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Ethique - Page 524

  • F.I.V. et D.P.I. obligatoires dans le meilleur des mondes de demain ?

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    Ces perspectives hallucinantes trouvent aujourd'hui droit de cité dans des publications "scientifiques" qui laissent augurer le pire comme l'écrit Jeanne Smits sur son blog :

    Obliger les parents à utiliser le diagnostic pré-implantatoire ?

    C'est l'idée avancée par deux bioéthiciennes américaines qui verraient bien les parents qui choisissent la fécondation in vitro contraints par la loi de recourir au « DPI » pour assurer le bien-être de leur progéniture, augmenter son autonomie et réduire les inégalités.

    Janet Malek de la East Carolina University et Judith F. Daar, de la Whittier Law School de Californie en font une obligation morale qui pourrait se traduire en une obligation légale, en tout cas lorsque des parents qui se savent porteurs d'une maladie génétique rare et transmissible décident « de manière indépendante d'avoir recours à la fécondation in vitro ». A défaut de le faire, ils devraient encourir une responsabilité légale s'ils n'ont pas recours au DPI « en vue d'éviter de donner le jour à un enfant souffrant de sérieux dommages du fait de l'affection héréditaire », assurent les deux bioéthiciennes.

    Lire la suite ici : obliger-les-parents-utiliser-le-diagnostic-pré-implantatoire
  • Concilier éthique et politique, la quadrature du cercle ?

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    Éthique et politique, sont-elles inconciliables ? (Radio Vatican)

    L’éthique en politique est un vaste sujet. « Faire ce que l’on dit et dire ce que l’on fait » est devenu une sorte d’idéal qui semble mis à mal au quotidien dans nos sociétés et bien plus encore peut-être lors d’une campagne électorale. La campagne présidentielle en France n’échappe pas à la règle. Les différents candidats prennent des engagements, font des promesses, mais l’élu respectera-t-il les premiers et tiendra-t-il les secondes ? Les électeurs ne sont pas dupes et savent bien qu’entre les paroles et les actes il y a un gouffre. Pourtant, les problèmes sont nombreux, la période est perturbée alors, un peu d’éthique est-il cependant possible ?

    Difficile à dire selon Chantal Delsol, professeur de philosophie à l’Université Paris Est, écrivain et membre de l’Académie des Sciences morales et politiques, Institut de France RealAudioMP3  Propos recueillis par Xavier Sartre

  • La femme serait-elle une espèce menacée ?

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    Signée par Sabine Pérouse, l'hebdomadaire Dimanche Express publie une réflexion sur ce phénomène inquiétant :

    La femme, une espèce menacée ? Président du Groupe de travail "Dignité humaine" au Parlement européen, le député Gay Mitchell a réuni quelques experts, le 19 mars dernier, pour jeter un coup de projecteur sur un drame d’une ampleur méconnue…

    à lire ici : http://www.dimanche.be/Gendercide.html

  • La laïcité dans le cadre des institutions de l'Union européenne

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    article-3651-img1.jpgLe mardi 28 février dernier, Mgr Piotr Mazurkiewicz (1), secrétaire général de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne)(2), était l’invité d’un lunch-débat organisé à l’Université de Liège par l’Union des étudiants catholiques liégeois et le Groupe éthique sociale, associés au forum de conférences Calpurnia. Le thème de la communication que Mgr Mazurkiewicz a prononcée, à titre personnel, portait sur la laïcité dans l’Union européenne (3). Ce thème s’inscrit dans le cadre d’un cycle de rencontres « Neutralité ou pluralisme : dialogue entre religions et philosophies non confessionnelles ».  Voici la transcription officieuse  de l’exposé réalisée par un auditeur (les intertitres sont de sa plume) :

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  • France : une lettre ouverte aux candidats aux prochaines élections

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    Lettre ouverte aux candidats aux élections

     A l'attention des candidats aux élections présidentielles et législatives

    Mesdames, Messieurs,

    Observateurs attentifs de l'actuelle campagne, nous sommes contraints de noter que cette dernière n'est pas à la hauteur des enjeux.

    Les querelles de personnes et les luttes de coulisses empoisonnent l'esprit public.

