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Europe - Page 153

  • Protéger l'embryon humain en Europe : avez-vous signé la pétition ?

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    one_of_us_logo.jpgIl n'est pas trop tard mais il est urgent de signer la pétition européenne pour la défense de l'embryon humain "One of us". Il faut un million de signatures; plus de 600.000 ont déjà été récoltées.

    C'est ici : http://www.undenous.fr/

    N'oubliez pas de transmettre cette pétition à vos parents, amis et connaissances. Il n'y a, jusqu'à présent, que 2300 signatures belges alors qu'il y en a 25000 pour les Pays-Bas !

  • Union Européenne : Lignes directrices sur la liberté religieuse, une avancée bienvenue

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    La COMECE (Comission des Episcopats de la Communauté Européenne) salue l’adoption ce lundi par le Conseil des Ministres des Affaires étrangères de l’UE de nouvelles « lignes directrices de l'Union sur la promotion et la protection de la liberté de religion ou de conviction». Ce nouvel instrument constitue une véritable « boîte à outils » opérationnelle mise à la disposition des agents du Service d’Action extérieure de l’UE (SEAE), des Délégations et représentations de l’UE ainsi que des ambassades dans leurs relations avec des pays tiers. Cet instrument est conçu pour protéger toute personne croyante et toute communauté religieuse.

    Il devenait urgent d’agir et d’établir des mécanismes plus efficaces car les violations de la liberté de religion par certains gouvernements et acteurs non étatiques sont en hausse dans plusieurs pays du monde.

    C’est la raison pour laquelle la COMECE plaide depuis de nombreuses années pour que l’UE passe à l’action afin de protéger plus efficacement la liberté de religion. La COMECE a d’abord publié en 2010 un Mémorandum sur la liberté religieuse comprenant 11 recommandations ; celui-ci a été suivi par une série de conférences organisée au Parlement européen sur la persécution religieuse ; plus récemment un Séminaire de Dialogue avec la Commission européenne organisé par la COMECE et la CEC sur la Liberté Religieuse (avril 2012). Les Eglises ont toujours apporté leur entier soutien à l’augmentation des moyens d’action du SEAE en la matière et l’ont notamment encouragé à développer une « boîte à outils » comportant des mesures et des instruments d’action pour contrer les violations faites à la liberté religieuse dans le monde et elles ont proposé leur expertise en la matière.

    Bien que ces lignes directrices présentées ce lundi contiennent un certain nombre d’instruments détaillés (par ex. l’application de la liberté d’expression §32), elles restent assez générales et certaines questions spécifiques gagneraient à être précisées ( par ex. l’éducation §41). C’est pourquoi une révision future de ces lignes directrices pourrait s’inspirer des recommandations formulées par le Parlement européen le 13 juin dernier, notamment sur les aspects suivants :

    -le renforcement de la dimension collective de la liberté de religion : Les institutions européennes devraient garantir une interprétation de ce droit fondamental qui ne soit pas seulement réduite à une dimension individuelle, mais qui comprenne également pleinement sa dimension sociale et institutionnelle ;

    -la reconnaissance pleine et entière du droit des parents à éduquer leurs enfants selon leur propre conviction, conformément au droit international ;

    - une approche plus équilibrée du principe de non discrimination, avec une attention particulière à l’impact que l’application de ce principe pourrait avoir sur la liberté religieuse.

  • S'éclater et puis mourir

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    Alors qu'en Belgique le débat sur l'euthanasie risque de déboucher rapidement sur un élargissement de la loi autorisant notamment le "suicide assisté" des mineurs, les Pays-Bas ne se privent pas de célébrer cette culture de mort comme on peut le lire ICI :

    Lundi soir de nombreux Néerlandais seront vissés à leurs écrans de télévision pour voir un documentaire de 55 minutes sur la « mort choisie » de Priscilla Brouwer, euthanasiée à 26 ans pour ne pas subir la lente dégradation associée à la maladie héréditaire dont était morte sa propre mère alors qu'elle était encore enfant.
     
