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Europe - Page 125

  • Albanie : le sang des martyrs n'a pas coulé en vain

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    L'Albanie, exemple de résurrection de l'Eglise

    Cité du Vatican, 24 septembre 2014 (VIS). Durant l'audience générale tenue place St.Pierre, le Pape François a évoqué son récent voyage en Albanie. Il est important, a-t-il dit, de continuer à aider ce pays dans la voie de la coexistence harmonieuse entre religions. Elles partagent la volonté de faire le bien aux autres sans rien renier ou entamer de leurs identités. Puis il a raconté sa rencontre avec le clergé et les religieux, au cours de laquelle il a entendu le témoignage de personnes ayant subi les horreurs de la répression de l'ancien régime athée: Grâce à leur attachement profond à Jésus, ces martyrs ont pu trouver la force de réagir aux souffrances de leur persécution. De fait, "la force de l'Eglise réside dans l'amour du Christ, qui nous soutient dans les épreuves et qui inspire toute action apostolique. C'est en répondant par la bonté et le pardon qu'on témoigne de la miséricorde de Dieu.

    Puis il a évoqué la quarantaine de prêtres éliminés durant la dictature, qui s'ajoutent aux centaines de religieux chrétiens et musulmans incarcérés, torturés, déportés ou assassinés parce qu'ils croyaient en Dieu. Ce furent des années sombres durant lesquelles la foi fut interdite et la liberté religieuse anéantie. Des milliers d'églises et de mosquées furent rasées ou transformées en magasins ou en cinémas. A côté de la propagande marxiste, tous les livres religieux furent détruits tandis qu'on interdisait les prénoms religieux. Mais le sang de tant de martyrs n'a pas été versé en vain car il a conduit à la paix et à la fraternité qui font de l'Albanie d'aujourd'hui un exemple de résurrection de l'Eglise mais aussi de coexistence harmonieuse entre religions. En conclusion, le Saint-Père a rendu grâce à Dieu pour un voyage qui lui a permis d'aller à la rencontre d'un peuple courageux, qui ne s'est pas laissé vaincre par le mal. Encourageant une fois encore les albanais dans leur reconstruction du pays et dans leur avenir européen, il a prié la Vierge du Bon Conseil de continuer à guider ce peuple exemplaire.

  • Le pape François visite l'Albanie: une périphérie de l'Europe

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    «  (…) Le régime stalinien albanais, qui n’est tombé qu’en 1992, avait interdit toute pratique religieuse, détruisant les lieux de culte ou les transformant en hangars, tandis que les prêtres pouvaient être exécutés ou envoyés au bagne pour avoir célébré clandestinement un baptême.

    A la sortie de Koplik, un grand centre paroissial est géré par des sœurs albanaises venues de Calabre et des Pouilles. Elles sont issues de la communauté arbëresh, ces Albanais qui ont fui la conquête turque des Balkans, au XVe siècle, et se sont installés en Italie du Sud. "Nous avons conservé la tradition chrétienne de notre peuple", explique sœur Maria, installée en Albanie depuis 1998. Le centre gère toujours l’aide humanitaire fournie par la Caritas italienne.

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  • Albanie : du cauchemar communiste à l'Islam conquérant

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    Le primat d'Albanie, Monseigneur Massafra, s'est confié à l’Aide à l'Eglise en Détresse, le 9 janvier 2013 :

    « Le 4 novembre 1990 la messe extraordinaire et courageuse célébrée par le père Simon Juban, dans le cimetière de Shkodrë  nous a ouvert les portes de la liberté », raconte Mgr Angelo Massafra, archevêque de Shkodrë et Pult et président de la conférence épiscopale albanaise, mais aujourd’hui « l’Eglise catholique est confrontée à tous les maux de l’Occident ».

    Dans un entretien avec l’AED, Mgr Massafra décrit le parcours de cette renaissance compliquée de l’Eglise catholique en Albanie, après presque 50 ans de violente persécution.

    Avec l’écroulement du régime communiste d’Enver Hoxha et l’abolition de la loi qui, depuis 1967, interdisait l’exercice de toute pratique religieuse, raconte-t-il, la foi, « jalousement gardée dans le temps par les familles albanaises » a permis à l’Eglise catholique, « souffrante, lacérée et décimée », de sortir de longues années de silence.

