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Ethique - Page 520

  • Gender : quand on manipule les mots...

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    Marguerite A. Peeters signe une réflexion sur la manipulation des mots dans l'Osservatore Romano du 14 mai :

    Lorsque l’on manipule les mots

    La culture dans laquelle nous vivons au début du troisième millénaire intègre les fruits positifs d’un processus historique marqué par la décolonisation, un puissant mouvement ayant accordé aux femmes un statut social qu’elles n’avaient jamais atteint auparavant, et l’effondrement du marxisme-léninisme. A une heure de mondialisation accélérée, elle semble célébrer, peut-être plus que toute culture précédente, l’égalité de tous les êtres humains. Notre génération a également la possibilité de découvrir et de s’émerveiller de la diversité fascinante des peuples et des cultures et de leur contribution spécifique et irremplaçable à l’humanité. Nous discernons un danger, cependant, dans un processus que nous pourrions qualifier de mondialisme s’imposant par en-haut qui, sous couvert de participation de la base, de droits égaux et de non discrimination, utilise les canaux de la gouvernance mondiale pour essayer d’agencer un assentiment mondial à des intérêts particuliers, à travers une utilisation manipulatrice du langage au cours de processus de construction de consensus. Nous ne pouvons nier l’existence d’un combat culturel, politique et juridique ayant cours dans ces fora concernant l’identité sexuelle, l’orientation sexuelle, le contenu des droits et le sens de l’universalité. Le langage est un facteur critique dans ce combat.

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  • Bulletin de l'Iinstitut Européen de Bioéthique - 14 mai 2012

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    images (4).jpgSommaire

  • Contradictions au sein de l'Académie pontificale pour la Vie

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    Sans vouloir entrer dans les détails, il semble que certaines choses devront être éclaircies au sein de l'Académie pontificale pour la Vie, notamment suite à des exposés où les conférenciers se sont permis de prendre des positions assez éloignées de celles du Magistère de l'Eglise.

    Jeanne Smits, sur son blog, rend compte de cette situation :

    L'Académie pontificale pour la vie est en « grand danger »…

    Académie pontificale pour la vie : clarifications et révélations

    En regard de ces informations, la note parue sur catho.be nous paraît assez légère.

  • Homophobie : la RTBF manipule l’information

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    D’Eric de Beukelaer, Doyen de Liège Rive-gauche, sur son « minisite » :

    J’ai quitté le débat « Mise au Point » de ce dimanche [13 mai 2012 ndlr] avec un goût amer à la bouche. Et après avoir vu les deux JT du jour, je suis carrément en colère. Une première – car d’habitude je participe à ce genre d’exercice sans état d’âme. Je connais les règles du jeu et du format médiatique (…).

    Je me suis levé à l’aube ce dimanche matin et j’ai fait un aller/retour Liège-RTBF – au cours d’un WE avec deux mariages en paroisse et des professions de foi – parce que je pensais que le débat permettrait de bâtir des ponts. Des ponts entre le monde des religions et la communauté homosexuelle. Et cela, non pas par irénisme. Je ne crains pas l’opposition. Mais – comme tant d‘autres – le meurtre du jeune Ishan par des paumés sur le territoire de ma paroisse, m’a profondément choqué. Je compte des homosexuels dans ma famille et parmi mes amis. Je ne souhaite pas qu’ils tremblent en sortant dans la rue.

    Bref, en arrivant à la RTBF ce dimanche matin, je ne craignais pas un débat musclé. Mais j’espérais aussi un peu d’écoute et de dialogue. Un dialogue sans langue de bois pour lequel je me suis toujours mouillé, sans jamais avoir eu le moindre mot de reproches de la part de la hiérarchie ecclésiastique. Ainsi, cette interview donnée en 2004 au site Gaybelgium.

