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Ethique - Page 270

  • L'euthanasie : un problème de définition

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    QU’EST-CE QUE L’EUTHANASIE ? UN PROBLÈME DE DÉFINITION…

    Le coin des experts de genethique.org 

    Alors qu'en France la Haute Autorité de Santé (HAS) a publié aujourd’hui ses recommandations pour la mise en œuvre de la sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès, Béatrix Paillot, médecin gériatre, réagit pour Gènéthique.

    Faisant suite à la Loi (française) Leonetti-Clayes sur la sédation profonde, l’HAS vient de publier ses recommandations pour la mise en œuvre pratique de cette nouvelle législation.

    A lecture du guide remis aux professionnels de santé, on ne peut s’empêcher de s’interroger sur la définition retenue pour distinguer le mot euthanasie de la sédation profonde. Il y a un risque réel de dérive.

    Un problème de définition…

    Dans le dictionnaire Larousse, le mot euthanasie est ainsi défini : « Acte d’un médecin  qui provoque la mort d’un malade incurable pour abréger ses souffrances ou son agonie ».

    Nous voyons que dans cette définition traditionnelle de l’euthanasie, on ne préjuge pas de la manière dont le médecin va s’y prendre pour provoquer la mort du malade. L’euthanasie est le fait de poser des actes qui vont avoir pour effet de provoquer intentionnellement la mort d’un malade. Or, l’acte de tuer peut être réalisé soit par un geste (ex : injection d’un produit à dose mortelle), soit par l’omission d’un geste proportionné et normalement dû au malade (par ex, ne pas lui donner son traitement pour le cœur, ou bien ne pas lui apporter l’hydratation dont il a besoin pour vivre).

    Dans l’euthanasie par omission d’un traitement ou d’un soin proportionné à l’état du malade, la mort ne va pas survenir instantanément, mais au bout de quelques jours (il faut environ 6 jours pour faire mourir quelqu’un par déshydratation).

    Une manière habile de faire en sorte que cette période soit moins pénible pour le malade que l’on décide de ne plus hydrater, c’est de l’endormir profondément en attendant que la mort survienne. C’est alors une euthanasie déguisée. On dit qu’on l’endort profondément le malade, alors qu’en fait, on provoque la mort par déshydratation.

    Tous les cas envisagés par la Loi Leonetti-Clayes ne sont pas de cet ordre-là, mais il y a un risque d’intégrer cette possibilité en affirmant que l’alimentation et l’hydratation artificielles relèvent d’un traitement.

    Une vie qui a encore du sens

    Imaginons qu’une personne malade qui n’est pas en fin de vie décide de provoquer sa mort en arrêtant l’alimentation et l’hydratation artificielles qui lui sont nécessaires pour vivre, cela signifie qu’elle est tentée par le suicide et qu’elle expérimente une souffrance qu’elle juge intolérable. La manière traditionnelle d’agir pour les soignants est d’essayer de voir pourquoi elle souhaite mourir. Quelle est cette souffrance qu’elle juge intolérable ? N’y a-t-il aucun moyen de la soulager ? Bien souvent, en faisant cette enquête, on trouve un moyen de remédier à ce qui la fait souffrir, et la tentation suicidaire disparait d’elle-même. Au bout de quelques jours, la personne accepte souvent que l’on remette en route l’alimentation et l’hydratation. Bien souvent, le désir de mourir exprimé par la personne n’est en fait qu’un appel au secours qui signifie en creux : « Il y a quelque chose qui ne va pas. J’ai une souffrance non soulagée. Pouvez-vous l’apaiser ? Dites-moi que ma vie vaut encore le coup d’être vécue ».

    La sédation profonde signifie que l’on endort profondément un malade. En soi, ce n’est pas un acte de mort. Ce qui peut devenir un acte de mort, c’est de ne pas subvenir à ses besoins élémentaires pendant qu’il dort. Avec la loi Leonetti-Claeys, que risque-t-il de se passer ? Le soignant peut être tenté de répondre : « Puisque vous le demandez de manière répétée et que la loi vous y autorise, c’est d’accord, nous allons arrêter l’hydratation et l’alimentation artificielle. Mais pour que cela ne soit pas trop pénible, nous allons vous endormir profondément jusqu’à votre mort ».

    Autrement dit, le soignant, plus ou moins rapidement, peut être tenté de renvoyer le message suivant : « Oui, votre vie ne vaut effectivement plus le coup d’être vécue ». Dire cela, c’est tuer symboliquement le malade avant de poser les gestes qui provoqueront effectivement le décès. L’acte qui peut provoquer la mort, c’est d’endormir profondément la personne malade associé à l’arrêt de l’alimentation et l’hydratation artificielles. L’endormissement profond et irréversible empêche le malade de revenir éventuellement sur sa décision de ne plus se nourrir et s’hydrater comme son organisme en aurait besoin. Si son espérance de vie est de moins de 6 jours, cela peut éventuellement se concevoir, mais si son espérance de vie est plus longue, l’absence d’hydratation est un moyen suffisant pour provoquer la mort. Autrement dit, le soignant réalise une euthanasie sur la demande d’un malade tenté par le suicide. 