    Et la partie centrale du nord du pays, qui est à majorité catholique, compte aujourd’hui cinq diocèses qu’il faut ajouter à l’administration apostolique du sud de l’Albanie.

    Mais libérée de l’oppression de la dictature, raconte l’archevêque, l’Eglise s’est heurtée dès le début à de nouveaux problèmes «  non plus causés par le communisme et par le marxisme mais par un changement trop brusque qui, avec l’arrivée de la liberté, a introduit tous les maux de l’Occident » : Corruption, surconsommation, drogue, prostitution, chômage.

    Ces problèmes, qui affligent l’Albanie, sont évoqués dans la lettre pastorale « Fides et Patria », publiée par les évêques du pays le 28 novembre dernier à l’occasion du centenaire de l’indépendance du territoire, dans laquelle ils confirment  que « l’Eglise s’est toujours engagée et qu’elle continue à s’engager, de manière parfois héroïque, afin que le message évangélique puisse atteindre les profondeurs intimes du cœur des hommes.»

    « La voie est tracée, mais il reste encore tant à faire », soulignaient-ils.

    A ce propos, une tendance préoccupante a récemment été dénoncée par le responsable international de l’AED pour l’Albanie, Peter Rettig, qui a pu constater, lors d’un voyage dans le pays, que beaucoup de jeunes imams locaux prêchaient un Islam plus « pur et rigoureux ».

    En Albanie, la religion musulmane – arrivée au XVème siècle avec l’empire ottoman et aujourd’hui suivie par 61,9% de la population, est connue pour sa modération, mais les nouvelles recrues, qui sont formées en Turquie et en Arabie saoudite, cherchent à répandre un version plus conservatrice de celle-ci.

    L’influence turque sur la péninsule balkanique, rapporte Mgr Massafra, intéresse aussi les principaux secteurs de l’économie nationale : banques, télécommunications, industries automobile et agro-alimentaires. « Après un siècle, la Turquie est revenue dans les Balkans et les communautés musulmanes en Albanie, au Kosovo et en Bosnie, constituent le fondement de son action », a-t-il ajouté.

    Les revenus pétroliers de l’Arabie saoudite jouent un rôle lui-même très important. Au début des années 90, Ryad a financé l’impression de plus d’un demi-million de copies du Coran ; a sponsorisé de nombreux pèlerinages à la Mecque ; a construit des écoles islamiques et subventionné les jeunes albanais dans l’étude de la théologie islamique en Turquie, Syrie, Arabie saoudite et Egypte.

    L’Eglise catholique n’est pas la seule a être préoccupée par ces ingérences. Le clergé musulman local, explique Mgr Massafra à l’AED, a créé un comité ad hoc dont l’objectif est de fonder la première université islamique du pays. Celle-ci a déjà obtenu l’aval du gouvernement de Tirana et espère accueillir des étudiants albanais, macédoniens et kosovars.

    « Pour les guides modérés de l’islam, relève l’archevêque, l’ouverture de cette université est importante, car cela évite que les jeunes musulmans aillent ailleurs et assimilent des dogmes et idéologies fanatiques qui ne reflètent pas la tradition nationale ». (...)

  • Bulletin de l'I.E.B. (18/9): Euthanasie et psychiatrie : le cas d’un interné belge - Le refus maltais à l'avortement

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    header_fr.jpgSommaire

  • 21 septembre : le Pape François trouvera en Albanie un catholicisme en pleine renaissance

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    Le 21 septembre, le pape arrivera dans un pays qui relève la tête après latopic (15).jpg dictature et regarde avec bienveillance l’Occident et le catholicisme. Lu sur le site « aleteia » :

    Quel contexte le Pape François trouvera-t-il le 21 septembre prochain en Albanie, le « pays des aigles »?  Le Corriere della Sera (27 août) en a dressé un tableau peu rassurant. Le gouvernement et les services secrets albanais auraient signalé à Interpol leurs craintes pour la sécurité du pape à Tirana, en raison de la présence d’un groupe important de Kosovars – vétérans de la guerre contre la Serbie — ayant embrassé la cause de l'intégrisme islamique. Allant et venant d'Irak et de Syrie, ils y ont combattu dans les rangs de l'EEI. La présence sur le territoire albanais  de nombreux extrémistes  liés à l’Etat islamique s’ajoute aux révélations faites ces derniers jours par les sources israéliennes à toutes les agences de renseignement, y compris italiennes, qui considèrent que le Pape, le plus haut représentant du christianisme, est dans le collimateur de l’EI.

