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Europe - Page 153

  • Impressionnant, ce printemps français !

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    Le commentaire de l'abbé de Tanoüarn sur Metablog à propos de cette mobilisation qui n'arrête pas de nous étonner et que l'on peut suivre notamment ICI :

    Echec de la répression : on est fier, nous chrétiens !

    Il faut bien reconnaître que, en face, c'est la stupéfaction. D'où sortent ces jeunes ? Qu'ont-ils à gagner dans cette affaire ? Pourquoi chaque jour vont-ils monter leur "action", avec ce mélange de courage et de détachement, de sourire et de sérieux, allant jusqu'au bout, souvent poussés à la bavure mais n'y cédant jamais. Rien à voir avec l'extrémiste, qui a la tête près du bonnet et auquel on fait faire exactement ce qui dessert sa cause. Rien à voir avec le fasciste qui cogne sur ses boucs émissaires... Ceux-là, ce ne sont pas des fascistes, ce sont des chrétiens. Leur foi leur interdit d'avoir des boucs émissaires, comme l'a très bien expliqué René Girard. Ni racistes, ni sexistes, ni phobistes : chrétiens. C'est une nouvelle force qui naît, une force qui n'a rien à voir avec la violence. Que peut-on contre elle ?

    La diffamation d'Etat, relayée par les médias, a du mal à se mettre en place : c'est qu'ils le portent sur le visage, qu'ils sont sans haine ces jeunes. On voudrait les faire entrer dans le petit jeu des étiquettes excluantes, on voudrait les faire passer pour ce qu'ils ne sont pas. Sur ce point, Caroline Fourest est du même avis que Frigide Barjot, à qui il est arrivé de traiter ses propres troupes d'... "extrémistes". Pour le confort intellectuel de la gauche nihiliste ? Par ignorance elle aussi ? Difficile à dire. Mais sur ce point, il faudra qu'elle s'excuse. On n'est pas chef pour faire tirer sur les meilleurs éléments de son dispositif. Si du côté des partisans de la Manif pour tous la vérité est l'arme absolue, avec l'évidence du mariage naturel : un homme, une femme et des enfants... du côté des adversaires, on peut dire que mécaniquement, il reste la diffamation et la calomnie. Attention à ne pas l'introduire dans nos rangs au nom d'un esprit de parti, Manif pour tous contre Printemps refleurissant.

    La réalité c'est que les flics étonnés, les policiers en civil qui d'habitude jouent sur du velours avec leurs provocations hâtivement concoctées, cette fois y sont pour leurs frais. Chou blanc ! Il n'y en a qu'un qui n'a pas compris le changement de décor : celui que l'on appelle plus qu'Emmanuel Gaz. Pour lui, jusqu'à maintenant, il n'y avait qu'une solution : noyer la révolte dans le gaz. Le moins que l'on puisse dire est qu'il applique sa recette avec persévérance. Et si le gaz ne suffit pas ? Reste les provocations homophobes organisées par la Police sur ordre : rien à voir avec les manifestants ? Bien sûr rien à voir sur le terrain. Mais il suffira, au 20 H, de présenter les choses comme liées pour qu'elles aient à voir....

    Quoi d'autre dans l'arsenal d'Etat ? La prison ferme. La loi prévoit de la prison ferme pour refus d'obtempérer sur la voie publique. La solution est à l'étude en ce moment, très gravement, à l'Elysée, on l'on serait prêt à prendre le risque de faire des martyrs pour faire des exemples. Cet après midi, Emmanuel Gaz a convoqué une réunion pour renforcer les dispositifs de répression. Attention à ce soir.

    Nos élites ont aimé le printemps arabe... après coup. Mais - c'est curieux - elles détestent d'instinct le printemps français. Ce printemps n'est-il pas démocratique ? Au contraire, il l'est trop. Pensez : il n'est pas contrôlé par le pouvoir... Il est auto-contrôlé par la foi qui anime ces jeunes. D'ailleurs, comme l'autre, il est parti de la Toile et des réseaux sociaux, sans le visa des gros médias. C'est un signe. Le signe d'une liberté intolérable. Et d'une vérité insupportable. La foi a été mise hors jeu du débat social depuis cent ans. On a voulu mettre le christianisme à la porte : attention, il revient par la fenêtre, restée ouverte en ces beaux jours printaniers!