    Un malade qui n’est pas en fin de vie…

    Un autre cas de figure problématique est celui d’un malade qui ne peut exprimer sa volonté et qui n’est pas en fin de vie. Il peut être tentant de décider arbitrairement dans le cadre d’une procédure collégiale d’arrêter l’alimentation et l’hydratation artificielles d’une personne handicapée, dont on ne voit plus le sens de la vie. Si elle ne s’y est pas opposée dans le cadre de directives anticipées ou par l’intermédiaire de sa personne de confiance, l’équipe soignante peut se croire autorisée à réaliser une sédation profonde avec arrêt définitif de l’alimentation et de l’hydratation artificielle, puisque le cadre législatif le rend possible.

    Le crime était parfait…

    A qui profite le crime ? Il profite surtout aux Pouvoirs Publics car cette législation va drôlement arranger les finances de la sécurité sociale ! C’est formidable, cela résout tous les problèmes. Mais pour que l’opération atteigne parfaitement son but, il reste encore à convaincre les personnes âgées ou lourdement handicapées qu’elles sont un « poids » pour la société. Mais là encore, pas de souci, elles en sont déjà presque toutes convaincues : les médias se sont fait un devoir de diffuser ce message depuis plusieurs années.

    Le crime est vraiment parfait.

  • 197 groupes du monde entier remercient les États-Unis de promouvoir le droit à la vie et de protéger de la famille

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    D'Austin Ruse sur C-Fam :

    Des organismes de défense des Droits de l’Homme remercient les États-Unis de faire reculer l’avortement dans le rapport à paraître

    WASHINGTON DC, 9 mars (C-Fam) Une coalition de 197 groupes du monde entier ont envoyé une lettre au Secrétaire d’État américain Rex Tillerson pour le remercier des modifications attendues dans le rapport annuel du Département d’État sur les droits de l’homme.

    La lettre remercie Tillerson « … de soutenir une compréhension correcte des droits de l’homme internationalement reconnus dans le prochain Rapport annuel du Département d’État. En rejetant les tentatives visant à inclure l’avortement et d’autres questions qui font l’objet de querelles et qui ne font pas l’objet d’un accord universel sur les droits de l’homme, vous remettez les États-Unis dans leur rôle de direction dans la promotion du droit à la vie et de protection de la famille. »

    La lettre « … accueille avec joie la nouvelle donnée par la porte-parole Heather Nauert selon laquelle le Département d’État n’essaiera plus de diluer le sérieux des droits de l’homme et “va focaliser le rapport sur les abus concernant les droits de l’homme internationalement reconnus et les problèmes les plus importants”. »

    Ces dernières années, sous le gouvernement Obama, le rapport est devenu un fourre-tout de questions qui ne sont pas considérées comme des droits de l’homme mais comme des affaires importantes pour la gauche politique, tout particulièrement l’avortement, ainsi que des éléments LGBT.

    Le rapport vise à mettre en lumière les abus et les problèmes relatifs aux droits de l’homme dans le monde. Selon la manière traditionnelle de les comprendre, les droits de l’homme sont ceux que l’on trouve dans les documents approuvés qui en traitent, comme la Déclaration des Droits de l’Homme, c’est-à-dire les droits de vote, de réunion, la liberté religieuse, d’auto-détermination politique, etc.

    Depuis que la gauche politique s’est installée aux Nations-Unies, il y a plusieurs décennies, des tentatives ont été faites pour réinterpréter les documents sur les droits de l’homme. Ces efforts, pour faire que l’avortement devienne un droit de l’homme et inclure des protections spéciales fondées sur les pratiques sexuelles, ont toujours échoué à l’ONU. Mais cela n’a pas empêché les gouvernements de gauche de les exporter au travers de rapports comme celui que l’on attend ces jours-ci du Département d’État américain.

    Dans les semaines passées, les membres de la gauche de l’administration du Département d’État américain ont laissé fuiter les modifications imminentes par la publication en ligne Politicoqui a publié consciencieusement deux articles dont pas un ne présentait les façons de voir des communautés des droits de l’homme pro-vie et pro-famille. Les groupes en faveur de l’avortement ont également envoyé des doléances au Secrétaire d’État Tillerson par une lettre de groupe.

    La lettre des groupes pro-vie remarque que les entités des droits de l’homme des Nations Unies ont fait pression sur 154 pays 479 fois pour libéraliser leurs lois sur l’avortement fondées sur leurs manières personnelles de voir les traités des droits de l’homme. Ils soulignent que les États-Unis vont lancer un signal fort que ceci est inacceptable et que les États-Unis adhèrent à une manière correcte de comprendre les droits de l’homme.

