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Europe - Page 163

  • Mort du cardinal Glemp

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    sur Radio Vatican

    Le cardinal Jozef Glemp, ancien primat de Pologne et président de la Conférence des évêques polonais pendant 23 ans, est mort mercredi après-midi dans un hôpital de Varsovie à l'âge de 83 ans.

    Ce très proche de Jean-Paul II souffrait d'une tumeur au poumon, mais participait toujours activement à la vie de l'Eglise polonaise, en suivant par exemple en août dernier la visite à Varsovie du patriarche orthodoxe russe Kirill. Avec le président de l'épiscopat polonais, l'archevêque Jozef Michalek, ils avaient signé une lettre invitant les fidèles russes et polonais à la réconciliation. Sa mort a été annoncée par l'actuel évêque de la capitale de la Pologne, le cardinal Kazimierz Jycz.

    Né le 18 décembre 1929 à Inowroclaw, dans le centre du pays, dans une famille modeste et très croyante, Jozef Glemp est contraint durant la guerre de travailler dans une ferme pour le compte d'occupants allemands. Il n'entame ses études qu'après la libération, entre au séminaire en 1950, avant d'être sacré évêque en 1979.

    Une voix contre la dictature communiste

    Monseigneur Jozef Glemp a été créé cardinal par le pape Jean-Paul II en 1981. Jusqu'en 2004, il est président de l'Episcopat polonais et a occupé de 1981 à 2009 la fonction de primat de Pologne.

    Parmi les faits qui marquent l'histoire de la Pologne, restera son appel public, en décembre 1981, quand le général Wojciech Jaruzelski impose la loi martiale pour réprimer le syndicat Solidarnosc, fondé par l'ancien président polonais Lech Walesa. "Je vous le demande, même si je dois le faire à pieds nus et à genoux : ne commencez pas à vous entretuer", affirme alors Monseigneur Glemp. Le cardinal Glemp restera une voix influente lors des difficiles années de la dictature communiste.

  • Une analyse comparative sur le mariage homosexuel, l'adoption, la PMA et la GPA, dans 27 pays de l'U.E.

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    MARIAGE ENTRE PERSONNES DE MÊME SEXE, ADOPTION, PMA, GPA

    ANALYSE COMPARATIVE DANS LES 27 PAYS DE L'UNION EUROPÉENNE

    "... l’Institut Thomas More propose un tour d’horizon de l’état de la législation dans les 27 pays de l’Union européenne sur les points suivants : mariage civil entre personnes de même sexe ; partenariat enregistré et union civile ; adoption conjointe par des couples de même sexe et adoption de l'enfant du partenaire ; procréation médicalement assistée (PMA) pour des couples de même sexe ; gestation pour autrui (GPA) ; et types de mariage reconnus par l'État. (...) Les législations en matière de droits des personnes de même sexe sont différentes parmi nos 27 pays. Qu’en est-il vraiment, alors ? Les personnes de même sexe se marient-elles facilement dans de nombreux pays ? Peuvent-elles adopter ? ..."

    Le dossier constitué par l'Institut Thomas More est accessible ici : http://www.institut-thomas-more.org/upload/media/notebenchmarkingitm-15.pdf

  • Pilule : la polémique enfle

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    Nous lisons sur gènéthique.org :

    (France) Polémique sur la pilule: 1300 gynécologues signent un manifeste

    En pleine polémique concernant l'usage des pilules de 3ème et 4ème génération, "un manifeste commun du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), de la Fédération nationale des collèges de gynécologies médicale, et de la Société française de gynécologie, a recueilli 1293 signatures de spécialistes". Celui-ci fait suite à l'article du quotidien Le Monde, du 11 janvier dernier, "qui met en cause l'intégrité de 4 gynécologues-obstétriciens, (le Pr Israël Nisand, les Dr Christian Jamin, Sylvain Mimoun et Brigitte Letombe) aux liens d'intérêt avec les laboratoires relativement ténus" (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 11/01/13). Dans leur manifeste, les gynécologues précisent: "Nous, gynécologues et gynécologues-obstétriciens publics et libéraux, leur manifestons notre soutien personnel et professionnel. Nous travaillons tous pour le bien des femmes, avec l'industrie pharmaceutique, dans le respect de la loi et de l'éthique médicale et de la transparence. Nous ne sommes pour autant ni achetés ni vendus". 

