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De Christian Laporte dans « La Libre » de ce jour :
"Deux manifestations l’ont montré, samedi et dimanche, au centre de Bruxelles. En Belgique, la loi ne devrait pas changer, mais c’est moins sûr ailleurs.
Fin mars 1990, après des années de discussions souvent passionnées pour ne pas dire passionnelles, la Chambre votait la proposition de loi, déjà adoptée par le Sénat, qui dépénalisait partiellement l’avortement en Belgique. L’on pensait que ce vote mettrait un terme définitif aux polémiques, mais c’était compter sans l’objection de conscience très déterminée du roi Baudouin qui estima ne pas pouvoir signer et promulguer des mesures contraires à ses convictions religieuses et aussi morales profondes. L’on sait qu’il demanda cependant au gouvernement Martens de tout mettre en œuvre pour concrétiser l’application de la législation. Et il suspendit son règne le temps que le monde politique s’accorde.
A découvrir, sur ZENIT.org :
Documents
La Fédération Wallonie-Bruxelles est-elle dans son rôle en apportant son soutien au lobby pro-avortement ?
Nous avons fait écho, hier au débat sur l'avortement qui s'est déroulé dimanche dernier sur la Première (RTBF) dans le cadre de l'émission "Et Dieu dans tout ça". La question des suites psychologiques de l'avortement y a été abordée. La synthèse de presse de généthique.org vient utilement compléter la réflexion à ce sujet :
Dans le quotidien Libération, deux tribunes consécutives relatives au rapport du Pr Israël Nisand sur la sexualité des mineurs ont été publiées en mars 2012. Dans une première tribune, du 1er mars 2012, deux sociologues, Mmes Bajos et Ferrand, et trois médecins, Mmes Meyer, Moreau et Warszawski, affirmaient que ce rapport est "moralisateur" quant à la question de l'IVG. Suite à celle-ci, le Pr Israël Nisand et Brigitte Letombe, gynécologues, et la psychanalyste Sophie Marinopoulos ont publié une réponse dans ce même quotidien, le 9 mars 2012 (Cf. Synthèse de presse du 09/03/12). Ils faisaient part de leurs observations, liées à leur expérience clinique, selon lesquelles des femmes restent douloureusement marquées après avoir eu recours à l'avortement.
Le 20 mars 2012, Libération a publié de nouvelles réactions. Pour Mmes Bajos, Ferrand, Meyer, Moreau et Warszawski, "affirmer que le recours à l'avortement augmente les troubles psychiques est une assertion fausse, réfutée par les recherches scientifiques".
Pour le collectif "Les filles des 343", composé de militantes féministes, il n'existerait pas de lien entre avortement et souffrances psychiques. Pour ce collectif, avorter est une "décision qui doit être respectée", et la pression mise sur les "épaules" et les "ventres [des femmes] contribue à les rendre [...] malheureuses". Selon un groupe de médecins, gynécologues et obstétriciens, qui publient également un article dans Libération, "Nul ne peut se prévaloir du monopole du psychisme des femmes", et c'est le "regard condescendant, culpabilisant de la société relayé par trop de médecins [...] qui produit tant de ravages". Ils affirment qu'ils continueront résolument "à oeuvrer pour que cet acte [l'IVG] soit, comme c'est souvent le cas, un acte structurant de leur vie".Suite à ces réactions, le Pr Israël Nisand, Brigitte Letombe et Sophie Marinopoulos ont publié une tribune le 22 mars 2012 dans Libération. Selon eux, à la question de savoir si "l'IVG constitue ou non un moment bénéfique dans la vie d'une femme", la réponse est "négative". En faisant "croire que l'IVG n'aurait aucune conséquence psychique sur les femmes", l'objectif majeur est ici de "protéger le droit à l'IVG". Or, "la meilleure IVG, surtout pour une jeune femme, est celle que l'on a pu prévenir". Ils ajoutent qu'en publiant ce rapport sur la sexualité des mineurs, l'objectif est également de "trouver des solutions qui permettraient d'inverser la courbe, croissante depuis vingt-cinq ans, des 90 000 IVG par an chez les moins de 25 ans".