    Le film sera diffusé par une chaîne d'Etat, Nederland 2, sous le titre Nachtvlinder, « Papillon de nuit », le surnom de la jeune fille qui dès le diagnostic de sa maladie, à l'âge de 16 ans, a décidé de profiter de chaque instant, jour et nuit. Devenue une figure de la vie nocturne à Amsterdam, elle a tôt décidé qu'elle partirait lorsqu'elle estimerait « souffrir sans perspective » selon la terminologie officielle de la loi autorisant l'euthanasie, issue qu'elle avait envisagée et étudiée dès la maladie et la mort de sa propre mère.
     
    Le documentaire, goulûment filmé pour montrer la jeune Priscilla et tous ceux qui l'ont soutenue en exemple, la suit pendant ses derniers jours. Derniers jours décrétés inéluctables par la jeune femme lors de son 25e anniversaire : c'est là qu'elle estime souffrir davantage qu'elle ne tire de jouissance et de choses positives de la vie. Deux amies proches l'accompagnent dès lors dans ses démarches : aller voir le médecin de famille, par exemple, pour réclamer la mise à mort prochaine.
     
    Sans être en pleine forme, Priscilla n'en est pas pour autant en phase terminale. Mais elle dit préférer partir à 26 ans que d'attendre les quelques années de vie supplémentaire qu'elle pense pouvoir espérer dans un état diminué.
     
    Alors, elle s'offre ses derniers plaisirs. Un tour en taxi dans Amsterdam, pour saluer une dernière fois sa ville. Boire. « Cueillir le jour ». Pour ses 26 ans, elle va s'offrir une fête à tout casser, avant de partir définitivement le lendemain, entourée de ses amies.
     
  • Europe : 600.000 signatures pour défendre l'embryon

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    Europe : la pression citoyenne s'accentue pour défendre l'embryon

    Paris, 21 juin 2013 (Zenit.org) Fondation Jérôme Lejeune

    Le gouvernement français avait annoncé sa volonté d’aboutir à la libéralisation de la recherche sur l’embryon humain avant l’été. Après l’échec d’une première tentative de passage en force en mars, la proposition de loi sur ce sujet sera réexaminée le 11 juillet en session extraordinaire. Dans le même temps, la mobilisation citoyenne contre la recherche sur l’embryon humain prend de l’ampleur et change d’échelle.

    600 000 européens ont déjà signé l’initiative citoyenne One of us (Un de nous). Les coordinateurs européens réunis à Rome ce week-end, s’organisent pour atteindre au plus vite le million requis. Un de nous, version française de l’initiative, recueille à ce jour 40 000 signatures. 60 000 sont nécessaires d’ici le 11 juillet pour envoyer un message fort de promotion de la dignité humaine aux parlementaires français.  

    Le 15 juin, les coordinateurs de l’initiative One of Us (Un de nous), venus des 27 Etats membres de l’Union européenne, se rassemblaient à Rome pour une réunion de mi-parcours autour des initiateurs du projet, les députés européens Carlo Casini et Jaime Mayor Oreja, ainsi qu’entre autres Gregor Puppinck, directeur de l’ECLJ (European Centre for Law and Justice). L’occasion pour les relais nationaux de se féliciter de la collecte commune de quelque 580 000 signatures, soit plus de la moitié du nombre requis d’ici l’automne.

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  • Pour le ministre français de l'Education, "on ne pourra jamais construire un pays de liberté avec la religion catholique"

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    Lu sur cathoweb.org :

    Dans un entretien donné au sujet de son livre paru en 2008, "La Révolution française n’est pas terminée, Vincent Peillon explique sa vision de la laïcité : "On ne pourra jamais construire une pays de liberté avec la religion catholique, mais comme on ne peut pas non plus acclimater le protestantisme en France, comme on l’a fait dans d’autres démocraties, il faut inventer une religion républicaine. Cette religion républicaine, qui doit accompagner la Révolution matérielle mais qui est la Révolution spirituelle, c’est la Laïcité."

    (video ICI)

  • Citoyenneté et identité européennes

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    De la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté européenne)

    Citoyenneté européenne: le sentiment d’appartenir à une communauté

    La citoyenneté européenne est une question centrale de notre identité européenne et promet de figurer en bonne place des débats en vue des prochaines élections européennes de 2014. Dans le contexte de l’année européenne 2013 des citoyens, la Commission européenne a donc cherché à connaître les vues des Eglises sur le sujet, dans le cadre d’un Séminaire de dialogue qui s’est tenu le 20 juin.