    Mais voilà – une fois de plus les clichés bêtes et faciles ont pris de dessus : « les religions cassent du pédé ». Au lieu d’entrer en dialogue avec le musulman Yacoub Mahi – qui a courageusement répondu à l’invitation – chacun s’est cru autorisé de lui tomber dessus. Quant à votre serviteur, quand il essaya de ramener la balle au centre en parlant d’accueil et de non-discrimination, on lui envoya dans les gencives un mystérieux texte « haineux » contre les homosexuels du pape Jean-Paul II (qu’on se garda cependant bien de citer).

    Il y eut ensuite le traitement médiatique ultérieur du débat. Une dépêche RTBF qui souligne que mon appel au dialogue ne reflétait « pas forcément la position officielle de l’Eglise » et que le Vatican avait soutenu « dans les pays africains des initiatives législatives qui condamnent (juridiquement) l’homosexualité » (ce qui est archifaux). De la même veine fut la séquence du JT de dimanche midi, et plus encore celle de dimanche soir. En tant que représentant à ce débat de la première communauté religieuse de Belgique, face au découpage de mes interventions lors de ces JT, un seul mot me vient à la bouche : désinformation.

    Bref, au lieu d’être une occasion de bâtir des ponts, le débat du jour contribua à construire des murs. Les faucons l’ont emporté sur les colombes. La raison de tout ceci n’est pas difficile à chercher. Il y a, d’une part, la colère de nombre d’homosexuels face à ce qu’ils ressentent comme du rejet de la part des religions. Cela, je puis le comprendre. Mais il y a également la bonne conscience anticléricale d’une certaine culture bobo.(…)

    Tout le post ici : Homophobie – Triste débat à Mise au Point. Traitement médiatique peu éclairé (RTBF) 

  • Anticonformiste, le chrétien ?

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    Oui, si l'on en croit Benoît XVI :

    Il existe un anticonformisme du chrétien, qui ne se laisse pas conformer. Cela ne signifie pas que nous voulons fuir le monde, que le monde ne nous intéresse pas; au contraire, nous voulons nous transformer nous-mêmes et nous laisser transformer, en transformant ainsi le monde. Et nous devons garder à l’esprit que dans le Nouveau Testament, en particulier dans l’Evangile de saint Jean, le mot «monde» possède deux significations et indique donc le problème et la réalité dont il s’agit. D’une part, le monde créé par Dieu, aimé de Dieu, arrivé au point de se donner lui-même et de donner son Fils pour ce monde; le monde est une créature de Dieu, Dieu l’aime et veut se donner lui-même afin qu’il soit réellement création et réponse à son amour. Mais il y a également l’autre concept du «monde», kosmos houtos: le monde qui se trouve dans le mal, qui est au pouvoir du mal, qui reflète le péché originel. Nous constatons ce pouvoir du mal aujourd’hui, par exemple, dans deux grands pouvoirs, qui en eux-mêmes sont bons et utiles, mais dont on peut facilement abuser: le pouvoir de la finance et le pouvoir des médias. Tous les deux sont nécessaires, car ils peuvent être utiles, mais on peut tellement en abuser qu’ils deviennent souvent le contraire de leurs véritables intentions.

    Nous voyons que le monde de la finance arrive à dominer l’homme, que le fait de posséder et d’apparaître dominent le monde et l’esclavagisent. Le monde de la finance ne représente plus un instrument pour favoriser le bien-être, pour favoriser la vie de l’homme, mais il devient un pouvoir qui l’opprime, qui doit être presque adoré: «Mammon, la véritable fausse divinité qui domine le monde. Contre ce conformisme de la soumission à ce pouvoir, nous devons être anticonformistes: avoir ne compte pas, mais ce qui compte est être! Ne nous soumettons pas à cela, utilisons-le comme moyen, mais avec la liberté des fils de Dieu.

