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Europe - Page 126

  • Ne laissons pas Tarabella relancer Estrela ! Non au soutien de l'UE à l'avortement !

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    Le rapport Tarabella s’inscrit dans la logique du Rapport Estrela et vise à promouvoir un «droit à l'avortement» au travers d’une résolution du Parlement européen.

    Le 10 Décembre 2013, le Parlement européen a rejeté le rapport Estrela sur « la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG). A sa place, les eurodéputés ont adopté une résolution qui réaffirme le principe de subsidiarité et déclare clairement que « la définition et la mise en œuvre des politiques relatives aux SDSG et à l'éducation sexuelle dans les écoles relèvent de la compétence des États membres ».

    Le message est clair : l'UE n’est pas compétente pour statuer sur des questions telles que l'avortement ou l'éducation sexuelle dans les écoles, il s’agit de décisions nationales qui en aucun cas ne peuvent être prises à Bruxelles. 

    Des centaines de milliers de citoyens se sont opposés au Rapport Estrela en 2013 ! Une victoire importante en faveur de la dignité humaine, de la subsidiarité et de l'expression populaire ! Beaucoup de terrain a été gagné grâce à cette victoire : à la suite d’une forte mobilisation des citoyens à travers le continent européen, le Parlement européen a rejeté une tentative majeure de promouvoir un « droit à l'avortement » au niveau de l'UE.

    Cependant, l’eurodéputé belge Marc Tarabella, du groupe socialiste, conteste actuellement le principe de subsidiarité en ce qui concerne "les SDSG" en faisant la promotion d’un des principaux points du rapport Estrela, à savoir un « droit à l'avortement ». M. Tarabella est le rapporteur du rapport annuel du Parlement européen sur l'égalité entre les femmes et les hommes au sein de l’UE en 2013. Un rapport annuel qui a été rejeté en 2014, connu alors sous le nom «rapport Zuber».

    M. Tarabella tente de convaincre le Parlement européen à accepter la disposition suivante : « Le Parlement européen (...) insiste sur le fait que les femmes doivent avoir le contrôle de leurs droits sexuels et reproductifs, notamment grâce à un accès aisé à la contraception et à l'avortement ; soutient par conséquent les mesures et actions visant à améliorer l'accès des femmes aux services de santé sexuelle et reproductive et à mieux les informer de leurs droits et des services disponibles ; invite les États membres et la Commission à mettre en œuvre des mesures et des actions pour sensibiliser les hommes quant à leurs responsabilités sur les questions sexuelles et reproductives ».

    L’action de M. Tarabella est incohérente compte tenu de la position récemment adoptée par le Parlement européen, affirmant qu'il n'y a pas de compétence de l'UE sur la question de l'avortement. Néanmoins, au cours des réunions de la Commissionsur les droits de la femme et l’égalité des genres du Parlement européen, il a déclaré sa détermination à promouvoir un "droit à l'avortement". Il est donc nécessaire de réaffirmer ce que le Parlement européen a déclaré le 10 Décembre 2013.

    Une fois de plus les citoyens de l'UE doivent faire entendre leur voix pour défendre le principe de subsidiarité et empêcher que le Parlement européen nouvellement élu adopte un rapport qui comprendrait un "droit à l'avortement".

    Ne laissez pas Tarabella relancer les positions d’Estrela !

    La FAFCE vous invite à signer cette pétition pour envoyer un signal fort et uni des citoyens au Parlement européen avant les votes qui auront lieu d'abord dans la Commission des droits de la femme et de l'égalité des genres, le 20 Janvier 2015, puis lors de la plénière du Parlement européen.

    Ne laissons pas Tarabella relancer Estrela ! Non au soutien de l'UE à l'avortement !

    Madame le Député,

    Monsieur le Député,

    Des centaines de milliers de citoyens ont exprimé leur préoccupation au sujet du rapport Estrela en 2013. Leurs voix ont été entendues : le 10 Décembre 2013, le Parlement européen a adopté une résolution qui établit clairement les limites de la compétence de l’UE concernant la «santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG). La résolution a déclaré que « La définition et la mise en œuvre des politiques relatives aux SDSG et à l'éducation sexuelle dans les écoles relèvent de la compétence des États membres ».

