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Europe - Page 154

  • Italie : l'objection de conscience menacée

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    Les associations familiales protestent (Zenit.org)

    « L’objection de conscience, invoquée pendant des générations comme un droit inaliénable est tout à coup devenue facultative », déplore le président du Forum des associations familiales italiennes, Francesco Belletti.

    Après le dépôt d’une motion demandant au gouvernement italien d’intervenir face au nombre croissant de gynécologues italiens objecteurs de conscience, refusant de pratiquer les interruptions volontaires de grossesse, Francesco Belletti s’insurge et déclare : «  Entre le refus de faire son service militaire et la proposition du président Vendola d’autoriser les médecins à ne pas déclarer les immigrés clandestins soignés par eux, l’objection de conscience a toujours existé et a toujours été partagée par la gauche culturelle et politique. Or aujourd’hui, arrive une motion qui veut enlever la possibilité au personnel sanitaire de faire objection de conscience dans le cas des avortements ».  

    Il rappelle qu’en Italie « l’objection de conscience est prévue par la loi 194, protégée par une sentence de la cour constitutionnelle, par des traités internationaux et par le droit de l’Union européenne, et qu’il sera difficile de démontrer qu’il ne s’agit pas d’un droit consolidé ».

    Depuis la loi 194 de 1978, l'interruption volontaire de grossesse (IVG) est en effet légale en Italie, mais prévoit le droit à « l'objection de conscience » des médecins, lesquels peuvent donc refuser d'accomplir un acte médical pour des raisons personnelles, religieuses ou morales.

    Selon les dernières statistiques rendues publiques par le ministère italien de la santé, plus de 70% des gynécologues, et 50% des anesthésistes, invoquent cette clause de conscience pour refuser de pratiquer l'avortement.

    « L’arrogance de certains milieux politiques paraît sans fin, a déclaré le président des associations familiales. « D’un côté  on voudrait étendre les droits civils au droit présumé des homosexuels à avoir accès à un simili mariage et de l’autre on voudrait effacer un vrai droit, un droit proclamé et reconnu en Italie et en Europe, comme celui du droit, pour le personnel soignant, à ne pas participer à des interruptions volontaires de grossesse ».

    « Mais le plus incroyable, ajoute-t-il, c’est que personne, à aucun moment, ne cherche à connaître les raisons qui poussent plus de 70% des gynécologues  à ne pas vouloir pratiquer d’avortements », relève encore Francesco Belletti.

    Et de répondre en soulevant deux questions : « Ne serait-ce pas lié à tout ce qu’ils « voient » dans les blocs opératoires ? Au fait qu’ils ne veulent pas trahir leur conscience et la promesse qu’ils ont faite en prononçant le serment d’Hippocrate qui dit « non » à l’élimination d’un être humain ? »

    Traduction d'Océane Le Gall

  • Une législation européenne sur la gestation pour autrui?

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    D'après le Figaro, le Parlement européen réfléchit à une législation commune sur la GPA :

    "Des juristes français et étrangers présenteront le 8 juillet un rapport sur cette pratique « en plein essor ». Une association homoparentale réclame une convention internationale encadrant la gestation pour autrui.

    Réclamée par une partie de la gauche, la gestation pour autrui (GPA) avait finalement été écartée du texte sur le mariage homosexuel. Elle revient, subrepticement, par la voie d'un rapport européen. Considérant que la GPA est une pratique «en plein essor», le Parlement européen vient de commander un rapport à une quinzaine d'experts français et étrangers, afin de faire le point sur les différentes politiques. Pour les couples d'hommes, voilà l'occasion de refaire du lobbying sur le sujet.

    Sollicités par la commission des Affaires juridiques du Parlement européen, les juristes présenteront leur rapport le 8 juillet. «En Europe, c'est le désordre le plus complet: les positions des pays sont très différentes,  indique Me Xavier ­Labbée, avocat lillois spécialiste de l'éthique, qui a rédigé la partie française. En France, c'est simple: à la GPA, on dit non». «La circulaire Taubira (permettant l'obtention du Certificat de nationalité française pour les enfants nés d'une GPA à l'étranger) n'a pas de valeur normative», se justifie-t-il. Cette circulaire très controversée ainsi que plusieurs décisions de justice contradictoires datant de 2011 permettent toutefois à Laurence Brunet, chercheuse à l'université de ­Paris-I, qui a coordonné le travail, d'arguer que la loi française est devenue «illisible»…

