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Ethique - Page 476

  • Légaliser le mariage pour tous, c'est inscrire la transgression dans la loi

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    France: le "mariage pour tous", une loi transgressive

    Le Sénat français a voté le jeudi 11 février la loi en faveur du « mariage pour tous ». La loi qui devait être à nouveau examinée à la fin du mois de mai par l’Assemblée nationale française le sera en réalité le mercredi 17 avril, ce qui en dit long sur la volonté du gouvernement français de précipiter le processus legislatif.

    Dans un entretien accordé à ZENIT, Monseigneur Tony Anatrella, psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, Consulteur du Conseil Pontifical pour la Famille et du Conseil Pontifical pour la Santé a déclaré ceci:

    Extraits

    Sur le plan de la violence:

    Il faut regretter et dénoncer tout ce qui mène à la violence et voir, à cette occasion, des groupes extrémistes de part et d’autre se mettre en scène de façon provoquante. La question est de savoir d’où vient la violence ? Celle-ci procède de la loi elle-même qui agresse et fait violence à la société en transgressant l’un des principes majeurs sur lesquels elle se développe et se civilise. La loi viole socialement le respect de la différence sexuelle qui est à l’origine de diverses institutions humaines comme le couple et la famille formés uniquement par un homme et une femme. …

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  • Mariage gay : triste France...

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    Nous lisons sur le blog de Jeanne Smits :

    « Mariage » gay : la trahison

    C’est la « droite » sénatoriale qui, devant les Français et devant l’histoire, portera la responsabilité de la facile adoption, vendredi, de la loi Taubira ouvrant le mariage aux couples de même sexe. Par le subterfuge honteux du vote à main levée, une cinquantaine de sénateurs, pas plus, à peu près également répartis entre « droite » et gauche (connaîtra-t-on jamais le décompte et l’identité des votants ?) ont fait basculer la France dans un régime de non-droit et d’idéologie triomphante.

    Car lorsque la loi se mêle de nommer blanc ce qui est noir, d’imposer la fiction à la place de la réalité, ce n’est pas seulement une faute, c’est un nihilisme d’Etat. Et comme tout mensonge, il ne peut perdurer qu’en s’imposant par la violence. Ne nous y trompons pas : ce n’est pas seulement une affaire de papas et de mamans.

    Et notons bien aussi qu’avec cette rapide adoption, assortie de quelques amendements imaginés pour encore mieux assurer les droits des couples homosexuels, le parcours législatif de la loi Taubira sera non seulement accéléré – l’Assemblée en discutera dès mercredi – mais facilité. Ce sera plié en quelques jours.

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  • Egypte : les dhimmis se rebiffent

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    Pour  « La Libre », Vincent Braun a interrogé Christine Chaillot (extraits) :

    Après les violences interconfessionnelles meurtrières du week-end dernier, nous avons questionné Christine Chaillot, spécialiste de chrétientés orientales et auteur du livre "Les coptes d’Egypte" (L’Œuvre éditions, 2011). Avec une population estimée entre 6 et 10 millions d’individus, c’est la plus importante communauté chrétienne du Moyen-Orient. Discriminés à tous les étages de la société, les coptes sont régulièrement la cible de violences.

    Les troubles entre musulmans et chrétiens coptes sont-ils directement liés à l’islamisation du pouvoir égyptien ?

    Il est certain qu’avec un gouvernement et un parlement très majoritairement dominés par les islamistes (Frères musulmans et salafistes), certains salafistes et d’autres groupes radicaux se sentent confortés dans leur idéologie religieuse.(…), tout ce qui n’est pas musulman est impur et doit être éliminé. Il y a un jeu entre le pouvoir politique, gouvernemental, et le peuple qu’on manipule avec ce discours : vous devez être de bons musulmans et voter pour les islamistes. Le plus compliqué, ce sont les mentalités présentes dans une population égyptienne très islamisée.

    A chaque fois, il semble qu’il ne faille pas grand-chose pour déclencher ces troubles.

     (…) Dans la réalité égyptienne, le moindre fait divers peut provoquer un incendie interconfessionnel. Et prendre des proportions qui dépassent la logique occidentale. Ces faits divers ont souvent lieu dans des quartiers très populaires où certains chefs religieux musulmans radicaux incitent à la violence et à la haine envers les chrétiens (…).