    Pourtant, selon le médecin généraliste Sauveur Boukris, l'affaire de la pilule, tout comme l'affaire du Mediator en 2010, sont bien "la conséquence d'un système fondé sur le marketting médical". Dans le cadre de la pilule, il précise: "les laboratoires pharmaceutiques présentent des contraceptifs comme une innovation thérapeutique alors que c'est faux. En les baptisant '3è' ou '4è génération', ils laissent entendre que les précédentes sont obsolètes. Et les médecins tombent dans le panneau!". Enfin, il explique que si "les médecins sont si facilement manipulés", c'est "parce que l'industrie pharmaceutique est leur principale source d'information par l'intermédiaire des visiteurs médicaux ou des congrès". Pour Sauveur Boukris, la solution serait par conséquent que "les médecins et les étudiants [aient] un regard plus critique" mais également "que les autorités de contrôle ne donnent pas trop vite des autorisations de mises sur le marché et que leurs experts ne soient jamais consultants pour les laboratoires". 

    Sources :  legeneraliste.fr 22/01/13 - Le Quotidien du Médecin.fr 22/01/13 - Pèlerin 24/01/13 - 

  • Les humains, une plaie pour la planète ?

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    Il semble bien que oui si l'on s'en réfère aux propos de Sir David Attenborough épinglés par Jeanne Smits:

    « Nous sommes une plaie sur la Terre. Cela se jouera sur les quelque cinquante années à venir. Ce n'est pas seulement le changement climatique ; c'est une question de place, juste de place : celle qu'il faut pour faire pousser la nourriture nécessaire à cette horde gigantesque. Soit nous limitons notre croissance de la population, soit le monde naturel le fera pour nous, et le monde naturel le fait pour nous à l'heure où je vous parle. »

    C'est ce qu'a déclaré Sir David Attenborough, réalisateur de films et de documentaires télévisés sur la nature à Radio Times, cité par le Daily Telegraph.

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  • Propagande musulmane dans les gares de Paris... et de Liège

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    Nous lisons sur saphirnews.com : "Le vrai visage du Prophète de l'islam" présenté dans les gares parisiennes" :

    Malgré le froid, les bénévoles du collectif 'Tous unis autour du Prophète' étaient présents, samedi 19 janvier près de 5 gares parisiennes. Leur mission : distribuer un livre sur le Prophète Muhammad à des milliers de passants avec pour objectif clair de faire connaître son vrai visage au plus grand nombre. Une initiative qui répond aux caricatures du dernier des prophètes de l'islam, encore méconnu du grand public mais trop souvent sali ces derniers mois par les mouvements islamophobes.

    (...) Pour permettre aux non-musulmans de mieux connaître Muhammad, le collectif 'Tous unis autour du Prophète', réunissant de jeunes musulmans, membres de diverses associations et mosquées d'Île-de-France, a décidé de distribuer, aux abords de grandes gares parisiennes, l'ouvrage « Au-delà des caricatures - Le vrai visage du Prophète Mohammad », signé Noureddine Aoussat.

    11 000 exemplaires distribués

    Ce sont 700 livres qui ont été distribués, samedi 19 janvier, près de la gare Montparnasse vers 13h, indique Rabi Magri, l'initiateur du projet. Depuis 11h30, les membres bénévoles du collectif Tous unis autour du Prophète s'activent en offrant le livre de Noureddine Aoussat, accompagnés de pâtisseries orientaux, aux usagers qui entrent et sortent de la gare Montparnasse. Au même moment, à proximité des gares du Nord, de l'Est, de Lyon, de Châtelet et de Saint-Lazare, des dizaines de bénévoles du collectif réitère l'opération. « A la base, chaque groupe était chargé de distribuer 600 livres mais ici, nous avons déjà distribué 700 livres », indique M. Magri, précisant que chaque groupe est composé de 12 à 15 personnes. Des exemplaires du livre ont également été envoyés à Liège en Belgique. Près de 11 000 exemplaires seront ainsi offerts, à l'issue la journée du samedi, assure M.Magri.  (...)

