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Ethique - Page 475

  • Disney assaisonne les petits à la sauce homo

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    Disney : lesbiennes pour tout-petits

    La communauté LGBT aux Etats-Unis en est toute émue : la dernière saison de Good Luck Charlie, une sitcom pour enfants diffusée par le Disney Channel, comportera une petite famille avec deux mamans. Elle apparaîtra au cours d'un des épisodes où Charlie (une jeune fille) se lie d'amitié avec une petite fille tandis que les parents de l'héroïne tentent de se lier d'amitié avec ses « deux mamans » lesbiennes.

    Un hic : alors que la paire lesbienne est jeune, moderne, rigolote, les « parents hétérosexuels » de Charlie sont aussi ringards qu'ennuyeux. Surtout le père. CQFD…

    L'épisode a été élaboré sous l'étroite surveillance d'experts du développement enfantin et de travailleurs sociaux, assure un responsable de Disney Channel. « Comme tous les programmes de Disney Channel, il a été conçu en vue de correspondre aux intérêts des enfants et des familles dans le monde entier et pour  promouvoir les thèmes de la diversité et de l'inclusion. »

    La chaîne câblée annonce 1 million de spectateurs aux Etats-Unis dans le segment des 2-11 ans ; 300.000 d'entre eux ont moins de six ans.

  • SIDA : les Mutualités Chrétiennes persistent et signent

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    Les Mutualités Chrétiennes persistent et signent. Pour parler des maladies sexuellement transmissibles, elles continuent à relayer tels quels les slogans de Info Sida, du type : « Le sexe, c’est où, avec qui, comme vous voulez. Mais toujours protégés ». Or, avec ce genre de slogan, on propage de plus en plus les maladies sexuellement transmissibles, ce que prouvent les statistiques en Belgique.

    Voir : http://www.enmarche.be/Actualite/Echos_actualite/2013/Echos1499.htm#t2

    Il est donc renversant qu'une Mutualité (se prétendant chrétienne en plus) se fasse le simple porte-voix de slogans qui ont comme seul résultat la propagation de maladies graves depuis des années. La sexualité est une trop belle chose que pour la confier aux seuls idéologues du sexe « où, avec qui et comme vous voulez ».

    Nous avions déjà évoqué cela ICI

  • Les Jong CD&V à la Gay Pride

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    Le CD&V, et en particulier le mouvement des jeunes Jong-CD&V s’est distingué cette année par une participation remarquée à la gay pride. A l’heure ou le CD&V se décide enfin à muscler son discours sur l’euthanasie des mineurs (pour raisons électorales ?), voilà un fait emblématique du double langage du parti envers les chrétiens. Une petite traduction (et photos) de la description par les jeunes CD&V eux-mêmes de l’évènement, qui fait la une de leur petit magazine à destination des membres :


    1.jpg
    Jong CD&V a défilé cette année pour la première fois avec une grosse délégation (et char inclus) à la « Gay pride » annuelle. Non pas pour exprimer quelque recrudescence de belgicisme (NDLR : bien entendu ! Qu’alliez-vous penser là !), mais pour transmettre un signal. Un signal qui est aussi clair que simple : Pour JongCD&V, toutes les familles comptent. Traditionnels Homme-Femme avec enfants, parents seuls et leurs pupille ou couples de papa-papa/maman-maman avec ou sans enfants. […]

    2.jpgLe groupe des Jong CD&V, qui a reçu le soutien apprécié de Steven Vanackere (NDLR : une des cautions cathos du parti) et Brigitte Grouwels, a reçu beaucoup d’attention grâce à son immense boule disco montée à l’avant d’un camion de pompiers. 2 excellents DJ’s ont veillé à ce que les calories liquides distribuées soient immédiatement brûlées en se trémoussant. Différentes personnes vinrent spontanément demander s’ils pouvaient recevoir l’un de nos magnifiques T-shirt (Note : le logo de Jong CD&V customizé aux couleurs arc-en-ciel). Le public a  joyeusement fait la fête avec nous. […]

    Après cette édition plus que réussie, je me réjouis déjà de la prochaine édition pour pouvoir de nouveau en faire ensemble une grande fête. Je suis certain que le bouche-à-bouche fera en sorte que nous serons encore plus nombreux en 2014.

