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Vlaanderen: steeds meer mensen adopteren kinderen met een handicap
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Vlaanderen: steeds meer mensen adopteren kinderen met een handicap
Lu sur « M blogs » :
Dans la petite ville de Bluffdale, au creux d'une vallée reculée de l'Utah, cœur du pays mormon américain, la National Security Agency (NSA) construit actuellement le plus grand centre de collecte et d'analyse de données des Etats-Unis, auquel le magazine Wired consacre sa couverture cette semaine.
Ce centre puissamment gardé devrait être opérationnel en septembre 2013. La NSA a consacré 2 milliards d'euros au chantier, qui doit permettre d'abriter quatre halls à serveurs de 2 300 mètres carrés chacun, plus 8 hectares de bâtiments destinés au support technique et à l'administration du site. L'ensemble sera complètement autosuffisant. Des réservoirs d'essence seront capable d'alimenter des générateurs de secours trois jours durant ; des installations de pompage d'eau pourront produire 6,4 millions de litres d'eau par jour, un système d'égouts et d'air conditionné aidera à maintenir ces serveurs à une température raisonnable. L’électricité sera fournie par une station autonome de 65 mégawatts, pour un coût total énergétique de 40 million de dollars par an (30 millions d'euros), selon une estimation publiée par Wired.
L'objectif de cette Babel du renseignement est de capter, décoder et analyser des données issues de communications classiques (courriels, conversations téléphoniques, recherches sur Google), de tous types de données personnelles (factures de parking, itinéraires de voyages, achats en librairies…) et de données issues du "Web profond", non directement accessible (informations financières, transactions boursières, accords commerciaux, communications militaires et diplomatiques étrangères, documents légaux, informations personnelles confidentielles…).
En 2005, le New York Times avait déjà révélé que la NSA s'était lancée sans mandat juridique dans un vaste programme d'écoute des communications sur le sol américain, depuis l'échec cuisant du 11 septembre. L'institution, créée comme un outil du ministère de la défense après le désastre de Pearl Harbor, avait entrepris une profonde refonte de son travail, dont ce centre est un aboutissement. "Même s'il y a peu de preuves que la NSA soit aujourd'hui plus efficace — après tout, malgré de nombreuses opportunités, elle a raté la tentative d'attaque du "terroriste en caleçon" en vol pour Détroit en 2009, et l'attentat à la voiture piégée de Times Square en 2010 — il n'y a pas de doute sur le fait qu'elle est devenue l'agence de renseignement la plus vaste, la plus secrète et potentiellement intrusive jamais créée," écrit Wired.
Le centre de données de l'Utah puise ses sources en se branchant directement sur les "prises" des compagnies de télécommunications (un système déjà exposé par le New York Times en 2005) en surveillant les stations terrestres du réseau AT&T, de gigantesques paraboles qui gèrent les communications entre Etats-Unis, l'Europe, le Moyen-Orient, l'Asie et la zone Pacifique.
Pour décoder les données protégées ainsi collecter, la NSA travaille avec un superordinateur, situé dans le "bâtiment 5 300" du centre de Bluffdale, appelé sobrement "Zone de recherche multiprogrammes". Des responsables de la NSA ayant participé à la création du site déclarent à Wired que l'équipe en charge du décryptage a récemment réussi "une percée" technologique, mais qu'elle a besoin de plus de capacité de traitement pour la mettre en action. C'est dans l'Utah qu'elle prévoit de le faire.
La NSA souhaiterait mettre en route un ordinateur capable de coordonner la collecte, la lecture et le classement de ces milliards de données à travers le monde d'ici 2018. Selon l'un des responsables anonymes cités par Wired : "Tout le monde est une cible ; toute personne qui communique est une cible."
Référence: À L’ÉCOUTE – Un gigantesque centre d’espionnage en construction dans le désert américain
Et demain, un gouvernement universel, le maître de la terre, l’antéchrist ? Relire le roman prémonitoire (1910) de Mgr Robert Hugh Benson
Le président de la commission épiscopale italienne, Monseigneur Angelo Bagnasco a affirmé, lors d’une messe célébrée dans une usine de Gênes, que «quand Dieu est oublié, l’homme aussi se perd » (Vatican Insider, 16/03/2012)
La culture du monde occidental doit revenir aux dix commandements. C’est l’exhortation adressée par l’archevêque de Gênes, Monseigneur Angelo Bagnasco, lors de l’homélie au cours d’une messe célébrée pour la troisième fois en quelques jours à l’usine Ansaldo de Gênes.
