Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ethique - Page 475

  • L'extension de l'euthanasie aux mineurs n'est pas une évidence

    IMPRIMER

    C'est ce qui ressort d'une "opinion" publiée ici :

    "En accélérant les débats, empêchant ainsi toutes les opinions de s’exprimer, le risque est grand d’aboutir à un texte imprécis et ne posant pas de balises claires.

    L’élargissement de l’euthanasie aux mineurs fait actuellement l’objet d’un débat au Sénat. Une large majorité semble se dessiner en faveur de cet élargissement. Certains sénateurs demandent d’augmenter le rythme des auditions afin d’aboutir plus rapidement… Le vote relèverait même d’une simple formalité aux yeux de certains commentateurs. ..."

    Lire la suite

  • "Mariage pour Tous" : les parti-pris malhonnêtes de la Libre

    IMPRIMER

    Alors que le Monde lui-même, c'est tout dire, rend compte de façon de plus en plus nuancée de la vaste mobilisation qui a lieu en France contre le "mariage pour tous", la Libre choisit son camp : celui de ceux qui pratiquent délibérément l'amalgame et la désinformation.

    Pour elle, le "Printemps français" devient le "Printemps homophobe"! Quand le Monde reconnaît qu'on ne peut identifier les dérives homophobes à la mobilisation de la Manif pour Tous, le correspondant à Paris de cette feuille bruxelloise n'hésite pas à recourir à tout l'argumentaire partisan des militants LGBT pour dénigrer ceux qui militent en faveur des droits de l'enfant et du mariage traditionnel. Décidément, on mesure chaque jour combien cette publication s'écarte toujours davantage de l'esprit de ses fondateurs; on peut considérer qu'elle franchit ici les bornes de l'honnêteté journalistique la plus élémentaire.

  • Les propos incorrects d'un chanteur homo

    IMPRIMER

    Ces derniers temps, le chanteur Dave a eu les honneurs de plusieurs télévisions.

    A ce propos, une amie nous écrit : 

    "Tout à fait par hasard, le jeudi 4 avril dernier, en "zappant" après avoir vu un film à la télé, je suis tombée sur une interview du chanteur Dave ("69 minutes sans chichis" sur "La deux"). Après avoir évoqué sans gêne son homosexualité, sa vie commune avec "Patrick" avec qui il est "pacsé", le chanteur déclare:

    "La normalité, heureusement pour le monde, c'est l'hétérosexualité. Sinon il n'y aurait plus d'enfants. Si tu as un enfant, tu as envie qu'il soit normal. Ce n'est pas normal d'être homosexuel".

    (J'ai vérifié sur le site de la RTbf, c'est littéralement ce qu'il a dit).

    Si Mgr Léonard avait dit un chose pareille, il aurait un procès aux trousses!"

  • La grandeur de la fragilité

    IMPRIMER
    couv9765g_200.jpgFragilité, dis-nous ta grandeur !
    Un maillon clé au sein d'une anthropologie postmoderne

    Sous la direction de Bernard Ars — Préface de Bruno Cazin

    Paru le 19 Avril 2013

    20,00 € - Disponible - 258 pages

    Collection « Recherches morales »

    aux Editions du Cerf


    Résumé (sur le site des Editions du Cerf)

    Dimension incontournable de notre humanité, condition de nos pauvretés, de nos maladies et de nos peines autant que de nos relations d'amour et de tendresse, la fragilité humaine soulève des réactions ambivalentes de rejet et d'accueil. 

    Dans une société où les valeurs d'autonomie, de maîtrise et de performance prédominent, celles et ceux qui rendent visible notre fragilité commune subissent souvent des formes de dépréciation, voire de discrimination. Écarter la fragilité de l'ordre du langage explicite et, le cas échéant, de l'acte de soin ne veut pas dire qu'elle n'existe pas implicitement dans l'existence de chacun. 

