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Débats - Page 554

  • Canada : les médecins ne veulent pas participer au suicide assisté

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    De la synthèse de presse bioéthique de gènéthique.org :

    Une étude de la CSPCP (Society of Palliative Care Physicians) révèle que la majorité des spécialistes canadiens des soins palliatifs refusent de participer aux suicides assistés. Seulement 25% des membres du CSPCP seraient disposés à aider un patient à mettre fin à ses jours.

    La Cour suprême du Canada a donné son feu vert au suicide assisté en février dernier (Cf. Synthèse Gènéthique du 9 février 2015). Le débat n’est pas clos pour autant et s’annonce de plus en plus houleux à mesure que s’approchent les élections fédérales du 19 octobre. Le Dr Doris Barwich, parlant au nom des experts canadiens, déclare que « le suicide assisté ne fait pas partie de leurs pratiques et qu’ils ne prévoient pas de l’y intégrer ». C’est « La douleur qu’il faut tuer, pas le malade » déclare un porte-parole de l’association Campagne Québec-vie.

    Source: La Croix 10/03/2015 - BioEdge (Xavier Simon) 7/03/2015 

  • Parlement Européen : un pas de plus dans la mauvaise direction avec le vote de la résolution Tarabella

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    La résolution Tarabella a été votée (source) malgré la forte mobilisation qui a réuni près de 170000 signatures :

    A Strasbourg, le Parlement européen a approuvé le rapport sur la parité entre hommes et femmes dans l'Union Européenne, mieux connue sous l'intitulé de "Résolution Tarabella", du nom de l'eurodéputé belge Marc Tarabella qui l'a présentée. Parmi les points fondamentaux, celui sur la "santé reproductive de la femme". Le texte "insiste sur le fait que les femmes doivent avoir le contrôle sur leurs droits sexuels et reproductifs, particulièrement au travers d'un accès aisé à la contraception et à l'avortement; elle soutient en conséquence les mesures et les actions en vue d'améliorer l'accès des femmes aux services de santé sexuelle et reproductive et à mieux les informer sur leurs droits et sur les services disponibles."

  • France : 5 représentants des 3 monothéismes s'opposent à la loi sur la fin de vie

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    (source) Cinq représentants des trois grandes religions monothéistes unissent leurs voix pour dire leur opposition à l’emploi de la sédation pour donner la mort. Le contexte actuel manque de lisibilité, et la période que nous traversons est difficile [...]. Un nouveau débat sur la fin de vie risque d’y ajouter de la confusion», écrivent Philippe Barbarin (cardinal, archevêque de Lyon), François Clavairoly (président de la Fédération protestante de France), monseigneur Emmanuel (métropolite de France, président de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France), Haïm Korsia (grand rabbin de France) et Mohammed Moussaoui (président de l’Union des mosquées de France et président d’honneur du Conseil français du culte musulman).

    (source) Nous, représentants des trois grandes traditions religieuses monothéistes, conscients des évolutions qui traversent notre société, des nouvelles situations qu’elles génèrent et de la nécessité de rechercher des adaptations, voire des améliorations, des dispositifs législatifs et réglementaires pour accompagner ces évolutions, considérons qu’une telle recherche doit être le fruit d’un débat serein, démocratique et respectueux de la personne humaine et de sa dignité.

    Le contexte actuel manque de lisibilité, et la période que nous traversons est difficile, secouée par des crises à répétition, politique, économique, financière et morale. Un nouveau débat sur la fin de vie risque d’y ajouter de la confusion.

    Il y a moins de dix ans, la République française avait tranché la question par la voix unanime de ses parlementaires, quand fut votée la loi Leonetti, le 22 avril 2005. « Rien ne pourra jamais justifier le droit de donner la mort à un homme » : ni sa santé, ni son inconscience, ni son extrême vulnérabilité, ni même son désir de mourir. Le caractère inviolable de la vie humaine avait franchi une nouvelle étape. Et c’est sur ce socle commun que s’est consolidé l’acte médical face à l’euthanasie.

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  • Quel est le sens du séjour prolongé du Cardinal Sarah en France ?

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    Depuis une bonne dizaine de jours, le Cardinal guinéen Robert Sarah, préfet de la Congrégation du culte divin, séjourne en France, visite des paroisses, rencontre des communautés religieuses et se répand dans les médias,  à l’occasion de la sortie de presse de son livre d’entretiens avec Nicolas Diat : Dieu ou rien. L’autre visage de Rome?

