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Ethique - Page 271

  • L'euthanasie en plein boom aux Pays-Bas

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    PAYS-BAS : LE NOMBRE D’EUTHANASIES A AUGMENTÉ DE 67 % EN CINQ ANS

     de genethique.org

    4 188 euthanasies ont été réalisées aux Pays-Bas en 2012. En 2017 il y en a eu plus de 7 000. C’est une étude, publiée dans le British Medical Journal, qui annonce ces chiffres.

    Steven Pleiter, « militant de l’euthanasie », est le directeur de la Levenseindekliniek[1], une clinique qui ne réalise que des euthanasies, notamment pour les personnes qui ont déjà essuyé un refus ailleurs. Il estime que cette forte augmentation est liée à « la fin du ‘tabou’ pour tuer des patients qui veulent mourir ».

    Si sa clinique a euthanasié 32 patients en 2012, il prévoit d’en euthanasier environ 720 d’ici la fin de l’année, et pour cela il recrute des médecins et des infirmières, à grand renfort de publicité, à la télévision, à la radio et dans les revues médicales, afin de passer de 57 médecins à plus de 100, car explique-t-il, «  Je m’attends à beaucoup plus de croissance dans les années à venir ».

    [1] Pays-Bas: une clinique ne respecterait pas les directives officielles en matière d'euthanasie

    Sources: Bioethics Observatory (20/04/2018)

  • Mai 68 : la grande désintégration

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    Du Figaro Vox (LeFigaro.fr) du 2 mars 2018 :

    Éric Zemmour : «Mai 68, la grande désintégration»

    ANALYSE - Famille, autorité, héritage, nation : au-delà de son aspect festif, le mouvement de Mai 68 précipita, par la remise en cause des valeurs traditionnelles, la grande désagrégation des sociétés occidentales.

    Maintenant on sait. On sait que Mai 68 n'était qu'une ruse de l'histoire. On sait que le marxisme emphatique des jeunes révolutionnaires n'était qu'une manière détournée de faire le jeu du marché. On a lu Régis Debray, dès 1978, et Luc Ferry, au milieu des années 1980. Avant eux, l'Américain Christopher Lasch, et tous les autres depuis. On sait que la «crise de civilisation» diagnostiquée alors par Georges Pompidou était surtout une mutation du capitalisme, qui passait d'un système fondé sur la production, l'industrie et l'épargne, à une économie basée sur la consommation, les services et la dette.

    On sait que même la «grève générale», rêve séculaire de tous les syndicalistes, a été noyée sous les augmentations de salaires - bientôt dévorées par la dévaluation du franc et l'inflation - et le retour de l'essence dans les stations-service pour les départs du week-end de la Pentecôte.

    On sait que le talent du slogan travaillé dans les ateliers de la Sorbonne s'est reconverti dans les agences de publicité. On sait que la libido des étudiants de Nanterre qui voulaient aller dans le dortoir des filles s'est transmuée en pulsion de consommation. On sait que leur universalisme utopique a fait le lit du marché mondial des capitaux et des marchandises.

    On sait que leur antiracisme généreux a forgé dans l'ouest de l'Europe des sociétés multiculturelles où chacun suit sa coutume, ses racines, sa loi religieuse. On sait que l'austérité virile des militants maoïstes a été subvertie et vaincue par le féminisme hédoniste du MLF et des mouvements «gays».

    On sait que Mai 68 a commencé avant mai 1968. A Vatican II, avec la chute de la pratique du catholicisme. Ou en cette même année 1965, avec la fin du baby-boom démographique. Ou en 1967, avec la légalisation de la pilule. Ou avec les émeutes raciales de Los Angeles ou les manifestations contre la guerre du Vietnam, ou l'émergence du «politically correct», la défense véhémente des minorités.

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  • La science a des limites à respecter et nécessite un sens de responsabilité éthique

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    De Vatican News (Manuella Affejee) :

    Le Pape rappelle la responsabilité éthique de la science

    Le Pape recevait au Vatican, ce samedi 28 avril 2018, les participants à une conférence internationale sur la médecine régénérative. Promue par le Conseil pontifical pour la Culture, en collaboration avec plusieurs autres organismes et associations, «Unite to cure», réunit représentants du monde de la culture, de la société, et de diverses religions.