    À contre-courant, les spécialistes ici rassemblés affirment que la grandeur d'une société se mesure à l'aune de la prise en compte de la fragilité de tous ses membres, spécialement ceux qui se trouvent en situation de grande précarité physique, psychique, morale ou spirituelle.

    Collaborations :  Bernard Ars -  Bruno Cazin -  Philippe De Woot -  David Doat -  Bertrand Galichon -  Édouard Herr -  Pascal Ide -  Dominique Lambert -  Xavier Le Pichon -  Jean-Guilhem Xerri

    Dimensions : 215 x 135 x 20  - Poids : 315 grammes

    ISBN : 978-2-204-09966-0 - SODIS : 8296528 - EAN : 9782204099660
  • L'Espérance - le chant des veilleurs par quelques veilleurs parmi d'autres

    IMPRIMER

    Avril 2013 - France - Résistance pacifique et déterminée au mariage pour tous - Les veilleurs - Nouvelle interprétation mixte du chant emblématique des veilleurs.

    Des veilleurs se lèvent à la suite des 150 jeunes gens et jeunes filles rassemblés aux Invalides à Paris mercredi 17/04/13. Ils ont ouvert la voie à une résistance pacifique aux changements de civilisation qui sera provoqué par le mariage dit pour tous.

    Ne trouvant pas d'interprétation adéquate sur les réseaux, 4 jeunes femmes et 4 jeunes hommes ont enregistré cette version à l'intention des veilleurs.

    L'objectif est de faire connaître ce formidable mouvement de résistance intérieure, pacifique et ferme.

    Des veilleurs se rassemblent partout en France

    Partagez généreusement...

    Description des débuts des veilleurs ici :
    http://blogs.mediapart.fr/blog/pihout...

    Plus d'informations sur les veilleurs ici :
    http://www.facebook.com/pages/Les-Vei...

    Les paroles du chant

    1) Le front penché sur la terre, 
    J'allais seul et soucieux,
    Quand résonna la voix claire
    D'un petit oiseau joyeux.
    Il disait : "Reprends courage, 
    L'Espérance est un trésor.
    Même le plus noir nuage
    A toujours sa frange d'or."(bis)

    2) Lorsque le soir se fait sombre,
    J'entends le petit oiseau
    Gazouiller là-haut, dans l'ombre,
    Sur la branche au bord de l'eau.
    Et bientôt son doux ramage, 
    Me donne un nouvel essor.
    Même le plus noir nuage
    A toujours sa frange d'or.(bis)

    3) Mais il partit vers le Père,
    Et jamais ne le revis.
    Je me penchais sur la terre,
    Et la contemplais, ravi.
    Car il n'est que l'Espérance
    pour animer notre coeur,
    Qui de nos plus noires souffrances
    Sait toujours être vainqueur.(bis)

  • Mariage « pour tous » en France : La Manif du 21 avril fait mentir le procès en radicalisation

    IMPRIMER

    La C.E.F. a envoyé un signal de « modération » et le marais de l’establisment clérical lancé sa jérémiade classique: « much is to much », il faut que cela cesse. Au risque d'essoufler le mouvement? Réponse très bientôt : le vote de la loi sur le mariage pour tous, c’est pour demain à l'assemblée nationale française.

    Lu aujourd’hui sur le site de « Famille Chrétienne » :Aucun incident, des forces de l’ordre discrètes : malgré les polémiques de ces derniers jours,la Manifpour tous du 21 avril s’est déroulée dans une ambiance paisible. Pas de radicalisation en vue, mais une énorme détermination.

    18 h 30 : l’esplanade des Invalides est remplie, même si tout le monde n’est pas encore arrivé. « 270 000 participants » affirment les haut-parleurs, « contre 45 000 selon la police ». L’annonce fait bondir la foule. « Comme d’hab… », soupire pourtant un jeune en agitant son drapeau.

    Lire la suite

  • Inquiets et perplexes...

    IMPRIMER

    Peut-on vraiment se sentir à l’aise dans le monde tel qu’il est aujourd’hui ? Peut-on échapper à l'inquiétude et à la perplexité ?

