Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Débats - Page 560

  • Vous avez dit : "droit au blasphème"?

    IMPRIMER

    Du Père Jean-Benoît Casterman, prêtre de la congrégation de Saint-Jean et éducateur au Cameroun depuis 1990, sur Boulevard Voltaire

    Droit au blasphème. Vraiment ?

    Si nous voulons légitimement critiquer l’islam, nous devons le faire avec autant de bonnes raisons (qui abondent) que de fermeté, mais aussi avec un minimum de respect envers les musulmans.

    Apparemment presque tous les défenseurs de la liberté d’expression, dont la plupart de nos Charlie, revendiquent le droit au blasphème. Dans l’absolu, personne ne peut vous empêcher de blasphémer ou d’insulter. Par exemple, si vous êtes en guerre contre quelqu’un, fût-ce Dieu lui-même. Vous me direz peut-être que, pour vous, Dieu ou la religion n’existent pas. Mais cela existe bel et bien pour l’autre. Or, il s’agit ici du droit social ou de la vie en société. D’où notre question : y a-t-il vraiment un droit au blasphème, donc à l’insulte ? Concrètement, cela revient à se demander si, dans la vie en société, blasphémer est un acte acceptable et légitime.

    Certes, la liberté fait bien partie des droits de l’homme. Mais à condition qu’elle respecte un minimum autrui ; justement pour le « vivre ensemble ». L’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme stipule que « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (voir aussi art. 29 §2).

    Dans ce cas, si vous insultez la religion d’autrui, il y a un réel problème pour le vivre ensemble. Ne me dites pas qu’en blasphémant Dieu ou une religion, vous n’insultez pas des personnes. Désolé, mais si vous insultez une religion, c’est comme se moquer d’une mère ou d’un pays, par exemple. Vous blessez, en conséquence, les personnes dans leur identité religieuse, familiale ou nationale. Vous les considérez comme débiles. Sur ce point, le pape François s’est exprimé dans sa franchise habituelle : « Si mon assistant insulte ma mère, il aura mon poing dans la figure. »

    Lire la suite

  • Quand l'aide médicale à mourir met en évidence la déchristianisation de nos sociétés et la désacralisation de la vie qui l'accompagne

    IMPRIMER

    Lu sur FigaroVox, cette chronique de Mathieu Bock-Côté :

    Euthanasie au Canada : la destruction de l'interdit moral

    Le 6 février, la Cour suprême du Canada a autorisé «l'aide médicale à mourir». Pour Mathieu Bock-Côté, cette décision est un pas de plus vers la déconstruction d'un tabou civilisationnel liée à la la déchristianisation des sociétés occidentales et à la désacralisation de la vie qui l'accompagne.

    Mathieu Bock-Côté est sociologue (Ph.D). Il est chargé de cours à HEC Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal ainsi qu'à la radio de Radio-Canada. Il est l'auteur de plusieurs livres, parmi lesquels «Exercices politiques» (VLB, 2013), «Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois» (Boréal, 2012) et «La dénationalisation tranquille: mémoire, identité et multiculturalisme dans le Québec post-référendaire» (Boréal, 2007).

    Il y a quelques mois déjà, l'Assemblée nationale du Québec adoptait la loi sur les soins en fin de vie, qui légalisait l'euthanasie transfigurée en droit de mourir dans la dignité. Pilotée depuis plusieurs années, la loi a reçu un appui massif des élites politiques et médiatiques, témoignant pour une fois d'un vrai consensus moral autour de cette question qui, ailleurs, fâche quand même un peu. C'est désormais par un autre chemin que le Canada prend le relais et pousse plus loin la déconstruction de l'interdit moral et légal autour de l'euthanasie. La Cour suprême, vendredi le 6 février, par un jugement unanime, décriminalisait «l'aide médicale à mourir».