    Un porte-parole du Département d’État a dit au Friday Fax que la lettre provient « [d’]un groupe impressionnant » et « [qu’]elle aide nos efforts pour aligner le rapport sur l’intention légale. » Le porte-parole faisait allusion à la tendance de certains fonctionnaires de la branche exécutive de développer l’intention du Congrès lorsque de tels rapports sont demandés. Il n’a jamais été dans l’intention du Congrès que le rapport sur les droits de l’homme critique, par exemple, l’Église catholique de certains pays dans lesquels elle s’oppose au mariage homosexuel.

    Les défenseurs des droits de l’homme affirment que les tentatives d’étendre les droits de l’homme en y incluant largement des sujets controversés tels que l’avortement et les questions LGBT, ont tendance à diluer les droits de l’homme existants. Si tout est droit de l’homme, alors plus rien ne l’est.

  • Avortement : contourner le délai légal de 12 semaines ? La Fédération des Centres de Planning Familial vous tuyaute sur les possibilitéss hors de nos frontières

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    Du site de la Fédération des Centres de Planning Familial :

    Que faire si le délai légal de 12 semaines est dépassé ?

    Certaines femmes se rendent compte trop tard de leur grossesse pour l’interrompre en Belgique où le délai légal est de 12 semaines. Il se peut également que la situation de la femme ait changé et que son désir de pratiquer une I.V.G. se concrétise un peu plus tard.

    Quelle qu’en soit la raison, la patiente est libre de se rendre dans un autre pays de l’Union européenne . En effet, les délais varient d’un pays à l’autre.

    La situation la plus fréquente est de se rendre aux Pays-Bas où la pratique d’interruption de grossesse se fait jusqu’à 22 semaines.

    Pour la patiente, la première démarche reste la même ; prendre un rendez-vous dans un centre de planning familial en Belgique en informant de l’âge de la grossesse. Le centre fixera un entretien psycho-social et médical préalable et prendra ensuite contact avec une clinique hollandaise. Dans la plupart des cas, la prise de rendez-vous se fait via la centrale « casa » qui gère l’orientation vers plusieurs cliniques en fonction des disponibilités et de l’âge de la grossesse. Le personnel y parle le français. Une lettre d’introduction et les informations médicales nécessaires seront remises à la patiente.

    L’interruption de grossesse se fait le plus souvent sous anesthésie générale ( à partir de 17 semaines, elle est obligatoire) et la patiente peut à priori rentrer le soir même.

    La visite de contrôle sera proposée dans le centre de planning familial belge où la patiente a été reçue pour son premier entretien.

    Si le délai de 22 semaines est dépassé, la patiente peut encore se rendre en Angleterre où la législation permet une I.V.G. jusqu’à 24 semaines.

  • Ransbeck (Lasne), 23 mars : "Que fais-tu de ton frère lorsqu'il est en fin de vie ?"; conférence par Carine Brochier

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  • Cinq ans de pontificat de François : mesurer l'impact d'un pape jésuite...

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    Entrevue avec Frédéric Barriault

    De Philippe Vaillancourt sur le site "Présence - Information religieuse" (Québec) :

    Les 5 ans de François: l’impact d’un pape jésuite

    Le pape François, le 5 octobre 2015.
    Le pape François, le 5 octobre 2015.   (CNS photo/Paul Haring)

    L’historien Frédéric Barriault est adjoint aux communications chez les Jésuites du Canada français et d’Haïti et chargé de projets pour le Centre justice et foi. Pour souligner les cinq ans de pontificat du premier pape jésuite, il a été invité par le Forum André-Naud de Nicolet/Trois-Rivières à donner une conférence sur le pape François le 13 mars. Il répond aux questions de Présence au sujet de l’impact du pape François.

    Quelles principales continuités et ruptures observez-vous dans ce pontificat?

    Au plan doctrinal, François est tout, sauf un novateur, me semble-t-il. Sur les questions bioéthiques, tout comme sur celles relatives au mariage, à la famille et à la sexualité, il se situe dans le sillage de ses prédécesseurs. Son originalité est ici toute «jésuite», si j'ose dire: tout en refusant de transformer radicalement la doctrine, il adopte un style pastoral désarçonnant pour les pasteurs rigoristes et les défenseurs tatillons de l'orthodoxie/praxie doctrinale. En insistant sur le cas par cas, le discernement spirituel et l'accompagnement pastoral individualisé, il s'inscrit clairement dans une vision optimiste de la théologie morale, empreinte de compassion à l'égard de la faiblesse humaine. Ce qui est conforme, du reste, à la place centrale qu'occupe la miséricorde dans son pontificat. Tout comme son apparent refus de condamner sans réserve et sans nuance (pensons ici à son célèbre «qui suis-je pour juger?» au sujet des personnes LGBTQ mais aussi à son étonnante défense de Mgr Juan Barros, se disant incapable de le condamner au vu des preuves en sa possession). Et ce, sans être le moindrement laxiste dans sa façon de défendre l'enseignement traditionnel de l'Église.      