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  • Un de nous : mobilisation urgente pour protéger l'embryon en Europe

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    Chers amis,

    En Europe, les citoyens se mobilisent pour faire signer l’Initiative Citoyenne Européenne UN DE NOUS. L’enjeu : stopper le financement par l’Union européenne des programmes conduisant à la destruction d’embryons humains. En réunissant 1 million de signatures, la Commission européenne aura l’obligation de reconsidérer le financement de la recherche sur l’embryon et de tout programme menaçant l’être humain dès sa conception. Déjà plus de 20 000 signatures en France : Bravo ! Mais il reste beaucoup à faire, mobilisons-nous :
    OBJECTIF 60 000 SIGNATURES D'ICI CET ETE
     
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    L’Initiative Citoyenne Européenne est un nouvel instrument de démocratie participative pour les citoyens européens, avec des modalités légales de signature précises et encadrées. Il ne s’agit pas d’une simple pétition.

    La question est sensible en Europe : le budget européen de la recherche, en cours de négociation pour la période 2014-2020, crée des tensions éthiques entre les Etats membres. Plusieurs d’entre eux sont amenés à subventionner ces recherches, alors même qu’elles sont interdites par leur législation interne. 

    En France l’enjeu est brûlant d’actualité : le gouvernement vient de marquer sa volonté de faire voter avant cet été une proposition de loi visant à autoriser la recherche sur l’embryon. En signant UN DE NOUS, nous envoyons un signal fort d’opposition à cette dérive éthique majeure.

    Alliance VITA, la Fondation Jérôme Lejeune, les Associations Familiales Catholiques et le Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine, unissent leurs forces pour recueillir les signatures des citoyens qui veulent se faire entendre. Il en va du respect de la dignité de chaque être humain.

    Voir Toutes les informations sur le site Undenous.fr : des conseils pour signer, des arguments, des articles d’actualité…
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  • François : dans la peau d'un Européen ?

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    Lu sur EuropeInfos (COMECE) :


    L’évêque de Rome dans la peau d’un Européen

     

    Un pape non-européen qui sera confronté à des défis européens


    Le pape François venait à peine d’apparaître au balcon de la basilique Saint-Pierre le mercredi 13 mars qu’il a délibérément commencé par prendre la parole "urbi" plutôt que "orbi". En s’identifiant comme Evêque de Rome, le nouveau pape a souligné le lien essentiel existant entre lui-même et la ville dont il devenait évêque. Il s’est certainement rendu compte qu’en tant que nouveau pasteur de Rome, il devenait de droit le premier citoyen de Rome, ce qui faisait de lui également un citoyen européen.

     

    Le nouveau pape est natif d’Argentine et il a vécu et travaillé essentiellement dans son pays natal, que ce soit comme prêtre ou comme évêque. Mais ses liens avec l’Europe sont forts. Fils d’émigrants du Piémont, il a étudié en Allemagne pendant sa formation de prêtre jésuite, puis, après un mandat de provincial de son Ordre, il s’est rendu à Dublin en juin 1979 pour améliorer son anglais. Le registre de l’économe de Milltown Park, l’institut jésuite de théologie de Dublin, indique qu’un jeune jésuite en formation a reçu £14 pour accompagner le Père Bergoglio lors d’une journée de visite.

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  • Pays-Bas : quand un cardinal qui est aussi médecin s'interroge sur le droit à l'euthanasie à tout-va

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    Sur le blog de Jeanne Smits :

    La clinique de fin de vie créée en 2012 aux Pays-Bas pour répondre aux demandes d'euthanasie qui ne sont pas honorées par les médecins traitants, soit que ceux-ci fassent partie des 15 % d'objecteurs de conscience, soit qu'ils estiment qu'une demande donnée ne répond pas aux critères de l'euthanasie légale, connaît un franc succès avec le doublement des « escadrons de la mort » en un an, et une cinquantaine d'euthanasies effectivement à son actif.

    Le cardinal Willem Eijk, archevêque d'Utrecht, médecin de formation et spécialiste de la bioéthique, a réagi à cette information sur une radio catholique néerlandaise en se demandant d'emblée si la demande publique est bien ce qui est explique le succès de la clinique de fin de vie. En notant que c'est bien souvent l'offre qui crée la demande.