« Le Christ, destin de l’homme. Itinéraires d’anthropologie filiale » : ce livre du secrétaire du Conseil pontifical pour la Famille, Mgr Jean Laffitte, évoqué sur ZENIT.org le 16 mars, a été présenté à Paris, au Collège des Bernardins, le mercredi 14 mars, entre autres, par le P. Olivier Bonnewijn, professeur à l’I.E.T. de Bruxelles.
Le texte intégral de sa présentation figure sur le site de ZENIT.org : http://www.zenit.org/article-30433?l=french.
Extrait :
"(l') auteur (Mgr Laffitte) possède une vive perception du drame de notre temps : la fermeture à Dieu comme l’a spécialement analysé Gaudium et spes dans ses numéros sur l’athéisme, le rétrécissement individualiste de l’être humain et de la société. La gender theory en présente un symbole actuel particulièrement éloquent. Pourtant, « l’homme ne se limite jamais à l’horizon de ce monde. » « Il est incapable de se suffire à lui-même. (…) Il a une constitution que de nombreux auteurs (…) ont parfois qualifiée de structure dialogique. D’autres, comme Bruaire, sont allés encore plus loin en parlant de l’homme comme être-de-don. »
D’où la question de fond qui traverse tous les chapitres : Comment échapper à cet emprisonnement ? Comment tracer des pistes - des « itinéraires » - pour parvenir à cette « anthropologie adéquate » dont parle Jean-Paul II ? Notre théologien pasteur part de très loin. Il commence par considérer l’embryon souvent prisonnier d’un regard très matérialiste et aboutit 560 pages plus loin au côté transpercé du Christ. « Il y a une contemporanéité du Cœur transpercé du Christ à l’homme de tous les temps », y compris à l’homme en son stade embryonnaire.Entre les deux, quel parcours ! La santé, le sida, la mort, le mariage, la famille, le corps, l’Eucharistie, la société, la paix entre nations, la démographie en Europe, l’objection de conscience et « la tolérance idéologique », la révolution sexuelle, l’inviolabilité de la conscience, la connaissance de Dieu et de la vérité, l’agir rationnel du croyant, le pardon. Toutes ces problématiques sont en réalité intrinsèquement reliées entre elles grâce aux rayons de cette anthropologie de l’ouverture."
Les Jeunes MR "condamnent fermement la Marche pour la vie".
Voilà les (bons) cathos qui votent MR ou sont candidats sur ses listes prévenus….
L’avortement : les Jeunes MR favorables à une approche libérale et responsable
Au nom de la liberté et de son corollaire le libre choix, les Jeunes MR apportent leur soutien à la «Plateforme pour le droit à l’avortement» lors de la mobilisation européenne de ce samedi. Nous appelons, dès lors, tous nos militants, sympathisants et défenseurs des valeurs libérales et démocrates à rejoindre la présidence des Jeunes MR ce samedi 24 mars, dès 14h sur la place Poelaert à Bruxelles.
«La liberté, c’est la possibilité que l’on devrait toutes et tous avoir de faire nos propres choix, sans contrainte et en exerçant notre libre arbitre. Les moyens doivent être disponibles pour que chacune et chacun d’entre nous puissent jouir de cette liberté qui implique également la responsabilité en fonction de nos choix individuels» indique le Président des Jeunes MR, Gautier Calomne.
Les Jeunes MR rappellent, ainsi, leur profond attachement à la liberté de choix et considèrent l’avortement comme un droit de l’Homme moderne. A ce titre, nous ne sommes pas en faveur d’une coercition étatique, niant la primauté de l’individu, qui viserait à restreindre ses libertés individuelles en réduisant l’accès ou en pénalisant l’interruption volontaire de grossesse. Une plus grande responsabilisation des acteurs résulterait sans nul doute à de plus grandes exigences éthiques et morales.