    Malgré cela, nous ne pouvons pas nous désintéresser de ces importantes échéances électorales et nous tenons à vous faire connaître, loin des appartenances partisanes et des affinités légitimes, ce qui motivera notre vote, espérant que cette intervention de simples citoyens élèvera un peu le niveau d'une campagne trop médiocre.

    Catholiques pratiquants ou Français de bonne volonté, nous voterons, conformément à la loi naturelle et aux indications du Pape Benoît XVI, en fonction des principes non négociables : la promotion de la vie de la conception à la mort naturelle, le soutien de la famille traditionnelle, et la liberté éducative des parents, nous semblent un minimum au-dessous duquel nous quittons l'Etat de droit pour entrer dans la barbarie.

    Nous sommes, certes, bien conscients que d'autres sujets, qu'il s'agisse de la fiscalité, de l'immigration, de la protection sociale, ou de l'Europe sont cruciaux pour notre avenir.

    Pourtant, aucun de ces sujets ne peut avoir le moindre sens si l'Etat, au service d'un clan politique, choisit délibérément de rayer la dignité de l'être humain de ses préoccupations.

    Souhaitant que vous puissiez entendre les centaines de milliers de Français qui pensent, comme nous, que ces fameux principes non négociables sont le strict minimum que l'on puisse exiger d'un programme politique, nous vous prions instamment de nous rassurer sur ce thème dans les quelques semaines qui restent avant les échéances. Nous attendons votre positionnement définitif, qui orientera sans aucun doute notre vote et ceux de nos amis sur ces questions fondamentales pour le bien commun de la société.

    Vous priant de bien vouloir agréer, Mesdames, Messieurs, l'expression de nos sentiments respectueux, nous vous assurons de nos prières et notre attention vigilante.

    Signataires :

    • Mgr Marc Aillet (évêque de Bayonne-Lescar-Oloron)
    • Philippe Carhon
    • Rémi Fontaine (journaliste)
    • Daniel Hamiche (journaliste)
    • Michel Janva
    • Jean Lahire
    • L'abbé Hubert Lelièvre (prêtre du diocèse de Rome et fondateur de la famille missionnaire l'Evangile de la vie)
    • Jean-Pierre Maugendre (Président de Renaissance catholique)
    • Jean-Marie Le Méné (président de la Fondation Lejeune)
    • Hervé Rolland (président de Notre-Dame de Chrétienté)
    • Jeanne Smits (journaliste)
    • Guillaume de Thieulloy (journaliste)
    • Yves Weiss (président de Catholiques en campagne)

    Nos amis français peuvent signer cette lettre : ici

  • Une rencontre inattendue... Excellent !

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    La bataille de l'euthanasie par A-D-V

  • Défense de la Vie : la victoire d'une infirmière britannique

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    C'est une information que rapporte le Catholic Herald (merci Marie G.!)et dont nous vous donnons la traduction :

    Une infirmière catholique menacée de licenciement pour avoir refusé de travailler dans un service d'avortement a gagné son procès, sans aller devant les tribunaux. L'infirmière, qui  ne souhaite pas donner son nom, a convaincu le trust NHS qui l'emploie que son droit à l'objection de conscience est protégé par l'article 4 de la loi de 1967 sur l'avortement, et qu'elle ne devrait pas être forcée de travailler dans une clinique d'interruption de grossesse attachée à l'hôpital.

    Neil Addison du Centre juridique Thomas More, l'avocat qui a représenté l'infirmière, a également informé le trust dans une lettre que sa conviction que la vie humaine commence dès la conception était une croyance «philosophique» et religieuse protégée par la Loi de 2010 sur l'égalité, ainsi que par l'article 9 de la Convention européenne des droits de l'homme. Il a averti le trust que toute tentative de faire pression sur l'infirmière pour la faire changer d'avis ou pour lui suggérer que ses perspectives de carrière pourrait en souffrir enfreindraient les lois contre le harcèlement et la discrimination.

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  • Le cardinal Danneels était au courant de cas d'abus sexuels

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    Toujours à l’affût des bonnes nouvelles, « La Libre » publie ce communiqué de l’agence Belga :

    « Le cardinal Danneels était au courant de cas d'abus sexuels.

     André-Joseph Léonard, responsable de l'évêché de Namur devait pour sa part être au courant d'au moins 5 cas d'abus.