    A découvrir dans l’interview qu’il  vient d’accorder à « Atlantico » : 

    Jean-Sébastien Ferjou : Eminence, le livre d’entretien avec Nicolas Diat que vous publiez s'appelle « Dieu ou rien ». Etant donné que l'Europe a largement perdu le sens de Dieu, diriez-vous donc que l'Europe est dans le rien ? 

    Cardinal Robert Sarah : Je ne peux que répondre oui. Sans Dieu, c'est le néant. Sans Dieu, il n'y a rien. Sans Dieu, qu'est-ce que je suis, qu'est-ce qui me maintient en vie ? Et après cette vie, qu'y-a-t-il ? Si Dieu n'est rien, il n'y a pas de vie éternelle.

    ...Dans le livre, on sent que vous pensez que les Européens devraient comprendre que leur histoire et leur héritage spirituel et culturel ne sont pas forcément la cause de troubles et que l'on pourrait garder la paix sans avoir à y renoncer. Mais comment en convaincre les Européens ?

    [...]Regardons les guerres actuelles : le fondamentalisme n'est pas né de rien. On a attaqué l'Irak. On a créé un chaos total entre chiites et sunnites. On a attaqué la Libye et c'est aujourd'hui un pays dans une situation explosive.

    Le fondamentalisme islamique ne serait donc qu'une réaction à des actions européennes ? Ou a-t-il aussi une part d'essence propre ?

    Le sujet est complexe. Pour autant, il ne faut pas exclure que le fondamentalisme soit une réaction culturelle. En face de la religion islamique, il y a une religion sans Dieu, mais morale. Bien sûr, il y a un extérieur de progrès, mais c'est une façade. 

    C'est ce que Jean-Paul II appelait la culture de mort ?

    Exactement. On se moque de ceux qui croient, on les caricature. Ca provoque une réaction, peut-être excessive, mais je pense qu'il ne faut pas nier qu'il s'agisse d'une réaction contre une société athée, sans Dieu, qui n'a pas peur de ridiculiser ses martyrs. Ils l'ont fait avec Jésus-Christ. Il y a eu des films abominables. On n'a pas la même réaction que les musulmans. Mais il ne faut pas croire que toutes les civilisations acceptent qu'on se moque de choses qui sont fondamentales pour elles.  

    Vous venez de Guinée, un pays à majorité musulmane, où l'on pourrait observer deux courants comme ailleurs dans le monde : l'islam traditionnel, local, et celui financé par les Pays du Golfe et qui pose problème. Vous parlez dans votre livre d'un néo-colonialisme idéologique de l'Europe qui tente d’imposer au reste du monde ses idées, sur la théorie du genre notamment. Pour autant, n'y a-t-il pas aussi une volonté d'expansion politique d'un certain islam ?

    L'islam traditionnel africain, venant du Sud, est très religieux, et très tolérant. Je n'ai jamais vu pour ma part une difficulté entre chrétiens et musulmans. Quand je dirigeais la cathédrale pour la fête de Noël, il y avait beaucoup de musulmans qui venaient y assister, entendre le message.

    Nous avons toujours vécu dans une paix fraternelle. Bien sûr, depuis les années 1970, beaucoup de musulmans ont reçu des bourses pour aller étudier en Arabie saoudite ou ailleurs et en sont revenus fanatisés. Ces derniers ne s'en prennent pas uniquement aux chrétiens, ils s'en prennent surtout aux musulmans.

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  • Jeunesse et mariage : table ronde le mercredi 25 mars 2015 à 18h00 à l’Université de Liège (Place du 20 août, 7, 1er étage : salle des professeurs)

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    Pour s’inscrire au lunch débat du mercredi 25 mars à l’Ulg 

    Réservation nécessaire pour le 20 mars au plus tard via: 

     Tel. 04.344.10.89 

    ou courriel :

    info@ethiquesociale.org

    ou site web :

    http://www.ethiquesociale.org/conference/jeunesse-et-mariage/

     

    JPSC 

  • La gestation pour autrui débattue au Sénat

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    Du site du journal la-croix.com

    La Belgique a ouvert un débat législatif sur la gestation pour autrui

    Le Sénat belge a entrepris l’examen des possibilités de « création d’un régime légal de coparentalité » . Il souhaite encadrer la pratique de la gestation pour autrui, tolérée en Belgique. (comme on pourra s'en rendre compte ICI et LA ndb)

    Le sénat belge se penche sur la question de la gestation pour autrui.

    « Encadrer juridiquement ce qui existe déjà. » Voilà l’argument qui a convaincu une majorité de sénateurs belges de la nécessité de légiférer sur la gestation pour autrui, jusqu’à présent « ni réglementée, ni interdite », mais tolérée en Belgique.