L’archevêque a parlé des « difficultés inévitables et graves dues à la globalisation ». Il a invité les fidèles à revenir aux dix commandements. Car, fait-il remarquer, « les dix commandements ne sont pas seulement un discours religieux ou confessionnel. Ils sont le fondement, la base et lorsque la base est érodée tout le reste est corrompu. L’histoire ancienne et récente nous l’enseigne ».
« Les pères de l’Europe : Schumann, Adenauer et De Gasperi, ont posé les bases du chemin européen sur les commandements de Dieu, non par ambition théocratique, mais par intelligence humaine. La culture moderne et l’homme, en Italie, en Europe et dans d’autres parties du monde, ont cru pouvoir se passer de Dieu et se gérer seuls. Nous voyons les résultats dans plusieurs domaines de la vie sociale et civile. Quand Dieu s’efface, l’homme se perd.
Les dix commandements, outre le fait de constituer un discours spécifiquement religieux, sont aussi radicalement et profondément humains. Lorsqu’il y a de bonnes bases dans la vie d’une personne, d’une famille, d’une société, d’une entreprise, d’une culture, de la politique, de l’économie, de la finance, et que ces bases sont solides, rien ne pourra les ébranler ».
C'est alors, conclut-il, « qu'il devient aisé de pouvoir résoudre les inévitables difficultés, parfois graves, que la vie, les circonstances, la globalisation suscitent ».
A Strasbourg, le parlement européen vient d’approuver le “rapport sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’Union européenne” présenté par l’eurodéputé libérale Sophie in’t Veld, présidente de de la Plate-forme du Parlement européen pour la laïcité en politique et Vice-présidente de l’Intergroupe sur les droits des LGTB.
Notre confrère du « Salon beige » donne le ton de ce rapport suivi d’une résolution dans laquelle où l’on peut notamment lire que ce parlement (extraits):
« (…) invite la Commission et les États membres à élaborer des propositions en vue de la reconnaissance mutuelle des unions civiles et des familles homoparentales à travers l’Europe (…), déplore que certains États membres aient adopté des définitions restrictives du terme ‘famille’ afin d’éviter d’avoir à garantir une protection juridique aux couples de même sexe et à leurs enfants et à propos de l’avortement (sous couvert de “droits sexuels et génésiques) exprime son inquiétude concernant les réductions budgétaires touchant le planning familial et l’éducation sexuelle, ainsi que les restrictions à l’accès aux soins de santé sexuelle et génésique dans certains États membres, en particulier en ce qui concerne la protection de la grossesse et de la maternité et l’avortement légal et sûr; souligne que toutes les femmes doivent être maîtresses de leurs droits sexuels et génésiques, notamment en ayant accès à une contraception de qualité à prix abordable. » Référence : Un rapport pro-avortement et pro-gay approuvé par le Parlement européen
C’est bien ce que nous disions : l’Europe n’est pas l’Amérique…même s'il ne s'agit ici que d'une résolution (non contraignante): "Stap voor stap", comme on dit dans le plat pays de Mme in 't Veld...
Lu sur « Riposte Catholique » :
« Le décret pris par le ministère fédéral de la Santé (HHS), en application de l’ObamaCare, et qui entend contraindre les institutions religieuses à inclure dans les polices d’assurance santé qu’elles contractent pour leurs employés, la contraception, la pilule abortive et la stérilisation, ne rencontre pas l’adhésion d’une majorité de l’opinion publique américaine, contrairement à ce que soutenaient les Démocrates.
Deux sondages récents en donnent des indications fortes.
Le premier sondage a été mené pour le The Wall Street Journal et NBC, par deux sondeurs : le Républicain Bill McInturff et le Démocrate Peter Hart.
À la question de savoir si un employeur (au sens large) devait être obligé par la loi à payer le remboursement des moyens contraceptifs, une majorité des sondés répond favorablement : 53 % contre 33 %.
Mais quand la question se précise, et qu’on demande à l’échantillon si l’Église catholique et les autres institutions religieuses devraient être obligées de rembourser la contraception, la tendance s’inverse : 45 % des sondés y sont opposés alors que 38 % se disent favorables.