    C'est historique ? Oui, ces jeunes sont en train de faire époque.

  • Une enquête norvégienne met à mal la théorie du Gender (Genre)

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    Le lavage de cerveau sur la théorie du Gender vient de voler en éclats...En Norvège. (SOURCE)

    L’annonce n’a pas fait la une des médias. Pourtant l’événement est majeur et d’actualité quand on sait que la France par exemple a mis l’enseignement de la théorie gender au programme scolaire. Cela alors qu’il n’y a aucune démonstration scientifique, aucun débat public sur la question, et aucune urgence à décerveler nos chères têtes blondes et brunes. Ainsi on leur apprend qu’à la différence de l’identité sexuelle, le genre ne serait pas inné.(source:agoravox).

    Rappel rapide : la théorie du genre affirme que la biologie n’a aucun lien avec la définition du masculin et du féminin, qui ne seraient que des constructions sociales et culturelles. Corps et culture sont découplés, dissociés, comme une sorte de schizophrénie intellecuelle. Toute différence est niée. Sauf, étonnement, quand il s’agit d’accuser les hommes d’une supposée mise en esclavage des femmes et de leur attribuer toute la charge du mal de la planète. Un des résultats de cette théorie est le refus de différencier les enfants et de nier toute identité fondée sur le sexe biologique. L’école suédoise d’Egalia est l’un des plus graves exemples de cette volontaire destruction des identités, de cette déculturation. De cette négation de millions d’années dévolution. Ainsi le Bulletin Officiel du 30 septembre 2012 précise, sous masculin/féminin : « Ce thème vise à fournir à l'élève des connaissances scientifiques clairement établies, qui ne laissent de place ni aux informations erronées sur le fonctionnement de son corps ni aux préjugés. Ce sera également l’occasion d’affirmer que si l’identité sexuelle et les rôles sexuels dans la société avec leurs stéréotypes appartiennent à la sphère publique, l’orientation sexuelle fait partie, elle, de la sphère privée. A l'issue de cet enseignement l'élève devrait être capable d’expliquer (...) le déterminisme génétique et hormonal du sexe biologique, et de différencier ainsi identité et orientation sexuelles ».

    Retour sur l’événement. Il s’est produit en Norvège. Suite à l’enquête menée par Harald Eia, le scandale de la théorie fumeuse du genre a éclaté au grand jour et est devenu une affaire nationale. Au point où le gouvernement a décidé d’annuler les subventions aux études de genre et aux associations qui en font la promotion ! La théorie du genre a été flinguée et laissée pour morte dans le caniveau dont elle n’aurait jamais dû sortir. 

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  • Margaret Thatcher

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    Un ami nous écrit :

    A propos du bilan de Margaret Thatcher, on a eu l'occasion de lire ou d'entendre assez largement le pour et le contre, ce qui est assez rare dans les médias.

                Je n'ai toutefois vu aucun rappel de son attitude à l'égard de l'avortement. Au Royaume-Uni, celui-ci est autorisé - pour raisons de santé, sociales, économiques… - jusqu'au sixième mois inclus de la grossesse, et cela peut encore être prolongé sur indication médicale. (On en connaît aujourd'hui les dérives.) Il y a eu, dans les années 80, des tentatives pour au moins restreindre ce délai: Margaret Thatcher s'y est toujours opposée fermement. On est de fer ou on ne l'est pas…

                Une attitude à l'opposé de celle du président Reagan avec lequel on fait fréquemment le rapprochement. Lui fut un authentique défenseur de la vie, mais l'exécutif fédéral américain est sans pouvoir direct en la matière.

    Ce qui est confirmé ICI :

    "... En tant que députée, elle est l'un des seuls conservateurs à soutenir la légalisation de l'avortement proposée par David Steel Elle prend également parti contre l'abrogation de la peine de mort."

  • Le cardinal de Paris : …haut et fort !

