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Europe - Page 151

  • Que cache la refondation de l'école publique française ?

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    France: décryptage du projet de loi sur l'éducation
    Discussion au Sénat

    Grégor Puppinck

    STRASBOURG, 24 mai 2013 (Zenit.org) - Que sait-on du projet de M. Vincent Peillon de Refonder l’école de la République qui est actuellement en discussion au Sénat ? Pas grand-chose concrètement.

    Le texte du projet de loi rend obligatoire l’enseignement des « valeurs de la République » et de « l’esprit critique » qui feront maintenant partie du droit de tout enfant à l’instruction, même pour les enfants bénéficiant d’une instruction privée hors contrat ou à domicile (nouvel article L131-1-1).

    Le projet de loi remplace en outre le cours d’instruction civique par un « un enseignement moral et civique » visant à faire « acquérir aux élèves le respect de la personne, de ses origines et de ses différences, de l'égalité entre les femmes et les hommes ainsi que de la laïcité. » (nouvel article L311-4). Cet« enseignement moral et civique vise notamment à amener les élèves à devenir des citoyens responsables et libres, à se forger un sens critique et à adopter un comportement réfléchi. Cet enseignement comporte, à tous les stades de la scolarité, une formation aux valeurs de la République, à la connaissance et au respect des droits de l'enfant » (nouvel article L. 312-15).

    Quant à l’école primaire, le texte adopté par l’Assemblée nationale en première lecture indique que « Elle assure les conditions d'une éducation à l'égalité de genre. Elle assure conjointement avec la famille l'éducation morale et civique, qui comprend obligatoirement, pour permettre l'exercice de la citoyenneté, l'apprentissage des valeurs et symboles de la République et de l'Union Européenne, notamment de l'hymne national et de son histoire. »

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  • Une identité juridique pour les enfants morts-nés en Allemagne

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    En Allemagne, il est désormais possible de donner légalement un nom, et donc une identité juridique et une sépulture officielle, aux enfants mort-nés, même si leur poids est inférieur à 500 grammes.

    Jusqu’ici, en Allemagne, on les appelait « Sternenkinder », les enfants des étoiles, parce que leur nom était inscrit dans les cieux uniquement, sans aucune trace sur la terre. Aujourd’hui, ces petits enfants mort-nés pourront être inscrits par les parents qui le voudront dans le registre civil et avoir une sépulture digne, par décision de la Diète fédérale allemande.

    La loi est entrée en vigueur mercredi dernier, 22 mai 2013. Les enfants non nés, même s’ils sont morts au cours de la grossesse, sont donc officiellement reconnus dans le « monde » des êtres humains.

    Cette loi, inscrite en faveur de la reconnaissance de l’humanité de l’embryon, dès sa conception, arrive alors que se poursuit la campagne de recueil de signatures « Un de nous », pour la dignité de l’embryon, jusqu’au 31 octobre prochain, au niveau européen. 

    Source : zenit.org

  • Le pape et les racines chrétiennes de l'Europe

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    Le pape François "exprime sa profonde reconnaissance des racines chrétiennes de l'Europe et a demandé aux évêques de transmettre un message d'encouragement à tous ceux qui travaillent à faire avancer le projet européen".

    Le pape François a en effet reçu en audience privée, jeudi, 23 mai, le Comité exécutif de la Commission des Episcopats de la Communauté européenne (COMECE, http://www.comece.org/site/fr/presse/communiquesdepresse/newsletter.content/1595.html), emmenée par son Président le Cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et Freising, indique un communiqué.

    Au cours de l'échange qui a duré une demi-heure, le pape, les évêques et leur secrétaire général ont évoqué la crise économique actuelle en Europe, son impact social et le défi que représente pour l´Eglise "la nécessité de transmettre un message d'espérance aux citoyens européens".

    Il a souligné à quel point il était "essentiel de rendre témoignage à Dieu, en particulier dans la situation européenne actuelle".

    Le pape François a assuré les évêques de la COMECE de son intérêt et de son soutien pour leur mission.

    Zenit.org

  • Manif pour Tous du 26 mai à Paris : Action pour la Famille mobilise

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    TOUS A PARIS LE DIMANCHE 26 MAI

    La loi Taubira ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe en France a été votée à la Chambre des députés le 23 avril, selon une procédure accélérée et des débats parlementaires écourtés. Le Conseil constitutionnel doit se prononcer prochainement sur la conformité de la loi avec la Constitution. Il n’est pas sûr que la loi votée soit conforme à la Constitution en ce qui concerne la filiation. Bien que le Conseil constitutionnel soit en principe indépendant, il ne peut pas ne pas tenir compte du contexte politique et social actuel en France.