    Dans son discours, le Pape a choisi de revenir sur le parcours de cette conférence, qui repose sur 4 concepts : prévenir, réparer, soigner et préparer l’avenir.

    François plaide en premier lieu pour une «culture de la prévention». De nombreuses maladies, -liées aux changements radicaux de notre civilisation moderne-, pourraient être évitées. Comment ? En accordant, par exemple, une «attention plus grande à notre style de vie, à la culture que nous souhaitons promouvoir», en adoptant des mesures préventives dès l’enfance. Cette culture de la prévention requiert une «action globale constante», note le Pape, qui doit être l’affaire de tous, pas seulement des institutions sociales ou gouvernementales.

    La science a des limites à respecter

    Le Pape a ensuite évoqué deux concepts centraux de cette conférence : réparer et soigner. Des progrès notables ont été accomplis dans le champ de la médecine régénérative et de la recherche cellulaire, concentrées essentiellement sur la découverte et l’expérimentation de nouvelles thérapies, face aux maladies rares, auto-immunes, neurodégénératives et autres. L’affirmation de la science, le développement de technologies toujours plus élaborées et complexes permettent de mieux comprendre la structure des organismes vivants, et d’intervenir sur eux de manière précise, note le Souverain Pontife. Ces progrès nécessaires doivent aiguiser la conscience de notre responsabilité éthique envers l’humanité. «L’Eglise loue chaque effort de recherche (…) destiné au soin des personnes souffrantes » ; elle rappelle aussi un principe fondamental: «tout ce qui est techniquement possible ou faisable n’est pas forcément éthiquement acceptable». «La science, comme toute autre activité humaine, sait qu’elle a des limites à respecter pour le bien de l’humanité même, et nécessite un sens de responsabilité éthique», rappelle encore le Pape.

    Préparer l'avenir, créer des synergies

    Si nous voulons préparer l’avenir, -4e concept du parcours-, nous devons agir avec une sensibilité accrue, à mesure que les moyens mis à notre disposition deviennent puissants. La réflexion sur la santé, insiste le Saint-Père, doit s’insérer dans un contexte plus large que le seul champ scientifique et qui implique «notre capacité à préserver et sauvegarder l’environnement, l’exigence de penser à tous », surtout aux plus faibles, aux malades, et ceux qui n’ont pas accès aux soins.

    Penser à l’avenir signifie «entreprendre un itinéraire signé par un double mouvement. Le premier, ancré à une réflexion interdisciplinaire ouverte, qui associe de multiples experts et institutions, et permet un échange réciproque de connaissances ; le second, constitué d’actions concrètes en faveur de ceux qui souffrent». Ces deux mouvements préconisés par le Pape exigent «la convergence des efforts et des idées, capables d’impliquer représentants de diverses communautés : scientifiques et médecins, patients, familles, étudiants, leaders religieux, philanthropes», etc. Cette synergie des efforts, avait-il rappelé au début de son intervention, doit se faire «en dépassant les préjudices». 

  • Il y a 50 ans : Mai 68 ou la subversion au secours du marxisme

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    Du site "Ichtus.fr", cette analyse parue en janvier 2007 qui garde toute son actualité :

    Mai 68 : la subversion au secours du marxisme

    Le 2 mai 1968 les premiers pavés volent au Quartier Latin. Le 3 mai la police fait évacuer la Sorbonne occupée par les étudiants. C’est la première nuit des barricades au Quartier Latin qui se termine par 596 interpellations. Le 10 mai, 60 barricades sont érigées par les étudiants qui exigent la libération de leurs camarades (selon le schéma de la praxis marxiste : provocation-répression-mobilisation) arrêtés dans la nuit du 3 au 4 mai. Le 13 mai de jeunes ouvriers se mêlent aux manifestations étudiantes. Le 15 mai les syndicats représentatifs, et particulièrement la CGT, bien mieux implantée dans le monde du secteur secondaire des usines que dans celui plus diversifié du tertiaire et particulièrement dans celui de l’enseignement, indiscipliné et individualiste, rattrapent le train en marche et décrètent la grève générale avec occupation des lieux de travail. La France s’arrête.