    Ce débat dure depuis des années et a été caractérisé par la progressive marginalisation des opposants à l'euthanasie, qui furent médiatiquement présentés comme des fondamentalistes religieux prêts à imposer leur foi à tout prix dans l'espace public. On les traita avec un mélange de respect de façade et de condescendance profonde. Le respect était nécessaire pour donner l'impression d'une proposition modérée mais consensuelle, attentive aux arguments de chacun pour éviter une brusque rupture morale. Mais la condescendance prenait vite le dessus: ceux qui sont dans le sens de l'histoire n'ont aucune envie de s'encombrer avec les retardataires qui traînent la patte.

    Lire la suite

  • Un livre important sur les liens entre doctrine et pastorale du mariage

    IMPRIMER

    Du blog de Jeanne Smits :

    Mgr Reig Pla présente un livre important sur les liens entre doctrine et pastorale du mariage

    L’évêque d’Alcala de Henares, Mgr Juan Antonio Reig Pla, a présidé à la présentation du livre Eucharistie et divorce, vers un changement doctrinal ?, du P. José Granados Garcia, consulteur de la Congrégation pour la doctrine de la Foi et vice-président de l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille. La cérémonie s’est déroulée en l’université Francisco de Vitoria. Voilà une importante réflexion à verser au débat que certains voudraient voir ouvert sur une nouvelle « pastorale » du mariage – et des divorcés “remariés”. Je vous propose ci-dessous ma traduction de l’allocution de Mgr Reig Pla. –J.S.

    Le livre que nous présentons, Eucharistie et divorce, vers un changement doctrinal ?, du Pr José Granados Garcia, publié par la BAC (Biblioteca de Autores Cristianos 2015), est une œuvre de maturité, fruit de nombreuses années d’études sur le mariage et la famille. L’auteur a pour propos d’approfondir les questions débattues lors du synode extraordinaire sur la famille (2014) de telle sorte que la prochaine assemblée synodale puisse être « providentielle, pour recréer de l’espérance sur le chemin des familles ».

    Prenant comme point de départ le débat suscité autour de la « possibilité de voir les divorcés remariés accéder de nouveau aux sacrements de la pénitence et de l’Eucharistie » (Relatio synodi, 52), le professeur Granados nous invite à analyser les principes de base sans lesquels il est impossible d'envisager avec lucidité une pastorale familiale en accord avec l'Evangile du mariage et de la famille. A partir de la lecture de ce travail qui a pour fil conducteur le lien inséparable entre la doctrine chrétienne et la pastorale, je voudrais m’attarder sur quelques questions que je considère d’un grand intérêt.

    Lire la suite sur le blog de J. Smits

  • Poser un regard chrétien sur le Nouvel-Age avec le Père J.M. Verlinde

    IMPRIMER

    Regard chrétien sur le Nouvel-Âge (1/5)

    Le « Nouvel Âge » se présente comme le « nouveau paradigme[1] » qui succède au paradigme judéo-chrétien sur lequel s’était construite la culture européenne jusqu’au milieu du siècle précédent. Il est important dans le contexte de la nouvelle évangélisation, de prendre la mesure de cette rupture de l’horizon de sens sur lequel se faisait hier encore l’annonce de […]

    Lire plus →

    Regard chrétien sur le Nouvel-Âge (2/5)

    Rejetant tout énoncé normatif, le Nouvel Âge préconise un relativisme éthique et religieux, conduisant à un subjectivisme radical : chacun est appelé à se libérer des conditionnements moraux et religieux, pour s’engager dans la création de sa propre réalité – en perpétuelle évolution – dont il sera libre d’établir les lois – toujours révisables. La trame […]

    Lire plus →

    Regard chrétien sur le Nouvel-Âge (3/5)

    Le naturalisme du Nouvel Âge s’inspire principalement des Traditions orientales, redécouvertes à la fin du XVIIIe et tout au long du XIXe s. Puis dans la seconde partie du XXe s., les religions non chrétiennes hawaïenne, précolombienne, des Indiens d’Amérique, celtique font également leur entrée. De la fusion de ces sources multiples, émerge un syncrétisme, que […]