    3.jpgPour rappel, quelques revendications de la Gay Pride de cette année :

    - Un cadre légal pour la gestation pour autrui protégeant les futurs parents homosexuels.
    - Rejet de la possibilité d’objection de conscience des centres de fertilité pour la procréation médicalement assistée pour des homosexuels.
    - Simplification de la procédure d’adoption de de reconnaissance de filiation à l’intérieur du couple homosexuel.
    - Institution de la parenté sociale.

    Voilà un contraste flagrant avec l’attitude des partis français (Détail révélateur, le petit coeur "papa + papa", "Maman + Maman", "Papa+Maman" sur le char des jeunes-CD&V, l’exact contrepied du logo « manif pour tous »). Mais ne soyons pas naïfs, la différence entre l’attitude de l’UMP et du CD&V n’est due principalement qu’à une chose : la pression que leur mettent leurs électeurs respectifs. Force est de constater que nous avons de ce point de vue des leçons à recevoir de nos voisins.

  • Ubi est Deus eorum (psaume 113) ?

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    Endormi pendant quelques siècles, l’Islam connaît aujourd’hui un « revival » étonnant, qui trouble l’ordre de nombreuses sociétés dans le monde. Le bulletin de l’ « aide à l’Eglise en détresse » a épinglé deux types de réaction face à ce phénomène : en Syrie, celle des puissances mondiales ou régionales qui se disputent le contrôle du moyen orient et, dans leur propre pays, celle des amis des pauvres Centrafricains, qui n’intéressent personne.

    Marc Fromager ( AED France ) : « Syrie, ça suffit »

    Depuis deux ans, la Syrie est exposée à la vindicte internationale et nous sommes priés d’assister silencieusement à l’anéantissement d’un des plus anciens pays au monde. Le dossier étant complexe et l’unanimité imposée, il est vrai que les voix discordantes étaient forcément mal vues. Or aujourd’hui, avec la décision américaine d’armer les rebelles et le suivisme européen et notamment français en la matière, le temps est venu de mettre fin à cette mascarade.

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  • Euthanasie : aller témoigner à la RTBF ?

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    Le site RTBF.be

    Lundi 24 juin 2013


    Dans le cadre du Journal Télévisé, la RTBF

    lance un appel à témoins.

     

     

    On parle régulièrement de l'extension de la loi sur l'euthanasie aux mineurs. Nous souhaitons consacrer un dossier sur ce thème délicat.
     
    Nous voulons donner la parole à tous ceux qui sont confrontés à la mort d'un adolescent, d'un enfant et débattre avec eux de la mort et de l'euthanasie.
    Nous souhaitons, avec respect mais sans tabou, aborder cette problématique.
     
    Nous recherchons donc des témoignages de personnes qui ont été ou qui sont amenées à se poser des questions sur la fin de vie des jeunes.
     
    Recueillir l'avis: 

    - des parents qui se posent des questions ou doivent répondre aux questions de leur enfant
    - des adolescents qui auraient abordé la question de leur fin de vie
    - des personnes qui les accompagnent dans ce cheminement.
     
    Si vous vous sentez concerné de près par ce débat sur les jeunes, la mort et l'euthanasie, votre témoignage nous intéresse.

     

     

     

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  • La galère de la GPA en Inde

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Inde: le malaise de la GPA

    En Inde, après Ahmedabad et Bombay, la ville de Bangalore devient "un centre majeur de GPA [gestation pour autrui]". K.R Chandrakanth, manager du Base Fertility Center, la clinique du Bangalore spécialisée dans cette pratique, annonce fièrement que depuis son ouverture en 2007, 110 bébés y sont nés. Mais si le recours aux mères porteuses est légal en Inde depuis 2002  et "théoriquement encadrée par un code de bonne conduite", ce " commerce des utérus reste controversé à Bangalore". L'adjoint au maire de cette ville avait d'ailleurs accusé "le patron de Base [fertility center] d'exploiter des femmes innocentes et de piétiner les valeurs morales indiennes".