Les Jeunes MR réitèrent donc leur soutien à toutes les familles et femmes isolées qui sont confrontées à une interruption volontaire de grossesse. De même, les Jeunes MR souhaitent un renforcement des droits et libertés élémentaires, contrairement à celles et ceux menant des combats d’arrière-garde.
Parallèlement, les Jeunes MR condamnent fermement la «Marche Pour la Vie» qui se déroulera ce dimanche à Bruxelles. Bien que défenseurs de la liberté d’expression, les Jeunes MR ne conçoivent pas qu’en 2012 encore, certains s’adonnent à autant de prosélytisme pour stigmatiser des milliers de femmes qui ont recours à l’avortement.
Enfin, les Jeunes MR appellent à la mise en œuvre d’une directive européenne qui entérinerait le droit à l’avortement dans tous les Etats membres et fixerait un délai unique et suffisamment étendu pour y avoir recours. «Cette harmonisation européenne est indispensable à l’heure où certaines femmes en Europe prennent encore de réels risques en avortant dans la clandestinité et souvent dans des conditions précaires afin de contourner leur législation nationale. Il faut mettre un terme à ce shopping intracommunautaire de l’avortement !» conclut Gautier Calomne, Président des Jeunes MR.
Contact presse : Gautier Calomne – Président des Jeunes MR - 0498/540.332
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Au Québec, des parents catholiques réclamant pour leurs enfants l’exemption d’un « Cours d'éthique et culture religieuse » ont été déboutés. C’est l’occasion de découvrir les enjeux d’une telle demande et de la réponse de la cour. L’association des parents catholiques du Québec (APCQ) présente ces enjeux, et l’enjeu principal : la liberté religieuse. Extraits de l’interview de Mme Morse-Chevrier par Anita Bourdin :
« Zenit – Madame Jean Morse-Chevrier, vous êtes présidente provinciale de l'Association des parents catholiques du Québec: quels sont ses objectifs ?
Mme Jean Morse-Chevrier - (…) promouvoir un système scolaire axé sur le primat de la personne humaine et sur son épanouissement dans toutes ses dimensions : physique et intellectuelle, morale et religieuse, professionnelle, civique et culturelle. Mais aussi promouvoir l’éducation et la culture chrétiennes dans tous les milieux de vie de l’enfant et de la jeunesse, propager et appliquer les principes du droit naturel et de la doctrine de l’Église en matière d’éducation et de culture (…).Enfin, nous voudrions aider à former de véritables familles chrétiennes(…).
Le combat pour la vraie liberté d'enseignement semble se faire plus difficile depuis quelques années au Canada? Pourquoi?
En ce qui concerne le Québec, il y a eu, depuis 50 ans, des manifestations nombreuses politiques de volonté de déconfessionnaliser le système scolaire (…).
En février, des parents de Drummondville qui réclamaient une exemption pour ses enfants du Cours d'éthique et culture religieuse (ECR) a exprimé sa déception après avoir été débouté par la Cour suprême. Qu’est-ce que les parents objectent au cours d’ECR?
Nous avons formulé dix objections principales. Primo, ce cours banalise la religion en plaçant toutes les religions, spiritualités, mouvements religieux et visions du monde sur un pied d’égalité.
Plus encore, il représente faussement la religion, en la présentant sans sa dimension transcendante. Par exemple dans les noms du divin on ne trouve pas le nom de Jésus.
Le cours ne permet pas non plus de comprendre chacune des religions, car aucune d’elle n’est présentée dans son entièreté. Chacune est présentée de façon partielle à travers un ensemble de thèmes où les contenus d’une religion sont juxtaposés aux contenus des autres religions. Par ex. on parle des célébrations et on met côte à côte, Noël, Sukkoth, Wesak, Divali, la Fête des mères etc. À la fin de ce cours, on peut prévoir que l’enfant ne connaîtra ni sa propre religion ni celle des autres et qu’il aura une très grande difficulté à démêler l’une de l’autre.