    Si on considère que les non-musulmans comme étant impurs, comment voulez-vous qu’on parle de citoyenneté ? En Egypte, on est dans une logique de plus en plus musulmane, islamisée, et de moins en moins dans une logique occidentalisée, où sont inscrits les concepts de droits de l’homme et de citoyenneté. La nouvelle constitution égyptienne inclut une majorité d’éléments islamisants qui vont permettre d’islamiser davantage la société. Elle reflète cette Egypte de plus en plus islamisée. La minorité qui veut la démocratie, des musulmans et des chrétiens, continue de manifester depuis l’arrivée au pouvoir de Mohamed Morsi pour que la révolution démocratique prenne le dessus.

    Les obsèques de dimanche ont vu s’exprimer cette contestation du pouvoir islamiste. On y a vu des slogans anti-Morsi.

    Ces slogans anti-Morsi étaient justifiés par le fait que les coptes considèrent qu’ils ne sont pas bien protégés par la police, ce qui était déjà le cas sous Moubarak. Et la nouvelle constitution garantit seulement une liberté de culte. Mais dans un Etat qui se réfère à la charia, on peut vite glisser vers le concept de dhimmitude (protection des peuples soumis par les pouvoirs musulmans d’antan). Mais est-il possible, au XXIe siècle, qu’un pays musulman en revienne à un système de soumission (d’une partie de sa population). Le problème à résoudre, en Egypte, est de savoir comment changer ces mentalités pleines de haine ? Comment faire une éducation aux droits de l’homme et à la citoyenneté (deux concepts importés) dans une société déjà très islamisée ?

    Tout l’article ici : Coptes d'Egypte: "Le moindre fait divers peut provoquer un incendie interconfessionnel"

    Les chrétiens représentent dix pourcents de la population égyptienne : cette importante minorité historique est l’héritière des autochtones qui n’ont pas apostasié leur foi sous le coup des invasions musulmanes. Elle mérite un statut approprié garanti sur le plan international, au même titre d’ailleurs que toutes les minorités confessionnelles du monde islamique. Un beau sujet de préoccupation pour tous ceux qui font profession de dialogue interreligieux et de promotion des droits de l’homme

  • Le monde permet tout, mais ne pardonne rien !

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    Source: http://www.cedric.burgun.eu/?p=771

     Réflexion du Père Cédric Burgun, prêtre du diocèse de Metz, membre de la Communauté de l'Emmanuel

     Un séminariste de ma paroisse nous rapportait les mots, bien sentis, d’un cardinal américain : « le monde permet tout, mais ne pardonne rien ! Dans l’Église, quant à elle, tout n’est pas permis, mais elle pardonne tout ! ».

     Quand je vois la vague de colère, de mensonges, d’outrages qui se déversent ces jours-ci sur Jérôme Cahuzac, je ne peux m’empêcher d’être dubitatif. Quel est ce monde politique, social, public, médiatique, qui prône d’un côté la liberté à outrance : libéralisme économique, social, sexuel, etc., et qui de l’autre condamne avec une violence inouïe à la première faute ?

     Je sais bien que ces fautes politiques choquent. Je sais bien qu’il faudrait plus d’honnêteté en politique et dans la vie publique. Je sais aussi que peu d’élus peuvent s’en réclamer. Mais quelle est cette société qui ne recherche que des boucs émissaires ? Quels sont ces médias qui se délectent de faire tomber des hommes, les uns après les autres, sans se soucier de leur santé physique ou mentale ? …

    Le monde se bat contre l’Église depuis tant d’années. Mais l’Église, elle, sait distinguer entre les actes de péché et le pécheur. Les actes sont condamnés ; jamais la personne. Le monde, lui, s’en fout : si un acte est mauvais, c’est toute la personne qui paye et qui doit tomber.

    Qui sommes-nous ? Dans quelle société sommes-nous arrivés pour déverser tant de haine ? Le scandale de cet homme, c’est en fait le scandale d’une société tout entière où plus personne ne cherche réellement à être honnête, à payer ses taxes, à payer ses impôts, à servir le bien commun et à partager avec l’autre (la société n’ignore-t-elle pas aujourd’hui ce que veut dire ce mot ?). Le scandale de cet homme, c’est le reflet d’une société où chacun veut sauver sa peau plutôt que celle de son voisin.