    Jorge Bergoglio demeure donc un homme de fidélité dans la tradition. Encore qu'il se prête volontiers à un processus de tri à l'égard de cette tradition. Au plan liturgique et ecclésiologique, il est clairement un homme de Vatican II. D'où son opposition au traditionalisme liturgique et son allergie aux fastueux Princes de l'Église vivant encore à l'heure du Concile de Trente.

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  • L'embryon humain : une personne ou un amas de cellules ?

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    L’EMBRYON HUMAIN : PERSONNE OU AMAS DE CELLULES ?

    Gènéthique vous informe 

    L’embryon humain : personne ou amas de cellules ? To be or not to be, that is vraiment the questionquand des dizaines de protocoles de recherche sur l’embryon humain sont autorisés par l’Agence de la biomédecine. Parce que mener à bien de telles recherches, impose la destruction dudit embryon. Aussi, quand le site des Etats généraux de la bioéthique demande comment les favoriser et les encadrer, on s’interroge : les recherches sur l’embryon humain sont-elles si évidentes ? Est-ce qu’il faut juste poser un cadre et quelques limites ?

    En effet, si le biologiste peut manifester une réelle fascination en contemplant sur un écran d’ordinateur le développement des premières cellules organisées issues de la fécondation, cherchant à percer le mystère impétueux de la vie qui conduira à la naissance de l’homme, la réalité engage bien davantage.

    Qu’est-ce qu’un embryon humain ? La question mérite une attention toute particulière. Alors, prenez vos scaphandres, je vous immerge dans un monde fabuleux. Mais gare à ce que nous allons y trouver ! En effet, pour ébaucher une réponse, il faut revenir au statut de l’embryon.

    Et si on commence par fouiller dans la loi française, on frôle la schizophrénie ! Que dit la loi ? Premier constat, elle n’accorde pas à l’embryon le statut de personne. Par exemple, le délit d’homicide involontaire n’est reconnu à l’enfant à naître que s’il est jugé viable au moment des faits. Ce qui exclut l’embryon. Mais d’un autre côté, des droits de successions lui sont acquis, ce qui est incohérent notamment avec le fait qu’il puisse subir un avortement. Force est de constater qu’on joue les équilibristes…

    Le Comité Consultatif National d’Ethique utilise, quant à lui, l’expression de « personne potentielle » qui n’a aucune signification juridique et n’apparait dans aucun texte de loi, mais qui suppose qu’il y aurait un seuil à franchir pour appartenir à l’espèce humaine.

    Regardons de plus près. Le professeur Lejeune, médecin co-découvreur de la trisomie 21, expliquait que « la constitution génétique de l’homme est achevée dès la fécondation ». Ce qui signifie que d’un point de vue scientifique, tout le patrimoine génétique de la personne, tout ce qu’elle est déjà et sera, est contenu dans cette première cellule fruit de la rencontre d’un spermatozoïde et d’un ovocyte. L’histoire a déjà commencé. En se développant, l’embryon humain deviendra un fœtus humain, un bébé humain, un adolescent, un homme, un vieillard, sans que rien de l’intérieur ne vienne entraver ce processus. Il disait : « Au commencement il y a un message, ce message est dans la vie, ce message est la vie. Et si ce message est un message humain, alors cette vie est une vie humaine ». Dans ces conditions, alors que des alternatives éthique de recherche à partir de l’animal et de cellules iPS[1], ne faudrait-il pas considérer d’une manière particulière celui qui est déjà l’un de nous ?

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    [1] Cellules pluripotentes induites : il s’agit de reprogrammer génétiquement pratiquement n’importe quelle cellule prélevée chez un adulte pour la rendre pluripotente, c’est à dire capable de se multiplier à l’infini et de se différencier en types de cellules qui composent un organisme adulte, exactement comme une cellule souche embryonnaire.

  • Le nouveau Secrétaire d'Etat américain est un militant en faveur du respect de la vie et de la famille traditionnelle

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    WASHINGTON DC, le 13 mars (C-Fam)

    Le président Trump a annoncé ce matin que Rex Tillerson était démis de ses fonctions de secrétaire d'Etat américain et qu'il sera remplacé par Mike Pompeo, ancien membre du Congrès du Kansas, actuellement directeur de la C.I.A.

    Cela sera considéré comme une bonne nouvelle par les défenseurs pro-vie et pro-famille car Pompeo a un long engagement en faveur du droit à la vie et parce qu'il résiste à l'ordre du jour homosexuel.

    Les positions de Rex Tillerson sur l'avortement et le mariage homosexuel n'ont jamais été claires; il a toutefois siégé au conseil d'administration des Boy Scouts lorsque ce groupe a commencé à autoriser que des chefs scouts soient homosexuels.