    Or, vous le savez, cette loi divise profondément les Français. Selon le dernier sondage 54% des Français sont opposés au mariage incluant le droit à adopter des enfants pour les couples homosexuels. Pour le moment, la PMA (procréation médicalement assistée) et la GPA (gestation pour autrui) ne sont pas à l’ordre du jour, mais il sera difficile de ne pas l’inclure au nom de la non-discrimination, et ce d’autant plus que la PMA et la GPA se pratiquent en Belgique.

    Personne n’a le droit d’imposer d’emblée à un enfant d’être coupé de ses origines et d’être élevé par un couple homosexuel.

    La mobilisation pour le vrai mariage ne faiblit pas : le dimanche 26 mai, la Manif pour tous appelle à manifester massivement contre le «mariage pour tous ».

    Des cars sont affrétés au départ de Bruxelles le 26 mai. Inscrivez-vous maintenant ici

    https://docs.google.com/forms/d/1aS4JJZdEeop_MtOnfdBcc2til4If9mapIe0hWUib1KY/viewform

    Ce qui se passe en France est important et concerne toute l’Europe. Pour la première fois, on voit se lever un mouvement de grande ampleur en faveur du droit de chaque enfant, dans la mesure du possible, à connaître son père et sa mère et à être élevé par eux, un droit garanti par la Convention internationale des droits de l’enfant (1989, Art. 7). Cette mobilisation est un fait sociétal majeur dont les répercussions sont considérables.

    Joignons-nous en masse à la Manif pour tous du dimanche 26 mai à Paris ! 

    Plus d’infos sur le site de la Manif pour tous http://www.lamanifpourtous.fr/fr/

    Action pour la famille asbl – Actie voor het gezin vzw
    http://www.actiegezin-actionfamille.be/welkom-accueil?lang=fr

    Action pour la famille asbl est une association citoyenne, pluraliste et indépendante qui ne reçoit aucune subvention d’organisations publiques ou privées. Vous trouverez des infos sur nos actions ainsi que des documents et prises de position sur notre site internet http://www.actiegezin-actionfamille.be/lang/fr/accueil

     

  • Espagne : Plus de Noël ni de Pâques dans les écoles des Asturies

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    Lu sur le site de “La Vie”, cette matinale d’Aymeric Christensen:

    “Le gouvernement de la Principauté des Asturies, communauté autonome d'Espagne, a envoyé aux écoles de la région une circulaire demandant que les références à des fêtes chrétiennes disparaissent des calendriers scolaires. C'est la ministre de l'éducation, Ana González Rodríguez, qui signe le document, dans lequel elle appelle ainsi à remplacer Noël par « vacances d'hiver » et Pâques (et la Semaine sainte) par « vacances de la fin du deuxième trimestre ».

    Cette décision, que le gouvernement défend en précisant qu'elle a été prise afin de respecter « la sensibilité » de chacun, a provoqué la colère de l'Observatoire pour la liberté religieuse et la liberté de conscience, qui appelle la ministre à prendre en compte le respect de la tradition : « Nous ne comprenons pas bien comment les gens peuvent être offensés par les noms de ces fêtes, et nous demandons à Madame González de bien vouloir nous l'expliquer ».

    Cette circulaire fait en tout cas écho à une initiative similaire ayant eu lieu récemment en Belgique, où il convient désormais d'appeler les vacances de la Toussaint « congé d'automne », Noël « vacances d'hiver », Pâques « vacances de printemps », etc. Même ce qui était jusqu'ici connu comme le « congé de Carnaval » est devenu pour les écoliers « congé de détente ».

    Ici: Espagne : Plus de Noël ni de Pâques dans les écoles des Asturies

    L’Eglise postconciliaire n’a-t-elle pas longtemps prôné une “pastorale de l’enfouissement” ?  Résultat: aujourd’hui  l’arroseur est bien  arrosé.

  • Call Girl ou quand le vernis du modèle suédois se fissure sur les écrans

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    H.H., dans La Libre, rend compte d'un évènement cinématographique qui mérite d'être souligné puisqu'il s'agit d'une remise en cause du modèle suédois :

    Derrière le vernis du modèle suédois

    Un premier film efficace qui gratte là où cela fait mal au pays de la social-démocratie nordique…

    Le thriller nordique a la cote ces dernières années, en littérature, au petit écran comme au cinéma. Une nouvelle preuve en est apportée ce mercredi par "Call Girl", de Mikael Marcimain, réalisateur issu du monde de la télévision. On lui doit notamment deux enquêtes de l’inspecteur Wallander, héros bien connu du romancier Henning Mankell. La filiation est d’ailleurs ici évidente, "Call Girl" s’inscrivant dans une longue tradition d’exploration des dessous, sombres, de la société suédoise.