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  • La presse espagnole censure une pub pro-vie

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     Source: http://leblogdejeannesmits.blogspot.be

    Parmi cinq quotidiens nationaux espagnols, seul le quotidien La Gaceta a accepté de publier l'annonce suivante qui interpelle le ministre de la justice, Alberto Ruiz Gallardon du Partido Popular au pouvoir, à propos de l'avortement. El Pais, El Mundo, ABC, et La Razon ont choisi de refuser le visuel de pleine page, à la dernière minute.

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     « Il y a des enfants qui ne souriront jamais. Ils seront morts avant.  Par votre faute, M. le Ministre. »

    « Vous pourriez faire beaucoup pour les sauver et vous ne le faites pas. Simplement, comme tant de puissants de ce monde, vous regardez ailleurs devant l'assassinat massif d'enfants à naître. Ce n'est pas “l'interruption volontaire de la grossesse », ce n'est même pas “l'avortement” : c'est, en vérité, un crime horrible. 

    Vous et votre parti, le PP, vous avez promis la modification de la loi d'avortement, cette funeste loi promue par Bibiana Aido, et vous n'avez pas tenu la promesse. Trois cents enfants meurent chaque jour en Espagne comme conséquence d'une norme dont très sérieusement nous doutons qu'elle puisse mériter de porter le nom de “loi”. 

    Vous, M. le ministre, vous ignorez systématiquement la protection de la vie de l'enfant à naître. Si la vie ne fait pas partie de vos priorités, permettez-nous de douter de la bonté de votre hiérarchie des valeurs. Nous ne voulons pas penser que, parmi vos convictions, se trouve celle selon laquelle le corps du fœtus est le même que celui de la femme et que par conséquent, il peut être éliminé comme s'il s'agissait d'une tumeur. Nous ne voulons pas croire que vous ne savez pas ce que dit la science à ce propos. Nous ne voulons pas croire davantage que vous ne voulez pas que les enfants sourient, ou qu'ils jouent, libres, dans un  monde où – les puissants mis à part – ils sont aimés. Protégez le droit à la vie – le seul qui garantisse les autres droits de l'homme – et modifiez la “loi Aido”. Ne continuez pas d'entasser des erreurs qui coûtent, chaque année, des milliers de vies humaines. »

     L'annonce avait été rédigée et financée par les membres de la plateforme HazteOir (http://www.hazteoir.org) qui entendent maintenant chercher d'autres moyens de la faire circuler.

     Cette annonce intervient à un moment où la pression monte sur le gouvernement de « droite » de Mariano Rajoy pour honorer ses promesses, et semble-t-il fait peur dans les gros médias – mais que craignent-ils ? 

  • Le "Gender pour tous" et les droits des parents

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    De Grégor Puppinck *

     Source: ZENIT.ORG

     Les parents qui voudront transmettre certaines valeurs à leurs enfants vont dans les prochains mois se heurter à l'école de la République, telle que l’actuel gouvernement veut la refonder, en particulier à propos de la complémentarité homme-femme, de la sexualité humaine et de la morale.

    Le projet de loi Taubira sur le mariage doit être considéré en lien avec un autre projet fondamental de l’actuel gouvernement : le projet de « refondation de l'école de la République » actuellement discuté à l’Assemblée Nationale. Ce projet de loi sur la « refondation de l'école de la République » prévoit, entre autres dispositions, d’introduire un nouvel enseignement obligatoire de morale laïque et d’éducation civique, ainsi que de lutter dès le plus jeune âge contre les stéréotypes de genre. Dans la presse et à l’Assemblée, le ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, a précisé que « le but de la morale laïque est d'arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » pour « permettre à chaque élève de s'émanciper », car « le but de l’école républicaine a toujours été de produire un individu libre ». Dans la même veine, la Ministre de la Justice, Christiane Taubira a également déclaré à l’Assemblée que  « dans nos valeurs, l'Education vise à arracher les enfants aux déterminismes sociaux et religieux et d'en faire des citoyens libres »

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  • Belgique : l’un des deux exorcistes du diocèse de Namur se confie au journal « Vers l’Avenir »

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    PID_$340603$_2ad16dce-9d5a-11e2-983f-44b1b35e8f45_web_jpg_h170.jpgIl existe deux prêtres exorcistes dans le diocèse de Namur. L’un d’eux est chez les frères de saint Jean à Libramont. Le journal « Vers l’Avenir » l’a interviewé .