    Ouvertement pratiquée depuis une vingtaine d’années par trois centres belges de procréation médicalement assistée, selon des règles qui leur sont propres, cette technique de procréation concernerait trois à cinq grossesses par an.

    À Bruxelles, l’hôpital Saint-Pierre qui pratique la GPA depuis 1997 – mais la limite exclusivement aux embryons issus des gamètes des « parents intentionnels », couples hétérosexuels confrontés à un problème grave de stérilité féminine – déclare que la moitié des couples demandeurs viennent de France. Deux autres centres, à Gand et à Liège, ont ouvert la GPA à des couples homosexuels et pratiquent l’insémination.

    > Lire aussi : En Inde, dans l’usine à bébés du monde

    LA MÈRE PORTEUSE ABANDONNE L’ENFANT, LES FUTURS PARENTS L’ADOPTENT

    En pratique, le droit belge de la filiation limite le développement de la GPA car il oblige la mère porteuse à abandonner l’enfant à la naissance et le « couple commanditaire » à passer par une procédure d’adoption plénière. Mais les responsables des centres de procréation médicalement assistée plaident pour la rédaction d’un cadre légal « afin de lever toute insécurité juridique ».

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  • Liturgie : d'après le pape François, on ne peut pas revenir en arrière

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    D'IMedia :

    En matière de réforme liturgique, on ne peut “revenir en arrière“, assure le pape François

    “On ne peut revenir en arrière, nous devons toujours aller de l’avant, toujours en avant, et celui qui revient en arrière se trompe“. C’est ce qu’a soutenu le pape François, dans la soirée du 7 mars 2015, à la sortie de la messe commémorative qu’il présidait 50 ans après la première messe en langue vernaculaire célébrée par Paul VI (1963-1978), à l’église romaine de ‘Tous les saints’.

    Si au cours de cette messe anniversaire le pape François s’était limité à insister sur la cohérence entre la liturgie et la vie quotidienne des fidèles, c’est en quittant la paroisse romaine qu’il a évoqué la réforme liturgique issue du Concile Vatican II (1962-1965). “Ce fut vraiment un geste courageux de l’Eglise de se rapprocher du peuple de Dieu pour qu’il puisse bien comprendre ce qu’elle fait“, a-t-il affirmé devant les fidèles de la paroisse, comme l’a rapporté le lendemain le Bureau de presse du Saint-Siège. “C’est important pour nous, de suivre la messe ainsi“, a-t-il ajouté, après avoir invité à remercier “le Seigneur pour ce qu’il a fait dans son Eglise pendant ces 50 années de réforme liturgique“.

    Le 7 mars 1965, Paul VI avait ainsi célébré la première messe en langue vernaculaire, mettant en application la Constitution conciliaire Sacrosanctum concilium du 4 décembre 1963. Cette constitution accordait “une place plus large“ aux langues nationales, en particulier lors des lectures et prières. Ces dernières étaient traditionnellement prononcées en latin depuis le 3e siècle dans l’Eglise d’Occident.

    A n’en point douter, ces propos seront particulièrement mal reçus par les fidèles attachés à l’ancien rite - dit de saint Pie V - dont l’usage avait été libéralisé en juillet 2007 par Benoît XVI (2005-2013) avec la publication du Motu Proprio Summorum Pontificum. Durant l’été 2013, dans une interview accordée aux revues jésuites, le pape François avait qualifié l’ancienne messe de “Vetus Ordo“ (vieille messe), et mis en avant le “risque d’idéologisation“ de ce rite ainsi que celui de “son instrumentalisation“. Peu tourné vers la tradition mais pétri de piété populaire, le pape François a cependant nommé en novembre dernier à la tête de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements le cardinal guinéen Robert Sarah, un prélat inquiet devant le risque de dérives liturgiques dans l’Eglise.

  • Les cinquante ans de la réforme liturgique

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    Paolo-VI-Ognissanti.jpgLu sur Riposte Catholique :

    En ce jour anniversaire, l’abbé Claude Barthe nous a adressé un article très intéressant sur le début de la réforme liturgique et sur le début, aussi, de la contestation de cette réforme…

    Ce 7 mars 2015, à 18 h, le Pape François a célébré une messe dans l’église de Tous les Saints, sur la via Appia Nuova, à Rome, en souvenir de celle qu’avait célébrée en la même église, Paul VI, le 7 mars 1965.