    Une subversion qui se développait dans les coulisses

    Ce calendrier insurrectionnel dans un pays prospère qui s’apprête aux vacances, marque une étape historique par l’irruption sur la scène politique d’une subversion des mœurs qui se développait depuis longtemps dans les coulisses, et par le renouvellement d’une pensée marxiste à la fois exsangue sur le plan théorique et gravement compromise avec la dictature soviétique. La contestation suintait déjà dans les caves du Saint Germain des Près d’après-guerre. L’on trouvait dans les librairies du Quartier Latin tous les ouvrages, interdits par la censure anglaise ou américaine, d’une subversion intellectuelle qui avait démarré avec Miller, Joyce et Laurence et ne devait que s’amplifier par la suite. Il y eut la Lolita de Nabokov, puis L’homme de gingembre de J.P. Douleavy, suivi du Festin nu de William Burrought, ce dernier achevant d’écrire son roman en 1958 à Paris, au fameux Beat Hotel de la rue Gît-le-Cœur, là où vivaient à temps partiel, depuis le début des années 5O, Gregory Corso et Allen Ginsberg, pour ne citer qu’eux. « C’est jazz, l’endroit gronde, les filles ont les épaules nues, c’est le beat, la génération cool, toujours là et toujours très loin. Sur Time Square, des punkies traînent à peine sortis de taule… » [[- In On the road, sortit en 1957. Il s’appelait en fait Jacques Lebris de Kerouac et était issu d’une vieille famille bretonne émigrée aux Etats-Unis. On the road portait sur sa couverture l’explicitation de sa démarche : « This is the Bible of the « beat generation », the explosive best-seller that tells all about today wild youth and their fanatic search.]]. En quelques vers, Kerouac donnait le ton avec des expressions et des émotions qui vivent toujours aujourd’hui. Les punks et les beatnicks étaient nés dont la descendance sera nombreuse et perdure encore aujourd’hui. La production cinématographique viendra prêter main forte à la littérature. En 1956, c’est la sortie de Et Dieu créa la femme de Roger Vadim, avec Brigitte Bardot qui devient du jour au lendemain le symbole de la jeune femme libérée. En 196O, la France découvre le A bout de souffle de Jean-Luc Godard avec Claude Chabrol comme conseiller technique. Godard impose son premier long métrage comme le symbole de la « nouvelle vague ».

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  • Victoire pro-life au Salvador

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    De Marie Smith sur LifeNews.com :

    Victoire ! El Salvador rejette la législation pour légaliser l'avortement

    Une victoire pro-vie s'est produite hier au Salvador, l'un des pays pro-vie les plus forts du monde, lors des votes anticipés sur deux projets de loi visant à modifier le code pénal pour permettre des exceptions à l'avortement. Un nouveau Congrès débutera le 1er mai sous le contrôle de l'Alliance républicaine nationaliste conservatrice (ARENA) qui devrait maintenir la protection de l'enfant à naître contre la violence de l'avortement.

    Les défenseurs pro-vie ont fait pression contre un effort international pour ajouter des exceptions à l'interdiction de l'avortement du Salvador. Selon le New York Times, "ce qui semblait être l'élan il y a quelques semaines en faveur de l'assouplissement de la loi a été vaincu par une alliance de conservateurs sociaux et d'organisations religieuses qui ont réussi à convaincre les législateurs dans les derniers jours de ce que leur vote pourrait leur coûter."

    Le soi-disant «élan» résultait en grande partie de la sensibilisation médiatique et du battage médiatique créés par des organisations militantes pro-avortement internationales telles que le Centre pour les droits reproductifs, Human Rights Watch et Ipas qui espérait que le Congrès salvadorien suivrait les récentes recommandations du Chili : modifier sa protection constitutionnelle pour les enfants à naître afin de permettre des exceptions pour l'avortement.