    Néanmoins, cette position est maintenant contestée par l'eurodéputé Marc Tarabella (S&D) dans son projet de rapport sur l’égalité entre les femmes et les hommes au sein de l'Union européenne en 2013. Le paragraphe 14 du projet de rapport vise à promouvoir un « droit à l'avortement » bien que cette question ne peut se situer dans la compétence de l'UE.

    En tant que citoyen de l'UE, je vous demande de ne pas permettre que le Parlement européen outrepasse sa compétence et de vous lever en faveur de la subsidiarité, qui est un principe fondateur de l'Union européenne.

    Je vous demande de rejeter le paragraphe 14 du rapport Tarabella dans la réunion du 20 Janvier de la Commission FEMM. Si le projet de rapport devait être adopté avec le présent paragraphe ou avec des modifications favorisant un « droit à l'avortement », je vous invite à rejeter le rapport lors du vote en plénière.

    Salutations,
    [Votre Nom]
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  • L'effondrement du protestantisme historique en Europe

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    L'effondrement du protestantisme historique

    Dans un article-enquête passionnant, Giuseppe Rusconi (Rosso Porpora) brosse un tableau alarmant, qui débouche obligatoirement sur une question cruciale pour les catholiques. Le site "Benoît et moi" en donne la traduction (16/1/2015)

    PROTESTANTISME HISTORIQUE EUROPÉEN: DES CHIFFRES ALARMANTS

    http://www.rossoporpora.org 

    Quelques données statistiques amènent, hélas, à se demander si le protestantisme historique européen (en particulier luthérien et calviniste) ne court pas le risque de devenir une minorité négligeable. Similaire est le cas anglican. Et pourtant, dans le monde catholique il y a ceux qui proposent, avec une plus ou moins sainte ingénuité, des recette "d'ouverture" qui ne sont pas étrangères à cette situation de plus en plus alarmante.

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  • Prendre de la hauteur et sortir de l'émotion

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    De François de Lens sur Liberté Politique :

    L’attentat de "Charlie Hebdo" a provoqué une onde de choc. Il faut dire que le bilan est lourd : douze morts, onze blessés, sept morts le lendemain (dont les trois tueurs). Les hommages se multiplient, et les paroles de compassion du monde entier. En France, le climat est particulièrement tendu.

    Les patrouilles des forces de l’ordre se multiplient : on craint d’autres attentats, mais aussi des représailles sur les musulmans. La neutralisation apparente des terroristes soulage, mais rien ne dit que la page est tournée. Militaires et CRS sont en nombre et en armes dans les gares. Le moindre fait divers devient suspect de terrorisme, et participe à la tension ambiante. Des manifestations, visiblement spontanées ont eu lieu dans toute la France et ont rassemblé près de cent mille personnes. Le président de la République a décrété trois jours de deuil national. Les drapeaux sont en berne. Les cloches des églises ont sonné le glas. Comme il y a eu un avant et un après Mohammed Merah, on peut dire qu’il y aura sans doute un avant et un après Charlie Hebdo.

    Quelques remarques viennent à l’esprit lorsque l’on observe cette affaire. Essayons de prendre de la hauteur et de sortir de l’émotion.

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  • Soumission de Houellebecq : une nouvelle bataille d'Hernani?

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    Soumission : le dernier Houellebecq entre mystique et politique [par l'abbé de Tanoüarn sur Metablog]

    Le roman doit paraître le 7 janvier. Son sujet est explosif : l'avenir de l'islam en France. Un bel avenir assurément nous dit Houellebecq, un avenir fécond. Un avenir... radieux ? Même Télérama, pourtant échaudé par la célèbre sortie de l'écrivain dans Plateforme sur "l'islam la religion la plus con", a daigné trouver qu'il fallait lire ce livre, que Houellebecq était "notre contemporain capital" de substitution (après Sartre, mazette !) et que, sur l'islam, heureusement, cette fois, sa perspective n'était pas totalement critique. 