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  • Mariage gay : défaitistes, les évêques français ?

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    C'est en tout cas l'avis de Massimo Introvigne (ICI) (traduction par nos soins) :

    Mariage gay, la défaite des évêques français

    Ce qui se passe dans l'Eglise catholique en France après les grandes manifestations contre la loi Taubira qui a introduit le mariage des couples homosexuels et leur droit à l'adoption n'est pas sans intérêt pour l'Italie où nous risquons d'assister bientôt au même scenario.

    Résumons seulement, pour la commodité du lecteur, les derniers épisodes de cette saga. Le 4 juin: le Conseil «Famille et société» de la Conférence des évêques de France (CEF), présidée par l'évêque du Havre, Mgr. Jean-Luc Brunin, et qui comprend des évêques et des experts, publie un document intitulé «Poursuivons le dialogue !», où elle invite à la réconciliation entre ceux qui - également au sein du monde catholique - ont combattu dans des camps opposés sur la question du mariage de même sexe. Le 10 juin : diverses voix dans le monde catholique conservateur - pas nécessairement lié aux milieux dits «lefebvristes» - demandent que le CEF retire leur charge aux membres du Conseil Famille et Société, accusés d'enseigner une doctrine au sujet des unions de même sexe qui n'est pas conforme au Magistère de l'Eglise. Le 13 juin: le Conseil permanent de la CEF intervient qui - sans désavouer le Conseil «Famille et société» - et bien sûr sans révoquer ses membres - précise toutefois que, entre ceux qui manifestaient contre la loi Taubira et ceux qui manifestaient en sa faveur, l'Eglise n'est pas neutre; que  ceux qui s'étaient opposés à une loi qui ouvre des «blessures» dans le corps social avaient raison, que leur engagement "n'est pas vain" et qu'il devra continuer en s'occupant «d'autres domaines où la vigilance est nécessaire pour le respect de la personne humaine», allusion évidente à la loi sur l'euthanasie à propos de laquelle le processus législatif est déjà en cours en France.

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  • S'éclater et puis mourir

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    Alors qu'en Belgique le débat sur l'euthanasie risque de déboucher rapidement sur un élargissement de la loi autorisant notamment le "suicide assisté" des mineurs, les Pays-Bas ne se privent pas de célébrer cette culture de mort comme on peut le lire ICI :

    Lundi soir de nombreux Néerlandais seront vissés à leurs écrans de télévision pour voir un documentaire de 55 minutes sur la « mort choisie » de Priscilla Brouwer, euthanasiée à 26 ans pour ne pas subir la lente dégradation associée à la maladie héréditaire dont était morte sa propre mère alors qu'elle était encore enfant.
     
    Le film sera diffusé par une chaîne d'Etat, Nederland 2, sous le titre Nachtvlinder, « Papillon de nuit », le surnom de la jeune fille qui dès le diagnostic de sa maladie, à l'âge de 16 ans, a décidé de profiter de chaque instant, jour et nuit. Devenue une figure de la vie nocturne à Amsterdam, elle a tôt décidé qu'elle partirait lorsqu'elle estimerait « souffrir sans perspective » selon la terminologie officielle de la loi autorisant l'euthanasie, issue qu'elle avait envisagée et étudiée dès la maladie et la mort de sa propre mère.
     
    Le documentaire, goulûment filmé pour montrer la jeune Priscilla et tous ceux qui l'ont soutenue en exemple, la suit pendant ses derniers jours. Derniers jours décrétés inéluctables par la jeune femme lors de son 25e anniversaire : c'est là qu'elle estime souffrir davantage qu'elle ne tire de jouissance et de choses positives de la vie. Deux amies proches l'accompagnent dès lors dans ses démarches : aller voir le médecin de famille, par exemple, pour réclamer la mise à mort prochaine.
     
    Sans être en pleine forme, Priscilla n'en est pas pour autant en phase terminale. Mais elle dit préférer partir à 26 ans que d'attendre les quelques années de vie supplémentaire qu'elle pense pouvoir espérer dans un état diminué.
     
