Dans le n°3255 (15 avril 2011, pp. 26-29) de "France Catholique", Gérard Leclerc a consacré un article à l’un des experts « incontournables », omniprésents sur les plateaux de télévision lorsqu’il s’agit du catholicisme : il s’agit de Frédéric Lenoir, directeur du « Monde des Religions ». Son livre sur le Christ : "Comment Jésus est devenu Dieu" a fait partie de ces publications à la mode qui figurent sur le rayon "religions, spiritualités, ésotérisme" où défilent tant d'auteurs à la mode, qui ont leur heure de gloire et que l'on oublie ensuite (cfr Drewermann et bien d'autres)...
G. Leclerc considère que cet « expert ... a suivi un chemin au terme duquel il a adopté et intériorisé la plupart des ambiguïtés de ce qu'on nomme dialogue interreligieux. » Non qu’il s’agisse de contester « le bien-fondé d'une confrontation rigoureuse et sereine entre les grandes visions du monde et les courants religieux qui leur correspondent. », mais pas « au prix d'une confusion qui estompe leurs structures fondamentales. »
"Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont exercé des pressions sur le pape Pie XII pour qu’il ne dise rien sur les brutalités nazies, évitant ainsi que ses protestations aient d’autres conséquences, révèlent des documents jusqu’ici inédits.

Monsieur et Madame Tout-le-monde en sont convaincus : si la population continue à croître dans les proportions que l'on annonce, il n'y aura pas d'avenir pour la planète. Est-ce si simple et si sûr? Jeanne Smits aborde le sujet dans une note parue hier sur son blog :

Notre société est bouleversée et, face à ces bouleversements, nous sommes amenés à prendre position, et il est à supposer que nous le fassions loyalement, en toute honnêteté. Le fait que ces changements nous éloignent de plus en plus de ce que, a posteriori, nous qualifierions de « berges calmes » où nous nous sentions en sécurité pourrait nous conduire à « forcer » un peu nos positions. Ainsi pourrions-nous idéaliser à l’extrême des situations antérieures où cela ne se justifie pas ou rejeter des changements et des adaptations qui ne méritent pas tous d’être diabolisés. 
Oui, la société libertaire a tout de même ses codes : non seulement pénal mais moral. L’homme est un animal social. Sans un minimum de règles, sa vie même s’effondrerait. A ce titre, la société condamne donc un certain nombre de comportements. A bon droit, la pédophilie en fait naturellement partie. Et sur ce point, le milieu ecclésiastique a toutes raisons d’adopter un profil modeste.