    Je crois vraiment qu'il y a mille manières de lire ce livre et que c'est justement pour cela qu'il faudra l'avoir lu, que Soumission sera, mais en plus grave, notre "Bataille d'Hernani" à nous, qu'il y aura, dans la littérature et dans la Culture un avant Soumission et un après Soumission. On distinguera non seulement les pour et les contre, mais, l'ayant lu, les houellebecquiens, islamophiles guénono-nietzschéens et les houellebecquiens islamophobes identitaires et chrétiens. La Bataille d'Hernani sera une bataille interne... entre amateurs divergents... avec un enjeu bien plus grave que la manière de faire un vers selon le fameux enjambement de l'escalier... dérobé ou pas. L'enjeu de Soumission, c'est l'avenir de notre vieux pays, tout simplement. De quoi en venir aux mains comme au temps du Comte Hugo ? Sans doute pas : la plupart d'entre nous accepteront... la soumission, c'est manifestement ce que pense l'auteur de Soumission.

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  • Le pape déplore la faible natalité et plaide en faveur de la famille nombreuse

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    De zenit.org (Anne Kurian) :

    "L'Etat a tout intérêt à investir en faveur des familles nombreuses"

    La famille nombreuse « est une cellule riche, vitale » de la société, et « l’Etat a tout intérêt à investir en sa faveur », déclare le pape François.

    Le pape a rencontré des centaines de familles nombreuses venues d’Italie et de toute l’Europe, pour la fête de la Sainte Famille, ce 28 décembre 2014, au Vatican. Cette rencontre avait lieu à l’occasion de l’Assemblée de l’Association italienne des familles nombreuses – née à Brescia dans le Nord de l’Italie – qui fête ses 10 ans.

    Après l’introduction de Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille, et le témoignage de membres de familles nombreuses, le pape a adressé un discours aux participants réunis dans la salle Paul VI : « On voit que vous aimez la famille et que vous aimez la vie ! », leur a-t-il déclaré.

    Il les a remerciés pour leur exemple « d’amour de la vie, que vous protégez de sa conception jusqu’à sa fin naturelle », malgré les difficultés « que les institutions publiques n’aident pas toujours à porter ». Il a rappelé « que la Constitution italienne, à l’article 31, demande une attention particulière pour les familles nombreuses ». Mais, a-t-il déploré, « cela ne se vérifie pas vraiment dans les faits : cela reste seulement des paroles ».

    Evoquant « la faible natalité enregistrée depuis quelque temps en Italie », le pape a plaidé pour « une plus grande attention de la politique et des administrations publiques » afin de soutenir les familles nombreuses : « chaque famille est cellule de la société, mais la famille nombreuse est une cellule plus riche, plus vitale, et l’Etat a tout intérêt à investir en sa faveur ! ».

    Pour le pape, la mission des parents est d’accueillir la maternité et la paternité comme don de Dieu et de les faire « resplendir dans la société ». Il s’agit aussi de savoir « s’étonner » devant ce don : « Chacun de vos enfants est une créature unique qui ne se répétera jamais plus dans l’histoire de l’humanité. Quand on comprend que chacun a été voulu par Dieu, on s’étonne de ce grand miracle qu’est un enfant… un miracle qui change une vie ».

    Le pape s’est ensuite adressé aux enfants : « chacun de vous est un fruit unique de l’amour... Vous êtes uniques, mais pas seuls ! Il est bon d’avoir des frères et sœurs : les fils et les filles d’une famille nombreuse sont plus capables de communion fraternelle dès la petite enfance. »

    « Dans un monde souvent marqué par l’égoïsme, la famille nombreuse est une école de solidarité et de partage ; et ces attitudes bénéficient ensuite à toute la société », a ajouté le pape, pour qui « la présence des familles nombreuses est une espérance pour la société ». Il a encouragé également les grands-parents, « racines » de la famille, « présence précieuse tant pour l’aide pratique que pour l’apport éducatif » : « les grands-parents sont gardiens des valeurs d’un peuple, d’une famille, et aident à transmettre la foi ». Afin de « promouvoir dans la société et dans les lois de l’Etat les valeurs et les nécessités de la famille », le pape a invité à former des réseaux « capables d’être présents et visibles dans la société et la politique ».

    Enfin, il a prié en particulier « pour les familles les plus éprouvées par la crise économique, celles où le papa ou la maman ont perdu leur travail, où les jeunes ne réussissent pas à en trouver ; pour les familles tentées par la solitude et la division ».

  • Serions-nous en guerre ?

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    Jean d'Ormesson, en tribune sur FigaroVox, n'hésite pas à l'affirmer :

    Jean d'Ormesson : «Nous sommes en guerre»

    Au lendemain des événements de Dijon et de Joué-lès-Tours, Jean d'Ormesson appelle à combattre l'organisation terroriste et criminelle Daech, qui se réclame abusivement de l'Islam.