    Il y a ensuite l’autre pouvoir, le pouvoir de l’opinion publique. Nous avons certainement besoin d’informations, de connaissance des réalités du monde, mais cela peut ensuite devenir un pouvoir de l’apparence; à la fin, ce qui est dit compte plus que la réalité elle- même. Une apparence se superpose à la réalité, devient plus importante, et l’homme ne suit plus la vérité de son être, mais veut surtout apparaître, être conforme à cette réalité. Et contre cela également, il existe l’anticonformisme chrétien: nous ne voulons pas toujours «être conformés», loués, nous ne voulons pas l’apparence, mais la vérité et cela nous donne la liberté et la véritable liberté chrétienne: se libérer de cette nécessité de plaire, de parler de façon conforme à ce que la masse pense, et avoir la liberté de la vérité, et ainsi recréer le monde de manière à ce qu’il ne soit pas opprimé par l’opinion, par l’apparence qui ne laisse plus apparaître la réalité elle-même; le monde virtuel devient plus vrai, plus fort et on ne voit plus le monde réel de la création de Dieu. L’anticonformisme du chrétien nous rachète, nous restitue à la vérité. Prions le Seigneur pour qu’il nous aide à être des hommes libres dans cet anticonformisme qui n’est pas contre le monde, mais qui est le véritable amour du monde.

    Source :vatican.va

  • L’Eglise est-t-elle "homophobe" ?

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    Dans sa rubrique "Questions Essentielles", le site "catholique.org" pose cette question "l'Eglise est-elle homophobe" ?

    Voici sa réponse :

    Que pense la Bible de l’homosexualité ? Que nous propose l’Eglise en sa présence ?

    L’homophobie, ou « peur de l’homosexualité », est une expression fréquemment utilisée par les militants homosexuels pour stigmatiser ceux qui n’expriment pas des idées favorables à leurs revendications, sous prétexte que leurs opposants auraient soi-disant une peur irrationnelle des rapports entre personnes du même sexe. Mais cette accusation est sans fondement, car on peut très bien être en désaccord avec certains comportements, sans pour autant en avoir peur. L’Eglise, à la suite du Christ, nous apprend d’ailleurs à toujours « haïr le péché, mais à aimer les pécheurs ».

    Comme une bonne mère qui aime ses enfants, l’Eglise doit savoir nous indiquer nos erreurs, pour nous aider à guider nos vies, c’est-à-dire POUR NOTRE BIEN. L’Eglise a en effet reçu du Christ le devoir d’éclairer les hommes : Sans lumière, on trébuche et on tombe ! Accuserait-on un médecin d’être patiento-phobe parce qu’il prescrit des traitements exigeants à ses patients ?

    L’homosexualité se présente souvent, chez les personnes homosexuelles, comme une définition constitutive de leur être même : « Je SUIS mon homosexualité, et donc, condamner l’homosexualité, c’est me condamner. » Cette erreur provient du fait que la sexualité, comme la religion, est le lieu où s’exprime ce qu’il y a de plus intime dans le cœur de l’homme. Les hommes sont par nature des êtres relationnels. C’est pour cela que la sexualité peut prendre un caractère quasi « religieux », et parfois même se transformer en forme d’idolâtrie.

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  • Royaume-Uni : 268 millions de dollars pour les stérilisations forcées en Inde

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    Le gouvernement du Royaume-Uni finance les stérilisations forcées en Inde

    Par Wendy Wright sur le Friday Fax :

    NEW YORK, 11 mai (C-FAM) Le gouvernement britannique a financé à hauteur de 268 millions de dollars un programme de stérilisations forcées pour hommes et femmes, affirme le quotidien The Guardian. Cette nouvelle arrive alors que la Fondation Bill et Melinda Gates, en coopération avec le gouvernement britannique, prépare un sommet sur le planning familial, prévu en juillet prochain.  

    Melinda Gates, dans un récent discours, niait l’existence d’un lien entre les programmes de contraception et le contrôle des populations.  Ce discours inaugurait sa nouvelle initiative intitulée  « No Controversy » (« pas de controverse »), qui a pour objectif de « changer les discours mondiaux sur la question du planning familial ». Elle minimisait l’association qui est faite entre l’avortement, la coercition et l’immoralité, et proposait un accès universel au planning familial.