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    Président de la Conférence des évêques de France, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a prononcé un discours sans équivoque à l'ouverture de l'Assemblée plénière des évêques de France à Paris mardi 16 avril 2013 (extraits) :

    (…) L'insistance du pape pour appeler l'Église à se porter à la « périphérie » de notre monde est sans doute beaucoup plus riche de sens que ne le laisserait supposer une écoute rapide. Il est clair qu'il vise bien les périphéries sociales de nos sociétés et qu'il nous invite à rejoindre tous ceux que la vie malmène. Mais, et cela est moins entendu et souligné, il parle aussi beaucoup des « périphéries existentielles » qui ne visent pas seulement la marginalité sociale, mais aussi les drames intérieurs de la liberté humaine et le désespoir qui résultent d'un monde qui prodigue des jugements sévères sans annoncer l'espérance de la miséricorde. Ne voyons-nous pas que, sous les apparences d'un libéralisme moral ou, pour mieux dire, d'un libertarisme moral, nos sociétés secrètent une avidité pour dénoncer les coupables qui ne se soumettent pas à la loi commune ?

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  • Mariage gay : triste France...

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    Nous lisons sur le blog de Jeanne Smits :

    « Mariage » gay : la trahison

    C’est la « droite » sénatoriale qui, devant les Français et devant l’histoire, portera la responsabilité de la facile adoption, vendredi, de la loi Taubira ouvrant le mariage aux couples de même sexe. Par le subterfuge honteux du vote à main levée, une cinquantaine de sénateurs, pas plus, à peu près également répartis entre « droite » et gauche (connaîtra-t-on jamais le décompte et l’identité des votants ?) ont fait basculer la France dans un régime de non-droit et d’idéologie triomphante.

    Car lorsque la loi se mêle de nommer blanc ce qui est noir, d’imposer la fiction à la place de la réalité, ce n’est pas seulement une faute, c’est un nihilisme d’Etat. Et comme tout mensonge, il ne peut perdurer qu’en s’imposant par la violence. Ne nous y trompons pas : ce n’est pas seulement une affaire de papas et de mamans.

    Et notons bien aussi qu’avec cette rapide adoption, assortie de quelques amendements imaginés pour encore mieux assurer les droits des couples homosexuels, le parcours législatif de la loi Taubira sera non seulement accéléré – l’Assemblée en discutera dès mercredi – mais facilité. Ce sera plié en quelques jours.

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  • A Paris : une paroisse pour la Communauté Saint Martin

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    POSTED ON 10 AVRIL 2013 BY MAXIMILIEN BERNARD IN BRÈVESDIOCÈSESEGLISE EN FRANCEPEREPISCOPUS AVEC 1 COMMENTAIRE

    Selon ce post publié sur "riposte catholique",  le cardinal archevêque de Paris a confié à la Communauté Saint-Martin la paroisse des Blancs-Manteaux dans le Marais à Paris (4e arrondissement).

    Les Blancs-Manteaux, c’est en 1258, un ordre mendiant en provenance de Marseille. Ces moines revêtaient un manteau de laine de couleur blanche : aussi les désigna-t-on comme les «Blancs-Manteaux» et ce nom restera attaché à l’église en dépit du remplacement de cet ordre en 1297 par celui des Guillemites qui eux, allaient vêtus de noir. L’église actuelle date du XVII° siècle. La révolution n’épargne pas  le couvent dont il ne subsiste que l’actuel bâtiment du presbytère. En 1802, l’église est constituée en paroisse.

     Qu’est-ce que la Communauté Saint-Martin ? Voir Belgicatho ici : France : une Communauté sacerdotale en pleine expansion

  • La lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

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    Afin de toujours mieux répondre aux défis de nos sociétés, La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon s'enrichit de nouvelles contributions !

    Editorial : Pâques, premier Think tank de l’histoire !

    Par P. Louis-Marie Guitton, responsable de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Actualité : L’impasse : du mariage laïc au mariage gay

    Entretien avec Jacques de Guillebon

    Actualité : Du « gender » au « mariage gay »

    Entretien avec Elizabeth Montfort

    Famille : L’adoption par deux personnes du même sexe bénie par les juges européens

    Brève par Mélina Douchy-Oudot, Professeur à l’Université du Sud Toulon-Var

    Famille : Eduquer autrement

    Entretien avec Pierre-Henri d’Argenson

    Vie : 24 mars : Printemps des consciences chez la Fille aînée de l’Église

    Par Pierre-Olivier Arduin, responsable de la commission Bioéthique de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Vie : La mort, cette énigme

    Entretien avec Gérard Terrier

    Styles de vie : Episode suivant

    Par Philippe Conte, responsable de la commission Cadre de vie et Environnement de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Styles de vie : Le scandale de la pauvreté 

    Entretien avec Bertrand de Kermel

    Chronique : Frigide, je t’aime !