    En tant que membre du Congrès, Pompeo a affirmé qu'il croyait que la vie commence à la conception et se termine à la mort naturelle. Il a coparrainé la Loi sur le caractère inviolable de la vie humaine, qui stipule que «chaque vie humaine commence par la fécondation, le clonage ou son équivalent fonctionnel, et qu'à ce moment chaque humain a tous les attributs et privilèges légaux et constitutionnels de la personne ...»

    Pompeo a coparrainé le 'Title X Abortion Provider Prohibition Act' qui demandait l'interdiction du financement fédéral à tout groupe pratiquant des avortements.

    Pompeo a coparrainé un projet de loi qui aurait inclus l'enfant à naître sous la protection du 14e amendement.

    Il a voté pour interdire l'information sur l'avortement dans les centres de santé scolaires. Il a voté pour interdire le financement fédéral pour Planned Parenthood et voté pour défrayer le Fonds des Nations Unies pour la population.

    Sur la question des LGBT, Pompeo a toujours soutenu la vision traditionnelle du mariage et s'est opposé à l'agenda homosexuel. Il s'est opposé à l'abrogation du 'Don’t Ask Don’t Tell policy' qui empêchait les homosexuels déclarés de servir dans l'armée. Pompeo a soutenu la Loi sur la défense du mariage et s'est élevé contre son abrogation.

    A propos du décret Obergefell qui a imposé le mariage de même sexe au pays, Pompeo a déclaré: «Créer, venu de nulle part, un droit fédéral de se marier, va à l'encontre des siècles de compréhension partagée de notre Constitution. C'est un abus de pouvoir choquant. Il est faux. Je continuerai à me battre pour protéger nos institutions les plus sacrées; les habitants du Kansas et notre nation ne méritent pas moins. "

    Pompeo a été attaqué par l'establishment LGBT pour ses prises de positions fortes sur la sexualité humaine.

    Pompeo a affirmé: "En tant que citoyen du Kansas, j'ai un profond respect pour le caractère sacré de la vie, la solidarité de la famille et la solennité du mariage. Je continuerai le combat pour défendre ces idéaux fondamentaux chaque jour. Je suis et serai toujours pro-vie et je défendrai la vie de la conception à la mort naturelle. Je continuerai à m'opposer à tout financement des contribuables en faveur de l'avortement. Je soutiens également pleinement l'institution traditionnelle du mariage. Les familles fortes sont la pierre angulaire de notre République et nous devons les préserver pour notre communauté et notre culture. "

    La raison pour laquelle cela est important pour les pro-vie, c'est que, sous les démocrates, les États-Unis sont devenus la source d'une politique sociale radicale dans le monde et à l'ONU. On s'attend à ce que Pompeo en prenne conscience et y mette un terme.

    Pompeo a obtenu son diplôme premier de sa section à l'Académie militaire des États-Unis à West Point; il a obtenu un diplôme de la Harvard Law School où il a étudié le droit. Il est issu du mouvement politique du Tea Party très conservateur et est devenu la deuxième personnalité conservatrice du Kansas à occuper une place de premier plan au Département d'État. L'ancien gouverneur du Kansas, Sam Brownback, est maintenant ambassadeur des États-Unis pour la liberté de religion.

  • Jeunes et pornographie : une étude de l’ULiège donne des chiffres interpellants

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    D'Anne Sandront sur le site de l'Avenir.net :

    Étude belge interpellante: comment le porno impacte le fonctionnement des jeunes

    La pornographie est omniprésente. Elle influence la vision qu’ont les jeunes de la sexualité et de la femme. Une étude de l’ULiège donne des chiffres interpellant.

    C’est à 12 ans (12,6 en moyenne) chez les garçons, 13 ans (13,7) chez les filles, qu’a lieu le premier contact avec la pornographie. Serge Garcet, professeur de criminologie de l’université de Liège (responsable de l’unité de victimologie) s’est demandé si cela avait un impact sur les pratiques sexuelles des jeunes et plus largement sur leur fonctionnement.

    Il a mené une étude après de 115 jeunes des deux sexes de 12 à 18 ans.76% des jeunes avaient visionné des contenus pornographiques: 61% des filles et 91% des garçons.

    Un impact sur les pratiques sexuelles

    Il ressort de l’étude que pour les jeunes de la génération 2.0, le rapport à la pornographie est ambigu. S’ils admettent à plus de 80% qu’elle ne reflète pas la réalité, 22% d’entre eux reproduisent pourtant des pratiques pornographiques. «Ils sont confrontés à ces vidéos très jeunes, alors qu’ils n’ont pas encore de référentiel. Cela entraîne une perte de distance par rapport aux codes du genre. On observe chez les consommateurs de pornographie une augmentation de certaines pratiques comme le sexe oral, la sodomie, l’éjaculation sur le corps ou certaines pratiques violentes

    Il faut dire que, pour ces jeunes, internet est la 1re source d’information pour 87% des jeunes. «Les questionnements évoluent en fonction de l’âge, constate le chercheur. Chez les plus jeunes, ce sont des questions de curiosité, sur la puberté, avec progressivement des questions sur les MST, sur la contraception, et aussi sur les pratiques sexuelles. Même la télévision et ses documentaires n’ont plus de succès: 80% n’y ont pas recours. Les livres? seuls 14% y pensent. 67% des jeunes ont un cours d’éducation sexuelle à l’école, mais ce n’est pas l’endroit où l’on pose facilement des questions. Il faudrait instaurer une éducation sur le respect et sur le consentement, car la notion est ambiguë chez les jeunes.»