    Comme son titre l’indique, "Call Girl" s’attache à décrire le monde de la prostitution en mettant en scène Iris (Sofia Karemyr), placée dans une institution pour ados difficiles. Lors de ses virées nocturnes à Stockholm, cette jeune fille de 16 ans comprend rapidement qu’elle peut améliorer considérablement son quotidien en monnayant ses charmes. Repérée par une mère maquerelle sans scrupule (Pernilla August), elle pénètre un univers souterrain, où se mêlent pouvoir, argent, drogue et politique.

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  • Pédophilie : quand les Verts rougissent

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    Des verts qui rougissent

    Un "papier" intéressant dans la Libre de ce week-end, de Marcel Linden, correspondant en Allemagne, rappelle que les écologistes, si prompts aujourd'hui à dénoncer les abus sexuels quand ils sont le fait de prêtres, étaient dans les années 1980 favorables à la dépénalisation de la pédophilie. Leurs campagnes d'alors ont créé un climat qui a certainement encouragé plus d'un individu ayant cette tendance à passer à l'acte. Le rôle de Cohn-Bendit notamment est épinglé. Le vieil apologue de la paille et de la poutre semble parfaitement s'appliquer à ce cas…

    Un prix décerné à Cohn-Bendit relance la polémique sur les verts et la pédophilie.

    Vue d’Allemagne, la nomination de Daniel Cohn-Bendit, aux côtés de Guy Verhofstadt, pour le Prix du Leader européen n’est pas évidente. Un houleux débat sur des propos équivoques qu’il avait tenus sur la pédophilie par le passé l’avait amené à renoncer, fin avril, au Grand prix des médias franco-allemand.

    Les verts allemands sont eux-mêmes sur la défensive : après sa fondation en 1980, le parti Ecolo avait toléré la présence de défenseurs de la pédophilie. "Der Spiegel" parle d’une situation "pénible pour les verts, qui veulent toujours être moralement du bon côté"; l’hebdomadaire leur reproche surtout d’avoir "attaqué de façon particulièrement acerbe les abus sexuels dans l’Eglise catholique et exigé des éclaircissements inconditionnels" . Il ajoute : "Aucun parti allemand ne s’est autant engagé pour des hommes aux penchants pédophiles que les verts. Au milieu des années 1980, le parti a agi en partie comme s’il était le bras parlementaire du mouvement pédophile."

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  • France: le conseil constitutionnel juge que le mariage homosexuel est conforme aux principes fondamentaux de la République

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    Lu sur le site de “La Vie”:

    Sur la question du mariage, la haute juridiction a « jugé la loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe conforme à la Constitution » et « que ce choix du législateur, auquel il n'appartenait pas au Conseil de substituer son appréciation, n'était contraire à aucun principe constitutionnel. En particulier, il a jugé que même si la législation républicaine antérieure à 1946 et les lois postérieures ont, jusqu'à la loi déférée, regardé le mariage comme l'union d'un homme et d'une femme, cette règle n'intéresse ni les droits et libertés fondamentaux, ni la souveraineté nationale, ni l'organisation des pouvoirs publics ; elle ne peut donc constituer un principe fondamental reconnu par les lois de la République au sens du premier alinéa du Préambule de la Constitution de 1946. »

    Sur la question de l’adoption, les Sages ont jugé qu'ils n'avaient, « pas le même pouvoir d'appréciation que le législateur qui a estimé que l'identité de sexe des adoptants ne constituait pas un obstacle à l'établissement d'un lien de filiation adoptive. »

    Mais le Conseil a estimé que la loi « n'a ni pour objet, ni pour effet de reconnaître aux couples de personnes de même sexe un « droit à l'enfant » et que « le 10e alinéa du préambule de la Constitution de 1946 impliquait le respect de l'exigence de conformité de l'adoption à l'intérêt de l'enfant ». « Les dispositions relatives à cet agrément ne sauraient conduire à ce que celui-ci soit délivré sans que l'autorité administrative ait vérifié, dans chaque cas, le respect de l'exigence de conformité de l'adoption à l'intérêt de l'enfant » a-t-il ajouté dans son communiqué de presse. C'est la première fois, a-t-on souligné au Conseil, que la haute juridiction « dégage ce principe constitutionnel ».