    Djihadistes et risque réel

    "Les jihadistes? L'Albanie est pro-occidentale, tolérante, n’a pas d’extrémismes religieux, mais l’exception peut être la règle", déclare à Aleteia  Roberto Morozzo della Rocca, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Roma Tre et  l'un des experts les plus autorisés de l'histoire de Balkans. "Dans le proche Kosovo, confirme l'enseignant, près de 150 jeunes seraient allés combattre aux côtés de l'EI, et 16 d'entre eux auraient été tués. Nous parlons d’un groupuscule que le gouvernement de Pristina surveille, et qui ne peut pas représenter un risque pour la visite du Pape."

    Musulmans occidentalisés

    Les Albanais sont également au Kosovo et en Macédoine où, à la différence de l'Albanie, ils sont presque tous musulmans. "Mais on ne peut pas faire l’équation ‘musulman égale terroriste’. Les musulmans albanais vivent comme les Occidentaux, ils ont les mêmes coutumes. Mais il y a des exceptions partout." D’autre part, "l’Eglise catholique est vue comme un élément d’occidentalisation, même si elle n’est pas ainsi parce qu’elle est universelle." C’est une Eglise qui a connu une renaissance il y a vingt ans, après la chute du régime dictatorial, elle a été reconstruite dans ses structures et a retrouvé un pourcentage de fidèles qui s’élève à 10% de la population."

    Coexistence religieuse

    En Albanie, les catholiques représentent une minorité. 20% sont chrétiens orthodoxes, le reste est constitué de musulmans sunnites ou de sectes mystiques relevant de l'islamisme. "Pourtant, les relations entre les religions, dit l'historien, ne sont pas conflictuelles, et il s’agit là certainement d’un fait important. Ce qui unit la nation est un sentiment patriotique”.  

    Les deux messages de François

    Dans ce contexte, "le voyage du pape est tout d’abord un hommage aux souffrances endurées par les croyants en général pendant la dictature, un hommage au martyre religieux subi par tout ce pays. En second lieu, poursuit le spécialiste de ​​l'histoire des Balkans, c’est un hommage à la coexistence pacifique entre différentes communautés religieuses. L'Albanie  offre un bon exemple  pour de nombreux pays européens, où les différences religieuses sont marquées d'une manière qui n'est pas aussi sereine."  

    L'ovation pour Jean-Paul II 

    Il existe un précédent encourageant et  qui éloigne les spectres de violence et de terrorisme. "Je tiens à rappeler que Jean-Paul II, il y a vingt ans, a été accueilli en Albanie par une ovation, même par les musulmans, ce qui démontre que dans ce pays il n’y a aucune hostilité envers le christianisme et l’Occident auquel on a « l’impression d’appartenir, malgré la longue histoire ottomane."

    Traduit de l’italien par Elisabeth de Lavigne

    Ref. Le Pape François trouvera en Albanie un catholicisme en pleine renaissance

    JPSC

  • Protection de la vie : le gouvernement de Rajoy se dégonfle

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    Le gouvernement Rajoy renonce à modifier la loi sur l'avortement (presse espagnole)

    La presse hispanophone reprend largement cette information d'El Mundo qui s'appuie sur des « sources gouvernementales » non identifiées : pris entre son opposition de gauche et le ventre mou de son Partido Popular, le Premier ministre espagnol aurait déjà pris la décision de remiser son projet de durcissement de la loi sur l'avortement, sans même avoir pris la peine d'en avertir le ministre de la justice qui porte le projet, Alberto Ruiz-Gallardon.

    Je n'ai certes pas la possibilité de vérifier l'exactitude de l'information, mais – comme le signale elperiodico.es pour s'en réjouir – le fait est que le projet a rencontré des résistances au sein du parti au pouvoir qui s'était pourtant fait élire, en 2011, sur la promesse d'abroger la « loi des délais » introduite sous Zapatero. Cette loi fait de l'avortement un droit de la femme pendant les délais légaux.