    Le cardinal Godfried Danneels a été informé au moins à quarante reprises de cas d'abus sexuels au sein de l'Eglise lors des dernières décennies, écrit mercredi Het Laatste Nieuws, sur base de lettres issues du dossier de l'Opération Calice. Le cardinal Danneels a toujours affirmé qu'il était surpris par le nombre d'abus commis au sein de l'Eglise.

    Le cardinal a été informé d'abus dans son diocèse, mais aussi dans toute la Flandre. "Dans la plupart des cas, il existe des échanges de lettres entre le cardinal et les victimes, leurs familles ou des proches", d'après le quotidien.

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  • L'eugénisme serait-il devenu un droit de l'homme ?

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    Cour européenne des droits de l'homme : avortement et eugénisme (ZENIT.org)

    La question de l'existence dun « droit à l'avortement eugénique » par Grégor Puppinck

    « La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) est actuellement saisie d’un nombre sans précédent d’affaires relatives à l’avortement. Parce que les principes jurisprudentiels adoptés par cette Cour s’imposent aux 47 Etats membres, les prochains mois seront décisifs pour le respect de la vie et de la dignité humaine. L’ECLJ, qui intervient comme tierce partie dans plusieurs de ces affaires[1], souhaite attirer l’attention sur ces affaires très importantes », explique le directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), Grégor Puppinck dans cet article (cf. aussi Zenit du 3 avril 2012).

    ***

    Parmi les affaires que la Cour européenne doit actuellement juger, citons le cas d’une mère polonaise qui se plaint des difficultés rencontrées pour obtenir que sa fille mineure puisse avorter[2] ; il y a aussi le cas d’une femme décédée durant une grossesse en raison (prétendument) de l’objection de conscience exercée par les médecins[3]. Dans une autre affaire, une femme devenue stérile suite à un avortement se plaint de ne pas avoir été correctement informée des risques encourus[4]. Dans deux autres cas soumis à la Cour, des femmes ayant donné naissance à des enfants handicapés se plaignent de ne pas avoir été en mesure d’avorter[5]. Enfin, sur un sujet proche, la Cour est également saisie d’une affaire mettant en cause l’interdiction, par le législateur italien, de diagnostic préimplantatoire[6].

    L’ECLJ a rendu ses observations le 2 avril dans le cas d’Anita KRŪZMANE contre la Lettonie dans lequel une mère se plaint de ne pas avoir été en mesure d’avorter sa fille trisomique. Elle prétend en particulier que son médecin aurait manqué à une obligation de lui prescrire un test de dépistage de la trisomie. Invoquant un lien de causalité directe entre l’absence de test de dépistage et la naissance de sa fille trisomique, la requérante prétend avoir subi une atteinte dans le droit au respect de sa vie privée, laquelle vie privée comprendrait –d’après la requérante- le droit de décider d’avorter. En résumé, il s’agit de savoir si l’eugénisme est devenu un droit de l’homme.

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  • Contraception : un enseignement de l'Eglise qui est mal passé

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    Dans un entretien d’une grande franchise accordé samedi dernier au Wall Street Journal, le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York et président de la Conférence épiscopale des États-Unis, avoue que l’enseignement de l’Église aux fidèles sur la contraception fut un échec qui lui a fait « manquer la chance d’avoir une voix morale cohérente dans l’une des plus brûlantes questions du jour » (le HHS Mandate). Un échec dont le cardinal Dolan ne craint pas d’imputer la responsabilité aux dirigeants de l’Église : « Je n’ai pas peur d’admettre que c’est pour nous un défi catéchétique interne – un défi majeur – que de convaincre nos fidèles de la beauté et de la cohérence morales de ce que nous enseignons. Voilà le gros problème ». Et ce problème, le cardinal Dolan en voit l’origine « vers le milieu ou la fin des années 1960, lorsque le monde entier semblait s’effondrer, et lorsque les catholiques, en général, avaient le sentiment que ce que le Concile de Vatican II enseignait, d’abord et avant tout, c’est que nous devions être copains avec le monde, et que la meilleure chose que l’Église pouvait faire c’était de devenir de plus en plus comme tout le monde ». Pour lui « l’allumette » qui allait provoquer « l’explosion » fut la publication, en 1968, de l’encyclique prophétique de Paul VI Humanæ Vitæ qui « provoqua un tsunami de dissidence, de départs [de l’Église], de critiques de l’Église que, pour la plupart d’entre nous – j’utilise à dessin la première personne du pluriel car je m’y inclus – disions d’une manière un peu subconsciente : “Oh là là ! On aurait mieux fait de ne pas parler de ça, c’est une chose trop dure à assumer. Nous avons manqué la chance d’avoir une voix morale cohérente dans l’une des plus brûlantes questions du jour ».