    A peu près au même moment, la Cour Suprême de l’Inde se voyait présenter les preuves de l’existence de stérilisations forcées en masse dans le pays, et dans des conditions d’hygiène désastreuse.

    Les hommes et les femmes y sont rassemblés dans des camps de fortune, à la campagne, pour être stérilisés. Nombreux sont ceux qui sont laissés dans des états douloureux, sans soin, ou presque. Certaines femmes, stérilisées pendant leur grossesse, ont souffert de fausse couche. Certaines ont été soudoyées pour se voir convaincre de subir l’opération, se voyant offrir 8 dollars et un sari, d’autres étaient menacées de perdre leur carte de rationnement. Certaines sont mortes d’opérations bâclées.

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  • Euthanasie : sommes nous conservateurs et impassibles?

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    Souvent, dans ces thématiques de "défense de la vie" face à la "culture de mort", on brandit rapidement des slogans et des anathèmes qui n'avancent à rien. Sur un forum, je trouve cette réflexion d'un lecteur qui sonne très juste :

    Il est douloureux de se sentir accusés et coupables de conservatisme voire pire, bien pire, lorsqu'on essaie de s'opposer à l'idée d'euthanasie. Pour ma part, il y a des années, je ne voyais pas d'objection à ce que l'on aide à mourir ceux qui le demandent. Ni à ce que l'avortement soit considéré comme une libération.

    Mais, devenu plus fragile, ma vision a changé. Il m'est apparu que plus on allait vers la banalisation du fait de donner la mort, moins on trouvait de soutien et de compassion pour faire aimer la vie à ceux qui souffrent. Compassion dont se réclame ceux qui prônent l'euthanasie mais qui est introuvable dès qu'il s'agit d'avoir et d'aimer un enfant trisomique, un handicapé, un grand malade, une très vieille maman, un dépressif chronique, et bientôt - qui sait ?-, toute personne qui nous rappellera que la vie se termine par la mort.

    Donc la demande d'euthanasie ou de suicide assisté légaux, me semble aller de pair avec une peur et un refus croissant de la réalité (nous sommes mortels, nous allons vieillir) et un net refroidissement de l'amour. C'est tout cela qui, tout en m'obligeant à considérer l'infinie complexité de ces situations, m'a conduit à privilégier la défense de la vie plutôt que d'écouter seulement ma peur de souffrir. Peur qui me permet de "comprendre" tous ceux qui redoutent ces moments sans savoir s'ils auront à leurs côtés des personnes dont la compassion sera de leur assurer qu'ils sont aimés tels qu'ils sont.

    A ce propos : Pays-Bas : les “équipes volantes” en sont à leur troisième euthanasie

  • La dérive totalitaire de la démocratie

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    Nous reproduisons ci-dessous un billet de Philippe Maxence paru hier sur le site de l'Homme Nouveau. Il s'agit d'envisager la démocratie dans ce qu'elle peut avoir de totalitaire. Et que dire dans ce pays où nous avons quelques mesures d'avance sur l'Hexagone? On le voit bien lorsque même l'archevêque de Malines-Bruxelles n'est plus libre de s'exprimer sans recevoir les foudres des représentants des élus au pouvoir. Et que dire de ce battage d'opinion qui fait rage actuellement pour nous imposer le politiquement et culturellement correct au sujet de l'homosexualité, mise sur le pavois ce week-end. Malheur à nous si nous osons encore affirmer que le mariage, comme le dit le dictionnaire, consacre l'union entre un homme et une femme. On a vu aussi comment il a été rendu compte dans les médias de la récente Marche pour la Vie organisée à Bruxelles. Combien de temps supportera-t-on encore qu'un blog comme celui-ci ose aller à l'encontre de la pensée dominante? Et combien de temps pourrons-nous encore "tenir" alors que tout conspire contre ce que nous pensons et ce que nous aimons?