    Le Concile n’était pas encore achevé, mais la réforme liturgique qu’il avait décidée était lancée. Le 25 janvier 1964, PaulVI avait institué un Consilium, une Commission pour l’Application de la constitution sur la liturgie, d’une ampleur démesurée : 250 experts, sans compter les cardinaux et les évêques. À partir de la session d’octobre 1966, cinq, puis six observateurs protestants assistèrent aux assemblées de ce Consilium. Paul VI lui avait donné pour président le très progressiste cardinal Giacomo Lercaro, archevêque de Bologne. Le secrétaire en était le lazariste Annibale Bugnini.

    Dès lors, de 1964 à 1968, se déroula une première période de réforme, période de transition, comme le notait un article de Riposte catholique, qui sera suivie, à partir de la publication de trois nouvelles prières eucharistiques et de huit nouvelles préfaces, le 23 mai 1968, de la phase de promulgation définitive de la nouvelle liturgie conciliaire. Cette deuxième période durera jusqu’en 1984, date de l’édition typique du nouveau Cérémonial des évêques.

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  • Quand on voudrait interdire aux parents d'administrer la fessée

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    Une opinion de Joseph Junker, ingénieur civil, père de trois enfants, publiée sur le site de laLibre.be : 

    Interdire la fessée: Est-il encore permis d’éduquer ses enfants en paix?

    Il serait inexact de dire que l’évocation des fessées que j’ai reçues dans ma jeunesse soit un souvenir ému de piété filiale… pas plus d’ailleurs qu’elle n’est un cuisant et douloureux épisode de mon enfance. J’ai le souvenir de mon vénérable papa qui, suite à une bonne douzaine de « derniers avertissements » et au succès indéniable de mes efforts frénétiques à trouver une limite et de m’empresser de la franchir, finissait à contrecœur par se lever pour m’administrer le juste châtiment que je n’attendais plus à force d’en entendre la promesse. S’ensuivait une scène digne de Pagnol, une course-poursuite à travers les 3 étages de notre maison et un petit combat de catch où mon pauvre papa sacrifiait les restes de sa 4ème lombaire pour maîtriser son petit galopin et gratifier son séant de la correction que son inconduite exigeait.

    Bien entendu, je hurlais de douleur pour la forme à ces tapes inoffensives, mais surtout à la perspective terrifiante du pontifiant et lénifiant discours paternel que je n’allais pas manquer de subir ; exposé moral et eschatologique du plus bel effet sur ma conscience mais que je tenais pour une punition bien plus atroce que la plus acérée des taloches. Comble de l’horreur, il était souvent assorti d’une vraie punition m’obligeant à méditer sur les conséquences de mes actes et parfois même (ô rage, ô désespoir !) à présenter mes excuses. Traumatisme dont je ne me suis jamais remis et dont je porte encore aujourd’hui les stigmates en me comportant de manière civilisée avec le reste de l’humanité.

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  • Le rapport Panzeri: violation de la subsidiarité, critique de référendums nationaux & promotion du "mariage pour tous" au Parlement européen

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    Communiqué de Presse de la FAFCE

     

    Rapport Panzeri:
    Violation de la subsidiarité,
    critique de référendums nationaux
    & promotion du "mariage pour tous"
    au Parlement européen 

     

    Bruxelles, le 5 mars 2015
     
    Dans une semaine le Parlement européen sera réuni à Strasbourg pour sa session plénière de mars. Il votera sur le Rapport annuel sur les droits de l'homme et la démocratie dans le monde en 2013 et la politique de l'Union européenne en la matière

     

     présenté par l’eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri, du Groupe des Socialistes et Démocrates, un rapport très contradictoire pour ce qui concerne la subsidiarité et la démocratie. 
     
    Ce rapport contient beaucoup de points positifs, tels que la protection de la liberté de pensée, de conscience et de religion. Néanmoins, le rapport dépasse aussi les compétences de l’UE et viole le principe de subsidiarité puisqu’il critique des référendums nationaux en plusieurs Etats membres de l’UE, notamment la Croatie et la Slovaquie, et la législation nationale en Lituanie (par. 165). Un criticisme qui viole à la fois le mandat des institutions européennes et celui de la Commission du Parlement européen pour les Affaires étrangères… 

    Le rapport « encourage les institutions de l'Union et les États membres à contribuer davantage à la réflexion sur la reconnaissance du mariage homosexuel ou de l'union civile homosexuel » (par. 162), en dépit du fait que l’UE ne soit pas compétente sur cette question sensible.
     
    Sur un autre régistre très sensible, la FAFCE a déjà attiré l’attention sur l’article 136 du rapport qui promeut un « droit à l’avortement ». Plus de 65 000 citoyens ont déjà exprimé leur opposition à ce paragraphe à travers une pétition qui demande à l’UE de ne pas soutenir l’avortement qui relève uniquement de la compétence nationale des Etats-membres.