    Alors, elle s'offre ses derniers plaisirs. Un tour en taxi dans Amsterdam, pour saluer une dernière fois sa ville. Boire. « Cueillir le jour ». Pour ses 26 ans, elle va s'offrir une fête à tout casser, avant de partir définitivement le lendemain, entourée de ses amies.
     
  • La "Quinzaine de la Liberté" offre aux évêques américains l'occasion de réaffirmer les droits des croyants

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    Baltimore, MD., 22 juin 2013 (News ANC/EWTN) (notre traduction) - Lors de l'ouverture de la quinzaine pour la liberté de 2013, Mgr William E. Lori de Baltimore a souligné la contribution unique que la religion apporte à la société et a averti qu'elle doit être protégée et a autorisée à s'épanouir.

    "La Foi enrichit la vie publique non seulement par l'ampleur des services rendus, mais aussi par les qualités d'esprit et de cœur, par les valeurs et les vertus, apportées à la vivre", a déclaré Mgr Lori.

    Il a averti que bien que les individus et les organisations religieuses rendent des services essentiels au bien commun, "notre gouvernement s'en prend à ce qui appartient à Dieu lorsque des atteintes parrainées par l'Etat veulent forcer l'Eglise à compromettre ses propres enseignements en guise de prix à payer pour servir l'ensemble de la communauté."

    L'archevêque Lori, qui préside le Comité Ad Hoc des évêques américains pour la liberté religieuse, a prononcé l'homélie le 21 juin, lors de la Messe célébrée à la Basilique de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, la plus ancienne cathédrale de la nation la, dans le centre-ville de Baltimore, au Maryland.

    La cathédrale était comble; s'y pressaient des fidèles venus des deux Maryland et d'autres États à travers le pays pour assister à la Messe d'ouverture de la quinzaine pour la liberté. Ils ont salué l'homélie de l'archevêque par une standing ovation. La quinzaine de la liberté – qui en est actuellement à sa deuxième année – est une période de deux semaines de prière, d'action et d'éducation à un plus grand respect pour la liberté religieuse tant aux États-Unis qu'à l'étranger.

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  • Incarcération de Nicolas : la courageuse prise de position d'un évêque

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    Déclaration de Mgr Aillet à propos de l’incarcération de Nicolas B. (http://www.diocese-bayonne.org/spip.php?article3680)

    Dans un communiqué récent, le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France a salué l’engagement de tous ceux (dont de nombreux jeunes) qui durant des mois, ont fait entendre leur voix de manière pacifique pour s’opposer à la loi Taubira, en précisant qu’elle a modifié « radicalement l’un des fondements de la vie en société », engendré, comme il était prévisible, des clivages profonds, et provoqué des blessures et des craintes durables.

    Devant le mépris politico-médiatique que ce mouvement social, d’une ampleur inégalée depuis des décennies, a rencontré, beaucoup sont déterminés à poursuivre leur action pour alerter l’opinion, éclairer, voire réveiller les consciences de nos concitoyens.

    Parce que la conscience est profondément blessée par la loi Taubira, il est parfaitement légitime d’en réclamer l’abrogation. Le Pape François, devant une délégation officielle de parlementaires français, ne déclarait-il pas : « Votre tâche, technique et juridique, consiste à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger » ? L’association « la manif pour tous » demeure une force de proposition destinée à pérenniser ce mouvement. D’autres initiatives sont nées pour capitaliser l’engagement de nombreux citoyens : les veilleurs, les mères veilleuses, des rassemblements sporadiques pour interpeller l’opinion et les pouvoirs publics…

    Pourvu qu’elle se déroule sans violence et dans le respect de l’intégrité physique des personnes et des biens, cette opposition de fond, que l’on a pu appeler à juste titre « résistance », est pleinement légitime dans une société démocratique où la liberté d’expression, de réunion et de manifestation est garantie par la Constitution.