    Par la Mouche du Coche

    Tribune : Mariage – Adoption – PMA - GPA - Endoctrinement des enfants : c’est tout ou rien

    Par Grégor Puppinck

    Spiritualité : L’amour et le mal

    Entretien avec Hervé Roullet

    Spiritualité : Saint Michel aujourd’hui

  • Une atteinte grave à l'ordre public

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    C'est ce que relate le Figaro :

    Deux gardiens du parc du Luxembourg ont demandé à un père de famille d'enlever le sweat-shirt qu'il portait, symbole de «la Manif pour tous». Incompréhension, refus d'obtempérer et procès-verbal...

    Entre le fou rire et la consternation. C'est l'état dans lequel oscille Franck Talleu, un père de famille de l'Aisne, depuis le 1er avril. «Personne ne me croit, mais c'est authentique!», rit-il. Le lundi de Pâques, alors qu'il vient d'arriver avec son épouse et ses six enfants pour un pique-nique dans les jardins du Luxembourg, à Paris, deux gardiens du parc l'interpellent. Ils lui demandent de «couvrir» ou bien d'«enlever» immédiatement son sweat-shirt.

    «Port d'une tenue contraire aux bonnes mœurs»

    Le vêtement, sans inscription ou slogan, affiche le dessin d'un homme et d'une femme se tenant la main avec leurs deux enfants. Ce symbole de la «Manif pour tous» est souvent porté par les personnes qui s'opposent au mariage homosexuel. Ce sont les enfants de Franck Talleu qui lui ont offert. «Port d'une tenue contraire aux bonnes mœurs», déclame impérieux et solennel un des deux gardiens du parc. On pouffe, on se dit que, finalement, l'autorité publique a le sens de la blague, que ces agents ont bien le droit de se détendre, eux aussi, le 1er avril. Mais on répète sans rire qu'il faut s'exécuter. Maintenant. A la question «Pourquoi?», le gardien répond que «cela peut choquer». Incompréhension, discussion, refus d'obtempérer. «Le ton est un peu monté, mais dans les limites du très raisonnable, je ne comprenais pas le délit, je voulais des précisions», explique Franck Talleu. Direction le poste où le bon père de famille va passer une heure pour répondre de cette infraction intolérable qui lui vaudra, à la fin, un procès verbal. Cas n°A, montant d'amende non précisé, il fera «l'objet de poursuites du ministère public», indique le verso du PV.

    Le chef du poste qui est là propose de requalifier le délit qui, dans un violent éclair de lucidité, lui apparaît soudain un peu faible. Il pourrait surtout ne pas tenir la route et, dans un grand malheur, laisser passer l'impudent à travers les gouttes de la justice. C'est donc ce qui est inscrit sur l'amende. «Rapport fourni», est-il précisé. Franck ignorait qu'il en fallait une pour discuter avec d'autres familles, rencontrées récemment sur les réseaux sociaux. Mais nul n'est censé ignorer la loi. «C'est vrai, avoue Franck, nous avions apporté des œufs en chocolat pour les cacher et amuser les enfants. Mais nous n'en avons même pas eu le temps, nous avons été tout de suite approchés par les agents». Franck Talleu conteste l'amende en signant son désaccord au verso. Il n'empêche, le gardien, qui jouit d'une compétence judiciaire, aura eu gain de cause: le père de famille ressort sans son sweat-shirt sur le dos. «C'était la condition pour me libérer, s'amuse-t-il. J'avais mes enfants qui m'attendaient dehors depuis une heure, je l'ai donc retiré».

    Si les enfants les plus grands ont ri, et demandé à leur père «s'il n'avait pas été torturé», le petit dernier de 6 ans, «à qui l'on apprend le respect de l'autorité», n'a pas compris, raconte Franck Talleu. Pour ce dernier, passée cette «énorme farce», c'est «le sentiment d'exaspération qui grandit» face à «l'entrave de plus en plus marquée à la liberté d'expression».