    Vrai encore : devant l'absence de consensus au sein de son parti, Rajoy a tenté d'apaiser les uns et les autres en ouvrant des consultations internes et en laissant s'exprimer les chefs de régions affolés à l'idée de perdre leurs mandats sur cette polémique.

    Vrai aussi, le recours de Rajoy aux divers atermoiements qui font qu'en près de trois ans, et malgré les avis favorables : une première version avait été approuvée en décembre dernier et le projet définitif présenté au gouvernement par Ruiz Gallardon en juin, un peu retoqué pour tenir compte des résistances, aurait pu être soumis au Parlement dès la rentrée. S'il avait été dans l'intérêt de Rajoy de le faire, note El Periodico, il n'aurait pas tardé.

    Mais la restriction significative des conditions de dépénalisation de l'avortement, que le projet entend réserver aux seuls cas de danger pour la vie de la mère et de grossesse résultant d'un viol. Ruiz Gallardon avait mis un point d'honneur à éliminer des cas de dépénalisation la « malformation grave » de l'enfant à naître, aux relents évidemment eugéniques. C'est sur ce dernier point que portaient les dernières discussions en date, sous la pression du lobby de l'avortement.

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  • 5 octobre : rejoindre la Manif Pour Tous depuis Bruxelles

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    BANN-5OCT.jpgBus depuis Bruxelles pour La Manif Pour Tous le 5 octobre à Paris

     

    Après le "mariage pour tous", le gouvernement français ne s'arrête pas là. Il lance toujours de nouvelles initiatives : 

    • la GPA : pratique conduisant à l'asservissement des femmes et à la marchandisation des enfants,
    • la généralisation de la PMA : qui revient à concevoir des enfants orphelins de pères,
    • l'idéologie du genre à l'école : qui considère les élèves comme des êtres neutres et interchangeables.

    Nous savons aussi qu'en Belgique deux partis politiques ont demandé une législation sur la GPA dans leur programmes ; il est important de ne pas laisser cette idée s'installer, ni en France, ni en Belgique, car elle sera plus difficile à combattre ensuite dans les deux pays. 

    Ne rien faire, c'est donner à nos adversaires l'argument que tout le monde est d'accord avec leurs idées. 

    Comment venir ?
    Par les cars que nous affrétons depuis Bruxelles et qui vous amèneront, sans fatigue, dans une ambiance familiale et festive, au point de départ de la manifestation, et qui vous ramèneront ensuite à Bruxelles.

    Si vous habitez hors de Bruxelles (Liège, Namur, Anvers, Gand….), des Bruxellois sont prêts à vous héberger la veille (dans la limite des places disponibles) pour vous éviter de partir trop tôt de chez vous.

    Pour des raisons d'organisation, NOUS VOUS DEMANDONS DE VOUS INSCRIRE D'ICI LE 21 SEPTEMBRE.

    Les tarifs sont les suivants:

    • Tarif de soutien : 60 €
    • Tarif adulte : 40 € (50 € après le 21 septembre)
    • Tarif jeune ou étudiant: 30 € (40 € après le 21 septembre)
    • Tarif enfant (moins de 16 ans): 15 €

    L’inscription aux cars du 5 octobre se fait par e-mail via l'adresse manifpourtousbruxelles@gmail.com

    Les inscriptions seront confirmées après le paiement des places par virement sur le compte "LMPT Bruxelles":

    IBAN: BE39 3631 1433 1819

    BIC: BBRUBEBB

    La Manif Pour Tous Bruxelles

  • Le pape rendra hommage aux martyrs albanais

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    En Albanie, le Pape rendra hommage aux martyrs de la foi

    Cité du Vatican, 15 septembre 2014 (VIS). Ce matin, le Directeur de la Salle de Presse a donné quelques indications cadre sur le voyage apostolique que le Pape François effectuera dimanche prochain en Albanie (le quatrième hors d'Italie). Ce sera d'abord un hommage aux martyrs de la foi, victimes de l'ancien régime. Il insistera aussi sur le dialogue avec l'islam dans une société à majorité musulmane, dans laquelle orthodoxes et catholiques constituent une importante minorité. Enfin, le Saint-Père évoquera la plus célèbre des albanaises, Mère Teresa de Calcutta. Le P.Lombardi a rappelé que ce pays européen, devenu une démocratie, avait été pendant des décennies une féroce dictature et le premier état ayant inscrit l'athéisme dans sa constitution.