    Au nom de la Commission européenne, Mme Chiara Adamo (DG Justice) a présenté le concept et les éléments constitutifs de la citoyenneté européenne ainsi que le rapport 2013 sur la citoyenneté. Mme Sophie Beernaerts (DG Communication) a ensuite particulièrement mit l’accent sur le Programme « l’Europe pour les citoyens ».

    « Pourquoi la citoyenneté européenne est-elle aussi impopulaire ? » s’est demandé Mgr Kenney, évêque délégué de la COMECE pour l’Angleterre et le Pays de Galles. Dans son intervention, il a souligné l’échec, à différents niveaux politiques, de la mise en pratique de trois principes clé de la pensée sociale de l’Eglise. La Solidarité : les politiciens nationaux coupent dans les dépenses sociales sans explication. Subsidiarité : lorsque des décisions sont prises à un niveau jugé inapproprié par les citoyens, ils perdent le contrôle de ce niveau de décision. Enfin, la dignité humaine : nous avons perdu le sens de l’égale dignité de chaque personne, qu’il s’agisse de concitoyens pauvres ou de migrants, et de la fraternité qui nous lie avec eux.

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  • Manif pour Tous et LGBT au Conseil de l'Europe

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    De Gregor Puppinck (http://www.eclj.org) :

    Le 27 juin, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE, Strasbourg) débattra d’un projet de résolution contre « la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre », le lendemain d’une audition publique consacrée à La Manif pour tous.

    Difficile de faire plus contrasté. Le projet de résolution et de recommandation présenté par le député socialiste norvégien Håkon Haugli, Lutter contre la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre (Doc. 13223), vise principalement à renforcer la prévention et la répression de l’hostilité sociale envers l’homosexualité (l’homophobie) dans le but de changer les mentalités, les politiques et les législations.

    Hasard du calendrier, la veille, mercredi 26 juin, le député Luca Volontè et l’ECLJ (European Centre for Law and Justice) organisent en cette même Assemblée une audition publique sur la Manif pour tous en présence notamment de Ludovine de la Rochère (photo), de Béatrice Bourges et de représentants des Veilleurs.

    Un rapport sur les abus policiers en France

    Durant cette audition, les invités auront la possibilité d’exposer le message de ce mouvement social ainsi que la répression dont il fait l’objet. L’ECLJ rendra public un rapport compilant plus d’une centaine de témoignages circonstanciés faisant état d’abus policiers. Cette audition se tiendra devant les députés intéressés et le public de 13h à 14h, (renseignements et inscriptions à info@eclj.org avant le 24 juin).

    En outre, le 26 juin au soir, à Strasbourg, le mouvement des Veilleurs organisera une grande veillée européenne ouverte à tous, où se retrouveront entre autres le fondateur des Veilleurs, Axel, Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous, Béatrice Bourges, Luca Volontè et d’autres députés de différents pays européens qui témoigneront de leur engagement.

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  • Manif pour Tous : quand la justice française s'égare

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    Lu sur le Figaro :

    Le premier prisonnier de la Manif pour Tous

    Nicolas, 23 ans, a été condamné mardi en comparution immédiate à deux mois de prison ferme pour «rébellion».

    A-t-on voulu créer un exemple? Pour la Manif pour tous, c'est évident. Un opposant au mariage homosexuel de 23 ans a été condamné mercredi à deux mois de prison ferme, avec mandat de dépôt, par le tribunal correctionnel de Paris. Il s'agit de la première condamnation assortie d'un mandat de dépôt prononcée à l'encontre d'un sympathisant de la Manif pour tous. «C'est incompréhensible au regard des droits de l'homme !» a lancé mercredi soir Ludovine de la Rochère, présidente du collectif, tandis que quelque 150 personnes ayant subi des «arrestations abusives» étaient justement reçues à l'Assemblée nationale et conseillées par une vingtaine d'avocats bénévoles.

    Originaire d'Angers, Nicolas, qui suit un double cursus - sciences politiques et histoire à la Catho, en plus d'être en troisième année d'école d'ingénieur - faisait partie des cinq membres fondateurs des Veilleurs, ce mouvement pacifique de jeunes qui se retrouvent régulièrement le soir pour lire des textes et des poèmes. Dimanche dernier, tandis que François Hollande participait à l'émission Capital sur M6, le jeune homme a manifesté, avec quelque 1500 opposants au mariage homosexuel, devant les locaux de la chaîne de télévision M 6, à Neuilly-sur-Seine.