Quand les sondeurs ajoutent à la contraception une nouvelle question évoquant le remboursement de la pilule abortive pour ces mêmes institutions religieuses, alors l’opposition de l’opinion publique se renforce : 49 % sont contre et seulement 34 %. À noter que les femmes interrogés sont également majoritairement opposées : 46 % contre, 35 % pour, ainsi que les sondés qui se disent catholiques : 48 % contre, 36 % pour.
Le second sondage, réalisé pour The New York Times et ABC, en février dernier, et uniquement sur un échantillon féminin, montre que 53 % des sondées sont opposées à l’obligation imposée par le gouvernement fédéral aux institutions religieuses, alors que seulement 38 % d’entre elles se disent favorables.
Pour beaucoup d’analystes politiques non partisans, la manœuvre politique des Démocrates tentant de faire admettre que l’opposition au HHS Mandate était en fait une opposition à la « santé des femmes », a échoué. Électoralement, pour ces mêmes analystes, la décision du gouvernement Obama de lancer cette attaque frontale contre les institutions religieuses américaines, est tout sauf un coup de génie politique, et elle se traduit par une chute sensible de l’indice de popularité du Président : 41 % d’opinions favorables en mars, contre 50 % le mois dernier, avec le même pourcentage chez les sondés hommes ou femmes : ce qui veut dire pour Obama que chez ces dernières, la chute de l’indice de popularité est de 12 points entre février et mars. C’est ce qu’on appelle se tirer une balle dans le pied.» Référence : L’opinion américaine est majoritairement opposée au HHS Mandate du gouvernement Obama
On serait curieux de voir quel serait le résultat d’un tel sondage en Europe occidentale (et singulièrement en Belgique). Au-delà de cette histoire d’assurance obligatoire imposée aux institutions privées se pose partout le problème de principe de la clause de conscience qui est loin d’être un fait acquis en ces matières qui touchent à la liberté de la religion. Un bon sujet pour les cours de justices inter ou supranationales compétentes en matière de droits de l’homme…
Lu sur le site de “La Vie”, sous la signature de Laurent Grzybowski:
L'actualité de la doctrine sociale de l'Eglise sera désormais accessible sur internet grâce à un site internet lancé par les jésuites et la Conférence des évêques de France.
« La doctrine sociale catholique ? C'est le secret le mieux gardé de l'Eglise ! », s'était un jour exclamé le père Peter J. Henriot, théologien américain, auteur d'un ouvrage de référence sur la question. Désormais, grâce au site internet créé par les jésuites du Centre de recherche et d'action sociales (Ceras), www.doctrine-sociale-catholique.fr, cette doctrine ne sera plus un secret pour personne. En quelques clics, le grand public va pouvoir découvrir textes fondateurs, analyses de théologiens et repères historiques. Mais, pour le directeur du Ceras, le père Bertrand Hériard, « plus qu'une simple ressource documentaire, ce nouveau site voudrait aussi encourager les catholiques à passer à l'action et à s'engager face à la crise ».
« La doctrine sociale n'est ni une idéologie, ni un simple courant de pensée », a commenté le père Luc Dubrulle, de l'Institut catholique de Paris, lors d'une conférence de presse organisée le 8 mars au siège de la Conférence des évêques de France. « Elle est une manière pour les chrétiens d'être présents au monde». » Toujours en chantier, depuis le texte fondateur du pape Léon XIII, Rerum novarum (Les choses nouvelles) en 1891, qui portait sur la condition des ouvriers, cet enseignement social n'attendait plus que la Toile pour entrer dans une véritable interactivité où « pratique et réflexion pourront se nourrir l'une l'autre ». En retraçant la genèse du discours social de l'Eglise, le site aide à comprendre comment une doctrine s'est élaborée en croisant la tradition de l'Eglise, le questionnement théologique et l'apport des sciences humaines.(…)
Ce site, qui dégage huit principes autour desquels l'institution articule sa parole sur la société (bien commun, charité, destination universelle des biens, dignité de la personne humaine, justice, option préférentielle pour les pauvres, solidarité et subsidiarité), pourra aider chacun à trouver son chemin. De nombreux articles sont déjà en lignes. Il ne manque plus que celui sur la politique, il est encore en débat... Les élections approchent, il va falloir faire vite.” Voir ici: La doctrine sociale de l'Eglise tisse sa toile