    Résultat de l'élection présidentielle oblige, la presse s'est plu à voir dans la transition pacifique entre un Président de droite et son successeur de gauche, la preuve que notre pays était une « démocratie pacifique ». C'est, surtout, la preuve que les mots supportent tout !

    Pacifique, une démocratie qui considère comme un droit la suppression des enfants dans le ventre de leur mère ?

    Pacifique, une démocratie qui se prépare à éliminer ses vieillards et ses malades, comme le prévoit la panoplie électorale du nouveau Président ?


    Dans Evangelium Vitæ, le pape Jean-Paul II a qualifié très justement une telle démocratie : totalitaire. Le passage en question de cette encyclique est particulièrement fort. Il semble pourtant que nous l’ayons oublié, comme si l’évolution du système politique dans lequel nous sommes était normale. Le propos de Jean-Paul II mérite pourtant d’être relu et analysé. Parlant des conséquences du relativisme, le pape écrivait :


    « Le “droit” cesse d'en être un parce qu'il n'est plus fermement fondé sur la dignité inviolable de la personne mais qu'on le fait dépendre de la volonté du plus fort. Ainsi la démocratie, en dépit de ses principes, s'achemine vers un totalitarisme caractérisé. L'État n'est plus la “maison commune” où tous peuvent vivre selon les principes de l'égalité fondamentale, mais il se transforme en État tyran qui prétend pouvoir disposer de la vie des plus faibles et des êtres sans défense, depuis l'enfant non encore né jusqu'au vieillard, au nom d'une utilité publique qui n'est rien d'autre, en réalité, que l'intérêt de quelques-uns.


    Tout semble se passer dans le plus ferme respect de la légalité, au moins lorsque les lois qui permettent l'avortement ou l'euthanasie sont votées selon les règles prétendument démocratiques. En réalité, nous ne sommes qu'en face d'une tragique apparence de légalité et l'idéal démocratique, qui n'est tel que s'il reconnaît et protège la dignité de toute personne humaine, est trahi dans ses fondements mêmes : “Comment peut-on parler encore de la dignité de toute personne humaine lorsqu'on se permet de tuer les plus faibles et les plus innocents ? Au nom de quelle justice pratique-t-on la plus injuste des discriminations entre les personnes en déclarant que certaines d'entre elles sont dignes d'être défendues tandis qu'à d'autres est déniée cette dignité ?”. Quand on constate de telles manières de faire, s'amorcent déjà les processus qui conduisent à la dissolution d'une convivialité humaine authentique et à la désagrégation de la réalité même de l'État.


    Revendiquer le droit à l'avortement, à l'infanticide, à l'euthanasie, et le reconnaître légalement, cela revient à attribuer à la liberté humaine un sens pervers et injuste, celui d'un pouvoir absolu sur les autres et contre les autres. Mais c'est la mort de la vraie liberté : “En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave du péché” (Jn 8, 34). » (n. 20).


    Si nous ne prenons pas en compte le fait que nous sommes bien dans cette situation d’une « démocratie totalitaire » ou d’une « dérive totalitaire de la démocratie », il sera difficile d’ajuster la réplique catholique à l’enjeu de la situation. À méditer.

  • Quand le fossé s’élargit entre la Maison blanche et l’épiscopat catholique

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    Nous lisons sur Radio Vatican (Romilda Ferrauto) : A six mois de la présidentielle de novembre, Barack Obama s’est prononcé en faveur du mariage homosexuel. Pour la première fois, un président américain a déclaré « à titre personnel » que les couples de même sexe devraient pouvoir se marier. L’influent cardinal Timothy Dolan, président de la Conférence des évêques catholiques des Etats-Unis, a immédiatement réagi pour réaffirmer que le mariage ne pouvait être que l’union entre un homme et une femme. « Nous ne pouvons pas nous taire – a-t-il dit – face à des déclarations ou des actions susceptibles de miner l’institution familiale, pierre angulaire de la société ». La réplique est cinglante et sans équivoque : l’archevêque de New York juge les propos du président attristants mais pas surprenants car ils suivent une série de décisions prises par son administration qui érodent ou ignorent le caractère particulier du mariage.