    La femme comme un objet

    L’impact de cette omniprésence de la pornographie ne se limite pas à la chambre à coucher. Elle touche directement la vision des jeunes, selon Serge Garcet. « La femme est vue comme un objet. La pornographie, c’est l’inégalité des sexes, une sexualité et un plaisir construits sur le rapport de force et la violence. Dans les questionnaires, il y a des jeunes filles qui admettent avoir des rapports non consentis. La violence peut se manifester sous forme d’une mise en scène violente… Et de nombreux jeunes garçons envoient des photos de leur sexe: c’est tout de même une forme d’agression sexuelle d’imposer le visionnage de son sexe en érection à une personne qui ne l’a pas demandé!»

    Dans le cadre de sa fonction d’expert judiciaire, Serge Garcet a régulièrement expertisé des auteurs de viols «Un garçon de 18 ans qui n’avait pas compris le “stop” de sa partenaire expliquait: “Les filles disent non pour dire oui. Au début la femme est réticente, on va un peu la forcer, puis elle va se pâmer de jouissance.” » En plus de renforcer la vision inégalitaire des rapports de genres, la pornographie donne une légitimité à l’estompement des limites.

  • Plusieurs dizaines de milliers de personnes dans les rues de Dublin pour manifester contre la libéralisation de l'avortement

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    Du site du Figaro.fr :

    Irlande: manifestation contre la libéralisation de l'IVG

    Au moins 10.000 personnes se sont rassemblées samedi à Dublin pour protester contre le projet du gouvernement d'assouplir la loi sur l'avortement, qui est l'une des plus contraignantes au monde.

    Les électeurs doivent être consultés par référendum en mai pour dire s'ils souhaitent ou non l'abrogation du huitième amendement de la Constitution, inscrit en 1983, qui consacre l'égalité du droit à la vie de la mère et du foetus. L'abroger reviendrait à permettre au parlement de légiférer en la matière.

    Le gouvernement compte rédiger un projet de loi dans la lignée des recommandations faites par une commission parlementaire réunissant plusieurs partis, qui visent à autoriser l'avortement sans restrictions jusqu'à 12 semaines de grossesse.

    A Dublin, le cortège des opposants à l'avortement, qui ont réussi leur plus grande mobilisation depuis le début de leur campagne, s'est échelonné sur plus d'un kilomètre dans les rues. La radio-télévision irlandaise RTE a estimé qu'ils étaient plusieurs dizaines de milliers à manifester.

    "Si le huitième amendement est abrogé, l'Irlande sera anéantie", a estimé un participant de 50 ans, John O'Leary, qui brandissait un portrait de Saint Patrick, le saint patron de l'Irlande.

    Deux sondages rendus publics en janvier ont montré que plus de 50% des électeurs étaient favorables à la proposition d'autoriser l'avortement jusqu'à 12 semaines de grossesse, tandis qu'un peu moins de 30% y étaient hostiles, les autres se disant indécis.

    Ces enquêtes traduisent un profond fossé entre générations, une majorité nette d'électeurs de plus de 65 ans se disant opposés à tout assouplissement des règles sur l'avortement.

  • L'intelligence artificielle : Terminator au travail ?

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    Du Père Eric Salobir o.p. sur la newsletter "Europeinfos" de la COMECE et du Jesuit European Office :

     

     

     

     

     

     

     

    Intelligence artificielle : Terminator au travail ?

    Jusqu’où l’intelligence artificielle va-t-elle remplacer l’homme ? Va-t-elle l’aider ou en faire un assisté ? Quels modèles de société dessine-t-elle ?

    Pour beaucoup de nos contemporains, l’Intelligence artificielle (en abrégé, I.A.) fait penser à Terminator et cette image dystopique révèle une peur sourde : celle d’être dominés, remplacés, voire anéantis. C’est l’ancestrale peur du loup, mais aussi celle de l’autre, différent et puissant. Cela traduit aussi la conscience que la machine travaille pour l’homme sans relâche ni gratification et qu’un jour, le robot pourrait se libérer de sa servitude.

    Ces cauchemars peuvent détourner notre attention d’enjeux concrets, auxquels ils font pourtant écho : l’utilisation généralisée de l’I.A. va probablement « terminer » un modèle socio-économique et contribuer à l’avènement d’un nouveau. Reste à savoir qui sera éliminé ou remplacé, victime de cette autre forme de Terminator.

