ONU d’intervention militaire terrestre en Libye au sein d’une coalition internationale (17 février). A défaut, la Jordanie, membre non-permanent du Conseil de sécurité a présenté un projet de résolution demandant la levée de l’embargo sur les armes en faveur du gouvernement libyen (20 février), soutenu par la Libye et l’Egypte. En faisant le choix a minima d’une solution politique plutôt que d’une action militaire ciblée, la communauté internationale ne manque-t-elle pas à l’appel d’acteurs régionaux enfin désireux de s’engager davantage ?

    Car pendant ce temps-là, l’« État islamique » prospère et se renforce. Mais que faire ? A long terme, l’option de l’intervention au sol est-elle évitable ? Si non, quelles forces sont-elles prêtes à s’engager ? Les Occidentaux n’ont-ils pas fait preuve de pusillanimité en préférant la levée de l’embargo sur les armes en Libye à une intervention militaire ciblée ? Quelle sera la prochaine stratégie des acteurs régionaux dans ce combat ?

     


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  • Inde : quand les hindouistes s'en prennent à Mère Teresa

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    Les hindouistes du RSS mettent en cause Mère Teresa, l’épiscopat catholique réagitLes hindouistes du RSS mettent en cause Mère Teresa, l’épiscopat catholique réagit (source)

    « L’œuvre réalisée par Mère Teresa aurait pu être bonne, mais elle était menée dans un but précis : convertir au christianisme les personnes à qui elle venait en aide. » Tels sont les propos qu’a tenus Mohan Bhagwat, chef du Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS - Corps national des volontaires), le 23 février dernier au Rajasthan. Des propos mettant en cause la fondatrice ...

  • La théorie du genre : nouveauté ou illusion que répondre à vos petits-enfants ?

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    Sur KTO

    HORS SéRIE
    La théorie du genre : nouveauté ou illusion que répondre à vos petits-enfants ?

    Quelle place pour les seniors dans la vie de famille ? Quel rôle jouent les ainés dans la transmission des valeurs et de la foi ? Quelle vie spirituelle dans cet âge de la vie ? Autant de questions abordées par des conférenciers émérites. L'Institut de la Famille manifeste le souci de l'Eglise d'accompagner tel ou tel moment de la vie d'un ou des membres de la famille. Il est au service des personnes comme des paroisses parisiennes pour soutenir leur effort de formation. Avec la participation de : Mgr Tony Anatrella, DEA de psychologie - Psychanalyste, spécialiste en psychiatrie sociale.