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Ethique - Page 381

  • "Forum social" et "Together in peace" : retrait de deux publications sur belgicatho

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    Deux posts figurant sur Belgicatho supprimés :

    Le premier était intitulé "Des échos du 3e Forum de la Vie sociale (14 mars)". Nous y avions publié le résumé qui nous avait été transmis par un ami du blog. Nous n'aurions pas dû le publier - et encore moins sous l'anonymat - car il dénigrait certains conférenciers dont les propos n'ont pas été bien compris.

    Le deuxième était paru sous le titre "Together in peace : succès mitigé de la manifestation". L'écho que nous avons mis en ligne et qui insistait sur le petit nombre des manifestants a été ressenti comme dénigrant. Sa publication a blessé et choqué des organisateurs et des participants qui se sont investis dans cette manifestation dont l'objectif n'était pourtant pas contestable. 

    Belgicatho présente ses excuses aux personnes qui ont pu être choquées, blessées ou scandalisées par ces deux parutions et s'engage à procéder avec plus de discernement à l'avenir.

  • Attention, un pape peut en cacher un autre

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    De Sandro Magister (chiesa.espresso.repubblica.it) :

    Journal du Vatican / La double démarche du pape argentin

    Il est parfaitement fidèle à la tradition lorsqu’il parle de l’avortement, du divorce, de l’homosexualité. Mais il est par ailleurs ouvert à des changements dans la doctrine et dans la pratique. Voici une anthologie qui accroît le mystère 

    par Sandro Magister

    CITÉ DU VATICAN, le 17 mars 2015 – Parmi les nombreuses déclarations du pape François, il y en a qui ne font presque jamais la Une des journaux. Et dans les rares occasions où elles y parviennent, elles sont immédiatement balayées par d’autres titres qui disent le contraire et qui triomphent.

    C’est ce qui se produit à chaque fois qu’il s’exprime en "fils de l’Église" – comme il aime à se définir – et en fidèle témoin de la tradition, à propos de questions telles que la contraception, l'avortement, le divorce, le mariage homosexuel, l'idéologie du "gender", ou l'euthanasie.

    À propos de ces questions-là, le pape François ne reste certainement pas silencieux. Et lorsqu’il en parle, ce qui arrive beaucoup plus fréquemment qu’on ne le pense, il ne s’écarte pas d’un millimètre de ce qu’ont affirmé avant lui Paul VI, Jean-Paul II, ou Benoît XVI.

    Et pourtant, dans l'opinion dominante, aussi bien laïque que catholique, ce pape passe pour être celui qui innove, qui modifie les paradigmes, qui rompt avec les dogmes du passé, même et surtout à propos des questions de vie et de mort qui ont créé tant de problèmes à ses prédécesseurs.

    On peut lire ci-dessous une anthologie, classée par ordre chronologique, des interventions du pape Jorge Mario Bergoglio à propos des questions mentionnées plus haut, depuis la fin du synode du mois d’octobre dernier jusqu’à aujourd’hui.

    Cela fait 21 interventions en moins de cinq mois. Certaines d’entre elles attaquent avec beaucoup de vigueur "l’esprit du temps". Elles sont toutes parfaitement en ligne avec la doctrine traditionnelle de l’Église. La dernière citée jette beaucoup d’eau sur le feu en ce qui concerne les attentes de changement dans le domaine du mariage, attentes qualifiées par le pape François de "desmesuradas", démesurées.

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  • Sur Arte, un documentaire concernant l'avortement à ne rater sous aucun prétexte

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    De France Catholique :

    La réalisatrice Renate Günther Greene a avorté à l’âge de 25 ans. Après plusieurs décennies de refoulement, son retour sur les lieux de l’intervention l’a submergée de douleur. Elle a alors cherché à entrer en contact avec des femmes au parcours similaire, mais s’est heurtée à un mur de silence. Pourquoi, alors qu’elles avaient revendiqué haut et fort le droit à disposer de leur corps dans les années 1970, les femmes éprouvent-elles tant de difficultés à assumer le recours à l’avortement ? La réalisatrice a rencontré la rescapée d’une IVG qui, adolescente, a sombré dans l’anorexie avant de découvrir que son sentiment d’être jumelle ne relevait pas de la démence mais venait de l’intervention subie par sa mère quand elle la portait. Trois femmes qui ont avorté quand elles étaient plus jeunes racontent par ailleurs leur expérience et ses conséquences, entre relative sérénité et culpabilité suffocante.

    http://www.arte.tv/guide/fr/051843-...