    Julia Regina de Cardenal, dirigeante pro-vie, présidente de la Fondation Yes to Life qui était autrefois l'une des responsables de l'effort abouti afin d'amender la constitution pour protéger les enfants dans l'utérus, s'est prononcée contre l'ingérence internationale et a appelé l'avocate pour la défense des droits de l'homme, Raquel Caballero, à enquêter sur le financement des organisations qui, au Salvador, dirigeaient les efforts pour changer la loi afin de déterminer le niveau d'influence extérieure.

    Les défenseurs pro-vie ont soutenu que la grande majorité des Salvadoriens défendent la vie de la conception et que "l'affaire de la légalisation de l'avortement est un pur intérêt étranger et non un intérêt national".

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  • La video de la Marche pour la Vie à Bruxelles

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  • Affaire Alfie Evans : dénouement d'une controverse ?

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    L'affaire a trouvé son dénouement la nuit dernière (le 28 à 2H30) avec la mort du petit garçon.

    Les droits de l’enfant entre pouvoirs publics et parentaux :

    JPSC

  • Belgique : des marchandages surréalistes autour de l'avortement et du statut de l'embryon

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    Lu sur Le Soir de ce jour (27/4), p. 8 :

    Un deal entre IVG et embryon ? 

    La controverse sur la dépénalisation de l’avortement agite la majorité fédérale. On résume : plusieurs propositions de lois, émanant des rangs socialistes, verts et libéraux flamands (certaines sont au frigo depuis plus d’un an) reviennent à l’avant-plan dans le débat public, et seront bientôt à l’agenda de la commission Justice de la Chambre, dans une semaine en principe. Problème pour les suédois ? Oui. L’on présume que les libéraux du nord comme les francophones, sont favorables à la réforme au moins dans sa forme minimale : sortir l’IVG (l’interruption volontaire de grossesse) du Code pénal. 

    Les députés libéraux-réformateurs se sont retrouvés pour discuter de tout cela mercredi avant la séance plénière au parlement fédéral, en présence de Charles Michel. Pour constater que la plupart d’entre eux sont favorables au fond au retrait de l’IVG du Code pénal, pour s’inquiéter du blocage dans la majorité fédérale, et pour évoquer ensemble – ce fut un échange de vues, pas davantage à ce stade – les pistes éventuelles afin de tenter d’atterrir sans dommage dans cette affaire. Dont celle-ci : concéder au CD&V des avancées à propos du « statut de l’embryon », en échange d’un assouplissement des chrétiens-démocrates sur la dépénalisation de l’IVG. À savoir : le CD&V plaide en faveur d’une reconnaissance symbolique des bébés nés sans vie avant six mois de grossesse, on touche là au statut de l’embryon, il faudra abaisser le seuil à partir duquel celui-ci est reconnu comme enfant. Notons que cette réforme dans le domaine éthique est prévue explicitement dans l’accord de gouvernement, ce qui n’est pas le cas pour la dépénalisation de l’avortement. Des avancées dans ce dossier pourraient-elles rouvrir le jeu sur l’IVG ? Les milieux laïques sont sur pied de guerre, considérant que cela... restreindrait le droit à l’avortement. Et il faut préciser que les bleus ont refusé jusqu’à présent d’envisager toute modification législative ayant trait à l’embryon.

  • Alfie Evans : les choses s'apaiseraient-elles ?

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    Du site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Tom demande le silence, un accord se profile avec l'Alder Hey Hospital

    Un accord existe entre Thomas et Kate Evans et l'Alder Hey Hospital, bien que, pour le moment, il ne soit pas possible de savoir quelle pourrait être la solution. C'est ce qui ressort d'une déclaration de Thomas Evans, le père d'Alfie, qui demande le silence pour permettre l'établissement d'une relation constructive avec l'Alder Hey Hospital.

