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Europe - Page 122

  • Le pape déplore la faible natalité et plaide en faveur de la famille nombreuse

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    De zenit.org (Anne Kurian) :

    "L'Etat a tout intérêt à investir en faveur des familles nombreuses"

    La famille nombreuse « est une cellule riche, vitale » de la société, et « l’Etat a tout intérêt à investir en sa faveur », déclare le pape François.

    Le pape a rencontré des centaines de familles nombreuses venues d’Italie et de toute l’Europe, pour la fête de la Sainte Famille, ce 28 décembre 2014, au Vatican. Cette rencontre avait lieu à l’occasion de l’Assemblée de l’Association italienne des familles nombreuses – née à Brescia dans le Nord de l’Italie – qui fête ses 10 ans.

    Après l’introduction de Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille, et le témoignage de membres de familles nombreuses, le pape a adressé un discours aux participants réunis dans la salle Paul VI : « On voit que vous aimez la famille et que vous aimez la vie ! », leur a-t-il déclaré.

    Il les a remerciés pour leur exemple « d’amour de la vie, que vous protégez de sa conception jusqu’à sa fin naturelle », malgré les difficultés « que les institutions publiques n’aident pas toujours à porter ». Il a rappelé « que la Constitution italienne, à l’article 31, demande une attention particulière pour les familles nombreuses ». Mais, a-t-il déploré, « cela ne se vérifie pas vraiment dans les faits : cela reste seulement des paroles ».

    Evoquant « la faible natalité enregistrée depuis quelque temps en Italie », le pape a plaidé pour « une plus grande attention de la politique et des administrations publiques » afin de soutenir les familles nombreuses : « chaque famille est cellule de la société, mais la famille nombreuse est une cellule plus riche, plus vitale, et l’Etat a tout intérêt à investir en sa faveur ! ».

    Pour le pape, la mission des parents est d’accueillir la maternité et la paternité comme don de Dieu et de les faire « resplendir dans la société ». Il s’agit aussi de savoir « s’étonner » devant ce don : « Chacun de vos enfants est une créature unique qui ne se répétera jamais plus dans l’histoire de l’humanité. Quand on comprend que chacun a été voulu par Dieu, on s’étonne de ce grand miracle qu’est un enfant… un miracle qui change une vie ».

    Le pape s’est ensuite adressé aux enfants : « chacun de vous est un fruit unique de l’amour... Vous êtes uniques, mais pas seuls ! Il est bon d’avoir des frères et sœurs : les fils et les filles d’une famille nombreuse sont plus capables de communion fraternelle dès la petite enfance. »

    « Dans un monde souvent marqué par l’égoïsme, la famille nombreuse est une école de solidarité et de partage ; et ces attitudes bénéficient ensuite à toute la société », a ajouté le pape, pour qui « la présence des familles nombreuses est une espérance pour la société ». Il a encouragé également les grands-parents, « racines » de la famille, « présence précieuse tant pour l’aide pratique que pour l’apport éducatif » : « les grands-parents sont gardiens des valeurs d’un peuple, d’une famille, et aident à transmettre la foi ». Afin de « promouvoir dans la société et dans les lois de l’Etat les valeurs et les nécessités de la famille », le pape a invité à former des réseaux « capables d’être présents et visibles dans la société et la politique ».

    Enfin, il a prié en particulier « pour les familles les plus éprouvées par la crise économique, celles où le papa ou la maman ont perdu leur travail, où les jeunes ne réussissent pas à en trouver ; pour les familles tentées par la solitude et la division ».

  • Serions-nous en guerre ?

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    Jean d'Ormesson, en tribune sur FigaroVox, n'hésite pas à l'affirmer :

    Jean d'Ormesson : «Nous sommes en guerre»

    Au lendemain des événements de Dijon et de Joué-lès-Tours, Jean d'Ormesson appelle à combattre l'organisation terroriste et criminelle Daech, qui se réclame abusivement de l'Islam.