    Nous sommes en guerre. Une guerre qui n'ose pas dire son nom, nouvelle, étrange et obscure. Sans déclaration, sans armées en mouvement, sans champ de bataille, sans offensive de masse, sans raids d'aviation sur les grandes métropoles. Avec un nombre restreint de morts qui tombent un peu partout et presque au hasard dans des conditions dramatiques. Une guerre très loin de la guerre des étoiles et des visions d'avenir chères aux auteurs de science-fiction. Une sorte de guerre au rabais, une guerre d'otages et de guets-apens. Mais une guerre qui s'étend de Bruxelles à Toulouse, de New York à Paris, de l'Algérie, de la Libye, du Yémen à l'Afrique du centre et de l'ouest, de Syrie et d'Irak au Pakistan, à Dijon et à Sidney en Australie.

    La civilisation musulmane est à l'origine de quelques-unes des plus belles réalisations du génie humain. Daech déshonore cette grandeur de l'islam.

    La guerre n'est plus confiée à des armées en uniforme. Elle s'attache à chacun d'entre nous. Oh! avec un risque à peu près égal à la chance de gagner au Loto. Mais, enfin, elle est là, avec ses bombes et ses couteaux. Elle menace - de loin - chacun et chacune d'entre nous. Elle a quitté les champs de bataille et les états-majors pour descendre dans la rue, dans les cafés, dans les stades, dans les salles de spectacle. Elle plane en secret sur les femmes, les enfants, les vieillards comme sur ces hommes dans la force de l'âge qu'on appelait naguère des soldats.

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  • Un livre à offrir, à lire et à méditer

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    PHO6550b69c-5610-11e4-ab69-d14bddea9e1e-200x300.jpgSur FIGAROVOX du 17 octobre dernier, Jean-Louis Voisin conviait Michel De Jaeghere pour un "grand entretien" portant sur son livre consacré à la chute de l'empire romain :

    Ce que nous enseigne la chute de l'Empire romain

    A l'occasion de la sortie du livre de Michel De Jaeghere, Les Derniers jours, le directeur du Figaro Histoire raconte la chute de Rome, et en cherche les causes profondes.

    Michel De Jaeghere est journaliste et écrivain. Il dirige le Figaro Hors-Série et le Figaro Histoire. Son dernier livre, Les derniers jours (Les Belles Lettres), vient de paraître.

    Glisser du journalisme à l'histoire est devenu pratique courante. Pour certains, le passage est expéditif. Avec des risques de confusion entre l'instantané et le temps long. Pour Michel De Jaeghere, l'exercice est sérieux. Classique, sans mélange des genres. Au huitième étage de l'immeuble du boulevard Haussmann où se tient Le Figaro, il assure la direction du Figaro Hors-Série et du Figaro Histoire. Mais il s'est donné les moyens d'ajouter à l'activité du journaliste celle de l'historien. Et, au terme d'une quinzaine d'années de travail, il donne ce gros livre, Les Derniers Jours, consacré à la fin de l'Empire romain d'Occident. Il a lu les sources littéraires et juridiques, dépouillé les rapports archéologiques, visité les lieux, en particulier Rome, rencontré des historiens de profession, analysé leurs études, leurs travaux et leurs articles, les a organisés et médités pour se forger une idée personnelle de ce phénomène qui fascine les hommes depuis la Renaissance. Du journalisme, il a conservé l'écriture et le souci du lecteur. Le résultat? Ces six cents pages, denses mais vivantes, surprenantes parfois, qui poussent à la réflexion et où chacun aiguisera cette qualité dont les Anciens se méfiaient souvent: la curiositas.

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    Les Derniers Jours. La Fin de l'Empire romain d'Occident, de Michel De Jaeghere, Les Belles Lettres, 650 pages, 23 €.

  • Europe : quand les animaux sont mieux protégés que les petits d'homme

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    D'Aleteia.org :

    Avortements tardifs et infanticides : En Europe, les animaux sont davantage protégés que les fœtus humains

    Des milliers de foetus ayant survécu à l'avortement sont chaque jour abandonnés tels des déchets. Un collectif d’ONG et de citoyens saisit le Conseil de l’Europe à ce sujet.