    Une entrave de plus en plus marquée à la liberté d'expression» Et ce sera quoi demain?, interroge Franck. «Si le seul dessin d'une famille sur un tee-shirt est contraire aux bonnes mœurs, quid d'un couple dans la rue qui se baladera par la main avec ses enfants? Il se fera verbaliser?». Aussi veut-il avertir les autres en conservant son humour: «Chers pères de famille, une nouvelle résistance s'annonce: ce n'est pas celle des combats interminables dans des tranchées pour garder quelques mètres d'une patrie à transmettre aux enfants, ce n'est plus celle des maquis dont on ne revient que quelques nuits noires pour embrasser nos bien-aimées. Non, la résistance des mois à venir est celle des parcs et des lieux publics, en famille, au bras de madame, arborant fièrement notre joie (et nos sweats) de vivre un mariage heureux».

  • Un temps de repos et de réflexion

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    Nous venons de vivre des jours denses qui nous ont incontestablement marqués. Aux temps forts de l’année liturgique se sont joints des évènements exceptionnels qui nous ont largement surpris. Le départ de Benoît XVI que personne n’avait prévu nous a laissés assez décontenancés. Nous aimions ce pape victime de l’acharnement médiatique, sa délicatesse, sa timidité, sa grande sensibilité, son attachement à la tradition, et c’est à regret que nous l’avons vu se retirer. Ensuite, l’élection de François nous a réjouis ; sa simplicité, son sens de la communication directe, son amour du Poverello, nous ont incités à l’accueillir sans réticence ni préjugé. Tandis que se déroulaient ces évènements romains, la grande manifestation du 24 mars à Paris nous en a bouché un coin tant par son ampleur que par la détermination des Français à faire barrage à des lois mauvaises qui compromettent l’avenir de la famille et de la société toute entière.

    Mais rien n’est terminé. A Rome, le pape émérite va se retirer au Vatican et d’aucuns s’interrogent sur ce que sera cette coexistence entre un pape émérite et un pape en exercice, d’autant que  l’on peut déjà conclure à des orientations assez contrastées entre les deux pontifes. On attend de voir aussi comment va se concrétiser la volonté affichée du nouveau pape d’aller vers « les périphéries ». Quel impact cela aura-t-il exactement sur la conduite de l’Eglise et en particulier de l’administration romaine ? On ne manquera pas non plus d’être attentif à l’évolution d’une façon de célébrer et de communiquer qui en désarçonne plus d’un. Pourquoi le pape choisit-il de ne s’exprimer qu’en italien au risque de frustrer de nombreux pèlerins et autres fidèles habitués à voir le pape faire un effort pour s’adresser à eux dans leur langue ? L’abandon de certains attributs que l’on peut considérer comme obsolètes doit-il s’accompagner d’autres signes qui intriguent ou interrogent ? Faut-il renoncer à bénir de Rome en utilisant les formes habituelles, faut-il aller jusqu’à délaisser le port de l’étole, faut-il exclusivement privilégier une gestuelle décontractée et familière ? Tout cela est peut-être très formel mais, avouons-le, nous interroge tout de même. Au point que nous nous prenons à regretter que le pape émérite n’ait pas coulé dans des décrets et des institutions sa détermination à garantir à la liturgie les formes requises pour que les célébrations en expriment le mystère, dans la beauté et le recueillement.

    En France également, on ne manquera pas d’accorder toute son attention à la suite du formidable bras de fer qui oppose un président et un gouvernement de plus en plus impopulaires à la mobilisation d’une grande partie de la nation qui affiche clairement sa détermination à poursuivre et à ne rien abandonner.

    La fréquentation de ce blog reflète toute cette effervescence. Au lieu des 20-25000 visiteurs qui nous fréquentent habituellement chaque mois, ils ont été plus de 37500 à nous rendre visite durant le mois de mars, consultant plus de 110000 notes. Ça ne manque pas de piquant quand on se souvient que, précisément à la veille de ces évènements imprévisibles, nous annoncions notre intention de mettre ce blog au repos ! Ce que nous allons faire en tout cas durant ces deux semaines du temps pascal où, traditionnellement, l’Eglise « repose ses enfants ». Cela n’implique pas l’arrêt de notre activité mais sa mise en veilleuse temporaire en cette période de vacances.

  • Le scandale des embryons de laboratoire

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    "Le scandale des embryons de laboratoire"

     Le jour même de l'examen par l'Assemblée nationale de la proposition de loi autorisant la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines, Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune, publie une tribune dans le quotidien La Croix, retranscrite ci-dessous*. (SOURCE)

    Contrairement à ce que l’on pense, la première réforme de société à être votée par la gauche - et la plus grave - ne sera pas celle du mariage homosexuel. Dans l’ordre chronologique et d’importance, la première réforme consistera à remplacer le principe de l’interdiction de la recherche sur l’embryon (assorti de dérogations) par celui de l’autorisation. La proposition de loi est inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale, le 28 mars, après avoir été votée au Sénat le 4 décembre.
     