    Il a souligné par rapport à ces médecins qui sont prêts à pratiquer des euthanasies alors que le médecin traitant du demandeur ne le veut pas, que « la question est de savoir comment ces médecins considèrent les critères existants, qui exigent une souffrance sans perspective d’amélioration et aussi insupportable. »

    De fait la KNMG, l'association professionnelle des médecins, a publié des directives en 2011 annonçant que ces critères étaient appliqués de manière trop restrictive. Loin de s’en tenir aux critères dans le cadre d’une maladie physique ou psychique déterminée, souligne le cardinal Eijk :

    « La KNMG est d’avis au contraire qu’il faut tenir compte d’un ensemble complexe de facteurs et d’affections liés à la vieillesse. (…) On constate une tendance ces dernières années à vouloir étendre le champ de la souffrance sans perspective et insupportable, une tendance que l’on constatait dès le début des discussions dans les années 1980. Au départ il était question d’agir pour mettre un terme à la vie à la demande personnelle du patient et dans une phase de maladie vraiment terminale – quelques semaines tout au plus avant la fin de vie attendue – et c’est après que de tout autres indications se sont ajoutées, visant les affections psychiatriques par exemple. Aujourd’hui on voit qu’on n’exige même plus d’un diagnostic médicalement répertorié. 

    Les critères s’étendent de plus en plus, comme il est naturel lorsque vous avez entrouvert la porte : elle va d’elle-même s’ouvrir de plus en plus. Si vous portez atteinte au principe fondamental selon lequel les hommes ne disposent pas du droit sur la vie et la mort, si dans certains cas, des “exceptions”, vous permettez d’y déroger, en affirmant que dans certains cas il n’y a plus de perspectives ou que la souffrance est insupportable, alors si le cas est tout petit peu moins sans perspectives ou juste un peu moins insupportable, pourquoi ne pourrait-on pas accepter l’euthanasie ou l’aide à mourir dans ces cas ? »

    Lire la suite sur le blog de J. Smits

  • La dimension spirituelle de la citoyenneté européenne

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    Communiqué de Presse de la Commission des Episcopats de la Communauté Européenne :

    Pour un engagement actif : la dimension spirituelle de la citoyenneté européenne

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  • Le naufrage du modèle suédois

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    Fils d’une Suédoise et d’un Danois, le journaliste Viggo Cavling a grandi dans l’un des banlieues touchées par les récentes violences. Il raconte comment les quartiers qui portaient le rêve d’une société progressiste sont devenus des ghettos sans espoir.

    à lire icihttp://www.presseurop.eu/fr/content/article/3826061-comment-ma-cite-coule

  • Des Européens pleins d'espoir ?

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    Il y a dix ans, le 29 Juin 2003, le Pape Jean-Paul II publiait l'exhortation pontificale Ecclesia in Europa .

     

    Les évêques de la COMECE ont décidé d'organiser une Semaine de l'espoir pour marquer le dixième anniversaire de Ecclesia in Europa, l'exhortation pontificale publiée le 29 Juin 2003 par le pape Jean-Paul II. 

     

    Aujourd'hui, à la lumière de la crise actuelle, le scepticisme et le doute semblent parfois dominer. Cependant, en regardant en arrière vers ce que nous avons réalisé en Europe, nous devons tous rester des Européens plein d'espoir . 

     

    En cette année de la citoyenneté européenne, nous vous invitons à communiquer votre espérance, forts du travail et de l'engagement personnel des citoyens européens, en vous joignant à la Semaine de l'Espoir, du 23 au 27 juin, au coeur du Quartier européen.

     

    www.comece.eu/Week4hope page facebook: www.facebook.com / Ecclesia.in.Europa

     

    Twitter compte:

    Ecclesia.in.Europa @ Ecclesia_Europa

     

    Télécharger la brochure en PDF : EiE_leaflet_light.pdf

  • Quand "L'Avenir pour Tous" voudrait prendre le relais de "La Manif pour Tous"

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    Sera-ce le détricotage du grand rassemblement qui a mobilisé à plusieurs reprises tant de Français contre le "mariage pour tous" ? C'est en tout cas le risque que fait courir au mouvement l'initiative de Madame Barjot qui prend ses distances par rapport à la MPT, et ce qui réjouit bien évidemment les partisans du mariage gay. Comment les défenseurs du mariage "traditionnel" vont-ils réagir pour assurer l'avenir de leur mobilisation, c'est ce que l'avenir nous dira mais le parcours ne sera pas sans embûches...