    Par rapport à la PMA et la GPA, le Conseil a relevé « qu'aucune exigence constitutionnelle n'imposait que cette réforme soit accompagnée d'une modification des dispositions du code de la santé publique relative à la procréation médicalement assistée, laquelle a pour objet de pallier l'infertilité pathologique, médicalement constatée, d'un couple formé d'un homme et d'une femme, qu'ils soient ou non mariés » et qu’il en allait de même « pour les dispositions du code civil prohibant le recours à la gestation pour le compte d'autrui. »

    Sur la question de la transmission du nom de famille, la nouvelle loi prévoyant qu’en cas de désaccord entre les parents, l’enfant porte les noms des deux parents accolés par ordre alphabétique et non plus le seul nom du père, le Conseil a jugé que cette disposition était « conforme à la Constitution ».

    Hier, lors de sa conférence de presse, François Hollande a déclaré qu’ une fois adopté par le Conseil constitutionnel, il promulguerait dans la foulée le projet de loi. Les premiers mariages homosexuels devraient ainsi avoir lieu dès le début d’été. Les opposants au mariage pour tous, comptent toujours défiler à Paris le 26 mai. “

    Référence: Le Conseil constitutionnel valide le mariage pour tous

    C’est donc l’échec juridique pratiquement sur toute la ligne pour les opposants au « mariage pour tous ». Observons, une fois de plus, que les libertés et les droits fondamentaux des sociétés sécularisées ne se fondent sur aucune reconnaissance d’un droit naturel s’imposant à toute législation positive : ni dans leurs constitutions, ni dans les déclarations et autres conventions internationales relatives aux « droits de l’homme » dont elles sont signataires. Le peuple de dieux est l’unique souverain: selon son bon plaisir. 

  • Essais cliniques des médicaments à usage humain : protéger ceux qui sont vulnérables

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    Communiqué de la COMECE  17/05/2013

    Les essais cliniques des médicaments à usage humain :

    un encadrement éthique solide est fondamental

    Les essais cliniques sont nécessaires à toute mise sur le marché de nouveaux médicaments. Or, les personnes incapables d’y consentir aussi bien que des ressortissants de pays moins développés y participent souvent. Comment protéger ces personnes et populations vulnérables contre les abus? La Commission européenne a proposé un Règlement qui sera soumis au vote des députés européens le 29 mai prochain. Les experts en bioéthique de la COMECE estiment que le projet devrait aller plus loin dans la protection des personnes concernées.

    La Commission européenne a publié en 17 juillet 2012 une proposition de «Règlement sur les essais cliniques de médicaments à usage humain» qui vise à relancer la recherche clinique dans l’UE tout en assurant un niveau de protection optimal des participants ainsi que la fiabilité des données obtenues. Le projet sera soumis au vote des députés de la commission parlementaire ENVI du Parlement le 29 mai prochain.

    Le Secrétariat de la COMECE s’est félicité de cette proposition de régulation, qui va dans le bon sens. Le Groupe de Réflexion Bioéthique de la COMECE a suivi ce dossier depuis que la Commission européenne a lancé la consultation publique et publie aujourd’hui son avis sur ce projet de Règlement. Les experts de la COMECE soulignent quelques principes qui doivent être  dûment concrétisés dans le Règlement actuellement en discussion:

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  • Une analyse du Printemps Français

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    Gérard Leclerc (France Catholique) analyse le Printemps Français :

    Les Veilleurs sont-ils les héritiers des espoirs déçus de Mai 68? Gérard Leclerc analyse le "Printemps français" avec le recul de son analyse, qui paraîtra intégralement dans France Catholique (n° 3354 du 24 mai 2013, cf. http://www.france-catholique.fr).

    C'est sur zenit.org, en deux volets :

    http://www.zenit.org/fr/articles/le-printemps-francais-analyse-de-gerard-leclerc-1-2

    http://www.zenit.org/fr/articles/le-printemps-francais-analyse-de-gerard-leclerc-2-2

    Pour Gérard Leclerc,

    "ces jeunes gens se sont dressés contre le mariage pour tous, ... pas seulement pour refuser la loi Taubira. Leur refus se dessine à partir d'une option fondamentale de civilisation, celle que Clavel avait bien mise en évidence. Je reprends sa formule : « La culture c'est une option sur l'absolu. » Cela veut dire que ce qui inspire un art de vivre, une façon de vivre ensemble, de construire un monde commun, de concevoir l'économie, se réfère à un sens qui donne tout son prix à notre humanité. D'où la volonté des veilleurs de respirer, de méditer, d'ouvrir à un autre horizon. Cela s'est fait dans le cadre des grandes manifestations, et surtout à la suite de celle du 24 mars, où l'affrontement avec les forces de l'ordre a paru un moment faire dévier le mouvement. Allait-on s'amuser à jouer à cache-cache avec les flics dans tout Paris ? N'y avait-il pas mieux à faire, en s'arrêtant, en se posant, pour réfléchir et voir plus loin ?

