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Europe - Page 162

  • L'islamisation, un mythe ?

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    “L'‘islamisation’ de la France est un mythe” selon Raphaël Liogier de l'Observatoire du religieux (Telerama.fr) (24 novembre 2012)

    Pour une majorité de Français les musulmans refuseraient de s'intégrer. “L'islamisation” redoutée ne repose pourtant sur aucune réalité selon Raphaël Liogier, de l'Observatoire du religieux.

    Propos recueillis par Olivier Pascal-Moussellard - Télérama n° 3280

    Peut-on encore parler de l'islam sans que les esprits s'échauffent ? Des couvertures d'hebdos aux brèves de comptoirs, l'islam devient la controverse nationale. Avec une ritournelle : la France serait en cours d'« islamisation ». Y a-t-il quelqu'un pour poser le débat dans des termes simples et clairs ? Professeur à l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence et directeur de l'Observatoire du religieux,­ Raphaël Liogier s'y est collé. Sa conclusion est sans appel : l'« islamisation » de la France est un mythe. Pas une fiction, un mythe. Rencontre avec un esprit salutaire.

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  • Les pressions exercées sur la Pologne et l'Irlande par le Conseil de l'Europe pour leur imposer l'avortement

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    Conseil de l'Europe : pressions sur la Pologne et l'Irlande pour l'IVG
    Analyse du Centre européen pour le droit et la justice

    Grégor Puppinck

    (Zenit.org) – Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), analyse le glissement qui est en train de s’opérer en Pologne et en Irlande, où l’avortement est interdit, mais où le Conseil de l’Europe et d’autres groupes de pressions cherchent à imposer l’avortement « en utilisant la voie périphérique d’obligations procédurales qui garantissent, non pas le droit (matériel) à l’avortement, mais le droit (procédural) de savoir si on a le droit d’y avoir recours ».  

    Pour l’ECLJ, « l’encadrement de l’avortement échappe progressivement au législateur et au médecin » dans ces pays « symboles de résistance à l’avortement » en Europe.

    « Pourquoi une telle pression sur l’Irlande et la Pologne alors que ces deux pays sont parmi les meilleurs au monde dans les soins de santé maternelle, loin devant la France et les Etats-Unis ? », s’interroge Grégor Puppinck, expliquant que « l’avortement détermine profondément la culture: sa légalisation a valeur de rituel de passage dans la postmodernité, car elle implique la domination de la volonté individuelle sur la vie, de la subjectivité sur l’objectivité ».  

    Cependant, souligne-t-il, « ce processus n’est pas inéluctable, il dépend de la force de la volonté politique des gouvernements irlandais et polonais qui peuvent fort bien rappeler au Conseil de l’Europe que jamais leur pays ne s’est engagé à légaliser l’avortement en ratifiant la Convention européenne des droits de l’homme ».

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  • Quand une Polonaise, religieuse et médecin, sauvait des Juifs

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    Pendant l'Occupation de la Pologne, Marie-Eve Noiszewska sauve des juifs

    Franz Le Guen - Zenit.org – La bienheureuse Marie-Eve Noiszewska, vierge et martyre, victime du nazisme (1885-1942), est inscrite aujourd’hui au martyrologe romain. Elle était née à Osaniszki, près de Vilnius (aujourd’hui en Lituanie). Devenue médecin, elle décida, au lendemain de la Première guerre mondiale, à 34 ans, d'entrer chez les Sœurs de l'Immaculée Conception. Elle avait appris à unir étroitement les tâches apostoliques et la prière. Elle devint directrice, à Slonim Slonim (au sud-est de Grodno, aujourd'hui en Biélorussie), d'une Ecole de Sciences économiques dont elle était aussi le médecin scolaire lorsque la Seconde guerre mondiale éclata. Pendant l'Occupation nazie, elle n'hésita pas à risquer sa vie pour cacher dans l'hôpital où elle travaillait des réfugiés et des Juifs. Mais elle fut finalement arrêtée par la Gestapo dans la nuit du 18 décembre 1942, en même temps que sa supérieure et son aînée, Marie Marthe Wolowska. Le lendemain, elles étaient fusillées sans autre forme de procès, à Slonim, pour avoir sauvé une famille juive.  Elle passèrent leurs dernières heures à prier et à implorer de Dieu le pardon de leurs bourreaux.

  • 13 janvier à Paris : "Action pour la Famille" mobilise

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    TOUS A PARIS POUR LE VRAI MARIAGE LE DIMANCHE 13 JANVIER 2013 !

    Madame, Monsieur,

    Le dimanche 13 janvier se tiendra à Paris (départ place d’Italie à 13h) une grande manifestationcontre le projet de loi visant à accorder le mariage, l’adoption et l’accès à la procréation médicalement assistée aux couples de même sexe. 

    Action pour la famille soutient cette mobilisation et appelle à y prendre part. Des informations sur cette manifestation largement pluraliste sont disponibles sur le site http://www.lamanifpourtous.fr/manif-du-13/

    Pourquoi manifester à Paris contre le mariage entre personnes du même sexe, alors qu’il y a une majorité en faveur du ‘mariage pour tous’ à l’Assemblée nationale ?