    On peut évoquer cette crise économique dont on nous dit régulièrement que l’on devrait en voir le bout mais qui n’arrête pas de produire des effets toujours plus inquiétants affectant l’emploi et compromettant les perspectives d’avenir pour les jeunes, sans parler des questions que l’on peut se poser à propos de l’Union Européenne, de sa monnaie, du sort des partenaires les plus faibles (la Grèce, Chypre…).

    On peut aussi s’interroger sur l’actualité politique où l’on manque désespérément de personnalités à la hauteur des défis actuels, capables de faire passer le bien commun avant leurs intérêts et leurs appartenances partisanes. La classe politique souvent décrédibilisée donne l’impression de naviguer à vue, sans réel projet d’avenir susceptible de mobiliser et de rendre confiance, impuissante en particulier à défendre l’emploi menacé par la stratégie des multinationales. Les facteurs de division et de décomposition, la perte de confiance dans un monde marqué par les magouilles et la corruption, le scepticisme généralisé plombent le climat politique des pays de la vieille Europe. L’Italie en offre un exemple particulièrement désolant mais l’atmosphère morose et résignée de notre vie politique nationale n’est pas particulièrement réjouissante. En plus des impasses socio-économiques, il suffit d’évoquer l’impuissance à maîtriser les flux migratoires et les menaces que font peser sur notre société les menées de groupes extrémistes, islamistes en particulier.

    Il y a bien d’autres choses dans nos sociétés qui ne manquent pas d’inquiéter. Le n’importe quoi dans le domaine de la culture médiatique tel que la télévision nous en donne le spectacle quasi permanent en est un. Il suffit d’évoquer la pauvreté des programmations (ah, les séries !), l’hyper-érotisation de la publicité, l’esprit de dérision systématique, la pauvreté intellectuelle… pour s’en convaincre. Mais il y a aussi la misère de l’école que désertent de nombreux enseignants dégoûtés par une pédagogie foireuse et par un climat invivable, le déboussolement de nombreux jeunes tentés par la drogue, l’alcool, le suicide… largués par des adultes qui renoncent de plus en plus à assumer leurs responsabilités éducatives. Il faut bien évoquer aussi l’emprise du discours sur la sexualité qui vise à brouiller tous les repères et à nous imposer une vision relativiste où n’existe plus aucune norme ni valeur de référence. Une société peut-elle se construire et exister dans la durée lorsque tout se trouve ainsi livré au bon plaisir de l’individu ? Mais peut-être tout n’est-il pas perdu, du moins peut-on le penser et l’espérer en considérant ce qui se passe en France où tout un peuple se lève pour exiger le respect de l’enfant, du mariage et de la famille. Cela nous en bouche un coin à nous les Belges tellement habitués à nous résigner à toutes les dérives qui nous sont imposées au nom de la sacrosainte évolution des mœurs et de la société.

    Avouons que la situation actuelle de l’Eglise ne nous rend pas moins perplexes. La fin du pontificat précédent nous a laissés au milieu du gué entre, d’une part, le rejet d’un réformisme excessif né de Vatican II et qui se voulait en rupture avec la Tradition, et, d’autre part, le retour à une vision de continuité qui aurait dû se concrétiser dans une redéfinition de la foi (on attendait une encyclique à ce sujet) et dans un recadrage de la liturgie trop abandonnée au caprice de chacun. En lieu et place de cela, nous avons droit à un surprenant début de pontificat marqué par de nouvelles façons de faire mais dont on ne voit pas encore sur quoi cela débouchera concrètement. Certains évoquent déjà "un virage social" de l'Eglise... Quelles seront les orientations réelles de ce nouveau pontificat qui veut s’inscrire dans une ligne franciscaine et en finir avec le discours d’une Eglise faisant trop référence à elle-même ? Bien malin qui peut le dire et il nous semble que certains feraient bien d’être plus prudents quand ils se félicitent de l’accession sur le siège de Pierre d’un pape « ouvert et progressiste » ; il paraît tout aussi difficile de voir en François un pape dont les préoccupations rencontreraient celles des catholiques inquiets devant les dérives doctrinales et liturgiques… Bref, là aussi, on scrute et on attend.