    Le père Jean-Marie, 57 ans, est l’aîné des frères de saint Jean, une communauté du prieuré Notre-Dame de la Paix installée à Libramont depuis 21 ans. Il est aussi un des deux exorcistes du diocèse de Namur. Pour être précis, le père Jean-Marie est l’adjoint du père Daniel-Marie Ramiro-Gonzales, l’exorciste de Namur. Ils succèdent à ce poste à l’abbé Paul Léonard (le frère de l’actuel primat de Belgique, Mgr André Joseph Léonard)

    Lors de son élection, le pape François a parlé ouvertement de ce que la notion du mal, selon lui, était quasi volontairement niée dans notre société occidentale. Il a exhorté les baptisés à se montrer vigilants.

    Et justement, le père Jean-Marie l’est, lui, vigilant. Il parle de la lutte contre le mal ou le Malin.

    Père Jean-Marie, comment devient-on exorciste ? On le choisit ou est-on désigné pour ce ministère ?

    Un évêque ne peut pas contraindre un prêtre. C’est un ministère qui s’exerce en correspondance avec ce qu’on ressent, en fonction des circonstances qui font la vie d’un prêtre. Moi par exemple, j’ai vécu dans des communautés en Afrique et dans le Sud de la France. C’est à travers cette mission que j’ai senti que même chez des gens qui venaient de recevoir le baptême, quelque chose les empêchait d’être pleinement libérés. Un peu comme s’il demeurait des liens dans la périphérie de leur âme.

    Comment cela ?

    Ce n’est pas facile à expliquer, c’est comme une résistance qui demeurerait après avoir reçu le sacrement de pardon (la confession). Comme si les actes du passé, ce qui est lié à la mémoire, les instincts, le corps empêchaient la personne d’être pleinement libre. Comme j’avais vécu cela, j’ai accepté d’en connaître davantage ; j’ai travaillé avec l’abbé Paul Léonard [le frère de Mgr André-Joseph Léonard ndB]. Je suis arrivé à ce ministère d’exorciste un peu par hasard. C’est l’évêque Remi Vancottem qui a officialisé mon ministère.

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  • La lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

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    Afin de toujours mieux répondre aux défis de nos sociétés, La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon s'enrichit de nouvelles contributions !

    Editorial : Pâques, premier Think tank de l’histoire !

    Par P. Louis-Marie Guitton, responsable de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Actualité : L’impasse : du mariage laïc au mariage gay

    Entretien avec Jacques de Guillebon

    Actualité : Du « gender » au « mariage gay »

    Entretien avec Elizabeth Montfort

    Famille : L’adoption par deux personnes du même sexe bénie par les juges européens

    Brève par Mélina Douchy-Oudot, Professeur à l’Université du Sud Toulon-Var

    Famille : Eduquer autrement

    Entretien avec Pierre-Henri d’Argenson

    Vie : 24 mars : Printemps des consciences chez la Fille aînée de l’Église

    Par Pierre-Olivier Arduin, responsable de la commission Bioéthique de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Vie : La mort, cette énigme

    Entretien avec Gérard Terrier

    Styles de vie : Episode suivant

    Par Philippe Conte, responsable de la commission Cadre de vie et Environnement de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Styles de vie : Le scandale de la pauvreté 

    Entretien avec Bertrand de Kermel

    Chronique : Frigide, je t’aime !

    Par la Mouche du Coche

    Tribune : Mariage – Adoption – PMA - GPA - Endoctrinement des enfants : c’est tout ou rien

    Par Grégor Puppinck

    Spiritualité : L’amour et le mal

    Entretien avec Hervé Roullet

    Spiritualité : Saint Michel aujourd’hui

  • Euthanasie psychiâtrie et démence

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    Sommairedu Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (IEB)


      L’euthanasie en psychiatrie est une alternative valable au suicide


      Euthanasie in de psychiatrie als een alternatief voor zelfdoding


      Euthanasie : position de la Ligue Alzheimer francophone


      Déclaration anticipée en fin de vie

  • Mariage pour tous: pourquoi François Hollande a tout à craindre du vote de la loi Taubira

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     Du site “Liberté Politique”:

    “ On ne comprend pas l’obstination de François Hollande et de la plupart des socialistes à faire passer en force le « mariage » homosexuel si on ne voit pas dans quelle vision de l’histoire, totalement simpliste, elle s’inscrit.