  • Parlement européen : pour un Prix Sakharov 2014 en faveur des chrétiens persécutés

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    Chaque année, le Parlement européen récompense des personnalités exceptionnelles qui luttent contre l’intolérance, le fanatisme et l’oppression par un Prix Sakharov pour la liberté de l’esprit. C’est une récompense symbolique du courage pour défendre les droits de l’homme et la liberté d’expression. Le droit d’exercer librement sa religion et sa foi fait partie des droits de l’homme.

    Le Pape François interviendra devant le Parlement européen au cours d’une séance solennelle le mercredi 25 novembre. Le lendemain, le Parlement européen donne son prix pour les droits de l’homme.

    Contre l’indéniable persécution grandissante des Chrétiens notamment dans le monde arabe, l’Union européenne doit poser un acte fort. Une contribution appropriée du Parlement européen pourrait être de récompenser conjointement l’engagement infatigable du Patriarche de la plus grande minorité catholique-chaldéenne, Louis Raphael Sako, et l’intellectuel musulmanMahmoud Al ‘Asali, martyr assassiné pour avoir défendu le droit des Chrétiens à Mosul, en Irak.

    Plusieurs sources internationales indépendantes soulèvent le problème de la persécution grandissante des Chrétiens dans le monde arabe : l’observatoire sur l’intolérance et la christianophobie,Portes OuvertesAide à l’Eglise en DétresseŒuvre d’Orient. Même Amnesty International a soulevé le cas de Mériam Ibrahim et parle aujourd’hui d’un nettoyage ethnique d’envergure historique.

    Ainsi le Parlement européen peut activement contribuer à faire respecter le droit de l’homme à exercer la religion sans contrainte tel qu’il est prévu par l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. En donnant le prix Sakharov pour la liberté de l’esprit au plus haut représentant d’une éminente minorité catholique persécutée dans le monde arabe, le Parlement européen posera un signe politique incontestable pour souligner que les Chrétiens ont le droit d’exercer leur foi là où ils vivent : un Homme ne peut être assassiné parce qu’il confesse sa foi en Jésus-Christ !

    La portée politique est évidente et nécessaire. Face au manque permanent d’action politique du Conseil européen (qui regroupe les Chefs d’Etat et de gouvernement de 28 Etats membres), et de l’inertie de la Commission européenne pour protéger les chrétiens persécutés, le Parlement européen pourrait à son tour se distinguer notamment de la Haute Représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, ainsi que de son service diplomatique européen, dont la seule contribution concrète consistait jusqu’aujourd’hui à rédiger des communiqués de presse plutôt inutiles.

    Mgr Louis Raphael Sako représente le plus haut dignitaire de la minorité catholique chaldéenne. Par son action, il inspire des nombreuses personnes de défendre la liberté de religion et d’ouvrir les yeux devant le génocide des Chrétiens dans le monde arabe. Il représente la résistance contre la persécution des Chrétiens et la liberté de religion.

    Prof. Mahmoud Al ‘Asali devrait être honoré en tant que martyr. Cet intellectuel musulman fut assassiné parce qu’il défendait le droit des Chrétiens en Iraq. Il refusait de se taire face à la persécution et aux menaces de mort à l’égard des Chrétiens qui refusèrent de se convertir à l’islam. Il a été tué par les milices de l’ISIS, le 20 juillet 2014, à Mosul.