    Arrêté sur les Champs-Élysées

    Il a ensuite décidé d'aller sur les Champs-Élysées avec des amis. «Ils se sont fait courser par cinq ou six flics avec une violence extraordinaire, qui criaient “Interpellation! ” comme si les jeunes étaient en train de braquer une banque!» raconte Albert, qui a filmé la scène avec son téléphone depuis le trottoir d'en face.

    Vêtu d'un sweat-shirt gris frappé du logo de la Manif pour tous, Nicolas, un «grand jeune homme assez baraqué», selon l'une de ses camarades, a été interpellé après 22 heures, alors qu'il se réfugiait dans un restaurant.

    Le patron de la pizzeria Pino n'était pas sur place dimanche soir. Mais il indique avoir porté plainte contre l'étudiant, car, «à cause de son arrestation, il y a eu des dégâts, et le restaurant a dû fermer un quart d'heure».

    Nicolas a refusé de se livrer à un prélèvement de ses empreintes ou à un prélèvement ADN. Lors d'une audience en comparution immédiate, il a donc été condamné pour «rébellion et refus de prélèvement» à quatre mois de prison, dont deux ferme, avec mandat de dépôt et 1000 euros d'amende.

    «C'est ubuesque!  s'indigne Me Henri de Beauregard, l'un des avocats bénévoles de la Manif pour tous. Il a été jugé pour des infractions consécutives à une interpellation qui n'a pas de cause.» Frappé par cette «tentative d'intimidation», le député UMP Jean-Frédéric Poisson renchérit: «Quand vous êtes interpellé sans raison, il n'est pas anormal que vous vous rebelliez!» Nicolas vient d'être incarcéré à Fleury-Mérogis. Une page Facebook a déjà été créée en soutien à celui que ses amis considèrent comme un «prisonnier politique».

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  • Les enfants russes ne peuvent pas être adoptés par des couples gays à l'étranger

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    Lu ici :

    Le parlement russe a approuvé hier le projet de loi interdisant aux couples homosexuels étrangers d'adopter des enfants russes. Cette initiative pourrait concerner  la France, les Pays-Bas, la Norvège et le Canada, écrit le quotidien Novye Izvestia du 19 juin 2013. (...)

    Hormis l'interdiction d'adoption d'enfants russes par des couples homosexuels, les amendements n'autorisent pas l'adoption d'orphelins par des personnes célibataires dans les pays où les mariages gays sont autorisés. Rappelons que le problème des orphelins russes est redevenu d’actualité pour les députés en décembre dernier, quand pour réagir à la "liste Magnitski" interdisant à des hauts fonctionnaires russes de se rendre aux USA la Douma a interdit aux Américains d'adopter des orphelins russes. Quant aux amendements actuels au Code de la famille, ils ont été initiés après la légalisation en mai dernier des mariages gays en France, autorisant de facto les couples homosexuels à adopter des enfants. Le 30 mai déjà l'ombudsman pour les droits de l'enfant Pavel Astakhov avait proposé d'interdire l'adoption des enfants en France. Il a été soutenu par les députées Elena Mizoulina et Ekaterina Lakhova. Au final le comité pour la famille, les femmes et les enfants à la Douma a proposé d'apporter des amendements au Code de la famille pour interdire aux couples homosexuels étrangers d'adopter des enfants russes. Par ailleurs, selon la présidente de ce comité Elena Mizoulina, les enfants qui ont déjà été adoptés par des couples gays ne seront pas retirés de ces familles. (...)

    Rappelons qu'à l'heure actuelle les mariages gays sont officiellement autorisés en France, aux Pays-Bas, en Belgique, en Norvège, en Suède, au Portugal, au Danemark, au Canada, en Argentine, au Brésil, ainsi que dans 13 Etats américains. (...)