    Lire plus →

    Regard chrétien sur le Nouvel-Âge (4/5)

    Pour le Nouvel Âge, l’homme est une étincelle divine émanée de l’Énergie primordiale impersonnelle, et appelé à se résorber en elle au terme d’un long processus involutif et évolutif qui la conduit à traverser, d’incarnation en incarnation, toutes les strates de la manifestation, jusqu’à la complète dissolution de l’illusion de l’individualité personnelle. L’être humain et […]

    Lire plus →

    Regard chrétien sur le Nouvel-Âge (5/5)

    Sur cette trame générale se greffent des courants aussi divers que la théosophie, l’anthroposophie, l’astrologie, la sorcellerie, le chamanisme, l’occultisme, le spiritisme, l’ufologie,… qui ont acquis pignon sur rue […]

    Lire plus →

  • Familles... à vos marques !

    IMPRIMER

    I-Grande-4482-familles---a-vos-marques.net.jpg

     

    Lire la suite

  • Le martyre en "haine de la foi", une fausse évidence

    IMPRIMER

    1d09edc20071019101003197.jpgLe 24 mars 1980, Mgr Oscar Romero était assassiné par un commando opérant sur ordre du pouvoir dictatorial qui régnait au Salvador. Trente-cinq ans plus tard, Rome vient de reconnaître qu’il est mort martyr « en haine de la foi » (in odium fidei). Martyr en haine de la foi ? La chose est évidente pour les prêtres anglais dépecés sous Elisabeth Ière au nom de la lutte contre le catholicisme, ou les multiples curés, religieux et religieuses tués en raison de leur appartenance à l’Eglise lors de la guerre civile espagnole ou sous la Révolution française. Mais elle est plus complexe dans d’autres cas. La décision que Rome vient de prendre concernant Romero ouvre-t-elle une porte ou une vanne ? Le point de vue de Jean Mercier sur le site de « La Vie » :

    « Le 24 mars 1980, Mgr Oscar Romero était assassiné par un commando opérant sur ordre du pouvoir dictatorial qui régnait au Salvador. Trente-cinq ans plus tard, Rome vient de reconnaître qu’il est mort martyr « en haine de la foi » (in odium fidei).

    Cette précision du martyre « en haine de la foi » fait parfois débat en raison de la dissymétrie que l’on rencontre fréquemment dans le cas du martyre intervenu dans un contexte politique : si le martyr verse son sang au nom de sa foi et de Dieu, ses persécuteurs et ses bourreaux n’opèrent pas nécessairement, eux, selon la haine assumée de la foi chrétienne et de l’Eglise catholique. Dans le cas de Mgr Romero, c’est son prophétisme évangélique qui dérangeait le pouvoir politique. Mais il a été abattu en représailles à un plaidoyer très spirituel, la veille de son assassinat : « Il est temps d’obéir à votre conscience plutôt qu’à l’ordre du péché. Au nom de Dieu, au nom de ce peuple souffrant, dont les lamentations montent jusqu’au ciel et sont chaque jour plus fortes, je vous prie, je vous supplie, je vous l’ordonne, au nom de Dieu : arrêtez la répression ! » Par ailleurs, le fait qu’on l’ait tué en pleine messe lève l’ambigüité sur la haine contre la foi.

    A priori, le martyre présuppose la haine contre la foi, même si celle-ci n’est pas toujours spécifiée clairement dans le décret proclamant le martyre. La chose est évidente pour les prêtres anglais dépecés sous Elisabeth Ière au nom de la lutte contre le catholicisme, ou les multiples curés, religieux et religieuses tués en raison de leur appartenance à l’Eglise lors de la guerre civile espagnole ou sous la Révolution française. Mais elle est plus complexe dans d’autres cas... Thomas More meurt pour sa fidélité envers Dieu et l’Eglise, mais Henri VIII l’envoie à l’échafaud pour haute trahison. L’autrichien Franz Jägerstätter préfère mourir en 1943 pour ne pas désobéir à son Dieu, mais le Reich le condamne à mort parce qu’il refuse de porter les armes.