  • BXL, 23 et 30 avril "Dignité, identité, laïcité"; un séminaire de droit naturel avec le Père Xavier Dijon

    IMPRIMER

    Un séminaire de droit naturel « Dignité, identité, laïcité » sera donné par Xavier Dijon, professeur émérite à la Faculté de Droit de Namur, au Palais de Justice de Bruxelles, salle des audiences solennelles de la Cour de cassation, Place Poelaert 1, 1000 Bruxelles.
    Mardi, 23 avril, de 18 h 30 à 20 h 30 : la liberté l'emporte-t-elle sur la dignité ?
    Mardi, 30 avril de 18 h 30 à 20 h 30 : l'égalité menace-t-elle l'identité ? 
    Entrée gratuite.
    Inscription souhaitée à l'adresse e-mail : seminairededroitnaturel@gmail.com
    Personne de contact : Agate Radziszewski, tél 0479/889672

  • « Forum chrétien de la vie sociale » le 1er mai 2013 à Louvain-la-Neuve

    IMPRIMER
     
     
     

    « Forum chrétien de la vie sociale »

    pour la première fois en Belgique 
    le 1er mai 2013 à Louvain-la-Neuve

    Ma foi, ça change tout...

    bracelet_news.jpgLe 1er mai 2013 prochain, la Communauté de l'Emmanuel organisera un « Forum chrétien de la vie sociale », à Louvain-la-Neuve. Cela fait plus de 20 ans que de tels forums sont organisés à Paray-le-Monial, en France, mais c'est la première fois que ce forum sera aussi organisé en Belgique.

    A l'occasion de l'année de la foi, que nous célébrons cette année, ainsi que du cinquantième anniversaire du Concile Vatican II, ce premier forum belge aura pour thème : « Ma foi, ça change tout... ». Nous vivons dans une société, ou une époque de l'histoire, qui se décrit souvent elle-même comme en transition, porteuse d'espoirs comme de désillusions. Un monde en perte de repères ou de sens, autant qu'en recherche de nouvelles voies d'avenir. Dans ce contexte, quelle est la place de la foi religieuse ? Doit-elle aussi être rangée au nombre des croyances et illusions déçues ? Ou, au contraire, dans un paysage où les idéologies s'éteignent, apparaît-elle plus que jamais comme une lumière toujours nouvelle, alors même que sa flamme semble parfois si fragile ?

    La foi, ça change la vie !

    Le « Forum du 1er mai » sera tout d'abord une occasion de redécouvrir comment la foi peut réellement être une lumière intérieure pour nos vies personnelles. L'avenir n'est pas fermé. Il ne nous condamne pas à nous replier sur nous-mêmes ou à fuir les angoisses du monde présent dans la surconsommation ou la recherche excessive de plaisir.

    La foi, ça change le travail !

    Mais il y a plus : si nous avons la chance d'être croyant, la foi peut aussi transformer notre regard sur le monde du travail et nous aider à ouvrir des perspectives renouvelées d'humanisation de ce lieu important de nos vies, même au coeur des difficultés que nous ne manquons pas de rencontrer.

    La foi, ça change la société !

    Mais n'y a-t-il pas encore plus ? La foi ne nous pousse-t-elle pas aussi à oser continuer à croire qu'un autre monde est possible ? Et que nous pouvons participer à sa construction. Mais comment faire ? Dans quelle direction aller ? Ici encore, la foi peut nous donner une lumière aussi précieuse que largement méconnue : celle de la doctrine sociale de l'Eglise.

    Mais que nous dit exactement la doctrine sociale chrétienne ? En quoi peut-elle être un guide pour notre temps ? Comment donc la foi peut-elle transformer nos vies personnelles, professionnelles et sociales ?