  • Mobilisation réussie contre l'avortement en Irlande

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    C'est ce qu'on peut lire ici et , faute d'échos dans la "grande presse" francophone. Plus de 25000 personnes sont descendues dans la rue malgré la pression particulièrement forte exercée sur l'Irlande suite à la mort de Savita Halappanavar. Une contre-manifestation a rassemblé 200 militants pro-IVG. 25000 à 30000 personnes, c'est bien. Cela contraste notamment avec le maigre succès de la mobilisation en faveur du mariage pour tous à travers l'Hexagone mais qui a toutefois les honneurs des médias : des-milliers-de-manifestants-defilent-pour-le-mariage-gay 

  • Le non du président Hollande

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    Nous lisons ici :

    Une semaine après la plus grande manif populaire du dernier quart de siècle, comment a réagi le pouvoir ? Le retrait du projet de loi, façon Mitterrand ? C’est non : Hollande et Ayrault ont déjà trop reculé sur leurs promesses électorales. Le référendum ? C’est non : Hollande a trop peur de le perdre. Des états généraux sur la famille ? C’est non : un vrai débat public ferait le jeu des adversaires du projet. Restait la solution "centriste", prônée par beaucoup de gens, de Giscard à Ruquier : l’égalité des droits sans remise en cause des fondements du mariage. La commission des lois a tranché : c’est non. Et là, évidemment, on se pose des questions…

  • Il n'y a qu'un pas de la lutte contre la discrimination au rejet du christianisme

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    Ces derniers temps, les choses se précipitent. La revendication des droits individuels se fait de plus en plus forte : droit à mettre fin à ses jours, droit à se marier entre gens du même sexe, droit à l'adoption pour les couples homosexuels, droit à recourir aux méres porteuses et à des techniques de procréation assistée sacrifiant des embryons, droit à l'avortement, etc. S'y opposer ou manifester quelque réticence vous vaut automatiquement d'être dénoncé comme adversaire des droits de l'homme et comme fauteur de discriminations à l'égard des femmes et des personnes homosexuelles. Opposer aux revendications actuelles des valeurs enracinées dans la loi naturelle est devenu irrecevable. Le catholicisme est particulièrement montré du doigt pour ses prises de position jugées intransigeantes et intolérantes. On peut, à juste titre, être inquiet pour l'avenir. Sera-t-on encore autorisé, demain, à enseigner la morale catholique dans les églises ou dans les écoles et à professer que la norme est l'amour dans la différence sexuelle, que le mariage lie de façon indissoluble un homme et une femme et qu'un enfant a droit à bénéficier d'un père et d'une mère? Ce discours considéré comme implicitement (?) "homophobe" ne tombera-t-il pas automatiquement sous le coup d'interdictions légales? Au vu des arrêts qui viennent d'être rendus à Strasbourg et qui ne reconnaissent pas le droit à l'objection de conscience des chrétiens, on peut penser qu'il sera de moins en moins possible de s'opposer aux dérives actuelles en restant fidèles à une vision chrétienne de l'homme et de la société. C'est ainsi que, comme nous y faisions allusion hier, certains se demandent s'il faut encore accepter que l'Eglise détienne des hôpitaux dans lesquels on pourrait encore s'opposer à des pratiques reconnues par la loi (IVG, PMA, euthanasie....).

    Ainsi on pourra découvrir sur Benoît-et-moi comment des incidents se sont produits à Trieste instigués par des lobbies homosexuels et tournés contre l'Eglise. C'est une démonstration, parmi tant d'autres, de la confrontation entre les partisans des droits nouveaux et ceux qui défendent la dignité de l'homme et de la famille et, en particulier, le respect de la vie humaine. Le futur Benoît XVI avait bien vu venir cette confrontation comme on pourra s'en rendre compte en relisant des textes remontant à 2000 et 2004. Quelles formes prendra cet affrontement et jusqu'où les chrétiens seront-ils amenés à aller pour témoigner de leur attachement à leur foi, c'est bien difficile à dire mais on peut déjà pressentir que cela ne sera pas sans épreuves ni souffrances.