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  • Famille chrétienne : 3 minutes en vérité avec le cardinal Sarah

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    JPSC

  • De Pie XII à François, l’impossibilité chronique de désigner les assassins

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    De Dominique de la Barre sur le site du journal suisse « Le Temps » :

    « A première vue, Pie XII et le pape François présentent peu de traits communs. Le premier affiche une figure élancée d’aristocrate, le second, d’origine modeste, une physionomie rondouillarde; l’un fait une carrière brillante au sein de la curie, tandis que l’autre se révélera un évêque de proximité; là où Pie XII adopte une attitude hiératique, François fait appel à un langage simple, voire familier. Pourtant, à septante ans de distance, un point les réunit, à savoir la difficulté à déterminer la bonne réponse à apporter face à des forces hostiles à l’Eglise comme à l’humanité tout entière.

    Eugenio Pacelli est élu pape alors que règne le temps des totalitarismes et des guerres. Bon connaisseur de l’Allemagne pour y avoir vécu dix-sept ans, il devra aborder la question de l’attitude à adopter envers le nazisme et sa conception païenne de l’homme. On a beaucoup reproché à Pie XII ses silences face à la Shoah mais à vrai dire ces silences se font entendre dès l’invasion allemande de la Pologne, pays de tradition catholique, à laquelle fera suite une occupation d’une extrême brutalité, au cours de laquelle six millions de Polonais trouveront la mort, dont trois millions de juifs et trois millions de «gentils». Dès 1939, ceux-ci attendront en vain une condamnation des violences nazies; en majorité catholiques, les Polonais s’attendent à ce que le pape veille en premier lieu sur ses propres ouailles, qu’il réprouve les violences commises par les Allemands, dont environ un quart sont aussi catholiques, et qu’il expose de manière claire ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. En vain. Pie XII, alors fraîchement élu, s’en tiendra à une stricte neutralité entre les belligérants et à une diplomatie discrète. Lorsque la réalité de la Shoah deviendra claire, Pie XII sera pressé de toutes parts d’élever la voix en public contre ce qui apparaît de plus en plus nettement comme une extermination systématique des juifs d’Europe. En 1942, à l’occasion du message radiodiffusé de Noël, le pape prononcera la phrase suivante: «Ce vœu [de mettre fin à la guerre], l’humanité le doit à des centaines de milliers de personnes qui, sans aucune faute de leur part, par le seul fait de leur nationalité ou de leur race, sont vouées à la mort ou à une progressive disparition.»

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  • Une bénédiction des unions homosexuelles au programme du prochain synode ? Des théologiens suisses s'avancent...

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    Décidément, les enchères relatives aux décisions que pourrait prendre le prochain Synode sur la Famille sont en train de monter; on en jugera en lisant les propos figurant sur le Portail Catholique Suisse :

    Le prochain synode sur la famille pourrait ouvrir la voie à une possible bénédiction des couples homosexuels par l’Eglise catholique. Pour l’heure, sa conception se présente sous la forme d’un accueil inachevé: elle accepte les personnes homosexuelles, mais rejette leur sexualité. Une situation qui pourrait évoluer.

    Lire la suite sur cath.ch

  • Importante manifestation anti-avortement à Madrid

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    cada_vida_importa-150.jpgA Madrid, des centaines de milliers de personnes ont participé à la manifestation "Chaque vie compte. Pour la vie, la femme et la maternité ". Cette manifestation a démarré ce samedi 14 de la calle Sevilla à la Puerta de Alcalá. 

    Le Président du Forum espagnol de la famille, Benigno Blanco, a souligné que « nous sommes ici aujourd'hui, encore une fois, pour éviter que se fasse un mur de silence autour de l'avortement ».

    En ce qui concerne les processus électoraux à venir, Benigno Blanco a fait appel à la responsabilité de chacun en toute liberté et prudence. Il a également exhorté "les parlementaires du PP à ne pas appuyer l'initiative du parti populaire au Parlement à propos des mineurs et de l'avortement si elle n'incorpore pas des garanties satisfaisantes pour la protection de la vie en remplacement de celles qui existent déjà.