    La déclaration écrite publiée le 26 dans la soirée par Tom et Kate demande à tout le monde de "revenir à une vie normale" pour permettre aux parents d'Alfie et aux médecins hospitaliers d'établir une relation constructive. Une hypothèse est que l'hôpital accepte maintenant d'offrir une aide complète à Alfie (alimentation, hydratation, oxygène, antibiotiques) en le gardant pour un certain temps à l'hôpital, puis en s'accordant sur sa sortie de l'hôpital. Cela serait conforme aux souhaits du Juge Hayden exprimés lors de la dernière audience du 24 avril. Compte tenu des précédents et des attitudes de l'Alder Hey, si telles sont les bases de l'accord, c'est très risqué pour les Evans et nécessitera une vigilance continue.

    Voici le texte intégral de la déclaration:

    DÉCLARATION DE KATE JAMES ET TOM EVANS

    Je voudrais faire une déclaration en mon nom et en celui de Kate.

    Nos vies ont été bouleversées par le très grand intérêt dont Alfie et sa situation ont été l'objet. Notre petite famille et l'Alder Hey Hospital sont devenus le centre d'attention de nombreuses personnes partout dans le monde et cela signifie que nous ne pouvions pas vivre comme nous l'aurions souhaité.

    Nous sommes très reconnaissants et apprécions tout le soutien que nous avons reçu de partout dans le monde, y compris de nos supporters italiens et polonais, qui ont consacré leur temps et leur soutien à notre incroyable combat. Maintenant, nous vous demandons de retourner à votre vie quotidienne et de nous permettre, à moi, à Kate et à l'Alder Hey d'établir une relation, de construire un pont et de le franchir.

    Nous voudrions également remercier le personnel de l'Alder Hey Hospital, à tous les niveaux, pour leur dignité et leur professionnalisme manifestés dans cette période incroyablement difficile pour eux aussi. Avec eux, nous reconnaissons la grande tension que les événements récents ont causée pour nous tous, et maintenant nous voulons un retour à la vie privée pour tous ceux qui sont impliqués.

    Dans l'intérêt d'Alfie, nous allons travailler avec les médecins qui le suivent pour un programme qui garantisse à notre petit la dignité et le confort dont il a besoin.

    A partir de ce moment, aucune autre déclaration ne sera publiée ni aucune interview accordée. Nous espérons que vous voudrez respecter cela.

    Merci

  • Depuis six ans, il n'y a plus aucun chiffre publié concernant la pratique de l'avortement en Belgique

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    Depuis six ans, il n'y a plus aucun chiffre publié concernant la pratique de l'avortement en Belgique :

    voir la dépêche de l'Agence Belga : http://www.lalibre.be/dernieres-depeches/belga/il-n-y-a-plus-de-chiffres-publies-sur-la-pratique-de-l-avortement-5ae2af99cd702e6324ed61c3

  • Le Tennessee érige un monument à la mémoire des « fœtus avortés »

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    De la Rédaction de Paris Match Belgique :

    Quand le Tennessee érige un monument à la mémoire des « fœtus avortés »

    Si le projet est approuvé, ce monument « à la mémoire des victimes de l’avortement » prendra place sur le terrain du capitole de l’État du Tennessee.

    Comme il possède déjà des mémoriaux en l’honneur des victimes de l’Holocauste et de l’esclavage, le Tennessee a décidé d’installer un monument à la mémoire des enfants avortés.

    Le sénat de l’État américain vient d’approuver, à vingt-trois voix contre trois, une proposition qui – si le gouverneur républicain la valide – verra naître un nouveau monument intitulé : « Mémorial du Tennessee aux enfants qui ne sont pas nés, à la mémoire des victimes de l’avortement : les bébés, les femmes et les hommes »rapportent les médias américains.

    Le premier du genre

    Parrainé par le républicain Jerry Sexton, le monument devrait être érigé grâce à des fonds privés tels que des dons, précise encore News Week. Si le projet de loi a soulevé de vives réactions, notamment du côté du mouvement pro-choix, l’un des sponsors de la loi a déclaré que ce monument était « comparable » avec les monuments en hommage aux victimes de l’esclavage et de la Shoah, qui existent déjà sur les terres du Capitole.