    En attendant, il faut profiter de tous les moyens dont nous disposons pour mobiliser un maximum de personnes autour de la défense de la vie humaine, du couple et de la famille. Le succès de la "Manif pour tous" montre que c'est possible. Il faut aussi développer la connaissance des enjeux et de l'argumentaire pour ne pas se laisser influencer par le matraquage auquel nous sommes soumis quotidiennement. C'est notamment le rôle d'un blog comme celui-ci. Il est particulièrement opportun d'approfondir la thématique des droits de l'homme et de savoir discerner comment on est passé de la proclamation de droits universels à des droits particuliers, individuels, compromettant ainsi une vision humaniste et universaliste de ces droits. C'est notamment l'objet d'une série de rencontres organisées à Liège par des amis et précisément intitulée "Les droits de l'homme en péril".

  • Mariage gay : la fabrication d'enfants adoptables

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    Débat sur le mariage gay en France : la fabrique d'enfants adoptables

    Par Pierre-Olivier Arduin, commission bioéthique de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Après avoir focalisé une grande partie des discussions ces dernières semaines, l’ouverture de l’assistance médicale à la procréation aux lesbiennes ne figurera finalement pas dans le projet de loi sur le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels qui sera examiné à l’Assemblée le 29 janvier prochain. Du moins en apparence….Le 9 janvier, le groupe socialiste de l’Assemblée a retiré son « amendement PMA » visant à étendre l’accès à l’assistance médicale à la procréation aux couples de lesbiennes. Certains commentateurs y ont vu un recul de la majorité quelques jours avant la manifestation du 13 janvier, à la fois pour éviter de provoquer, donc mobiliser un peu plus les opposants au texte de loi – ce qui est raté – et aussi tenter d’apaiser le débat parlementaire qui s’annonce houleux.

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  • De Karl Marx à Joseph Ratzinger

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    De Marx à Ratzinger, par Paolo Sorbi
    L'analyse d'un sociologue catholique italien

    Salvatore Cernuzio

    ROME, 17 janvier 2013 (Zenit.org) - Le mouvement "Lutte continue", Berlinguer, les mouvements étudiants, le parti communiste et l’idéologie marxiste. Mais aussi Radio Maria, la Conférences des évêques d’Italie (CEI), le mouvement pour la vie, la défense des valeurs chrétiennes et de la famille naturelle et des affinités intellectuelles avec le magistère de Benoît XVI.

    Ainsi, la vie du sociologue italien Paolo Sorbi se définti comme « une révolution » continue, passée à courir derrière de grands idéaux fondant l’humanité, « conquis » à travers les protestations de 68 ou les doctrines sociales de l’Eglise catholique. Et aujourd’hui encore, après avoir quitté l'negagement militant, et s’être « assagi », il continue à se faire entendre, « s’exprimant librement sur la situation politique et sociale de l’Italie et du monde aujourd’hui.

    Paolo Sorbi fait partie du mouvement italien appelé avec humour par un quotidien « marxistes ratzingeriens », dont les membres sont tous des «  convertis »  à la « vision anthropologique » du pape Benoît XVI, en faveur de la défense de la vie « depuis la conception jusqu’à la mort naturelle » et du mariage comme union entre un  homme et une femme.

    Il donne ici son diagnostic sur les prochaines élections politiques en Italie mais aussi sur la « Manif pour Tous » organisée dimanche dernier, 13 janvier, à Paris et dans de nombreuses villes du monde.

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  • Persécutions anticatholiques : sommes-nous paranoiaques ?

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    A lire les communications qui se multiplient dans la blogosphère catholique et qui évoquent l'antichristianisme et, plus précisément, l'anticatholicisme qui sévit dans la société occidentale, on pourrait conclure à un véritable complexe de persécution.