    GRÉGOR PUPPINCK (5)

    Face à l’incapacité du Comité des ministres et au refus du commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe de condamner l’infanticide néonatal et de rappeler que toute personne née vivante a droit au respect de sa vie et aux soins, quelles que soient les circonstances de sa naissance, il convient de regarder la réalité en face.

    Pour dénoncer la pratique de l’infanticide néonatal, le European Centre for Law and Justice, soutenu notamment par le Bureau international catholique de l’enfance (BICE), a lancé une pétition officielle auprès de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, déjà signée par 150 000 personnes en quelques jours.

    Des pays européens permettent l’avortement alors que l’enfant est viable, sur simple demande, comme au Royaume-Uni (jusqu’à 24 semaines) et sans réel contrôle, comme en Espagne. Parfois, l’enfant naît vivant, suite à un « échec » de l’avortement. Ces enfants, qui peuvent être blessés par l’avortement, sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, agonisant dans une bassine et luttant pour respirer, ou tués par injection létale ou asphyxie, en particulier lorsqu’ils sont viables, voire jetés avec les déchets biologiques. C’est un traitement inhumain et illégal, passé sous silence. Il est pourtant contraire au droit, censé protéger tout être humain dès la naissance.

    Selon le British Journal of Obstetrics and Gynaecology, à 23 semaines de gestation, 10% des enfants survivent à l’avortement. Selon des témoignages de sages femmes, ce taux est plus élevé.

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  • Rome, 10 mai 2015 : Marcia per la Vita

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    Comme vous le savez probablement, depuis 2012 a lieu à Rome un événement de dimension désormais internationale, la Marche pour la Vie.

    Elle réunit dans la capitale de la Chrétienté des représentants des mouvements pro-vie du monde entier. Le pape François a accueilli, lors de l’Angelus place Saint- Pierre en 2013 et 2014, les 40 000 participants à la Marche pour la Vie.

    La prochaine édition de la Marche pour la Vie se déroulera dimanche 10 mai 2015.

    Nous sommes convaincus que face à ce phénomène culturel qui tend à transformer un crime en un droit – selon les paroles de Jean-Paul II dans l’encyclique Evangelium Vitae – le témoignage public est une des actions les plus efficaces.

    Nous espérons que vous pourrez être avec nous dans les rues de Rome pour réaffimer le droit à la vie et dans cette attente nous vous souhaitons une sainte fête de Noël

     

    Comité Marcia per la Vita


    Sito web: www.marciaperlavita.it 

    E-mailinfo@marciaperlavita.it

     

    Comitato Marcia Nazionale per la Vita - Piazza Santa Balbina 8 – 00153 Roma

  • Djihadisme : vaincre le mal par le bien

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    Un éditorial d’Aymeric Pourbaix dans l’hebdomadaire « Famille chrétienne » de cette semaine : plaidoyer pour sortir de l’analphabétisme chrétien. Comme dit justement un proverbe chinois : « le poisson périt toujours par la tête »…

    «Occupez-vous des jeunes, ou ils s’occuperont de vous ! » Jamais l’adage de Don Bosco n’a semblé autant d’actualité qu’en ces temps où la France regarde avec stupeur ses propres fils transformés en djihadistes barbares. Y compris ceux qui, comme Maxime Hauchard, 22 ans, ont été au catéchisme. Né de parents chrétiens, mais non pratiquants, il avait fait sa première communion et sa profession de foi, avant de se convertir à l’islam, pour ressembler aux superhéros hollywoodiens.

     Mais face au défi du djihadisme, la stupéfaction ne peut être le dernier mot. Psychiatres et spécialistes de la lutte contre les sectes sont convoqués, afin de « déradicaliser » ces jeunes Français. Fort bien. Mais la radicalisation est-elle une maladie, un « virus », et si oui, quelle partie de l’homme concerne-t-elle : son intel­ligence, sa psychologie, son âme ? Faut-il des cellules de décontamination, une thérapie, des groupes de partage comme les Alcooliques anonymes ? Autant d’interrogations qui reflètent le désarroi moderne, symptôme de notre difficulté de nommer correctement le mal… et donc d’y répondre.

    Le mal, c’est aussi le manque d’idéal de notre propre société occidentale.