    Le Jeune Nicolas B., sympathisant de la manif pour tous, a été condamné le 19 juin par le tribunal correctionnel à deux mois de prison ferme, avec mandat de dépôt, pour avoir participé à une manifestation pacifique le 16 juin dernier contre la loi Taubira. Les chefs d’accusation semblent surréalistes et la lourdeur de la peine disproportionnée par rapport aux faits avérés. Il s’agit manifestement d’une forme politique de répression policière et judiciaire qui marque un tournant dans le traitement arbitraire des opposants au mariage et à l’adoption par des couples de même sexe.

    Je salue l’engagement de ce jeune Nicolas et de tous ceux qui, comme lui, travaillent à défendre avec détermination et sans violence, le droit des enfants à être élevé par un père et une mère, engagement qui « aura encore à se déployer dans d’autres domaines où la vigilance est requise pour le respect de la personne humaine » (Conseil permanent). Ils sont la fierté et l’espérance de notre société. Leur courage, jusqu’à la prison s’il le faut, est déjà une victoire : car on ne peut pas enchaîner la Vérité !

    + Mgr Marc Aillet

    Evêque de Bayonne, Lescar et Oloron

  • Pourquoi ne pas prendre un an de réflexion pour fonder sa vie sur des repères solides?

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    logo.pngLes jeunes qui terminent l'année de formation à l’Institut Sophia de Bruxelles, nous disent combien un nouvel horizon s'ouvre pour leur vie !


    Nous pensons déjà à la préparation de la promo 2013-2014 pour que d’autres jeunes puissent faire la même expérience.


    Afin d’aider les futurs candidats à discerner la réponse à la question " Pourquoi ne pas prendre un an de réflexion pour ma vie ? ", nous accueillons par mail et téléphone toutes les questions relatives à l'année Sophia.


    Si vous avez entre 18 et 28 ans et que cette question vous interpelle  (ou même, vous avez un ami, frère, enfant que cela pourrait interpeller ), voici nos coordonnées directes:

    institutsophia@yahoo.fr  -Tél: +32 ( 0 ) 477 042 367

  • Refuser l'illusion de pouvoir construire sans Dieu la cité des hommes

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    Non aux idéologies qui ne respectent pas la Vie

    (source : http://www.lanuovabq.it/it/articoli-no-alle-ideologie-che-non-rispettano-la-vita-6693.htm

    Au terme de deux jours de prière et de rencontre, la grande foule du "peuple de la vie" s'est rassemblée autour de Pape. François a célébré la messe sur la place Saint-Pierre à l'occasion de la "Journée de l'Evangile de la Vie". Le même matin, le Pape a rendu public un message adressé au Premier ministre britannique David Cameron à l'occasion du sommet du G8 des 17-18 Juin à Lough Erne en Irlande du Nord, où il invite également les gouvernements à respecter une '"éthique de la vérité", qui implique "la reconnaissance de la pleine valeur de la vie humaine", y compris "dans le sein maternel".

    Fidèle à la ligne qu'il s'est fixée pour les homélies, le pape n'a pas mentionné pour les critiquer des lois spécifiques, ni approuvé des initiatives particulières en faveur de la vie; du reste, il s'était déjà exprimé à ce propos le 13 mai dernier, se réjouissant de la collecte de signatures entreprise par "One of us" ainsi que de la Marche pour la vie. Il a préféré développer en trois points l'enseignement sur la vie des lectures du jour, qui s'oppose profondément à l'idéologie de mort contemporaine.