  • BXL, 24-27 juin : Semaine de l'Espérance

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    979922_636295949731209_1871206304_o.jpgLa Semaine de lEspérance débute le 24 juin à Bruxelles

    La Semaine de lEspérance (Week for Hope) est organisée par la COMECE du 24 au 27 juin prochain par la COMECE pour célébrer le 10e anniversaire de Ecclesia in Europa. Il y a exactement dix ans, le 28 juin 2003, feu le pape Jean-Paul II publiait Ecclesia in Europa, une exhortation apostolique adressée aux peuples dEurope. Jean Paul II insistait sur le fait que lEglise en Europe (Ecclesia in Europa) devaitêtre une Eglise pour lEurope. La Semaine de lEspérance vise à redonner de lespoir à un moment très difficile où la vision des pères fondateurs est éclipsée par les conséquences dramatiques de la crise économique et par les spectres grandissants du nationalisme, du populisme et de la xénophobie.

    La Semaine de lEspérance s’ouvre le lundi 24 juin pour s’achever quatre jours plus tard, dans la soirée du jeudi 27 juin. Ce festival mettra sous les feux des projecteurs un certain nombre de saints, de bienheureux et d’hommes et de femmes aux vertus héroïques qui, par leur enseignement ou par l’exemple de leur vie, ont témoigné des vertus ou incarné des valeurs qui sont au cœur du rêve européen.

    Le programme de la Semaine de lEspérance comporte pendant quatre matins successifs un petit-déjeuner de prière à la Chapelle de l’Europe. A la une, le bienheureux Jerzy Popieluszko, la bienheureuse Hildegarde Burjan, Christian de Chergé (prieur de la communauté trappiste assassiné en Algérie) et St. Pedro Poveda, un pionnier espagnol de l’apostolat des laïcs.

    A la mi-journée, cette fois dans les bureaux du secrétariat de la COMECE, une série de quatre déjeuners-débat est conjointement organisée  par la COMECE et par un certain nombre d’ONG amies (CIDSE, El Kalima, UNIAPAC, Don Bosco International, etc). Là encore, ces conférences sont axées sur des saints ou des chrétiens renommés pour leurs grandes vertus, mais l’étude de leur vie servira de clé pour comprendre les grands sujets d’actualité à l’agenda politique de l’Union européenne : l’éducation des jeunes, l’éthique des affaires, la durabilité et la liberté de circulation pour les citoyens comme pour les migrants. C’est ainsi qu’à l’heure du déjeuner nous retrouverons deux cardinaux (John Henry Newman et Joseph Cardijn), une moniale (Hildegarde de Bingen) et deux prédicateurs (Bernardin de Sienne et Willibrord).

    A l’église des Dominicains, à dix minutes de marche des bâtiments du Berlaymont et du Charlemagne, deux débats sont programmés dans la soirée. Le prêtre sicilien récemment béatifié, don Pino Puglisi, qui a tenu tête à la Mafia et l’a payé de sa vie, nous invite à réfléchir au phénomène de la criminalité organisée et aux mesures que prend l’Union européenne pour la combattre. Le bienheureux Karl Leisner, un séminariste allemand qui a été élevé à la prêtrise par l’archevêque français Gabriel Piguet lors d’une ordination clandestine conférée à Dachau, nous fait mettre l’accent sur un ingrédient spirituel sans lequel la construction de la nouvelle Europe aurait été impossible : la réconciliation.

    La Semaine de lEspérance s’achève par une Messe pour l’Europe, avec le nonce apostolique auprès de l’Union européenne, Mgr Alain Lebeaupin, comme célébrant principal à l’Eglise de Notre-Dame du Sablon le soir du 27 juin.

  • Une fracture de plus en plus sensible entre la population et ses représentants

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    Europe : la fracture entre élus et population (zenit.org)

    Pour un certain nombre de sujets d’actualité en Europe – tels la « manif pour tous » – une « fracture » se dessine « entre la démocratie représentative (les élus) et la démocratie participative (la population qui ne se sent pas représentée) » et cela montre que « le débat social est extrêmement nécessaire » tout en posant « de nouveaux défis pour l'Église ».

    C’est la conviction des porte-parole et des attachés de presse du Conseil des conférences épiscopales d'Europe (CCEE), qui se sont réunis du 12 au 15 juin 2013, à Bucarest, en Roumanie, sous le signe des dix ans de l'exhortation apostolique « Ecclesia in Europa ».