    Les nominations peuvent être déposées par 40 membres, ou un groupe parlementaire, du Parlement européen. Le groupe parlementaire des chrétiens-démocrates PPE (auquel appartient l’UMP) a déjà officiellement refusé de nominer la lutte contre la persécution des chrétiens dans le monde arabe pour le prix Sakharov 2014. En dépit de toute évidence, les députés chrétiens-démocrates du groupe PPE ont tourné le dos aux chrétiens persécutés. Toujours volontaires de se rendre au Vatican pour se faire photographier avec les dignitaires de l’Eglise catholique, ces députés européens n’assurent pas ce même agenda au cours des procédures parlementaires européennes et n’ont simplement ni la connaissance, ni la persévérance, ni les collaborateurs, ni les outils nécessaires pour influencer la politique en faveur de l’éthique sociale universelle et le respect des principes politiques non-négociables. S’il en était autrement, le groupe PPE aurait pu nominer sans contrainte la persécution des chrétiens au prix Sakharov, conforment à son programme politique et en honorant ses promesses électorales. Le groupe PPE a toutefois l’occasion de réviser sa décision jusqu’à jeudi 18 septembre à midi pour soutenir la proposition de nomination conjointe de Mgr Louis Raphael Sako et du Prof Mahmoud Al ‘Asali.

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  • Pologne : l'objection de conscience sous le feu des pro-avortement

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    Du bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    L’objection de conscience sous le feu des pro-avortement en Pologne

    Un médecin polonais, professeur et obstétricien de renom, a invoqué sa clause de conscience en refusant de pratiquer un avortement sur une femme enceinte par fécondation in vitro d’un enfant malformé. Le Pr Bogdan Chazan de l’hôpital de la Sainte-Famille à Varsovie, a proposé de prendre le meilleur soin possible de la mère et de l’enfant jusqu’après l’accouchement, et de procurer des soins palliatifs au bébé dont la malformation laissait en effet prévoir qu’il ne survivrait guère. La santé de la mère n’était pas menacée par cette grossesse.

    La loi polonaise dépénalise l’avortement jusqu’au terme en cas de malformation grave du fœtus mais n’en fait pas un « droit » de la mère. Et elle prévoit le bénéfice de la clause de conscience pour le médecin qui ne peut en aucun cas se voir contraint de pratiquer un avortement ou d’y participer. En revanche, la loi polonaise l’oblige à diriger la femme vers un praticien disposé à réaliser l’avortement. 

    S’appuyant sur le non-respect par le Dr Chazan de cette dernière disposition, les autorités publiques ont infligé à l’hôpital qu’il dirige une amende de 70 000 zloty et le Maire de Varsovie, Mme Gronkiewicz-Walz, a décidé de vous démettre de vos fonctions. Nombreux sont les médecins qui soulignent que l’obligation faite au médecin objecteur de renvoyer la femme vers un collègue qui pratique l’avortement, ruine l’objet même de la clause de conscience en le faisant participer à l’avortement contre sa volonté.

    Une bataille juridique fait rage désormais autour de cette disposition légale obligeant l’objecteur de conscience à participer indirectement à la réalisation d’un avortement en indiquant à la femme un autre moyen de l’obtenir. L’hôpital fait désormais l’objet d’inspections à répétition. Cet hôpital est pourtant le meilleur de Varsovie ; depuis l’arrivée du Pr Chazan, les accouchements y ont triplé ; la mortalité périnatale y est deux fois inférieure à la moyenne nationale.

    L’une des parlementaires les plus virulentes dans la dénonciation des droits à l’objection de conscience, Wanda Nowicka, proche du groupe pro-avortement IPAS. Une pétition en faveur du Pr Chazan a déjà recueilli 60 000 signatures et une manifestation de soutien a eu lieu aux abords de l’hôpital de la Sainte-Famille.

    Un entretien avec le Dr Chazan est repris par le site consacré aux témoignages de soignants et à l'objection de conscience ICI

  • Le pape sera au Parlement européen le 25 novembre 2014

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    (Communiqué de presse de la COMECE du 11/09/2014)

    Le Cardinal Marx salue l’annonce de la visite prochaine du Pape François au Parlement européen

    Le Parlement européen a annoncé aujourd’hui que le Pape François avait accepté l’invitation du Président Martin Schulz de venir s’adresser au Parlement européen durant son assemblée plénière à Strasbourg, le 25 novembre 2014. Le Président de la COMECE, son éminence le Cardinal Reinhard Marx, a accueilli cette annonce avec enthousiasme et a fait la déclaration suivante:

     « Je suis très heureux d’apprendre aujourd’hui que le Pape François, en réponse l’invitation du Président Martin Schulz, se rendra à Strasbourg le 25 novembre prochain pour s’adresser à l’assemblée plénière du Parlement européen. C’est une excellente nouvelle, en particulier en cette année 2014 qui est marquée par tant de renouveaux et de défis pour le projet européen. Avec mes confrères évêques de toute l’Union européenne, je suis particulièrement enchanté de cette exaltante annonce.