    Ce qu'on lit sur le Huffington Post :

    L'avenir pour tous: Frigide Barjot lance officiellement la suite de la Manif pour tous

    MARIAGE GAY - Frigide Barjot l'avait annoncé dimanche 26 mai en marge de la manifestation anti-mariage homosexuel, c'est aujourd'hui officiel: l'ancienne porte-parole de la Manif pour tous a lancé mercredi 29 mai au matin "L'avenir pour tous".

    Kézako? Un "collectif porté par Frigide Barjot, Xavier Bongibault et Laurence Tcheng pour une humanité durable et fraternelle", précise le compte Twitter de L'avenir pour tous, qui a publié son premier message mercredi matin. Si ces trois personnalités vous semblent familières, c'est totalement normal: ce sont les trois principaux fondateurs de la Manif pour tous.

    Pourquoi avoir créé ce collectif? Pour l'instant, les fondateurs sont restés très vagues sur leur objectif. Tout au plus sait-on que Frigide Barjot estime que la Manif pour tous "a fait son temps". Xavier Bongibault est même allé jusqu'à qualifier l'organisation de "monstre", tout en annonçant son départ de la Manif pour tous, mardi 28 mai. Le mot-clé "avenirpourtous" était alors déjà présent dans son tweet...

    Les municipales en ligne de mire?

    Si pour l'instant le flou règne, on ne risque pas grand-chose à parier que L'avenir pour tous sera plus politisé que la Manif pour tous. C'était, pour Frigide Barjot, l'évolution logique du mouvement, et ce dès le mois d'avril, quand elle annonçait des futurs candidats Manif pour tous aux municipales de 2014. (...)

     

  • Quand une jeune catho s'infiltre chez les femen

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    Son témoignage (éclairant) est publié par Valeurs Actuelles :

    Exclusif. Iseul fait partie des "Antigones". Cette jeune étudiante en droit a infiltré le mouvement des Femen pendant deux mois. Récit d’une immersion dans un système qui tient de la secte et de l’agence de com.

    « Beaucoup de personnes dans mon entourage désapprouvaient les actions des Femen, mais personne ne faisait rien. J’ai voulu m’engager. Les voir de près, pouvoir en parler ». Jeune étudiante en droit de 21 ans, Iseul – un prénom d’emprunt – a rejoint les Femen début avril. « Je les ai d’abord contactées pour leur dire que je voulais participer à leur lutte. Pas de réponse. J’ai alors décidé d’aller les voir, en prétextant une demande d’autographe. Je me suis présentée au Lavoir Moderne Parisien, un ancien squat qu’elles occupent, dans le quartier de la Goutte-d’Or. Quand Oksana, l’une des Ukrainiennes fondatrices du mouvement, m’a signé mon autographe, je me suis lancée, je lui ai dit que je voulais les rejoindre. Elle ne m’a pas posé de questions, elle m’a simplement répondu : "Viens demain à l’entraînement". »

    Lire la suite sur Valeurs Actuelles

  • BXL, 11-13 octobre : 2nd European Encounters

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    Bruxelles - 11 / 12 / 13 octobre 2013

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    Evènement

    Si vous avez entre 25 et 45 ans, 
    Si vous voulez mieux vivre votre foi au quotidien, 
    Si vous voulez donner de l’intelligence à la foi de votre cœur, 
    Alors ces Rencontres sont faites pour vous ! 
    Parlez-en autour de vous, venez nombreux découvrir l’urgence du message du Christ aujourd’hui


    Une rencontre de jeunes adultes chrétiens (25 à 45 ans), de toute l’Europe et impliqués dans la vie de la cité est prévue pour les 11, 12 et 13 octobre 2013 à Bruxelles, cœur de l'Europe.

    Cette 2ème édition se veut particulièrement  interactive. Il s'agira d’un « laboratoire de réflexion et d’échanges ». Les participants auront l'occasion de côtoyer d’importants acteurs de la société apportant leur témoignage de chrétien au cœur du monde scientifique, économique, politique, médiatique et culturel. Ils seront invités à dialoguer et à proposer un regard nouveau sur le  monde de demain. Le trésor de la foi et son application seront au cœur des débats d’autant plus en cette année 2013 consacrée « Année de la Foi ». 
    Ces Rencontres seront courtes mais nous les voulons très intenses afin que les participants retournent à leur quotidien avec un solide bagage d’expériences partagées et un grand désir de s’ancrer plus chrétiennement au sein même de la société.