    Le premier point concerne «le Dieu vivant, le Dieu qui est la vie et la source de vie». La première lecture rappelle la tragique histoire du roi David qui, après avoir commis l'adultère avec la femme de son général Urie qu'il a envoyé à la mort dans une bataille. Ici, dit le Pape, «la Bible nous montre le drame humain dans toute sa réalité, le bien et le mal, la passion, le péché et ses conséquences. Quand l'homme veut s'affirmer, se réfugier dans son propre égoïsme et se mettre à la place de Dieu, il finit par semer la mort ". L'adultère du roi David suit cette logique: de l'égoïsme au mensonge et de la tromperie à la mort. Cependant, la mort dans ce récit biblique n'a pas le dernier mot. David "est mis en face de ses œuvres de mort - ce qu'il a fait est vraiment une œuvre de mort, pas de vie! Il en prend conscience et demande pardon ". Et le Dieu d'Israël, "le Dieu miséricordieux qui désire la vie et nous pardonne toujours, lui pardonne et lui rend la vie." Parfois, Dieu "nous apparaît comme un juge sévère, comme quelqu'un qui limite notre liberté de vivre. Mais toute l'Écriture nous rappelle que Dieu est le Vivant, Celui qui donne la vie et qui montre le chemin de la vie en plénitude". Sans Dieu, qui a créé et soutient sa création, il n'y aurait pas de vie. En outre, Dieu "est présent dans l'histoire, libère de l'esclavage et de la mort, et donne vie aux hommes parce qu'il est Lui-même la vie." De même, les Dix Commandements sont "une façon pour Dieu de nous indiquer une vie qui est vraiment libre, une vie en plénitude; ce n'est pas un hymne au "non "- vous n'avez pas le droit de faire ceci, vous ne devez pas faire cela, ... Non! Ils sont une ode au «oui» à Dieu, à l'amour, à la vie".

    Deuxième point : "Jésus-Christ donne la vie, et le Saint-Esprit nous garde en vie." L'Evangile de ce dimanche nous présente Jésus dans la maison du pharisien, qui provoque un scandale en laissant s'approcher une pècheresse qui oint les pieds du Seigneur avec du parfum et les sèche avec ses cheveux. En fin de compte Jésus pardonne ses péchés, en disant: "Ses nombreux péchés sont pardonnés, car elle a beaucoup aimé. Au lieu de cela, celui auquel on pardonne peu aime peu" (Luc 7, 47). Jésus apporte la vie face à tant d'œuvres de la mort, face au péché, à l'égoïsme, à la fermeture sur soi-même." Dieu, le Vivant, est aussi miséricordieux. Dans la deuxième lecture, saint Paul s'exclame: "Cette vie que je vis dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et s'est livré pour moi" (Ga 2, 20). L'Esprit Saint nous guide dans une vie nouvelle. "Le chrétien est un homme spirituel, et cela ne signifie pas une personne qui vit dans les nuages​, en dehors de la réalité, comme s'il s'agissait d'un fantôme. Non! Le chrétien est une personne qui pense et agit dans la vie quotidienne selon Dieu, une personne qui ouvre sa vie pour qu'elle soit animée, nourrie par le Saint-Esprit, pour qu'elle en soit comblée".

    Troisième point : "suivre la voie de Dieu mène à la vie; la poursuite des idoles conduit à la mort". "Dieu est le Vivant, et le Miséricordieux. Jésus nous apporte la vie de Dieu, l'Esprit Saint nous conduit et nous maintient dans la relation vitale des vrais enfants de Dieu ". Pourtant, souvent, l'homme d'aujourd'hui "ne choisit pas la vie, n'accepte pas l'" Evangile de la vie ", mais se laisse guider par des idéologies et des logiques qui mettent des obstacles à la vie, qui ne la respectent pas, parce qu'elles sont dictées par l'égoïsme, par l'intérêt, le profit, le pouvoir, le plaisir et ne sont pas inspirées par l'amour, par la recherche du bien d'autrui". L'erreur morale, dit le Pape, devient également une erreur politique. "C'est l'illusion constante de vouloir construire la cité de l'homme sans Dieu, sans la vie et l'amour de Dieu - une nouvelle tour de Babel, c'est de penser que le rejet de Dieu, du message du Christ, de l'Evangile de la Vie, conduit à la liberté, à la pleine réalisation de l'homme. Le résultat est que le Dieu vivant est remplacé par des idoles humaines et passagères, qui offrent le frisson d'un moment de liberté, mais qui, à la fin, sont porteuses de nouvelles formes d'esclavage et de mort ". Il s'agit, par conséquent, de dire oui à l'amour et à la miséricorde de Dieu, et non aux idéologies de mort. "Disons oui à l'amour et pas à l'égoïsme, disons oui à la vie et non à la mort, disons oui à la liberté et non à l'esclavage des nombreuses idoles de notre temps, en un mot disons oui à Dieu, qui est l'amour, la vie et liberté, et ne déçoit jamais. "