    L’intelligence artificielle, Terminator du plein emploi ?

    L’un des lieux de fracture majeurs concerne l’emploi. Certes, E. Brynjolfsson and A. McAfee affirment avec raison que l’homme ne connaîtra pas la même obsolescence que le cheval. Pourtant, les métiers répétitifs sont en cours d’automatisation et la machine se révèle déjà plus habile que l’homme dans de nombreux domaines d’expertise allant de l’interprétation de données à l’organisation. Outre les chauffeurs et manutentionnaires, l’I.A. remplacera donc aussi des radiologues, des analystes et de nombreux managers. Vu la vitesse du phénomène, il est difficile d’imaginer que de nouveaux métiers naîtront assez vite pour les occuper. Il nous faut donc abandonner le rêve d’un plein emploi numérique pour penser, dans les pays les plus développés, une société de la rareté du travail.

    Les domaines où l’homme sera le moins susceptible d’être remplacé par une intelligence artificielle sont ceux impliquant la créativité et une aptitude à la relation humaine. Avec de tels critères d’employabilité, nos économies risquent de devenir plus inégalitaires. Comment, dès lors, préserver le lien social ? Certes, il existera des fonctions simples pour lesquelles l’emploi d’un humain restera plus rentable. C’est actuellement le cas de la manutention dans certains entrepôts de vente par correspondance. Mais c’est un ordinateur qui définit alors en détails les tâches à accomplir. Certaines machines travaillent pour des hommes ; certains hommes travaillent déjà pour des machines.

    En outre, si la perspective de voir disparaître des tâches pénibles est réjouissante, le travail joue un rôle aux différents niveaux de la pyramide de Maslow : il constitue un lieu de socialisation et une source de dignité autant que de revenus. Si le recours généralisé à l’I.A. apporte le développement économique attendu, faut-il que cette manne soit simplement partagée pour permettre à chaque citoyen de rester un consommateur solvable ?

    Une réflexion pourrait être entamée sur la façon de rétribuer des actions socialement utiles pour lesquelles il n’existe pas de modèle économique : sera-t-on un jour payé pour s’occuper de ses enfants, avoir une activité artistique ou visiter ses voisins âgés ? Il faudrait pour cela abandonner la notion de travail, au sens économique du terme, pour celle d’activité. La machine viendrait alors en complément de l’humain, à l’échelle de la société.

    Remplacer ou compléter l’humain ?

    Il serait cependant dommageable que cela se fasse au prix d’une perte de qualification dans des domaines professionnels ou personnels, comme la conduite automobile, les relations sociales ou les choix de vie. Dans un futur proche, nous serons de plus en plus assistés. L’intelligence artificielle va-t-elle rendre l’homme plus ou moins intelligent ? Certains, comme Joi Ito (https://joi.ito.com ) font le pari d’une interaction humain-machine : en développant le concept de society in the loop, le directeur du MIT Média Lab tente de créer un cercle vertueux d’apprentissage réciproque et une collaboration de deux formes d’intelligence. Encore faut-il que cette approche puisse s’imposer dans un contexte souvent régi par une philosophie utilitariste pour laquelle seuls importent les résultats chiffrés.

    Finalement, ces décisions seront entre les mains des propriétaires de l’intelligence artificielle. Or, les ressources nécessaires à son développement sont possédées par un petit nombre d’acteurs privés, essentiellement Nord-Américains. Certains pays d’Asie ont choisi de compenser ce fait par un investissement public massif. Quelles seront les décisions de l’Europe ?

    Eric Salobir o.p.

    Président d’OPTIC

  • "Toute fin est une histoire" : un moment d’humanité

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    De Koz sur le site "Le Samaritain" :

    Toute fin est une histoire

    Pourquoi lire un livre sur la fin des autres ? Un livre sur les soins palliatifs, ou plutôt sur le quotidien d’une bénévole dans une unité de soins palliatifs ? Non pas par fascination morbide mais peut-être pour se souvenir, remercier, rendre hommage, savoir et se préparer.

    Se souvenir des personnes – anonymes évidemment – qui sont évoquées, qui pourraient être des proches, qui pourraient être nous. Les faire vivre encore par notre seule lecture. Pour remercier ces bénévoles qui font le choix d’accompagner des personnes jusque-là inconnues dans les derniers moments de leur vie, face à des questions auxquelles elles ne tentent souvent même pas de répondre parce qu’elles n’ont guère de réponses (même si d’autres, plus précises, plus concrètes, peuvent être apportées), alors que nous ne sommes pas forcément capables d’accompagner correctement un proche, ou un ami, dans sa maladie.

    Rendre hommage donc à ces personnes qui célèbrent la vie jusqu’à la mort, parce que la vie, c’est aussi la relation, le soin, l’affection, l’écoute et, pour certains patients, la découverte même, au seuil de la fin, que tout ceci peut exister.