    Tel est le faisceau de questions que ce premier « Forum chrétien de la vie sociale » nous donnera l'occasion d'approfondir.

    Etes-vous, vous aussi, intéressés par ces réflexions ? Rendez-vous alors sur notre site pour en savoir plus et obtenir tous les renseignements utiles sur le Forum !

    D'ici le 1er mai, vous y découvrirez, notamment, une série de brèves vidéos qui seront publiées régulièrement et dans lesquelles plusieurs témoins, diversement engagés dans la vie, témoigneront de la façon dont la foi peut changer la vie, le travail ou la société.

    Dès maintenant, vous pouvez donc découvrir une première vidéo, en allant sur la partie "Blog" du site, ou en cliquant sur une des images suivantes :

     jacques_galloy.jpgsophia_kuby.JPG

     

     

     
     
  • Chrétienté, réveille-toi !

    IMPRIMER

    couvchretienteweb.jpgLe Père Aidan Nichols, dominicain, est l'un des plus brillants théologiens britanniques actuels. Il est l'auteur prolifique d'une quarantaine de livres sur des sujets très variés, dont la pensée de Joseph Ratzinger. La publication deChristendom Awake a fait grand bruit dans le monde anglo-saxon, car ce livre programme invite l'Eglise à redynamiser toute la culture contemporaine, de l'architecture à la famille, de la philosophie à la spiritualité, ou de l'art à la politique. La sortie de son édition française était attendue. Les titres des chapitres sont autant d'appels à retrouver sa capacité de transformation et de renouvellement de toutes les activités humaines : réassocier foi et culture, réenchanter la liturgie, reconstituer une société de foyers, resacraliser la culture matérielle, repenser le féminisme, reconcevoir l'oecuménisme, reconquérir la Bible, recréer la vie religieuse, sauver les Saints Innocents, réimaginer l'Etat de chrétienté etc. C'est dans un dialogue permanent avec la culture contemporaine (y compris dans de ce qu'elle peut avoir de contestable) que le Père Aidan Nichols repense à frais nouveaux une nouvelle évangélisation intégrale (mais non intégriste). La « chrétienté » qu'il appelle de ses voeux n'est pas un rêve nostalgique d'un état historique disparu, mais une société qui prend au sérieux la Résurrection du Christ. (via "Chrétiens dans la Cité")

     

    Chrétienté, réveille-toi !

    Redynamiser l’Église dans la culture

    Aidan Nichols o.p.

    Ed. de L'HHomme Nouveau, 320 p., 28 €

    www.hommenouveau.fr

  • Le cardinal de Paris : …haut et fort !

    IMPRIMER

    Président de la Conférence des évêques de France, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a prononcé un discours sans équivoque à l'ouverture de l'Assemblée plénière des évêques de France à Paris mardi 16 avril 2013 (extraits) :

    (…) L'insistance du pape pour appeler l'Église à se porter à la « périphérie » de notre monde est sans doute beaucoup plus riche de sens que ne le laisserait supposer une écoute rapide. Il est clair qu'il vise bien les périphéries sociales de nos sociétés et qu'il nous invite à rejoindre tous ceux que la vie malmène. Mais, et cela est moins entendu et souligné, il parle aussi beaucoup des « périphéries existentielles » qui ne visent pas seulement la marginalité sociale, mais aussi les drames intérieurs de la liberté humaine et le désespoir qui résultent d'un monde qui prodigue des jugements sévères sans annoncer l'espérance de la miséricorde. Ne voyons-nous pas que, sous les apparences d'un libéralisme moral ou, pour mieux dire, d'un libertarisme moral, nos sociétés secrètent une avidité pour dénoncer les coupables qui ne se soumettent pas à la loi commune ?

    Lire la suite

  • Université de Liège, mercredi 24 avril 2013 : « les Dix Commandements et les Droits de l’Homme »

    IMPRIMER

     

    Union_ royale_logo 2.gif

    243241230_2.jpg

     

    Prochaine rencontre du cycle de lunch-débats organisé à l’Université de Liège sur le thème "les droits de l'homme en péril" par le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale et le Cercle inter-facultaire de l’Union des étudiants catholiques de Liège.   