    Nous sommes en guerre. Une guerre qui n'ose pas dire son nom, nouvelle, étrange et obscure. Sans déclaration, sans armées en mouvement, sans champ de bataille, sans offensive de masse, sans raids d'aviation sur les grandes métropoles. Avec un nombre restreint de morts qui tombent un peu partout et presque au hasard dans des conditions dramatiques. Une guerre très loin de la guerre des étoiles et des visions d'avenir chères aux auteurs de science-fiction. Une sorte de guerre au rabais, une guerre d'otages et de guets-apens. Mais une guerre qui s'étend de Bruxelles à Toulouse, de New York à Paris, de l'Algérie, de la Libye, du Yémen à l'Afrique du centre et de l'ouest, de Syrie et d'Irak au Pakistan, à Dijon et à Sidney en Australie.

    La civilisation musulmane est à l'origine de quelques-unes des plus belles réalisations du génie humain. Daech déshonore cette grandeur de l'islam.

    La guerre n'est plus confiée à des armées en uniforme. Elle s'attache à chacun d'entre nous. Oh! avec un risque à peu près égal à la chance de gagner au Loto. Mais, enfin, elle est là, avec ses bombes et ses couteaux. Elle menace - de loin - chacun et chacune d'entre nous. Elle a quitté les champs de bataille et les états-majors pour descendre dans la rue, dans les cafés, dans les stades, dans les salles de spectacle. Elle plane en secret sur les femmes, les enfants, les vieillards comme sur ces hommes dans la force de l'âge qu'on appelait naguère des soldats.

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  • Un livre à offrir, à lire et à méditer

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    PHO6550b69c-5610-11e4-ab69-d14bddea9e1e-200x300.jpgSur FIGAROVOX du 17 octobre dernier, Jean-Louis Voisin conviait Michel De Jaeghere pour un "grand entretien" portant sur son livre consacré à la chute de l'empire romain :

    Ce que nous enseigne la chute de l'Empire romain

    A l'occasion de la sortie du livre de Michel De Jaeghere, Les Derniers jours, le directeur du Figaro Histoire raconte la chute de Rome, et en cherche les causes profondes.

    Michel De Jaeghere est journaliste et écrivain. Il dirige le Figaro Hors-Série et le Figaro Histoire. Son dernier livre, Les derniers jours (Les Belles Lettres), vient de paraître.

    Glisser du journalisme à l'histoire est devenu pratique courante. Pour certains, le passage est expéditif. Avec des risques de confusion entre l'instantané et le temps long. Pour Michel De Jaeghere, l'exercice est sérieux. Classique, sans mélange des genres. Au huitième étage de l'immeuble du boulevard Haussmann où se tient Le Figaro, il assure la direction du Figaro Hors-Série et du Figaro Histoire. Mais il s'est donné les moyens d'ajouter à l'activité du journaliste celle de l'historien. Et, au terme d'une quinzaine d'années de travail, il donne ce gros livre, Les Derniers Jours, consacré à la fin de l'Empire romain d'Occident. Il a lu les sources littéraires et juridiques, dépouillé les rapports archéologiques, visité les lieux, en particulier Rome, rencontré des historiens de profession, analysé leurs études, leurs travaux et leurs articles, les a organisés et médités pour se forger une idée personnelle de ce phénomène qui fascine les hommes depuis la Renaissance. Du journalisme, il a conservé l'écriture et le souci du lecteur. Le résultat? Ces six cents pages, denses mais vivantes, surprenantes parfois, qui poussent à la réflexion et où chacun aiguisera cette qualité dont les Anciens se méfiaient souvent: la curiositas.

    Lire la suite sur FIGAROVOX

    Les Derniers Jours. La Fin de l'Empire romain d'Occident, de Michel De Jaeghere, Les Belles Lettres, 650 pages, 23 €.

  • Europe : quand les animaux sont mieux protégés que les petits d'homme

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    D'Aleteia.org :

    Avortements tardifs et infanticides : En Europe, les animaux sont davantage protégés que les fœtus humains

    Des milliers de foetus ayant survécu à l'avortement sont chaque jour abandonnés tels des déchets. Un collectif d’ONG et de citoyens saisit le Conseil de l’Europe à ce sujet.

    GRÉGOR PUPPINCK (5)

    Face à l’incapacité du Comité des ministres et au refus du commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe de condamner l’infanticide néonatal et de rappeler que toute personne née vivante a droit au respect de sa vie et aux soins, quelles que soient les circonstances de sa naissance, il convient de regarder la réalité en face.