    Aux Etats-Unis, la plupart des Eglises chrétiennes ont pris officiellement position contre le mariage homosexuel. Mais les fidèles sont divisés sur la question.
    Cette déclaration du président Obama va encore accentuer les divergences entre son administration et un épiscopat catholique qui a choisi de se montrer particulièrement combatif sur certains dossiers. Après la réforme de la santé et l’objection de conscience, l’avortement et la contraception, c’est un nouveau front qui s’ouvre, en pleine campagne électorale, jusqu’ici dominée par l’économie. Selon le magazine américain Time, le cardinal Dolan est « l’homme le plus susceptible de barrer la route de Barack Obama vers sa réélection ». Il pourrait détourner suffisamment d’électeurs pour faire pencher une élection serrée.

    Le président des Etats-Unis risque de perdre aussi le soutien de l’électorat hispanique et noir qui avait largement contribué à sa victoire en 2008, et agacer une partie de la population dans un pays où cette question relève des Etats fédérés. Actuellement, 31 Etats se sont déclarés contraires au mariage homosexuel contre sept l’ayant reconnu. La Caroline du Nord a rejeté, mardi, à 61%, le mariage homosexuel lors d'un référendum. Des référendums similaires risquent de se multiplier dans le pays. En 2004, des référendums locaux sur des questions de société dans différents Etats, organisés en même temps que la présidentielle, avaient fait basculer les voix en faveur des républicains.

    Alors que dans le camp catholique, certains parlent d’attaque ciblée du président américain contre les valeurs chrétiennes, le politologue Dennis Goldford, de l'université Drake, interrogé par l’AFP, voit cette intervention comme un "calcul stratégique et électoral". A défaut de convaincre sur sa politique économique, son ralliement à une cause de plus en plus acceptée par la société, pourrait permettre au président Obama de redynamiser sa base, notamment les jeunes. L'annonce du président a aussi rassuré dans les rangs gays et lesbiens - dont les plus riches individus sont des contributeurs importants à la campagne.
    (Romilda Ferrauto)

  • L'eugénisme fera-t-il bientôt partie des droits de l'homme ?

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    Adélaïde Pouchol interroge Thierry de la Villejégu, directeur de la Fondation Jérôme Lejeune. C'est sur le site de l'Homme Nouveau :

     

  • Corée : un trafic de poudre de chair humaine en gélules

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    Nous lisons sur le Figaro santé cette info hallucinante (merci à P.T.) :

    Séoul lutte contre le trafic de gélules de chair humaine

    Par figaro icon Cyrille Vanlerberghe - le 09/05/2012
    Les douanes sud-coréennes ont saisi ces derniers mois plus de 17.000 gélules contenant de la chair humaine séchée. Le trafic proviendrait du nord-est de la Chine.

    Depuis le mois d'août 2011 les douanes sud-coréennes ont arrêté 29 personnes transportant dans leurs bagages des gélules contenant de la poudre de chair humaine et provenant du nord-est de la Chine. Le gouvernement chinois a assuré qu'il enquêtait sur cet horrible trafic, mais sans résultats à ce jour.

    Les gélules sont produites à partir de fœtus, de bébés morts-nés et de placenta humains, et sont censées donner une grande force physique, avoir un effet rajeunissant et aider les patients atteints de cancer en phase terminale. Les principaux centres de production semblent être dans des grandes villes chinoises comme Yanji, Jilin, Qingdao et Tianjin. Des analyses ADN réalisées par le laboratoire des douanes d'Incheon en Corée du Sud ont montré que le contenu des gélules était «de 99,7 % à 99, % d'origine humaine.»

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