    Pourtant, il n'y a pas un jour où de nouveaux éléments ne surgissent pour alimenter une lutte sourde visant l'Eglise catholique et ses institutions. Ainsi, hier soir, sur le journal de la nuit de France 3. Il s'agissait cette fois de faire écho à un fait qui se serait déroulé en Allemagne (à Cologne) et qui fut évoqué de façon bien peu précise : une femme aurait eu, sous les effets de la drogue, des rapports sexuels non protégés et se serait adressée à des hôpitaux catholiques pour tenter d'y obtenir une pilule du lendemain. Elle y aurait été très mal accueillie et sa demande se serait heurtée à des refus catégoriques. Le commentaire est tombé comme une sentence : quelle est la légitimité de l'Eglise à détenir des institutions hospitalières ?

    C'est très gros et cousu de fil blanc mais ça marche. On part d'un incident ou d'un fait qui, s'il ne s'était pas produit mériterait d'être inventé, pour susciter une indignation toute compassionnelle. Une fois l'effet obtenu, on retourne la force émotionnelle contre l'institution coupable et qui se trouve être - ce n'est évidemment pas un hasard - l'Eglise catholique créditée de tous les dénis d'humanité possibles et imaginables. Il est clair que dans le contexte actuel où il faut à tout prix libérer l'individu de toute forme de norme morale, l'Eglise est quasiment le dernier rempart qu'il faut abattre, surtout lorsqu'elle participe à une mobilisation comme celle à laquelle on a assisté dimanche dernier à Paris. Et dans ce combat, tout fait farine au mauvais moulin de la propagande médiatique visant à la disqualifier et à la discréditer définitivement. 

  • La liberté et l'autonomie institutionnelle de l'Eglise catholique

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    La liberté et l’autonomie institutionnelle de l’Eglise (OSSERVATORE ROMANO)

    Nous publions ci-dessous le texte de la note sur la liberté et l’autonomie institutionnelle de l’Eglise catholique présentée par la représentation permanente du Saint-Siège au Conseil de l’Europe à l’occasion de l’examen des affaires Sindicatul  «Pastorul cel Bun» contre la Roumanie (n. 2330/09) et Fernández-Martínez contre l’Espagne (n. 56030/07) par la Cour européenne des droits de l’homme. 

    La doctrine de l’Eglise catholique relative aux aspects de la liberté religieuse affectés par les deux affaires susmentionnées peut être présentée, en synthèse, comme fondée sur les quatre principes suivants: 1) la distinction entre l’Eglise et la communauté politique, 2) la liberté à l’égard de l’Etat, 3) la liberté au sein de l’Eglise, 4) le respect de l’ordre public juste.


    1. La distinction entre l’Eglise et la communauté politique

    L’Eglise reconnaît la distinction entre l’Eglise et la communauté politique qui ont, l’une et l’autre, des finalités distinctes; l’Eglise ne se confond d’aucune manière avec la communauté politique et n’est liée à aucun système politique. La communauté politique doit veiller au bien commun et faire en sorte que, sur cette terre, les citoyens puissent mener une «vie calme et paisible». L’Eglise reconnaît que c’est dans la communauté politique que l’on trouve la réalisation la plus complète du bien commun (cf. Catéchisme de l’Eglise Catholique, n. 1910), entendu comme «l’ensemble des conditions sociales qui permettent tant aux groupes qu’à chacun de leurs membres d’atteindre leur perfection d’une façon plus totale et plus aisée» (ibid., n. 1906). Il revient à l’Etat de le défendre et d’assurer la cohésion, l’unité et l’organisation de la société de sorte que le bien commun soit réalisé avec la contribution de tous les citoyens, et rende accessibles à chacun les biens nécessaires — matériels, culturels, moraux et spirituels — à une existence vraiment humaine. Quant à l’Eglise, elle a été fondée pour conduire ses fidèles, par sa doctrine, ses sacrements, sa prière et ses lois, à leur fin éternelle.

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