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  • Italie : une nouvelle sortie du cardinal Martini

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    martini_152.jpgL’ancien archevêque de Milan, le jésuite Carlo Maria Martini (85 ans) fait partie de la vieille garde conciliaire. Il vient de se déclare en faveur de la reconnaissance par l'Etat des "mariages" entre homosexuels. Ceci a été rapporté ces derniers jours par de nombreux journaux italiens, donnant un grand relief à la nouvelle.

    Commentaire de Mario Palmaro dans « La Bussola Quotidiana » du 30 mars, relayée par notre consoeur du blog « Benoît et moi (extraits) :

    « (…) Qu'a écrit, exactement, le cardinal Martini? Le texte est tiré du livre 'Credere e conoscere' (croire et connaître), publié par Einaudi, écrit en dialogue avec l'ancien sénateur du PD (Partito Democratico, gauche) Ignazio Marino.(…). Voici le passage incriminé: "Je crois que la famille doit être défendue parce que c'est vraiment ce qui soutient la société de manière stable et permanente, et pour le rôle fondamental qu'elle exerce dans l'éducation des enfants. Toutefois, il n'est pas mauvais qu'à la place de rapports homosexuels occasionnels, deux personnes aient une certaine stabilité et, par conséquent, en ce sens, l'Etat pourrait aussi les favoriser" (…)

    Le cardinal Martini écrit précisément que l'Etat doit aider les homosexuels à stabiliser leur relation. Il théorise une page inédite du catéchisme catholique, en soutenant que - touts comptes faits - plutôt que d'avoir des relations occasionnelles et superficielles, les personnes homosexuelles s'engagent de manière sérieuse et prolongée, grâce à une institution mise en place par l'Etat. C'est plus clair comme cela.

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  • Journée mondiale de l'autisme

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    Source : V.I.S. : Le Président du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, a rédigé un message pour la V Journée mondiale de l'autisme (2 avril), en appelant à la solidarité envers les autistes et leurs familles. L'autisme, rappelle Mgr.Zygmunt Zimowski, « constitue une grave altération du comportement, de la communication, verbale notamment, et de l'intégration sociale, qui affecte profondément le développement de l'individu... L'Eglise considère comme incontournable d'assister ces personnes, enfants et jeunes en particulier, ainsi que leurs familles. Sinon pour rompre la barrière du silence, tout au moins pour accompagner dans la solidarité et la prière leur parcours de souffrance ». Contre le risque de la frustration ou de la résignation face aux maigres résultats thérapeutiques, il faut aider les familles « qui entourent avec amour leurs enfants autistes, car cela se répercute sur la qualité de leur existence et tend parfois à les refermer dans un isolement douloureux et marginalisant ». L'Eglise doit s'engager à offrir « des accompagnateurs aux personnes plongées dans un silence qui interpelle notre sensibilité à la souffrance des autres ».

    Puis Mgr.Zimowski évoque l'action des agents de la santé, des éducateurs et des volontaires, réclamant un renfort de la recherche médicale et des politiques d'amélioration des diagnostics, des thérapies et de la réhabilitation. « Il faut encourager et soutenir les initiatives solidaires du monde de l'éducation, du volontariat et des associations tendant à sauvegarder la dignité des handicapés qui, si grave soit leur handicap, loin d'être annulée demeure sujet d'espérance ». Le message s'achève par la recommandation de confier les autistes et leurs familles à la miséricorde divine. « Même enveloppés dans le mystère du silence », les autistes « ne sont jamais seuls car aimés de Dieu et d'une communauté que la foi oblige à être signe vivace de la présence dans ce monde du Ressuscité ».