    Faites passer l’information autour de vous, aussi largement que possible, au travers de vos contacts et listings personnels.  Une invitation à ces Rencontres exceptionnelles devrait pouvoir rejoindre chaque jeune européen ! Notre espoir est que personne ne puisse dire qu’ils n’ont pas entendu parler de cet évènement.

    Vous trouverez en annexe le dépliant contenant le programme et toutes informations utiles. Nous vous invitons également à visiter notre site web et à vous inscrire en ligne. Les inscriptions seront limitées à 400 participants.

    Nous nous réjouissons de vous rencontrer le 11 octobre prochain et  que Dieu vous bénisse!

    Joanna Fabisiak   Elizabeth Drucka Lubecka de Séjournet   Jolanta Bisping Mycielska

    Registration/program - inscriptions/programme : www.european-encounters-2013.eu

  • Au-delà de la « manif’ pour tous », un combat d’une autre ampleur :

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    Dans « Famille Chrétienne », Aymeric Pourbaix appelle les catholiques à réinvestir le champ des médias, de l'enseignement, bref, de la culture en général :

    « Je crois aux forces de l’esprit », affirmait François Mitter­rand avant de quitter l’Élysée. François Hollande, lui, n’y croit pas (1), même s’il affiche une certaine « peur du démon » (2), ce qui, après tout, pourrait être le commencement de la sagesse…

    L’actuel chef de l’État serait pourtant avisé de prêter enfin attention aux signes du ciel, comme des esprits facétieux n’ont pas manqué de le noter : après de longues semaines d’hiver prolongé, le soleil a enfin fait sa réapparition dans le ciel, au soir de ce dimanche 26 mai, juste au-dessus de l’esplanade des Invalides à Paris…

    Mieux encore qu’en de vagues « forces », nous croyons à l’Esprit Saint, en sa force qui est aussi douceur, amour et vérité. Et qui, tantôt forte bourrasque, tantôt brise légère, a fini par susciter dans ce pays un vent de liberté, contre tous les conformismes. Si elle n’est pas encore ­déracinée, l’idéologie née de Mai 68 ne tient plus que par la force d’institutions politiques (partis, assemblées) et culturelles (médias, universités) qu’elle a lentement gagnées à sa cause. En un mot, cette idéologie est devenue conservatrice.

    Mais nous, chrétiens, croyons-nous vraiment à la force des idées ? Car il semble que nous ayons abandonné ce champ : dans les médias, dans l’enseignement, dans la culture en général, nous avons, hélas, laissé la place à d’autres, lui préférant les activités rentables, pour assurer l’avenir de nos enfants. C’est ainsi toute la culture, semblable à « l’air que l’on respire » selon ­Thibon, qui demande désormais à être purifiée de ces germes, contraires à l’édification des âmes des plus jeunes.

    Mais n’allons pas nous leurrer pour autant : la cité et la culture chrétiennes parfaites n’existeront pas ailleurs qu’au Ciel. Nous avons à être au milieu de la culture de notre époque comme le sel qui ne se dénature pas, et à y affirmer une transcendance.

    Ce combat culturel, aussi important que celui de la politique, sera long. Il demandera de nombreuses années, et cette patience chère au pape François, celle qui suppose des sacrifices, du souffle et de la persévérance. Mais qui, au bout du compte, produit l’espérance. Et pour nous y aider, nous pourrons toujours trouver l’inspiration dans les chefs-d’œuvre de nos prédécesseurs.

    On trouve ainsi dans ce magnifique Cantique de Jean Racine, mis en musique par Fauré, une haute expression de l’ambition qui nous anime, et qui est d’abord une prière : « Dissipe le sommeil qui rend l’âme insensible, et la conduit à l’oubli de tes lois ».

    ______

    (1) Comme l’a montré le livre enquête de Samuel Pruvot, François Hollande, Dieu et la République (Salvator).

    (2) Jean-Yves Boulic, Ceux qui croient au Ciel et ceux qui n’y croient pas (Grasset).

    Ici : Après la Manif pour tous du 26 mai, un vent de liberté

    Ceci ne concerne pas que la France et regarde prioritairement les laïcs chrétiens, bien plus que les clercs quels qu’ils soient.