    Si le projet est approuvé, le monument prendrait place sur le terrain du capitole de l’État, à Nashville. Il serait le premier de ce genre à être érigé dans un capitole. Bien qu’il existe déjà le National Memorial for the Unborn au Tennessee.

     
  • Alfie Evans victime de l'acharnement thanatologique des médecins et des juges

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    De Sandro Magister traduit sur le site diakonos.be :

    Les Pâques d’Alfie et le tombeau vide

    Le petit Alfie aurait dû mourir en l’espace de quelques minutes, une fois son respirateur débranché. Avec les médicaments « de confort » de circonstance.  « Soigneusement installé sur les genoux de Mr Evans et de Ms James, s’ils le désirent ».  Et « après que la mort aura été confirmée, la famille pourra le laver, l’habiller et passer du temps avec lui ».

    Voilà ce qui était spécifié dans le « protocole » pour la mort d’Alfie, tel que notifié à ses parents Tom et Kate par l’Alder Hey Children’s Hospital de Liverpool.

    Mais ce n’est pas comme ça que les choses se sont passées. Parce que même sans le petit tuyau d’oxygène, débranché à 22h17 le lundi 23 avril, Alfie a continué à respirer.  Seul.  Pendant des heures et des heures.  A tel point que le jour suivant, les médecins de l’hôpital – manifestement contredits par les faits – ont dû lui redonner de l’oxygène, de l’eau et de la nourriture.  « Un miracle de la prière », a déclaré Francesco Cavina, l’évêque qui avait accompagné le père d’Alfie le 18 avril, pour « un petit guerrier qui veut vivre ».

    Ce lundi de la quatrième semaine de Pâques, nombreux sont ceux qui s’étaient mobilisés pour arrêter ceux qui voulaient faire mourir Alfie. A Rome, l’hôpital pédiatrique du Bambino Gesù, appartenant au Saint-Siège, était prêt à l’accueillir et à le soigner.  La Secrétairerie d’Etat du Vatican était à l’œuvre depuis plusieurs jours sur ordre direct du Pape.  Le gouvernement de Rome avait donné la nationalité italienne à l’enfant et avait activé sa propre ambassade et consulats au Royaume-Uni.  La présidente du Bambino Gesù, Mariella Enoc, s’était rendue en personne à Liverpool tandis qu’un avion spécial était prêt à décoller de Rome avec à son bord une équipe médicale.  Le Pape François s’était de nouveau exprimé en faveur d’Alfie, dans un tweet : « Je renouvelle mon appel afin que la souffrance de ses parents soit entendue et que leur souhait d’accéder à de nouvelles possibilités de traitement soit exaucé. »

    Le jour suivant, mardi 24 avril, étant donné comment la stupéfiante vitalité d’Alfie contredisait de façon flagrante ceux qui voulaient le voir mort, les pressions pour la défense de l’enfant se sont faites intensifiées. Au point que le juge anglais chargé le dossier depuis le début et qui avait donné l’ordre de le mettre à mort la veille s’est vu contraint de convoquer une nouvelle fois les parties à l’audience, à Manchester, l’après-midi.

    Anthony Hayden, le juge, était titulaire jusqu’à il y a deux jours de la Family Division de la haute cour britannique, en plus d’être un activiste LGBT et l’auteur du livre « Children and Same Sex Families ». Sa thèse a toujours été qu’il fallait donner la mort à Alfie parce qu’elle correspondait à « his best interest », son meilleur intérêt.  Et c’était également la thèse de Alder Hey Children’s Hospital de Liverpool  où l’enfant était soigné.  Contre l’avis des parents qui s’y opposent.

    Des parents très jeunes, elle est anglicane et lui est catholique, issus de familles ouvrières, déjà plusieurs fois humiliés par les médecins de l’hôpital, ignorés par les grands journaux britanniques, et aujourd’hui traités de « naïfs » et de « fanatiques » par des juges méprisants au cours de l’audience convoquée par le juge Hayden.

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