    Cette décision de venir à Strasbourg avant toute autre visite individuelle dans un Etat membre de l’UE est en soi un signal fort. En effet, le Pape François marque ainsi son soutien et son encouragement à la poursuite du projet d’intégration et d’unité de l’Europe. Le Pape François reconnaît ainsi le caractère unique des Institutions européennes dans la vie de notre continent. Il salue les accomplissements du projet européen, et surtout son rôle de vecteur de paix qui a valu à l’UE de recevoir le Prix Nobel de la Paix. L’intégration européenne a bénéficié du soutien de l’Eglise catholique dès ses commencements. Le Pape Jean Paul II s’était rendu au Parlement européen en 1988.  Cette seconde visite papale illustre donc le soutient constant que l’Eglise souhaite apporter aux nobles idéaux de l’intégration européenne.

    Nous espérons que le Saint Père encouragera les parlementaires européens dans leur travail et qu’il indiquera comment les valeurs fondamentales de l’Union – qui sont inspirées en grande partie par la foi chrétienne – peuvent aider à forger l’Europe de demain ».

    Cardinal Reinhard Marx

  • L'impunité pour la haine anti-chrétienne

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    Ce qu'on peut lire sur Le Monde aujourd'hui :

    Dégradation d'une cloche de Notre-Dame de Paris : les Femen relaxées

    Le 12 février 2013, des membres des Femen ont pénétré dans la cathédrale Notre-Dame de Paris pour célébrer la renonciation de Benoît XVI et le vote de la loi sur le mariage pour tous. 

    Poursuivies pour avoir dégradé une cloche de Notre-Dame de Paris, neuf membres du groupe féministe Femen ont été relaxées mercredi 10 septembre par le tribunal correctionnel de Paris. Le tribunal a estimé qu'il n'y avait pas suffisamment d'éléments pour imputer les dégradations aux Femen.

    Le 12 février 2013, les Femen avaient fêté à leur manière le renoncement du pape Benoît XVI. Incognito dans le flot des touristes, elles étaient entrées dans l'édifice avant de tomber le manteau pour se jucher sur le socle de trois cloches, exposées provisoirement dans la nef à l'occasion du jubilé des 850 ans de Notre-Dame de Paris.

    Exhibant leurs seins comme à chacune de leurs actions, les Femen avaient crié « Pope no more ! » (« Plus de pape ! »), en faisant tinter les cloches avec des morceaux de bois. La police avait constaté sur procès-verbal des éclats de plus d'un centimètre sur le dessus de la cloche Marcel, recouvert de feuilles d'or.

    Lors du procès, les Femen ont contesté être à l'origine du dommage, arguant qu'elles avaient pris soin de recouvrir leurs bâtons de feutrine.

    Pas suffisamment, selon l'avocat du recteur de Notre-Dame, pour qui la protection était mal attachée, si bien que la cloche a été frappée à « bâton nu ». Le parquet avait requis une amende de 1 500 euros contre chacune des neuf jeunes femmes.

    « NOUS TROUVERONS UN MOYEN DE NOUS REVOIR »

    Sur Facebook, les Femen se sont réjouies de l'issue de cette « mascarade qui dure depuis plus d'un an déjà aux frais du contribuable ». Avant d'ajouter, provocatrices comme à leur habitude :

    « Il ne nous reste qu'un seul regret, celui de voir se finir ici cette relation si chaleureuse que nous avions nouée avec Notre-Dame depuis lors, mais nous sommes certaines que nous trouverons un moyen de nous revoir… »

    Trois surveillants de la cathédrale ont quant à eux été condamnés à des amendes de 300 euros, 500 euros et 1 000 euros avec sursis pour des violences commises sur trois militantes lors de leur expulsion de l'édifice.