    Lire la suite

  • Le pape favorable à la fessée; buzz sur le net

    IMPRIMER

    Lors de l'Audience générale de mercredi dernier, le pape a laissé entendre qu'une correction - pourvu qu'elle soit juste et digne - pouvait être administrée aux enfants. Cette déclaration suscite l'émoi comme on pourra s'en rendre compte en introduisant les termes "pape" et "fessée" dans un moteur de recherche : https://www.google.be/search?q=pape+fess%C3%A9e&oq=pape+fess%C3%A9e

    Lire : ce-que-le-pape-n'a-pas-dit-sur-la-fessee-

  • Belgique : Ecolo et Groen mobilisés en faveur de la gestation pour autrui

    IMPRIMER

    Ceux qui militent en faveur du respect de la nature et de l'environnement ne cesseront jamais de nous étonner. Le Salon Beige publie ces informations que lui communique une concitoyenne :

    GPA : « Le Cadre législatif en Inde consacre la loi de la jungle ». La Belgique sur le même chemin ?

    Une lectrice belge du Salon Beige nous informe :

    Un colloque sur la GPA (Grossesse Pour Autrui) organisé par les partis Ecolo et Groen, s’est tenu à Bruxelles le 30 janvier, dans l’enceinte du Sénat belge.

    Le député Benoit Hellings annonce la couleur : il était contre la GPA mais ce n’est plus le cas maintenant. Il précise en introduction que ce colloque est là pour éclairer les députés Ecolo-Groen de Belgique. Prétendant nous présenter un panel équilibré et impartial dans ses opinions, nous voilà confrontés à un plaidoyer pour la GPA.

    Ainsi la première oratrice est Candice Autin, Médecin responsable du service PMA-GPA du CHU Saint Pierre à Bruxelles. Elle assure que tout se passe pour le mieux lors des GPA qu’elle pratique.

    La seconde oratrice, Véronique Van Asch est juriste. Parmi ses clients des couples qui ont réalisé des GPA en Belgique et à l’étranger. Pour simplifier la vie de sa clientèle, elle souhaite « sans parti pris » une nouvelle loi sur la filiation. 

    Le troisième orateur, Patrick Wautelet est juriste. Il nous décrit les situations qu’il juge quasi idylliques, là où des pays ont légalisé la GPA (Nouvelle Zélande et Afrique du Sud), et selon lui, c’est très compliqué pour les pays comme la France ou l’Italie qui ont interdit civilement et pénalement la GPA. « Le Cadre législatif en Inde consacre la loi de la jungle » et ceci justifie que la Belgique se dote d'une loi sur la GPA. Le raccourci intellectuel du juriste est saisissant car justement c’est avec des lois sur la GPA comme en Inde ou aux Etats-Unis sur la GPA que les marchés se sont structurés. Ces nouveaux marchés sont une jungle où des hôpitaux et des intermédiaires exploitent des femmes-porteuses.

    Après ces quatre nuances de gris sur les nécessités de légiférer sur la GPA, unphilosophe le professeur Guido Pennings nous assène le coup final. Tout d’abord, il laisse l’éthique au Comité Consultatif de bioéthique de Belgique. Selon lui, pas besoin de loi. Et laissons tomber l'adage "La mère est celle qui accouche". Cela serait plus simple de changer ce concept dépassé!  Et ainsi se règlerait de nombreuses  questions qui ferait qu'on n'a plus besoin d'une loi sur la GPA. Il nous fournit un exemple de législation intéressante : avant l’accouchement, la mère d’intention aurait tous les droits, elle ferait ce qu’elle veut quand elle veut : avortement, style de vis… Mais après l’accouchement, les parents d’intention seraient devant la loi les seuls parents, ayant tous les droits sur l’enfant. La loi ne doit avoir aucune restriction. Les hôpitaux sont des structures merveilleuses, il faut leur faire confiance (comme en Inde à l’écouter?). Les centres de PMA décident eux-mêmes de ce qui acceptable ou pas. Tout est possible dans le contrat avec la mère porteuse, et bien entendu la rémunération de la mère porteuse doit être à la hauteur de son travail.