  • Synode sur la famille : le pape dénonce des "attentes démesurées"

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    Synode pour la famille : le pape constate des "attentes démesurées"

    Interview à une télévision mexicaine (Zenit.org - Marina Droujinina)

    “Je crois qu’il y a des attentes démesurées“, explique le pape à propos du synode pour la famille, dans une interview accordée cette semaine, deux ans après son élection, à une chaîne de télévision mexicaine. Le pape François a abordé plusieurs sujets de la vie ecclésiale, mais aussi les thèmes de l’actualité.

    Synode : des attentes démesurées

    A une question sur le synode pour la famille : “Je crois qu’il y a des attentes démesurées“, répond le pontife sans détour sur la possibilité de la communion pour les catholiques divorcés et remariés ou sur l’approbation du monde des personnes homosexuelles.

    En donnant la communion  aux personnes divorcées remariées “on ne résout rien“,  explique le pape: “Ce que l’Église veut, dit-il, c’est que tu t’intègres à la vie de l’Église“. Pour ceux qui disent “non, moi je veux communier et c’est tout“ la communion n’est qu’une “cocarde“, qu’un “titre honorifique“, estime le pape.

    Aujourd’hui, l’Église doit “affronter“ différents points, continue le pape, “la préparation au mariage, l’accompagnement de ceux qui vivent en concubinage, (…) de ceux qui se sont remariés, de ceux qui se préparent à recevoir le sacrement du mariage“. Le pape croit que de nombreux mariages “ne sont pas préparés“ et que des mariages “sociaux“ “sont nuls“, “par manque de foi“.

    Conversion au sommet

    Le pape François souhaite une véritable “conversion des cœurs“ au sommet de l’Église.

    Avec toute sa franchise le pape juge que  la curie romaine est “la dernière cour qui reste en Europe“, tandis que les autres se sont “démocratisées“. Le pontife revient sur son discours de décembre 2014 devant les responsables de la curie romaine dans laquelle il a énuméré les 15 « maladies curiales ». Aujourd’hui, il ajoute une seizième maladie de “ceux qui n’ont pas le courage de critiquer en face“. Il faut “que les choses sortent“, dit-il. Le pape souhaite que ses collaborateurs aient “le courage de ne pas se taire“ s’ils ne sont pas d’accord avec lui.

  • Une intervention aux Nations-Unies pour dénoncer le développement du marché international de la vente d’enfants

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    De Liberte Politique.com :

    Plainte de No Maternity Traffic aux Nations-Unies pour l’abolition de la GPA

    Une “plainte individuelle” auprès du rapporteur spécial des Nations-unies a été déposée pour dénoncer la participation des autorités russes à un cas avéré de vente d’enfant.

    LE 11 MARS 2015, durant le débat aux Conseil des droits de l’homme (ONU, Genève) consacré à la lutte contre la vente d’enfants, Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), est intervenu oralement pour dénoncer le développement du marché international de la vente d’enfants par gestation par autrui (GPA).

    Il a invité le Rapporteur spécial sur la vente d’enfants, Mme Maude de Boer Buquicchio, « à promouvoir une action internationale de lutte déterminée contre toute forme de vente d’enfants, y compris par la gestation par autrui, afin que cette pratique soit effectivement abolie. »

    L’ECLJ, organisation non gouvernementale dotée du statut consultatif auprès des Nations-unies, est membre du collectif européen d’associations “No Maternity Traffic” qui milite en faveur de l’abolition de la gestation par autrui.

    Un enfant vendu 49000 €

    En parallèle, l’ECLJ introduit une “plainte individuelle” auprès du Rapporteur spécial pour dénoncer la participation des autorités russes à un cas avéré de vente d’enfant par une entreprise muscovite spécialisée en GPA. Cet enfant a été produit sur commande et vendu 49.000 € à un couple d’Italiens n’ayant aucun lien génétique avec lui ; il a été l’enjeu du récent jugement de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) dans l’affaire Paradiso et Campanelli contre Italie.

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  • Triste jour pour les droits des enfants au Parlement européen (communiqué de presse de la FAFCE)

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    Communiqué de presse 
    Triste jour pour les droits des enfants  au Parlement européen

       
    Bruxelles, 13 Mars 2015

    Hier c'était la journée des droits de l’enfant.
     