    Il est un moment mystérieux où chaque être vivant, sans changer de nature, se développe et grandit entièrement dans la dépendance d’un autre. De même qu’il ne viendrait à l’idée de personne de contester qu’un embryon de souris est un être murin, aucun scientifique dans le monde ne conteste qu’un embryon d’homme est un être humain. C’est dans cette phase d’énergie vitale et de grande vulnérabilité que le législateur a choisi de l’instrumentaliser. Soyons précis : nous parlons d’embryons vivants qui seront supprimés dans le cadre de projets utilitaristes. A cette fin, certains êtres humains figurent sur une liste éloquemment intitulée "embryons surnuméraires dépourvus de projet parental". S’ils étaient réimplantés dans l’utérus, ils y poursuivraient leur vie suspendue par la cryoconservation.

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  • France, embryons humains : une combattivité payante

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    La France nous offre des exemples de mobilisation très encourageants qui devraient interpeller une Belgique qui semble enfoncée dans une situation de non-retour :
    France: maintenue, l'interdiction de la recherche sur l'embryon humain : réactions de l'Alliance Vita et de la Fondation Lejeune
    PARIS, 29 mars 2013 (Zenit.org) - Alliance VITA salue le maintien par l’Assemblée nationale française du principe d’interdiction de la recherche sur l’embryon humain.

    L’Assemblée nationale a mis en échec, le 28 mars 2013 la proposition de loi qui visait, sans réel débat préalable, à autoriser la recherche qui détruit l’embryon humain. Pour Alliance VITA, ce texte aurait bouleversé les conditions de la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires, en supprimant l’interdiction de principe pour y substituer un cadre beaucoup plus large et flou. Cette discussion a eu lieu sans que les Français aient été préalablement consultés par des états généraux, comme le prévoit pourtant la loi bioéthique du 7 juillet 2011.

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  • De la pilule au mariage gay : un programme idéologique cohérent ?

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    Telle est l'analyse, assez cohérente, proposée par Michel Pinton, ancien secrétaire général de l'UDF (France) dans un courriel adressé à un jeune député :

    "... la loi Taubira n'est pas l'émancipation des homosexuels mais l'accomplissement d'une idéologie. C'est vers cet accomplissement que convergent toutes nos lois « sociétales » depuis un demi-siècle. Pour le comprendre, il nous faut revenir à leur mère commune, la loi Neuwirth (1967).

    A l'époque, les progrès rapides de la biologie ont conduit à un mode simple et efficace de contraception chimique. Le succès de la « pilule » fut immédiat : elle apparut à la quasi-totalité des couples comme l'instrument décisif qui leur permettrait de maîtriser leur fécondité. En elle-même leur aspiration était légitime. Le législateur ne pouvait y rester insensible. La loi Neuwirth est née de là. Mais la pilule et le stérilet ont apporté aussi avec eux un autre effet, sous-estimé jusqu'à aujourd'hui. En refoulant ou en contrariant les lois naturelles propres au corps, ils ont accrédité la croyance que ce dernier n'est qu'un outil à la disposition de l'esprit de chaque individu. Et les esprits, n'éprouvant plus les contraintes des corps, ont aspiré à une autonomie sans limite. La contraception chimique et mécanique, telle que les techniques l'ont façonné il y a un demi-siècle, a donc eu de grandes conséquences morales : c'est d'elle que vient la fragilité des couples contemporains, qui ne connaissent plus la solidarité croisée des corps et des esprits ; d'elle encore, l'indifférence aux lois du corps, qui se manifeste par exemple dans l'égalité exigée entre hétéro et homosexualité ; d'elle toujours, le refus de son propre corps, réclamé par ceux qui veulent changer de se.xe et, sous une forme différente, par les partisans de l'euthanasie ; d'elle enfin, cette aspiration à être soi contre la vie de son corps, dont témoigne le droit à l'avortement. L'euthanasie, l'avortement, l'homosexualité ont toujours existé. Mais c'est seulement dans le sillage de la contraception chimique qu'ils ont réclamé une reconnaissance positive.

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