    Lire la suite

  • Priez avec sainte Thérèse de Lisieux pour le prochain synode sur la famille

    IMPRIMER

    C005_Novice1889.jpgRejoignez la neuvaine mondiale d'adoration eucharistique en vue du synode sur la famille en octobre prochain, sous le patronage eucharistique de sainte Thérèse de Lisieux. Lu sur  le site "aleteia ", sous la signature d’Elisabeth  de Lavigne :

    « Et si vous répondiez à l'appel du pape François ? Le Saint-Père a invité les fidèles à prier tout spécialement au cours de cette année pour le synode sur la famille, qui se déroulera en octobre 2015. Comment ? Par exemple en rejoignant une neuvaine mondiale d'adoration eucharistique afin de confier l'Église, le Pape, les pères synodaux et toutes les familles au Sacré Cœur de Jésus dans le Saint-Sacrement.

    Société d'adoration eucharistique pour le synode sur la famille 2015, une initiative laïque née l'an dernier à Rome, invite le clergé, les religieux et les fidèles du monde entier à participer à cette neuvaine. Cofondée par deux laïques catholiques, Christine McCarthy, mère de six enfants et auteur d'un livre de prières et méditations pour l'adoration eucharistique, et par moi-même, la Société d'adoration eucharistique propose de consacrer tous les premiers jeudis du mois à une adoration eucharistique mondiale, du 5 février au 1er octobre, fête de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, à trois jours de l'ouverture du synode.


    Christine McCarthy dit avoir eu l'inspiration de lancer cette initiative suite au synode sur la famille en octobre 2014. « Il y a eu de nombreuses discussions au sein de la hiérarchie, parmi les officiels de la Curie, les jeunes prêtres, les séminaristes, les religieux étudiants et les laïcs, non seulement à Rome mais dans beaucoup d’endroits du monde », explique-t-elle. « Je crois qu’il est juste de dire que beaucoup ont été et sont toujours très désorientés par la direction que prend actuellement l’Église à propos des thèmes du mariage et de la Sainte Eucharistie. » Et elle ajoute : « Le pape François a accueilli la discussion, mais il a également demandé à ce que l'on prie pour le synode de la famille qui se tiendra dans neuf mois ». Cette neuvaine mondiale d’adoration eucharistique est donc née de la demande du Saint-Père de prier pour l’Église et pour les pères synodaux.  

    Lire la suite

  • Bébés "à trois parents" : l'avis de Carine Brochier (IEB)

    IMPRIMER

    De Radio Vatican :

    Les "bébés à trois parents" autorisés au Royaume-Uni 

    Entretien- Au Royaume-Uni, une affaire qui fait débat : les députés britanniques ont autorisé ce mardi la conception de bébés à partir de trois ADN différents. Selon les promoteurs de cette initiative, ce procédé scientifique permettrait d'éviter la transmission de maladies graves, telles que le diabète ou la myopathie.

     

    Autre son de cloche toutefois du côté des opposants à ce procédé. Ils estiment en effet que la modification génétique dans ce cas-ci va beaucoup trop loin, que les possibles complications de l’opération n’ont pas été suffisamment étudiées, pire, qu’elle constitue une nouvelle étape vers l’eugénisme et la sélection des bébés.

     

    Nous avons recueilli l’avis de Karine Brochier, de l’Institut européen de bioéthique, à Bruxelles :

    podcast
  • Quand les chrétiens se font pointer du doigt pour les exactions des terroristes islamistes

    IMPRIMER

    Koz réagit à la pétition de Reporters sans Frontières qui somme les responsables des cultes d'encourager la liberté d'expression (source) :

    Vous ne me ferez pas taire au nom de la liberté d’expression

    Vous avez dit « pas d’amalgames » et je l’ai dit avec vous. Je suis de ceux qui considèrent que l’islam a un défi spécifique à relever avec la violence et qui refusent dans le même temps d’amalgamer l’islam dans son ensemble à ses fanatiques.