    Pour dénoncer la pratique de l’infanticide néonatal, le European Centre for Law and Justice, soutenu notamment par le Bureau international catholique de l’enfance (BICE), a lancé une pétition officielle auprès de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, déjà signée par 150 000 personnes en quelques jours.

    Des pays européens permettent l’avortement alors que l’enfant est viable, sur simple demande, comme au Royaume-Uni (jusqu’à 24 semaines) et sans réel contrôle, comme en Espagne. Parfois, l’enfant naît vivant, suite à un « échec » de l’avortement. Ces enfants, qui peuvent être blessés par l’avortement, sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, agonisant dans une bassine et luttant pour respirer, ou tués par injection létale ou asphyxie, en particulier lorsqu’ils sont viables, voire jetés avec les déchets biologiques. C’est un traitement inhumain et illégal, passé sous silence. Il est pourtant contraire au droit, censé protéger tout être humain dès la naissance.

    Selon le British Journal of Obstetrics and Gynaecology, à 23 semaines de gestation, 10% des enfants survivent à l’avortement. Selon des témoignages de sages femmes, ce taux est plus élevé.

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  • Rome, 10 mai 2015 : Marcia per la Vita

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    Comme vous le savez probablement, depuis 2012 a lieu à Rome un événement de dimension désormais internationale, la Marche pour la Vie.

    Elle réunit dans la capitale de la Chrétienté des représentants des mouvements pro-vie du monde entier. Le pape François a accueilli, lors de l’Angelus place Saint- Pierre en 2013 et 2014, les 40 000 participants à la Marche pour la Vie.

    La prochaine édition de la Marche pour la Vie se déroulera dimanche 10 mai 2015.

    Nous sommes convaincus que face à ce phénomène culturel qui tend à transformer un crime en un droit – selon les paroles de Jean-Paul II dans l’encyclique Evangelium Vitae – le témoignage public est une des actions les plus efficaces.

    Nous espérons que vous pourrez être avec nous dans les rues de Rome pour réaffimer le droit à la vie et dans cette attente nous vous souhaitons une sainte fête de Noël

     

    Comité Marcia per la Vita


    Sito web: www.marciaperlavita.it 

    E-mailinfo@marciaperlavita.it

     

    Comitato Marcia Nazionale per la Vita - Piazza Santa Balbina 8 – 00153 Roma

  • Djihadisme : vaincre le mal par le bien

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    Un éditorial d’Aymeric Pourbaix dans l’hebdomadaire « Famille chrétienne » de cette semaine : plaidoyer pour sortir de l’analphabétisme chrétien. Comme dit justement un proverbe chinois : « le poisson périt toujours par la tête »…

    «Occupez-vous des jeunes, ou ils s’occuperont de vous ! » Jamais l’adage de Don Bosco n’a semblé autant d’actualité qu’en ces temps où la France regarde avec stupeur ses propres fils transformés en djihadistes barbares. Y compris ceux qui, comme Maxime Hauchard, 22 ans, ont été au catéchisme. Né de parents chrétiens, mais non pratiquants, il avait fait sa première communion et sa profession de foi, avant de se convertir à l’islam, pour ressembler aux superhéros hollywoodiens.

     Mais face au défi du djihadisme, la stupéfaction ne peut être le dernier mot. Psychiatres et spécialistes de la lutte contre les sectes sont convoqués, afin de « déradicaliser » ces jeunes Français. Fort bien. Mais la radicalisation est-elle une maladie, un « virus », et si oui, quelle partie de l’homme concerne-t-elle : son intel­ligence, sa psychologie, son âme ? Faut-il des cellules de décontamination, une thérapie, des groupes de partage comme les Alcooliques anonymes ? Autant d’interrogations qui reflètent le désarroi moderne, symptôme de notre difficulté de nommer correctement le mal… et donc d’y répondre.

    Le mal, c’est aussi le manque d’idéal de notre propre société occidentale.

    Le mal, en l’espèce, ne consiste pas seulement en la fausseté de l’idéal recherché par ces jeunes – le paradis d’Allah. Le mal, c’est aussi le manque d’idéal de notre propre société occidentale. À Strasbourg, le pape François a d’ailleurs remis les pendules à l’heure « C’est l’oubli de Dieu, et non pas sa glorification, qui engendre la violence ».