    Selon un communiqué, le Prof. Andrea Pin, chercheur et professeur associé de droit constitutionnel, Mgr Piotr Mazurkiewicz, official du Conseil pontifical pour la famille et le Prof. Manfred Spieker, professeur de sciences sociales, sont intervenus.

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  • Rome : le "peuple de la vie" réuni autour de François

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    Lu sur Avvenire.it :

    Les personnes pro-vie venues de partout dans le monde se retrouvent autour du Pape pour donner plus de force à l'Evangile de la Vie et s'engager dans la défense des êtres plus faibles et sans défense, avec le soutien de la pétition européenne "One of Us". Présents à ce pèlerinage, des milliers de gens viennent de partout dans le monde; la délégation américaine est particulièrement nombreuse et bien organisée.

    La signification des journées "Evangelium Vitae" est de donner un témoignage commun à la valeur sacrée de la vie, de toute vie humaine. L'archevêque Rino Fisichella , président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, en a fait le résumé dans la présentation de l'événement, dont le moment central est la messe présidée par le pape François, ce dimanche 16 juin à 10h30, sur l'esplanade devant la basilique Saint-Pierre. En parcourant la liste des groupes et des associations qui ont adhéré à l'initiative, écrit l'Osservatore Romano, on perçoit la signification de cette manifestation en faveur de la vie, de sa conception à sa fin naturelle. "Notre espoir - écrit l'archevêque Fisichella - est que le nombre des fidèles sur la place Saint-Pierre soit si grand qu'il fasse sentir au monde notre attachement unanime à ce qui est au cœur de la mission rédemptrice de Jésus: « Je suis venu pour qu'ils aient la vie en plénitude. " Samedi, de nombreux pèlerins ont prié sur la tombe de saint Pierre. Une  catéchèse en italien a eu lieu samedi matin, premier rendez-vous pour la délégation de langue italienne, dans l'église de San Giovanni dei Fiorentini avec le cardinal Camillo Ruini, qui a donné un enseignement sur «Evangelium Vitae. "La culture des droits individuels, érigée en absolu, devient une illusion tragique qui conduit à refuser leurs droits à d'autres et, à la fin, se retourne contre nous-mêmes, comme c'est le cas pour l'euthanasie. Le thème de la vie - a déclaré le cardinal - fait l'objet d'attitudes culturelles contrastées dans l'opinion publique. "Il ya une sorte d'accoutumance à l'égard de l'avortement légalisé, qui apparaît finalement comme une chose légitime et sans gravité", débouchant sur une tentative rampante pour faire de l'avortement un véritable droit humain. "Même l'euthanasie, pour la culture dominante, est présentée comme un "libre choix de poursuivre ou d'interrompre sa vie." "Au point que se développe également l'hypothèse d'une euthanasie qui ne serait pas requise par le sujet, mais qui serait pratiquée par un autre qui constaterait que les conditions de vie sont devenues trop mauvaises ou indignes pour être vécues. "L'allégation de la liberté individuelle, a déclaré le cardinal Ruini, est également à la base du testament de vie : "je décide quelle sera ma fin à venir, mais je décide non seulement pour moi, je contrains les autres, les médecins en premier lieu, à se comporter en fonction de ma décision. "Ce qui figure dans" Evangelium Vitae ", a déclaré le cardinal, constitue une doctrine très claire et très forte qui donne de nettes indications sur la législation qui s'y rapporte." "Le commandement  "Tu ne tueras pas" a une "valeur absolue, et le meurtre d'une personne innocente est toujours gravement immoral", lit-on par exemple dans l'encyclique où Jean-Paul II confirme que l'euthanasie, par action ou par omission, constitue une violation grave de la loi divine." En résumé, "la légalisation de l'avortement et de l'euthanasie n'est jamais licite» et l'objection de conscience à l'égard de ces lois "est un droit fondamental." "Ils semblent venir d'une autre planète - dénonce le cardinal Ruini - ces comportements politiques de nombreux politiciens qui se déclarent catholiques, mais qui sont favorables à des législations qui consacrent le droit à l'avortement et à l'euthanasie ".

    L'Assemblée de « one of us »

    À l'occasion de ces journées a lieu également la première coordination effective des 28 comités des associations pro-life qui soutiennent la pétition internationale "One of us" (27 pays de l'UE + la Croatie, qui va entrer dans l'UE le 1er juillet).