         Mercredi 24 avril 2013 à 18h00 

    batiment XX août.jpg

    à l'Université de Liège

    IMG_5391.JPGconférence 23 novembre 034.JPG 

    Place du XX août, 7, 1er étage (Salle des Professeurs)  

    Les Dix Commandements et les Droits de l’Homme

     

    Un entretien entre 

    imagesCAJOSJT4.jpgpict_408930.jpg

    Mgr André-Joseph LEONARD

     archevêque de Malines-Bruxelles

    et M. Albert GUIGUI

    grand rabbin de Belgique 

    Les racines spirituelles communes aux juifs et aux chrétiens ne les invitent-elles pas à un témoignage commun pour relever les défis de notre temps ? Plus fondamentalement que toutes les déclarations des droits de l’homme, le Décalogue n’est-il pas le message éthique commun d'une valeur permanente pour Israël, pour l'Eglise, pour les non-croyants et pour toute l'humanité ? En quoi les « Dix Commandements » fondent-ils une juste vision de l’écologie de la nature dans toutes ses dimensions, en particulier celle de la famille humaine ? Le drame  bouleversant de la Shoah n’est-il pas, pour ainsi dire, l’archétype de tous les drames contemporains où l’humanité s’est engagée, depuis le XXe siècle plus que jamais, sur  la voie de la haine mortifère enracinée dans l'idolâtrie de l'homme, de la race ou de l'État, une haine qui commence lorsque l'homme  se place au centre de l'univers ?

     

     Le débat sera modéré par M. Paul VAUTE , chef d'édition de la Libre Belgique-Gazette de Liège 

    vaute3.jpg

    La rencontre aura lieu à la Salle des Professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale, parcours fléché). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi d’un lunch-débat : de 18h15 à 20h30.

    Inscription obligatoire avant le 19 avril 2013, par téléphone : 04.344.10.89   ou e-mail info@ethiquesociale.org . P.A.F. : 10 €,  à régler sur place. L'accès à la salle (cent places disponibles) ne peut être garanti  aux personnes qui ne s'inscrivent pas au préalable 

    Plus d’informations ici :  http://www.ethiquesociale.org/

     

     

    Les droits de l’homme : enjeu et impasses

    3175451760.jpgLe 21 septembre 2000, une controverse (au sens de la disputatio médiévale) fut organisée, au théâtre Quirino à Rome le 21 septembre 2000, entre le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, et un professeur à l’Université romaine de la Sapienza, le philosophe libertaire Paolo Flores d’Arcais, pour explorer des voies de convergence possibles sur quelques principes absolus relatifs à toute société humaine digne de ce nom. Au moment décisif du dialogue, le modérateur – Gad Lerner, un juif, journaliste à la  Repubblica – s’est demandé si des principes aussi fondamentaux que ceux du Décalogue ne pourraient pas être retenus comme base éthique commune, même par des athées (qui y souscriraient seulement « velut si [comme si] Deus daretur »). Mais cette proposition fut aussitôt rejetée par le philosophe laïc. 

    Ce dernier nia que certaines règles morales ou de droit naturel  puissent constituer des postulats, ou des acquis irréversibles, pour l’humanité : le contrat social est toujours relatif, contingent, renégociable. Ainsi, certains revendiquent-ils maintenant à l’ONU l’insertion de nouveaux « droits » (à l’avortement, à l’euthanasie, au choix du « genre » etc.) dans une Déclaration universelle des droits de l’homme vieille de 50 ans à peine (1948) !

    Tout s’écoule, disait déjà le vieil Héraclite. Pareille impasse montre à quel point une définition véritablement universelle (selon la formule « ubique, semper et ab omnibus » de Vincent de Lérins, Ve s.) des droits et donc des devoirs humains sans Dieu semble aléatoire.

    JPS