Une bonne valorisation de cette doctrine a aussi été faite à la lumière des enseignements de l’encyclique « Caritas in Veritate « du pape Benoît XVI exposés à l’Université de Liège, par Herman Van Rompuy, Rocco Buttiglione et Mgr Michel Schooyans, lors d’un Symposium organisé par l’Union des Etudiants Catholiques. Les communications peuvent être consultée ici : Devant plus de 500 personnes
Elles ont aussi été publiées aux éditions "Fidélité" (Rue Blondeau 7 B-5000 Namur) sous le titre : "Un développement humain intégral. La pensée sociale de Benoît XVI dans l'Encyclique Caritas in Veritate.". Pour obtenir ce document (prix: 6 euros) vous pouvez laisser un message par courriel à sursumcorda@skynet.be ou prendre contact avec les éditions Fidélité (www.fidelite.be)
Raphaëlle d’Yvoire nous rappelle dans le journal « La Croix » que cette législation mortifère, votée par la coalition laïque au pouvoir en 2002, a aujourd’hui dix ans. Et que le cap des mille cas annuels déclarés a été franchi en 2011. Extraits :
Début 2002, le Parlement belge a adopté une série de « lois relatives à la fin de vie » . En plus d’une « loi sur les droits du patient » – permettant notamment de refuser l’acharnement thérapeutique – et d’une autre sur les soins palliatifs, députés et sénateurs ont voté cette année-là la loi sur l’euthanasie, en dépit de l’opposition, réitérée, de la Conférence des évêques de Belgique (…).Au terme de plusieurs années de débats, des balises avaient donc été placées : un texte n’ouvrant pas un « droit à l’euthanasie » mais « un droit à la demande d’euthanasie » et une dépénalisation concernant un geste pratiqué uniquement par un médecin, après avis d’un confrère indépendant, sur un patient majeur ou mineur émancipé, conscient, se trouvant dans une situation médicale sans issue, faite de « souffrances physiques ou psychiques constantes, insupportables et inapaisables », ou sur un patient irréversiblement inconscient, mais ayant rédigé une « déclaration anticipée » depuis moins de cinq ans.La loi a mis également en place une commission fédérale de contrôle et d’évaluation chargée de vérifier, sur la base des déclarations obligatoires des médecins, la conformité des procédures suivies et, en cas d’irrégularité, de demander des précisions, voire de transmettre le dossier à la justice.
80 % des cas en Flandre
Dix ans plus tard, les statistiques concernant les déclarations qui sont parvenues à la commission font état d’une progression régulière du nombre d’actes. Le cap des 1 000 cas annuels a été franchi l’an dernier : 1 133 cas enregistrés, soit 1 % du total des décès en Belgique en 2011.
Les déclarations, rédigées en néerlandais dans plus de 80 % des cas, montrent que l’euthanasie est surtout pratiquée en Flandre. Mais certaines zones d’ombre subsistent : en dix ans, la commission de contrôle n’a pas transmis un seul dossier au parquet et elle précise, dans ses rapports réguliers aux chambres législatives, qu’elle « n’a pas la possibilité d’évaluer la proportion du nombre d’euthanasies déclarées par rapport au nombre d’euthanasies réellement pratiquées » .(…)
Respect de la volonté des patients
« Avec la législation actuelle, le curseur n’est plus fixé sur le respect de la vie mais sur “le respect de la volonté des patients” qui souhaitent évidemment mourir avec le moins de souffrances possible. À partir de là, chaque unité de soins palliatifs a un peu sa philosophie », explique le docteur Isabelle de Bock, un des quatre médecins de l’unité de soins palliatifs des Cliniques de l’Europe, à Bruxelles.(…) S’appuyant sur des enquêtes qui estiment que seules 50 % des demandes d’euthanasie sont accordées, certains médecins demandent désormais à aller plus loin, envisageant, par exemple, la prise en charge de patients qui ne seraient pas en phase terminale. Plusieurs propositions visant à élargir le champ d’application de la loi ont été déposées au Parlement depuis 2002. Les trois dernières datent de l’automne 2010 ; elles proposent d’étendre la loi aux mineurs et aux personnes devenues démentes ou incapables de s’exprimer.(…). L’article est ici : La loi belge sur l’euthanasie pose toujours question
L’élargissement de cette loi n’est apparemment pas à l’ordre du jour. Ni son contraire d’ailleurs : un plus grand respect de la vie et un renforcement des contrôles, sur lesquels il y aurait beaucoup à dire, si tant est qu’il faille « réformer » une loi intrinsèquement mauvaise.