    On ne détruit bien que ce qu’on remplace. Notre société, faute de nommer Dieu et de lui donner la première place, se prive en définitive de la seule véritable réponse à la hauteur de l’enjeu. De nos jours, disait Gustave Thibon, « il faut mettre Dieu tout entier dans la balance pour pencher du côté du bien. » Il est tout aussi nécessaire, dans un contexte de pluralisme religieux, d’affirmer clairement de quel Dieu il s’agit.

    Ce qui suppose un enseignement solide des vérités de la foi , pour sortir d’un certain « analphabétisme » chrétien, selon l’expression de Benoît XVI. C’est-à-dire d’une attitude extérieure et sentimentale, qui n’implique pas une adhésion ferme à ces vérités enseignées par l’Église. Attitude que l’on perçoit, par exemple, dans des documentaires ou films récents qui présentent la vie religieuse en omettant de mentionner sa source : la vie en Dieu.

    Dans une lettre célèbre, saint François Xavier, patron des missions, exprimait son désir de parcourir les universités d’Europe, et d’abord celle de Paris, pour « hurler partout d’une manière folle » : « Hélas, quel nombre énorme d’âmes, exclu du ciel par votre faute, s’engouffre dans l’enfer ! ». Par ces paroles de feu, le jésuite voulait susciter des apôtres parmi des étudiants qui avaient, disait-il, plus de « doctrine que de charité » missionnaire. Aujourd’hui, il semble que les deux soient devenues aussi nécessaires l’une que l’autre.

    Ref. Djihadisme : vaincre le mal par le bien

    JPSC

  • La descente aux enfers de l’occident chrétien : irréversible ?

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    Sur le chemin de l’enfer, Dante vit soudain une porte sur laquelle étaient écrits ces mots tracés d’une sombre couleur : « vous qui entrez, laissez toute espérance » ( La divine comédie, livre un, dantenf07-02-01 (1).jpgchant troisième, vendredi-saint, 8 avril 1300). Lu sur le « metablog », cette réflexion post-synodale :

    « La popularité du pape François, y compris auprès de publics éloignés de l’Église, est un phénomène massif et constant. Un pape qui fait l’objet de plusieurs couvertures de journaux à portée mondiale ; un pape qui suscite l’intérêt de personnalités éloignées de l’Église; etc. Certains hurleraient, d’autres s’en réjouiraient. Mais ce n’est pas la question. Et je crains que les discussions sur le pontificat bergoglien n’oublient certaines choses, à commencer par l’état précaire du catholicisme dans un pays comme la France, qui se vérifie dans tout l’occident sécularisé (de Los Angeles à Berlin ou de Stockholm à Barcelone). On raisonne encore comme si les jeunes de France et de Navarre étaient en contact permanent avec l’Église, comme si celle-ci continuait à drainer massivement les jeunes par ses aumôneries et son catéchisme… Nous ne sommes plus dans les années 1950, on en conviendra. Mais nous ne sommes plus non plus dans les années 1980: cela, on tend à l’oublier, tant chez les catholiques dits traditionnels que chez ceux qui ne le sont pas.

    Permettez-moi une petite séquence rétro. Je ne vais pas vous parler de l’état de l’Église avant le concile, ou même de celui des dernières années pacelliennes ou même du bref intermède roncallien, mais bien de la situation des années 1980. Au cours de ces années, un nombre non négligeable d’enfants allaient au catéchisme et suivaient un parcours sacramentel complet, allant du baptême à la confirmation. Évidemment, ils allaient au catéchisme qui avait, pour ainsi dire, pignon sur rue, au point de susciter la curiosité de leurs collègues. Certes, les jeunes n’allaient pas à la messe tridentine, pas plus qu’ils ne suivaient un catéchisme sous forme de questions-réponses (le manuel Pierres vivantes existait) ; mais dans ces années 1980, le catholicisme existait encore dans l’espace public. Le catéchisme des enfants était un phénomène social. Malgré

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  • Avortement : le Grand-Duché passe à la vitesse supérieure

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    Lu ICI :

    "Une femme pourra maintenant avorter jusqu'à la 14e semaine de grossesse, sans devoir déclarer une raison déterminée pour ce faire.