    Vous avez dit « pas d’amalgames », ne demandons pas aux musulmans de se désolidariser du terrorisme. « Pas d’amalgames« , et vous demandez aux chrétiens de se désolidariser de leurs bourreaux. Les assassins de janvier se réclament des organisations qui ont déporté les chrétiens en Irak, de celles qui ont emprisonné Asia Bibi pour avoir exprimé sa foi, de celles qui ont brûlé vifs un jeune couple dans un four à briques pour blasphème, au Pakistan. Les chrétiens n’ont pas attendu les pétitions parisiennes pour verser leur sang et donner des martyrs de la liberté de conscience.

    Vous avez dit « pas d’amalgames » et vous demandez aux chrétiens, après un attentat islamiste, de reconnaître la liberté d’expression. Pire encore, après l’assassinat de quatre d’entre eux, vous allez voir les Juifs pour leur intimer de signer votre pétition. Qui ne signe pas n’est pas démocrate.

    Lire la suite sur Koztoujours.fr

    Lire aussi : Mgr-Pontier-refuse-de-soutenir-l-initiative-de-Reporters-sans-frontieres-2015

  • Islam : faire confiance au pape François

    IMPRIMER

    D'Henri Hude sur Liberté Politique :

    Le pape François et l’islam : l'enjeu, c'est la paix

    Quel doit être aujourd’hui notre rapport à l’islam ? C’est une des questions qui importent le plus au bien commun. Voici quelques remarques sur la façon dont le pape François touche la question et sur la façon dont sa réponse est reçue.

    Certains demandent pourquoi le pape ne dénonce pas chaque jour à plus haute voix les cruelles persécutions que des groupes islamistes font subir aux chrétiens et à d’autres minorités, au Proche-Orient et en Afrique. La réponse est d’abord que le pape est déjà allé loin en justifiant en août, à son retour de Corée, l’idée d’une intervention internationale.

    Mais enfin, François est tenu à une certaine réserve. Il se trouve dans une situation analogue à celle de Pie XII durant la Seconde Guerre mondiale. Il parle avec grande prudence, n’agit pas en partisan, et stimule énormément ses subordonnés sur le terrain pour qu’ils diminuent les souffrances des persécutés. Tout bien considéré, c’est là ce qui est juste et raisonnable.

    Chacun se souvient des réactions disproportionnées au discours pourtant si rationnel et apaisé de Benoît XVI à Ratisbonne. Chacun vient d’être témoin de l’hypersensibilité de toute une partie du monde musulman à quelques stupides caricatures. Que ne dirait-on donc pas, si à la suite d’un discours trop énergique de François, des centaines de chrétiens étaient lynchés en terre d’islam ?

    L’analogie des deux situations me paraît frappante. Aussi je renvoie aux citations choisies du livre de Pierre Blet sj, Pie XII et la Seconde Guerre mondiale, Perrin, 1997, 2005 (un concentré de ses études monumentales [1]).  

    Une interprétation réaliste de la doctrine de la guerre juste

    François n’est pas un utopiste pacifiste. 

    Du point de vue de la doctrine sur la guerre, son enseignement marque même une inflexion par rapport au pacifisme plus marqué de ses prédécesseurs, un certain retour à une application plus « réaliste » de la doctrine classique de la guerre juste. Au cours de sa conférence de presse dans l’avion de retour d’Asie, il n’hésite pas à dire que l’agression injuste doit être « arrêtée », sans entrer dans la détermination des moyens.

    Tout en démarquant la théorie de la guerre juste de l’impérialisme qui peut en abuser, il légitime le recours à la force armée contre le terrorisme islamiste. Il ajoute que c’est aussi un droit pour l’agresseur que de se voir opposer une résistance, sans laquelle il deviendrait toujours plus mauvais. 

    Lire la suite