Action pour la famille soutient la Marche pour la vie organisée par un collectif d’étudiants qui partira le dimanche 25 mars à 14h du Mont des Arts (près de la statue du roi Albert I) à Bruxelles. Pour plus d’informations http://www.marchforlife.be
Malgré les campagnes en faveur de l’usage des contraceptifs et des cours d’éducation affective et sexuelle dans les écoles, le nombre d’avortements ne cesse de progresser en Belgique. Selon les chiffres du dernier rapport de la commission d’évaluation sur l’interruption de grossesse, nous sommes passés de 13 474 avortements en 2003 à 19 421 en 2009, alors que le nombre de femmes en âge d’avoir des enfants est en diminution constante. Plus inquiétant encore : la proportion de jeunes femmes (moins de 25 ans) qui subissent une IVG ne cesse d’augmenter.
Ne nous voilons pas la face : que l’on soit pro-choice ou pro-life, nous devons admettre qu’il y a un problème de l’avortement en Belgique. Plusieurs décennies d’utilisation de plus en plus répandue et efficace de méthodes contraceptives nous montrent qu’elles sont impuissantes à enrayer cette tendance à la hausse.
Lu sur Cathobel (extraits) :
Pour tenter d’atténuer les tensions nées de la contestation des résultats de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier en République démocratique du Congo, les évêques congolais se posent désormais en arbitres et conciliateurs entre la majorité présidentielle et l’opposition. Ils ont rencontré et écoutés les différents acteurs politiques.
Une délégation des évêques, conduite par le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Mgr Nicolas Djombo, archevêque de Tshumbe, a été reçue le 5 mars par le président Joseph Kabila, a rapporté la radio onusienne Okapi. L’examen de la situation politique et sociale de la République démocratique du Congo a été au centre de l’entretien.(…).L’abbé Léonard Santedi, secrétaire général et porte-parole de la CENCO, a déclaré à la presse que la visite de la délégation de la CENCO auprès du Chef de l’Etat s’inscrit dans le cadre du dialogue qui « doit toujours exister entre l’Eglise et les dirigeants du pays, en vue de prouver que l’Eglise a toujours œuvré pour les bonnes relations avec l’Etat afin que son message soit un message de paix, d’amour et de fraternité ».(…). Le secrétaire général de la CENCO a aussi précisé que le président Kabila avait apprécié la démarche des évêques et leur avait promis de continuer à toujours travailler pour le bien-être de la population. Les évêques, en tant que pasteurs, ont aussi promis au Chef de l’Etat de poursuivre leur mission d’œuvrer à la base pour une paix véritable. Un memo des évêques, dont la teneur n’a pas été révélée, a été remis au chef de l’Etat à cette occasion.
Favoriser le dialogue entre les parties
Les évêques se sont ensuite rendus chez Etienne Tshisekedi, qui conteste toujours la victoire de son adversaire Joseph Kabila, réélu pour cinq ans à la tête de la RDC. Ils lui ont remis un mémorandum dans lequel ils déclarent : « La CENCO, attachée aux valeurs de justice et de vérité, a dénoncé et condamné les irrégularités qui ont marqué le dernier processus électoral ». Ils ont ensuite exhorté le gouvernement à privilégier « la voie du dialogue pour l’intérêt supérieur de la nation congolaise ».
Enfin, la délégation de la CENCO a rencontré Vital Kamerhe, ancien président de l’Assemblée nationale, passé à l’opposition, arrivé en troisième position de la présidentielle, et le délégué du candidat Léon Kengo, ancien premier ministre de Mobutu et arrivé en quatrième position du scrutin.