    Le mal, en l’espèce, ne consiste pas seulement en la fausseté de l’idéal recherché par ces jeunes – le paradis d’Allah. Le mal, c’est aussi le manque d’idéal de notre propre société occidentale. À Strasbourg, le pape François a d’ailleurs remis les pendules à l’heure « C’est l’oubli de Dieu, et non pas sa glorification, qui engendre la violence ».

    On ne détruit bien que ce qu’on remplace. Notre société, faute de nommer Dieu et de lui donner la première place, se prive en définitive de la seule véritable réponse à la hauteur de l’enjeu. De nos jours, disait Gustave Thibon, « il faut mettre Dieu tout entier dans la balance pour pencher du côté du bien. » Il est tout aussi nécessaire, dans un contexte de pluralisme religieux, d’affirmer clairement de quel Dieu il s’agit.

    Ce qui suppose un enseignement solide des vérités de la foi , pour sortir d’un certain « analphabétisme » chrétien, selon l’expression de Benoît XVI. C’est-à-dire d’une attitude extérieure et sentimentale, qui n’implique pas une adhésion ferme à ces vérités enseignées par l’Église. Attitude que l’on perçoit, par exemple, dans des documentaires ou films récents qui présentent la vie religieuse en omettant de mentionner sa source : la vie en Dieu.

    Dans une lettre célèbre, saint François Xavier, patron des missions, exprimait son désir de parcourir les universités d’Europe, et d’abord celle de Paris, pour « hurler partout d’une manière folle » : « Hélas, quel nombre énorme d’âmes, exclu du ciel par votre faute, s’engouffre dans l’enfer ! ». Par ces paroles de feu, le jésuite voulait susciter des apôtres parmi des étudiants qui avaient, disait-il, plus de « doctrine que de charité » missionnaire. Aujourd’hui, il semble que les deux soient devenues aussi nécessaires l’une que l’autre.

    Ref. Djihadisme : vaincre le mal par le bien

    JPSC

  • La descente aux enfers de l’occident chrétien : irréversible ?

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    Sur le chemin de l’enfer, Dante vit soudain une porte sur laquelle étaient écrits ces mots tracés d’une sombre couleur : « vous qui entrez, laissez toute espérance » ( La divine comédie, livre un, dantenf07-02-01 (1).jpgchant troisième, vendredi-saint, 8 avril 1300). Lu sur le « metablog », cette réflexion post-synodale :

    « La popularité du pape François, y compris auprès de publics éloignés de l’Église, est un phénomène massif et constant. Un pape qui fait l’objet de plusieurs couvertures de journaux à portée mondiale ; un pape qui suscite l’intérêt de personnalités éloignées de l’Église; etc. Certains hurleraient, d’autres s’en réjouiraient. Mais ce n’est pas la question. Et je crains que les discussions sur le pontificat bergoglien n’oublient certaines choses, à commencer par l’état précaire du catholicisme dans un pays comme la France, qui se vérifie dans tout l’occident sécularisé (de Los Angeles à Berlin ou de Stockholm à Barcelone). On raisonne encore comme si les jeunes de France et de Navarre étaient en contact permanent avec l’Église, comme si celle-ci continuait à drainer massivement les jeunes par ses aumôneries et son catéchisme… Nous ne sommes plus dans les années 1950, on en conviendra. Mais nous ne sommes plus non plus dans les années 1980: cela, on tend à l’oublier, tant chez les catholiques dits traditionnels que chez ceux qui ne le sont pas.

    Permettez-moi une petite séquence rétro. Je ne vais pas vous parler de l’état de l’Église avant le concile, ou même de celui des dernières années pacelliennes ou même du bref intermède roncallien, mais bien de la situation des années 1980. Au cours de ces années, un nombre non négligeable d’enfants allaient au catéchisme et suivaient un parcours sacramentel complet, allant du baptême à la confirmation. Évidemment, ils allaient au catéchisme qui avait, pour ainsi dire, pignon sur rue, au point de susciter la curiosité de leurs collègues. Certes, les jeunes n’allaient pas à la messe tridentine, pas plus qu’ils ne suivaient un catéchisme sous forme de questions-réponses (le manuel Pierres vivantes existait) ; mais dans ces années 1980, le catholicisme existait encore dans l’espace public. Le catéchisme des enfants était un phénomène social. Malgré

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