    Selon la Charte Universelle des Droits de l’Homme, les enfants ont droit à une attention et une assistance particulières. 
     
    Le meilleur intérêt de l’enfant doit pioritairement être pris en considération « Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions de protection sociale publiques ou privées, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs », comme l’affirme la Convention sur les droit de l’enfant.

    Hier le Parlement européen a adopté son rapport annuel sur les Droits de l’Homme dans le monde, connu par le nom de son Rapporteur, Pier Antonio PANZERI, en incluant, hélas, un paragraphe qui menace le droit des enfants d’avoir un père et une mère.

    La résolution adoptée « encourage les institutions de l'Union et les États membres à contribuer davantage à la réflexion sur la reconnaissance du mariage homosexuel ou de l'union civile homosexuelle comme un enjeu politique et social, lié aux droits civils et aux droits de l'homme » (paragraphe 162 du texte adopté). Même si les question de la filiation et de l’adoption ne sont pas abordées dans le texte, l’évolution en cours dans plusieurs Etats Membres montre une profonde confusion sociale et légale pour ce qui relève du lien entre un enfant et son père et sa mère dans le contexte ci-dessus.
     
    Le texte adopté promeut aussi le « droit à l'avortement », tandis que la Charte des droits fondamentaux de l’UE affirme que « La dignité humaine est inviolable. Elle doit etre respectée et protégée » et que « Chacun a le droit à la vie ». La résolution votée au Parlement, qui se réfère aux droits de l’homme, donc aussi au droit à la vie, « demande à l'Union et à ses États membres de reconnaître le droit inaliénable des femmes et des filles à la prise de décisions autonome pour ce qui est du droit à l'avortement légal… ».
     
    Les Droits de l’Homme sont universels, mais le Parlement européen a prouvé hier qu’il n’y a pas de compréhension commune de  ce qu’est la Dignité humaine. Le Députés européens ont été divisés sur ces votes. Certains ont écouté les dizaines milliers de citoyens qui  leur ont demandé de ne pas soutenir l’avortement.
     
    Le rapport Panzeri viole le principe de subsidiarité. 

    L’Europe n’a pas besoin de moins de subsidiarité, mais de plus respect pour les législations nationales. 
    L’Europe n’a pas besoin d’avortements mais de plus de soutien aux mères et une réelle éducation relationnelle et sexuelle, respectant la compétence nationale sur ces thématiques et le rôle de parents comme premiers et principaux éducateurs de leurs enfants. 
     
    Les enfants en Europe ont besoin d’une mère et d’un père. Leurs besoins devraient être respectés, prenant en considération leur meilleur intérêt. Leurs besoins ne peuvent pas être négligés en faveur des désirs des adultes.
     
    La FAFCE continuera à encourager le Parlement européen à réaffirmer le principe de subsidiarité et, surtout, à protéger la dignité à chaque stade de la vie. 

    Contact: Maria Hildingsson, Secrétaire Général
    +32 4 70 20 39 18
    info@fafce.org

        La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe, FAFCE, détient un statut participatif auprès du Conseil de l’Europe, est membre de la Plateforme des droits fondamentaux de l’UE et représente les associations familiales de 15 Etats européens.
  • De nettes réserves à propos d'une prochaine conférence de Michel Dupuis

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    Un ami nous envoie ce message :

    unnamed.pngLa conférence :  « Avec le temps, consentir à ma vulnérabilité »  organisée par l’Arche et l’OCH, Foi et Lumière, avec le soutien de : Média Catholiques, Bayard, RivEspérance mérite-telle que nous en fassions de la publicité ?

    Autant le thème traité est essentiel, autant on peut se poser certaines questions quant au choix de l’orateur.