La Fondation Jérôme Lejeune nous fait parvenir le communiqué reproduit ci-dessous. Dommage que nous ne l'ayons pas reçu un peu plus tôt pour mobiliser en temps voulu nos amis présents sur les réseaux sociaux.
Pour la première fois en 2012, la Journée internationale de la trisomie 21 a été reconnue par une résolution de l’ONU instituant la "Journée mondiale de la trisomie 21" le 21 mars. Cette date du 21/03 est hautement symbolique : elle fait référence aux 3 chromosomes 21 à l'origine de la maladie. Le but de cette Journée est de sensibiliser et d’informer sur la trisomie 21.
A l’occasion de cette Journée, la Fondation Jérôme Lejeune est partenaire d'une campagne pour sensibiliser sur la trisomie 21 et interpeler la société.
Cette campagne soulève une interrogation fondamentale à propos de la place accordée à la personne trisomique, et plus largement à la personne handicapée et aux plus faibles.
« Trisomique, et alors ? » Cette campagne est portée par un groupe de parents d’enfants trisomiques souhaitant faire entendre un message fort de sensibilisation et véhiculer une image positive auprès de la société. La campagne « Trisomique… Et alors ? » vise à démystifier la trisomie 21 et à interpeler le grand public sur le regard posé sur celle-ci, afin de permettre une réelle intégration des personnes qui en sont atteintes.
La question du regard porté sur la trisomie 21 est une question de société de première importance, et il devient plus que jamais urgent d’y répondre, aussi bien pour les malades, les familles que pour la société tout entière. Interpeler sur cet enjeu, informer et former sur la réalité de cette maladie sont indispensables en France.
Des annonceurs et d’autres acteurs ont permis la réalisation de cette opération : un bel élan de générosité témoignant d’une mobilisation possible et d’une volonté partagée de faire changer le regard sur la trisomie 21.
Plus d’informations : www.trisomiqueetalors.comLa Fondation Jérôme Lejeune invite toutes les personnes souhaitant s'associer à cette cause, au moins le temps d'une journée, à remplacer leur photo de profil sur les réseaux sociaux par une des affiches de la campagne. Les visuels sont disponibles sur la page Facebook ou sur le site de la Fondation.
Par ailleurs, à l’occasion de cette Journée mondiale de la trisomie 21, la Fondation Jérôme Lejeune rappelle que la recherche en vue d’un traitement de la déficience intellectuelle de la trisomie 21 a considérablement avancé : cinq essais cliniques sont actuellement en cours dans le monde : cf Information Presse du 1er mars 2012 : « Traiter la trisomie 21 : l’ère des essais cliniques »
Contact E-influence
François JEANNE-BEYLOT
francois@inmediatic.netA propos de la Fondation Jérôme Lejeune : fondation scientifique de recherche médicale pour le traitement des déficiences intellectuelles d’origine génétique, reconnue d’utilité publique, et 1er financeur en France de la recherche thérapeutique sur la trisomie 21, la Fondation Jérôme Lejeune développe ses propres programmes de recherche et finance chaque année des dizaines de projets de recherche en France et dans le monde. Elle poursuit trois missions : chercher un traitement, soigner les patients et défendre la vie et la dignité des patients.
Il y a 50 ans, un chercheur français, le Pr Jérôme Lejeune, découvrait la cause de la trisomie 21. Plus de 15 ans après sa généralisation, le dépistage prénatal conduit quant à lui à un taux de 96% d’enfants trisomiques avortés. En 2012, alors que l’ère des essais thérapeutiques est arrivée, un choix politique s’impose pour favoriser l’accueil des enfants handicapés, mettre fin à la discrimination et promouvoir la recherche thérapeutique.
Jeanne Smits aborde, de façon approfondie, cette problématique délicate. On pourra trouver les trois parties d'un entretien avec le Dr Paul Byrne en cliquant sur les liens suivants :
« Mort cérébrale » et don d’organes : « l’une des racines de la culture de mort »
« Mort cérébrale » et don d’organes : « l’une des racines de la culture de mort » (II)