    Dans la culture (il faudrait plutôt dire inculture !) socialiste d’aujourd’hui, l’histoire de France n’est depuis 1789 qu’une longue marche en avant vers la lumière et le progrès que rien n’est venu interrompre et sur laquelle aucun doute n’est permis.

     Dans cette perspective linéaire, le « mariage pour tous » est la suite logique de l'égalité des droits prônée par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, comme la légalisation de l’homosexualité, émancipant la loi et la morale des « tabous religieux » prolonge la laïcité de Jules Ferry.

     Un hégélianisme de supermarché

    Inspirés par un hégélianisme de supermarché pour lequel la vérité morale et politique est à chercher dans l’air du temps, les socialistes diront que l’évolution de mœurs est en soi normative, que les normes n’ont aucun caractère fixe, qu’elles évoluent avec les époques et qu’il est donc normal que ce qui paraissait impensable pour la gauche du XIXe siècle apparaisse comme un progrès dans les générations ultérieures, plus éclairées cela va de soi.

    Les mœurs précèdent d’ailleurs généralement la loi et le rôle du législateur sera de « mettre la loi en conformité avec les mœurs ». De cette évolution à sens unique vers le progrès et le bonheur de l’humanité, la gauche se flatte de représenter l’avant-garde parce que, fille des Lumières, elle croit n’être prisonnière d’aucun dogme. Et face à cette évolution, il y a, comme il y a toujours eu, selon elle, des forces de résistance, voire de réaction qui n’ont que le défaut d’avoir un temps de retard. Parmi ces forces, la droite, les religions en général, mais particulièrement l’Église catholique.

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  • USA : quand la Cour Suprême débat du mariage gay

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    Mariage gay : Invocation de droits étrangers devant la Cour Suprême
    WASHINGTON DC, 29 mars (C-FAM) L’audience publique s’est déroulée cette semaine devant la Cour Suprême des Etats-Unis dans une affaire concernant le mariage homosexuel. Quelques douzaines de tierces interventions très intéressantes ont été déposées par les partisans comme par les adversaires sur la question.

     

    Les américains débattent souvent de la question de la prise en compte par leur Cour Suprême du droit étranger ou des jugements des institutions judiciaires étrangères dans des affaires internes. Ces dernières années, la Cour Suprême a cité des jugements étrangers à plusieurs reprises, en particulier dans le jugement Lawrence v. Texas, qui constitutionalisait la sodomie par les homosexuels. Ce fut aussi le cas du jugement Roper v. Simmons, qui jugeait anticonstitutionnelle la peine de mort pour les mineurs.

    Les juges conservateurs, Antonin Scalia et Clarence Thomas, ont exprimé par le passé leur désaccord avec cette pratique, et les nouveaux juges John Roberts et Samuel Alito ont déclaré au Sénat américain qu’ils s’y s’opposeraient.

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  • Malte, une île où l'on torture

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    Friday-Fax-Header-French.jpgLa protection de la vie-à-naître à Malte qualifiée de “torture”
    NEW YORK, 29 mars (C-FAM) La petite île de Malte est la dernière cible des experts Européens, qui l’accusent de violation des droits de l’homme devant l’institution onusienne de Genève. Son crime impardonnable : protéger la vie de l’enfant in utero.

     

    La Commission internationale des juristes (ICJ), une organisation de défense des droits humains peuplée d’avocats, vient de soumettre un rapport au Conseil des droits de l’homme où elle accuse Malte de mettre inutilement la vie des femmes en danger par sa législation protégeant la vie humaine. Leur base légale est très contestable.

    Le rapport se penche principalement sur les problèmes d’immigration qui touchent l’île à cause de sa proximité avec de nombreux ports d’Afrique. Mais la ICJ en profite pour attaquer Malte pour son refus de reconnaître l’avortement « pour des raisons de santé », ce qu’elle qualifie de violation du droit à la santé, et de forme de torture.

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