    Michel Dupuis est bien sûr le Président du comité consultatif de Bioéthique de Belgique. MAIS … N’a-t-il pas affirmé : 

    « Je suis favorable à l’euthanasie. L’installation en 2002 de l’euthanasie, était une bonne chose, je le crois vraiment.A titre personnel je n’ai aucune objection de faire sauter cette fiction juridique (la limite de 18 ans pour l’euthanasie). L’acte d’euthanasie, il n’a de sens que dans un projet global incluant les soins palliatifs. Ce que nous devons construire c’est une éthique des conditions dans lequel cette transgression est relativement acceptable. » 

    Voir cette vidéo : http://www.rtbf.be/video/detail_michel-dupuis-l-invite-de-bertrand-henne-23-10-13?id=1863847

     

    Fragilité et vulnérabilité mais pro-euthanasie ? Cela peut-il se conjuguer ? 

    De plus, dans un tout autre domaine, celui de la GPA,  voici ce que Michel Dupuis écrit :  « Je soutiens que la GPA est tolérable en cas de problème médical spécifique de la femme (selon une liste fermée, comme pour les indications des tests génétiques). Ainsi donc, pas pour des questions de fertilité du partenaire, pour des raisons de convenance de l'un ou de l'autre, ou pour des états de faits (couple homosexuel masculin). La GPA me semble acceptable si elle est de haute technologie, de telle sorte que la mère porteuse est gestatrice, non génitrice. Le plus souvent, selon la situation médicale, c’est ainsi l'ovule de la mère demandeuse qui est fécondé. Cette technologie lourde pose divers problèmes complémentaires spécifiques, dont celui d’une éventuelle réduction embryonnaire, selon des conditions à déterminer. Il me semble avisé de compter avec la médiation d'un centre agréé, pour l'encadrement psychologique et médical et l’évaluation des critères d'acceptabilité.»  

    Si la GPA est acceptable dans certaines conditions médicales strictement déterminées, c'est avec le scrupule d’un « moindre mal » car elle coûte sans doute beaucoup aux parents d’intention, à la mère porteuse et à l'enfant. C'est que « porter un enfant » est bien plus qu'abriter son développement (autarcique) en soi. La relationalité intense à tous les niveaux bio-perceptifs qui s'installe tôt durant la grossesse entre la mère qui porte et l'enfant qui est porté, peut-elle être compensée, ressaisie, sublimée dans l'amour de la famille ? On peut l'espérer. C’est le principe de proportionnalité qui régulera le recours à cette pratique, qui associe la radicale originalité du projet parental, cet amener à la vie d'une personne, à l’usage de divers moyens naturels ou techniques, traditionnels ou inédits. »  

    La Liberté se fonde notamment sur un accès à l’information. La position de Michel Dupuis à la tête du comité consultatif de Bioéthique de Belgique lui permet de diffuser ses idées pro-euthanasie et pro Gestation Pour Autrui etc… pour légitimer des lois qui sont en contradiction flagrante de la défense des plus vulnérables Permettez ma liberté de s’exercer en vous informant de ses idées et de son action. Ceci n’ôte en rien les qualités de la personne de Michel Dupuis, qu’il est essentiel de distinguer avec ses idées et ses écrits très critiquables.

  • "Mon corps, mes droits" : la campagne pro IVG d'Amnesty International

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    Du bulletin (mars) de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Amnesty International : campagne « mon corps, mes droits »

     

    La campagne « Mon corps, mes droits » d’Amnesty International, actuellement en cours, a pour objectif de « lutter pour que chaque individu puisse prendre des décisions sur son corps et sur sa santé sexuelle et reproductive ».

    En Belgique, « l’accent, dans un premier temps, [est mis] sur deux catégories de droits sexuels et reproductifs en particulier : le droit à l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS) et le droit de vivre à l’abri des violences sexuelles ».

    Par ailleurs, la campagne entend également obtenir, partout dans le monde, un accès « à des services d’avortement légaux et sûrs au minimum en cas d’inceste, de viol ou si la santé de la mère est en danger ». Pour Amnesty, « les États se doivent de remplir leurs obligations en matière de respect des droits et de ne pas opérer de retours en arrière en la matière. »

    En Irlande, par exemple, un des seuls pays où l’avortement est encore partiellement illégal, Amnesty demande à ce « qu’un cadre législatif fixant les conditions de l’avortement légal soit établi et accepté par la majorité des politiciens et du grand public. A court terme, la campagne vise à ce qu’un cadre d’accès à l’avortement respectueux des droits humains soit défini ; ainsi qu’à obtenir et à renforcer le soutien du public, des ONG, et des politiques, en faveur de la dépénalisation de l’avortement. »