    Savoir et se préparer. Savoir ce que peut être la fin de vie. Nous avons naturellement envie de ne pas nous la figurer, mais c’est peut-être parfois parce que nous la masquons qu’elle nous semble si terrible, si insupportable. Savoir, parfois, pour réclamer le soutien de l’Etat à une démarche palliative authentique. Pour réclamer qu’un tel soin, qu’un tel accompagnement soit possible car, de fait, tout le monde ne meurt pas dans une véritable unité de soins palliatifs, avec un véritable accompagnement, alors que c’est tout bonnement ce que notre humanité aimante devrait offrir. Se préparer : pour des proches, pour nous aussi.

    Le livre de Véronique Comolet n’est pas un livre militant. Ce n’est pas un livre de débat, d’opinion, d’affirmation. C’est un témoignage écrit avec une plume. En douceur et en légèreté. Dans la recherche du mot juste comme elle-même témoigne de sa recherche, pas toujours couronnée de succès, de la juste attitude : s’avancer ou rester disponible, toucher une main ou être seulement là pour écouter, accepter la colère, entendre une personne au-delà parfois de ce qu’elle dit.

    Toute fin est une histoire est un moment d’humanité.

  • Euthanasie : des pistes pour un sain discernement

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    Du site de l'abbé Christophe Cossement, des réponses à ces questions :

    - En matière d’euthanasie… Y a-t-il un texte sur lequel on peut s’appuyer pour dire : « L’euthanasie jamais ? »

    - Que répondre lorsqu’on nous dit : « Selon sa conscience…et les circonstances… »

    - Peut-on dire que l’euthanasie étant un acte intrinsèquement mauvais, les circonstances et la conscience ne sont pas convoquées ?

    - Aumôniers et visiteurs de malades ont besoin d’un peu de soutien car il y a, me semble-t-il, de plus en plus de confusion pour l’accompagnement des malades.
    Si le malade estime que l’euthanasie n’est pas un mal, moi aumônier, qu’est-ce que je fais ? Quid des sacrements qu’il demanderait éventuellement ?

    euthanasie, conscience, mal objectif et sacrements

    Quel discernement poser sur ce qui convient de faire dans l’accompagnement spirituel des personnes qui demandent l’euthanasie ? Comment interagir avec celle qui affirme qu’en conscience elle choisit l’euthanasie ? Les trois convictions fondamentales sur lesquelles on peut s’appuyer sont :

    • Personne n’a le droit de disposer de la vie d’autrui innocent, même à sa demande. C’est un grave dérèglement de la société de le faire, en l’occurrence une perversion de la médecine.
    • Avec celui qui désespère, l’attitude de compassion n’est pas de désespérer avec, mais de soutenir l’espérance même sans résultat apparent. Quel bouleversement cosmique si un chrétien en venait à dire : je comprends que tu es désespéré et je vais collaborer à ton désespoir !
    • Ajoutons un point de foi : personne ne s’est donné la vie à lui-même, mais la vie vient de Dieu et c’est lui qui en est le maître. C’est lui qui l’achemine lui-même vers la vie éternelle et lui seul qui en connaît la valeur.

    À cause de cela, le Magistère a classé l’euthanasie dans les actes intrinsèquement mauvais, c’est-à-dire que rien, aucune intention bonne, aucune circonstance favorable, ne peut en faire un acte bon.

    La référence en matière de textes, c’est Evangelium vitae, encyclique de Jean-Paul II en 1995. Notamment le paragraphe 15 et à partir du paragraphe 64. J’épingle deux extraits :

    65. « Ces distinctions étant faites, en conformité avec le Magistère de mes Prédécesseurs et en communion avec les Évêques de l’Église catholique, je confirme que l’euthanasie est une grave violation de la Loi de Dieu, en tant que meurtre délibéré moralement inacceptable d’une personne humaine. Cette doctrine est fondée sur la loi naturelle et sur la Parole de Dieu écrite ; elle est transmise par la Tradition de l’Église et enseignée par le Magistère ordinaire et universel. » (C’est une déclaration qui s’entoure de toutes les formes de l’infaillibilité pontificale)
    67. « La demande qui monte du cœur de l’homme dans sa suprême confrontation avec la souffrance et la mort, spécialement quand il est tenté de se renfermer dans le désespoir et presque de s’y anéantir, est surtout une demande d’accompagnement, de solidarité et de soutien dans l’épreuve. C’est un appel à l’aide pour continuer d’espérer, lorsque tous les espoirs humains disparaissent. Ainsi que nous l’a rappelé le Concile Vatican II, “c’est en face de la mort que l’énigme de la condition humaine atteint son sommet” pour l’homme ; et pourtant “c’est par une inspiration juste de son cœur qu’il rejette et refuse cette ruine totale et ce définitif échec de sa personne. Le germe d’éternité qu’il porte en lui, irréductible à la seule matière, s’insurge contre la mort”. (Gaudium et spes 18) »

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