    Que signifie concrètement cette légalisation de l'avortement jusqu'à 3 mois de grossesse? Lors du briefing qui a suivi le conseil des ministres vendredi, le ministre de la Justice, Felix Braz, a présenté le plan pour cette nouvelle loi sur l'avortement: une femme pourra interrompre sa grossesse jusqu'à la 14e semaine sans devoir fournir une raison ou démontrer une détresse.

    Et Daniele Ignite, la présidente du Planning familial, trouve cela très positif. C'est précisément ce que souhaitait le Planning. La pré-consultation a également été supprimée, ce qui est une bonne chose: la femme va enfin pouvoir décider seule de ce qu'elle fait avec son corps. En d'autres termes, le femme n'aura plus besoin d'un certificat d'un médecin qui autorise un avortement pour des raisons psychologiques ou sociales." (...)

  • France : le Parti Républicain Chrétien dresse le bilan de la Loi Veil

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    Quel bilan dresser de la loi Veil, 40 ans après ? (source)

    A l’heure du 40 ème anniversaire de la loi Veil du 26 novembre 1974, quel bilan faire du recours  à l’IVG ?

    La loi Veil a légalisé  l’interruption volontaire de grossesse afin de répondre à la situation de détresse (article 4*) dans laquelle se trouvaient certaines femmes socialement défavorisées qui n’avaient pas accès à la contraception, et qui faute de pouvoir assumer l’éducation de leur enfant, pratiquaient cet acte parfois dans les pires conditions.

    Dans l’esprit de cette loi, qui se voulait protectrice des personnes défavorisées, avorter restait une exception au principe du respect de tout être humain dès le commencement de la vie. C’est ainsi que l’article 1 de la loi rappelait qu’il  « ne saurait être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité et selon les conditions définies par la loi. »

    40 ans après, alors que la contraception est banalisée, il est légitime de nous demander si la mise en œuvre de cette loi a vraiment bénéficié aux personnes socialement défavorisées et si l’IVG est restée une exception au principe du respect de la vie.

    En France, le nombre d’avortements ne diminue pas. Il a même augmenté en 2013

    Depuis ces dix dernières années, il existe en moyenne  200 000 avortements par an. Ce chiffre est passé  à 217 000 en 2013 selon un rapport de la Direction des Etudes et Statistiques du ministère de la Santé (Drees) publié en juin. Cette situation s’explique par le fait que  l’IVG est remboursée à 100% par la sécurité sociale, alors que les pilules ne le sont pas, ce qui en fait un moyen de contraception plus accessible pour toutes les femmes. 

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  • Avortement tardif et infanticide: le témoignage d'une sage-femme

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    Avortement tardif et infanticide: le témoignage d'une sage-femme
    A l'occasion de la pétition contre l'infanticide lancée au Conseil de l'Europe

    Grégor Puppinck

    STRASBOURG, 1 décembre 2014 (Zenit.org) - Lorsqu’un enfant naît grand prématuré, tout est mis en œuvre pour le sauver. Si ce n’est pas possible, il reçoit des soins de confort et est entouré jusqu’à son décès. Des soins palliatifs néonatals se développent ainsi dans les hôpitaux.

    Toute autre est la situation de ceux qui naissent vivants après un avortement. Chaque année, de nombreux enfants naissent vivants lors d’avortements, en particulier quand ils sont pratiqués au-delà de la 20ème semaine de grossesse. Ces enfants sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, luttant pour respirer pendant parfois plusieurs heures, ou tués par injection létale ou asphyxie, puis jetés avec les déchets biologiques.

    Pour dénoncer et mettre fin à ces pratiques, l’ECLJ a lancé une pétition à l’attention de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. 60.000 personnes l’ont déjà signée. Ces faits sont attestés par des données officielles et des témoignages de sages femmes. Une étude publiée dans leBritish Journal of Obstetrics and Gynaecology a conclu qu'à 23 semaines de gestation, le taux d’enfants survivant à l’avortement atteint 10%. Cela pose aussi problème au personnel médical. Voici un témoignage reçu d’une sage-femme suédoise:

    « Bonjour.