Les évêques congolais estiment que le dialogue des acteurs politiques et de toutes les forces vives de la société pour le service du bien commun et de l’intérêt supérieur de toute la nation congolaise reste l’unique voie pour résoudre le malaise sociopolitique actuel en RDC. Et d’ajouter : « Dans cet esprit, nous avons tenu à rencontrer les principaux acteurs politiques pour nous mettre à l’écoute des uns et des autres, afin de voir comment reconstruire ensemble notre pays dans la paix, la justice et la vérité ».Voir ici L’Eglise catholique, arbitre de la situation post-électorale en RDC
Au Congo, l’Eglise -telle que nous l’y avons déjà connue autrefois- n’a aucun état d’âme sur la question de savoir si elle a ou non le droit (et même le devoir) d’intervenir au nom du bien commun dans la « sphère publique » (pour reprendre la terminologie idéologique convenue en Occident). Il est vrai qu’elle s’adresse à une société naturellement croyante et ouverte au message évangélique. Une société qui collectionne sans doute beaucoup de péchés individuels ou collectifs, sauf un : le péché contre l’Esprit. Autres cieux…
C'est une série de mots choisis qui mettent la Tunisie en émoi. Un glissement sémantique, d'abord: dans le cadre des discussions sur la place de la femme dans la nouvelle Tunisie, les députés du parti islamiste Ennahda, vainqueur des premières élections libres, ne parlent plus désormais d'égalité entre l'homme et la femme, mais de "justice". Dans un pays qui a longtemps fait figure de modèle en matière d'émancipation de la femme - émancipation relative, car si la femme tunisienne était plutôt protégée dans le code civil sous l'ère Ben Ali, elle ne pouvait, par exemple, prétendre à la même part d'héritage qu'un homme - ce glissement n'est pas passé inaperçu.
Il a été suivi d'un certain nombre de petites phrases. Le leader d'Ennahda lui-même, Rached Ghannouchi, a fait le 29 octobre dernier une déclaration qui est passée à peu près inaperçue en Occident: il a proposé d'abroger les dispositions permettant l'adoption, interdit en islam, pour y substituer la kefala prônée par la charia - une sorte de tutelle bénévole dans laquelle l'absence de liens du sang est clairement exprimée. Outre le fait que cela représente une islamisation du droit actuel, l'emploi par Ghannouchi du terme laqit ("bâtards') pour qualifier les enfants abandonnés a choqué.
En novembre, la déclaration de l'une des figures modernistes du parti Ennahda, la députée Souad Abderrahim, a provoqué là encore une vive émotion. "Les mères célibataires sont une infâmie, et elle ne devraient pas aspirer à un cadre légal qui protège leurs droits", a-t-elle déclaré sur la radio arabophone Monte-Carlo Doualiya. Il y a quelques jours, la déclaration de la ministre des affaires de la femme et de la famille Sihem Badi a provoqué un nouveau tollé. En déclarant que le mariage coutumier (orfi) était "de la responsabilité personnelle de chacun", elle a semblé cautionner une pratique jusque-là interdite et qui dispense surtout l'homme de la moindre responsabilité envers sa femme. Interrogée hier à ce sujet par les internautes du Monde, elle a fait machine arrière. Pendant ce temps, la tension ne retombe pas dans l'université de la Manouba, théâtre depuis des semaines d'un blocus par des étudiantes salafistes réclamant le droit de suivre les cours voilées. Mercredi, des affrontements entre universitaires et salafistes ont fait cinq blessés, de nombreux dégâts matériels et une image a choqué: celle de jeunes gens arrachant le drapeau tunisien et le piétinant, pour le remplacer par le drapeau islamique. Référence: Tunisie: les laïcs de plus en plus inquiets
Non, en Tunisie non plus les partisans de la laïcité de l’Etat n’ont pas le vent en poupe. Et l’idéologie de la post-modernité c’est bon pour la démocratie libérale avancée des occidentaux.
Au sommaire du numéro 1513 daté du 10 mars 2012 (commande) :
Evénement : Présidentielles françaises : Un juste vote ?
Quelques réflexions sur le programme de divers candidats à l'aune de la doctrine catholique.
Dossier : Liturgie
Des évêques réagissent au sujet des traductions liturgiques.
Actualités : Aux frontières de l'humain.
Un congrès s'est tenu à Rome sur la personne humaine à l'heure de la révolution biotechnologique. Éclairant !
Kevin Ford, un jeune fermier en Amérique.
La contraception accessible à tous : Un rapport demande l'accès gratuit à toute contraception pour les mineur(e)s. Il montre en effet que ces derniers ne l'utilisent guère.
Culture : Le père Frederick William Faber, avocat de l'Église et chantre du Salut.
Saint François d'Assise selon les écrits de Padre Pio.
Figure spirituelle : Catherine Drexel, mère et servante des Indiens et des Noirs.
Magistère : Le Pape invite les cardinaux à avoir saint Pierre pour modèle.
Tribune : Le frère Marie-Angel, soldat du feu, soldat de Dieu.