    Nous retrouvons là l'horizon historico-transcendantal ... qui nous ramène à 68, à ce que 68 a raté magistralement, mais qu'une minorité inattendue est en train de redécouvrir. 

  • CEDH : Vers un droit à l'interruption volontaire de vieillesse ?

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    Europe: vers un droit à l'interruption volontaire de vieillesse

    A propos de l'arrêt Alda Gross c Suisse

    Strasbourg, 16 mai 2013 (Zenit.org) Grégor Puppinck

    Dans un arrêt Alda Gross c Suisse  (n° 67810/10) du 14 mai 2013, la deuxième Section de la Cour européenne des droits de l’homme a complété l’édification d’un droit individuel au suicide-assisté (c'est-à-dire à l’euthanasie consentie) au titre du droit au respect de la vie privée garanti à l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme.

    Dans un arrêt adopté par seulement quatre voix contre trois, la Section justifie son jugement par la considération générale selon laquelle, « dans l'ère de sophistication médicale croissante combinée à l’allongement de l’espérance de vie, beaucoup de personnes ont le souci de ne pas être forcées de s'attarder dans la vieillesse ou dans des états de décrépitude physique ou mentale qui contredisent des convictions bien ancrées sur l'identité personnelle » (§ 58) [1]. 

    L’ECLJ est intervenu dans cette affaire comme tierce partie et a soumis des observations écrites à la Cour.

    Cet arrêt fait suite aux arrêts Pretty contre le Royaume-Uni (n° 2346/02 du 29 avril 2002), Haas contre la Suisse (n° 31322/07 du 20 janvier 2011) et Koch contre l’Allemagne (no 497/09 du 19 juillet 2012) par lesquels la Cour a progressivement élaboré « le droit d’un individu de décider de quelle manière et à quel moment sa vie doit prendre fin, à condition qu’il soit en mesure de forger librement sa propre volonté à ce propos et d’agir en conséquence » (Haas § 51). Dans l’arrêt Koch, la Cour avait franchi une nouvelle étape en condamnant l’interdiction de principe du suicide assisté en vigueur en Allemagne, en estimant qu’une juridiction doit pouvoir juger, au cas par cas, du bien fondé des demandes individuelles de suicide.

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  • L'Europe, un échec total ?

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    Nous trouvons ici ce diagnostic très sévère que nous livrons à votre réflexion :

    Le projet européen est un échec total

    9 mai 2013 IL SOLE MILAN

    Bâtie sur des critères économiques, politiques et géopolitiques, l’UE doit être jugée selon ces mêmes critères. Et le verdict de l’historien britannique Niall Ferguson est sans appel.

    Niall Ferguson

    Thank you. Merci. Mersi. Grazie. Gracias. Grazzi. Go raibh maith agat. Dziekuje. Danke. Aitäh. Köszönöm. Multumesc. Dêkuji. Paldies. Ačiū. Dakujem. Obrigado. Hvala. Dank u. Kiitti. Blagodaria. Merci villmahl. Efharisto. Sans oublier mon favori, tak.

    Au sein de l’Union européenne, il y a 23 façons de dire merci et je pense que cela illustre pourquoi l’expérience européenne s’est soldée par un échec. Vous rappelez-vous des expériences que vous faisiez étant enfant avec votre kit de petit chimiste ? Vous ajoutiez des produits chimiques, les uns après les autres, pour voir celui qui finirait par déclencher une explosion. Voilà ce qu’a fait l’Europe. Tout a commencé avec six [langues]. Cela n’a pas suffi, alors ils sont passé à neuf... rien. A dix... on a vu un peu de fumée, mais sans plus. Douze... rien. Quinze... toujours rien. Vingt-cinq, quelques bulles sont apparues. Vingt-sept... explosion !

    Je suis absolument certain que Lord Mandelson et Daniel Cohn-Bendit soutiendront que l’expérience européenne est un succès, car la paix règne en Europe depuis la création de l’UE dans les années 1950. Pouvons-nous juste tordre le cou à cette idée ? L’intégration européenne n’a absolument rien à voir avec la paix que connaît l’Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, une réussite qu’il faut attribuer à l’OTAN [Organisation de Traité de l’Atlantique Nord]. La création de l’Union européenne n’avait pas pour but la guerre ou la paix, auquel cas une communauté européenne de défense aurait été formée, une initiative à laquelle s’est opposée l’Assemblée nationale française en 1954.

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