    Ces paragraphes rendent le rapport très contradictoire, étant donné que le texte demande aussi « à l'Union européenne de respecter, de promouvoir et de défendre les principes de l'appropriation démocratique » et « la participation de la société civile et de la transparence de l'aide au développement » dans les Pays tiers (par. 6), et critique les referendums démocratiques et la légitime expression de citoyens à l’intérieur de l’UE même. Des sujets par ailleurs très sensibles dans des pays qui ont souffert de décennies de régimes antidémocratiques.
     
    La FAFCE demande aux Membres du Parlement européen d’être cohérents et de respecter le principe de Subsidiarité et l’expression populaire des citoyens des Etats Membres, notamment en retirant les paragraphes suivants : 

    • 136 – droit à l’avortement
    • 162 -promotion du mariage pour personnes du même sexe ; 
    • 165 critique des référendums et législation d’Etats membres.

    Contact: Maria Hildingsson, Secrétaire général
    +32 4 70 20 39 18

    info@fafce.org

    Fondée en 1997 la Fédération des Associations familiales catholiques en Europe (FAFCE) a un statut participatif auprès du Conseil de l'Europe et est un membre de la Plateforme de l'Agence des Droits fondamentaux de l'Union européenne. La FAFCE représente des associations familiales de 15 pays européens.
  • Euthanasie des mineurs : une loi pour rien

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    Un an après la promulgation de la loi du 28 février 2014 ouvrant, sous certaines conditions, l'euthanasie aux mineurs en Belgique, aucun cas n'a été enregistré. La Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie n'a en effet reçu aucun document de déclaration concernant un mineur jusqu'à présent, révèle L'Avenir jeudi.

    source

  • Guerre liturgique, critique du Pape, Manif pour tous, islam et islamisme, grandeur de l’Afrique : un cardinal répond sans langue de buis

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    topic (19).jpgGuerre liturgique, critique du Pape, Manif pour tous, islam et islamisme, grandeur de l’Afrique : un cardinal répond sans langue de buis

    Interview d’Elisabeth de Baudouin pour « Aleteia »

    «  […] Présent à Paris durant quelques jours à l’occasion de la sortie de son livre Dieu ou rien, rédigé en collaboration avec l’écrivain Nicolas Diat, le nouveau préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a répondu aux questions d’Aleteia.

    Éminence, dans votre livre Dieu ou rien, vous évoquez à plusieurs reprises la « guerre liturgique » qui divise les catholiques depuis plusieurs décennies. Guerre d’autant plus regrettable, dites-vous, que sur cette question, ils devraient être particulièrement unis. Comment sortir aujourd’hui de ces divisions et réunir tous les catholiques autour du culte rendu à Dieu ?

    Cardinal Robert Sarah : Le Concile Vatican II n’a jamais demandé de rejeter le passé et d’abandonner la messe de saint Pie V, qui a engendré de nombreux saints, ni même de laisser le latin. Mais il faut en même temps promouvoir la réforme liturgique voulue par le Concile lui-même. La liturgie est le lieu donné pour rencontrer Dieu face-à-face, Lui apporter toute notre vie, notre travail ; et faire de tout cela une offrande à sa gloire. On ne peut pas célébrer la liturgie en nous armant : en portant sur nos épaules un armement de haine, de lutte, de rancœur. Jésus l’a dit Lui-même : « Avant de présenter ton offrande, va d’abord te réconcilier avec ton frère ». Dans ce « face-à-face » avec Dieu, notre cœur doit être pur, débarrassé de toute haine, de toute rancœur. Chacun doit éliminer de son cœur ce qui peut assombrir cette rencontre. Cela suppose que chacun soit respecté dans sa sensibilité.


    N’est-ce pas justement ce que Benoît XVI souhaitait ?

    Cardinal Sarah Oui, c’est le sens du motu proprio Summorum Pontificum (juillet 2007, ndlr). Benoît XVI a mis beaucoup d’énergie et d’espoir dans cette entreprise. Hélas, il n’a pas totalement réussi car les uns et les autres se sont « cramponnés » à leur rite en s’excluant mutuellement. Dans l’Église, chacun doit pouvoir célébrer selon sa sensibilité. C’est une des conditions de la réconciliation. Il faut aussi porter les gens à la beauté de la liturgie, à sa sacralité. L’Eucharistie n’est pas un « repas entre copains », c’est un mystère sacré. Si on la célèbre avec beauté et ferveur, on arrivera à une réconciliation, c’est évident. Toutefois, il ne faut pas oublier que c’est Dieu qui réconcilie, et cela va prendre du temps. 

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