    J’ai travaillé pendant 36 ans comme sage-femme en maternité et soins obstétricaux. En ce moment, une réorganisation à la clinique des femmes est en cours, ce qui signifie que lesavortements tardifs après 12 semaines seront effectués à la maternité. J’ai, au cours de macarrière professionnelle, travaillé à la fois en gynécologie et en soins de maternité. Par conséquent, j’ai des souvenirs horribles de la salle de gynécologie où j’ai participé à des avortements tardifs, la plupart autour de 16 semaines, où le fœtus luttait et essayait de respirerpendant 5 à 15 minutes.

    Parce qu’il n’y a pas de règles ou de règlements sur ce qu’il faut faire avec un nourrisson qui se bat pour la vie, vous le laissez mourir seul dans un bol ou une bassine.

    Je pense que c’est horriblement inhumain. De plus, ce n’est pas un événement inhabituel.Environ 25% des fœtus avortés à la 16ème ou 17ème semaine vivent un temps plus ou moins long.

    À présent, je suis à nouveau amenée à faire cela. J’avais décidé de ne plus jamais m’occuperd’une telle tâche. Suis-je maintenant obligée d’arrêter de travailler comme sage-femme ?Comment devrais-je agir ? Et si je suis obligée de me forcer à le faire à nouveau, que dois-je faire avec le fœtus quand il est vivant ?

    J’ai lu dans la loi sur la protection des animaux comment tuer des chatons, des chiots ou d’autres petits animaux. Il y a des règles claires pour que la mise à mort soit faite d’une manière qui ne provoque pas l’anxiété ou de la douleur chez l’animal… »

    Laisser des enfants agoniser sans soins, ou les tuer, simplement parce qu'ils ne sont pas désirés, est inhumain et contraire aux droits fondamentaux. Pourtant, le 19 novembre, le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe a fait savoir qu’il estime que la pratique de l’infanticide néonatal ne relève pas de sa compétence et refuse de rencontrer des ONG désireuses de l’informer à ce sujet pour lui remettre un dossier exposant le sort des enfants nés vivants après un avortement. En juillet dernier, le Comité des Ministres ne parvenait pas à se prononcer sur ce même sujet, certains gouvernements refusant de reconnaître les droits de ces enfants prématurés.

    Pourtant, en droit européen, tout être humain né vivant a droit au respect de sa vie, de son intégrité physique et aux soins de santé, sans discrimination selon les circonstances de sa naissance. Face à ce déni d’humanité, l’ECLJ appelle à saisir l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, selon sa procédure officielle de pétition, et invite toute personne à s’y associer en signant la pétition à cette page. Cette procédure permet à tout citoyen de demander à la Présidente et au Bureau de l’Assemblée d’inscrire un sujet à l’ordre du jour.

    Afin de donner du poids à notre demande auprès de l’Assemblée, l’ECLJ invite toute personne à s’associer à cette Pétition, parce qu’il est urgent de dénoncerces infanticides et d’y mettre fin.

    Grégor Puppinck, Directeur de l’ECLJ

  • Le délabrement de la famille traditionnelle se confirme en Angleterre

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Royaume-Uni : 40% des enfants de 11 ans ne vivent pas avec leurs parents 

    Une étude menée au Royaume-Uni sur les « Cohortes du Millénaire » révèle une image inquiétante de la société britannique dont l'élément fondamental – la famille unie et stable – se disloque peu à peu. Et même très vite, si l'on compare ses données avec des enquêtes antérieures.

    Portant sur des enfants âgés de 11 ans – 13.000 bébés du début du millénaire – l'enquête des pouvoirs publics montre que parmi eux, seule la moitié vivent encore avec leurs parents mariés à la fin de leur scolarité dans le primaire – sachant que tous les parents ne sont pas mariés au départ. L'étude montre encore que des problèmes de comportement sont liés à cette instabilité. Même si les enfants se disent généralement « heureux ».

    Lire la suite sur le blog de J. Smits

    Et il y a aussi cela : Viols, implants contraceptifs et avortements dès 13 ans, ou les succès de l’éducation sexuelle en Grande-Bretagne