    1. Les jeux sont loin d’être faits. La population française est largement opposée à l’adoption d’enfants par des couples de même sexe et une mobilisation d’une ampleur sans précédent contre le mariage homosexuel est en train de faire vaciller certains élus de la majorité.
    2. La plupart des pays de l’Union européenne n’autorisent pas le mariage entre personnes de même sexe. Si la France légiférait en ce sens, cela constituerait un incitant puissant pour que tous les autres pays de l’Union fassent de même.
    3. La Déclaration universelle des droits de l’enfant (1989) stipule que « l’enfant a, dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et d’être élevés par eux ». Si ce n’est pas possible, il convient de donner à l’enfant la situation familiale qui s’en rapproche le plus. L’accès à la procréation médicalement assistée donne la possibilité aux couples homosexuels de faire en sorte que des enfants soient d’emblée mis dans l’impossibilité d’être élevés par leur père et leur mère.
    4. En Belgique, l’adoption par les couples de même sexe a eu pour résultat de tarir presque complètement l’adoption internationale. En effet, la plupart des pays refusent à présent de confier des enfants à des couples hétérosexuels car ces enfants pourraient, suite la séparation du couple, être éduqués par un couple de même sexe. Evitons que l’adoption internationale ne disparaisse en France !

    CONCRETEMENT : Des cars partiront le 13 janvier à 8h30 du parvis de la Basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg. Pour réserver votre place, il suffit de faire un versement de 20 euros par personne sur le compte des Jeunes pour la vie 
    BE35 0882 1425 7837 
    pour le 7 janvier au plus tard.

    Action pour la famille est une asbl indépendante et pluraliste qui milite sur les terrains associatif et politique afin que toutes les familles puissent offrir les meilleures chances de bonheur aux enfants comme aux parents.

    Pour davantage d’informations sur nos actions, voyez notre site http://www.actiegezin-actionfamille.be/

    En espérant avoir le plaisir de manifester avec vous le 13 janvier, nous vous adressons nos très cordiales salutations.

    Action pour la famille asbl - Actie gezin vzw

  • France : beaucoup de bruit pour rien ?

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    La question se pose sérieusement. Face à un président et à un gouvernement décidés à légaliser « le mariage pour tous », en y ajoutant le droit à l’adoption et même au recours à la procréation médicalement assistée pour les couples de même sexe, se sont mobilisés tous les partisans du mariage entendu comme l’union entre un homme et une femme et du droit de l’enfant à avoir un père et une mère.

    C’est ainsi qu’on a déjà assisté à de grands rassemblements un peu partout en France malgré des divisions à l’intérieur de ce « front du refus ». En effet, le plus grand nombre s’est retrouvé autour de Frigide Barjot dans un esprit « le plus ouvert possible », voulant éviter toute connotation « homophobe » tandis que les « ultras » se mobilisaient de façon plus déterminée sous l’étendard du mouvement catholique « identitaire » Civitas. Au point de programmer deux manifestations distinctes les 17 et 18 novembre dernier.

    Cette mobilisation est accompagnée de pétitions, de lettres ouvertes, de rapports, de publications diverses, relayées par les journaux et les réseaux sociaux acquis à la cause. D’immenses ressources de dévouement bénévole mais aussi de moyens coûteux sont ainsi investies dans ce combat auquel presque tous les évêques de France et de Navarre se sont associés. La prochaine démonstration sera pour le 13 janvier prochain où Christophe Geffroy (directeur de la Nef) espère voir défiler un million d’opposants. Tout cela est très impressionnant et contraste de façon assez spectaculaire avec le peu de réactions constaté en Belgique en de semblables circonstances.

    Malheureusement, il suffit de savoir compter pour deviner ce qui va se produire. Les réformes envisagées seront soutenues, à quelques rares exceptions près, par la gauche actuellement majoritaire ; elles bénéficieront également du soutien de députés de l’opposition qui se targuent de défendre un « modèle libéral avancé ». En face, on trouvera une minorité d’élus appartenant à l’opposition dite républicaine et au FN ; trop peu pour faire le poids et empêcher quoi que ce soit. Autant dire qu’avec la victoire de François Hollande, le tour était déjà joué et que si l’on avait voulu empêcher ces réformes (et d’autres à venir, sur l’euthanasie par exemple) d’aboutir, il aurait fallu se mobiliser lors des récentes élections. Même si c’est encore plus beau quand c’est inutile,  ce combat désespéré mené depuis des semaines et qui accapare les meilleurs risque très vraisemblablement de conduire à un échec avec les frustrations et le découragement que cela peut générer.

    En réalité, la gauche française considère qu’elle ne fait qu’acter un état de fait, affirmant que « la société ne peut accepter des évolutions majeures sans les reconnaître, ni les protéger, ni les encadrer », dixit Marisol Touraine, qui ajoute : « Ce texte de loi est une avancée majeure pour l’égalité. Il répond à une attente et à une évolution de la société. Le corps social évolue et se transforme. Il est illusoire de croire que la société puisse être définie par un ordre imposé de l’extérieur. »

    Tout est dit : d’un côté, l’affirmation de la volonté générale exprimée par la majorité qui est la source du droit et qui adapte la loi à l’évolution de la société, de l’autre, l’invocation d’une loi naturelle selon laquelle le mariage unit un homme et une femme pour le plus grand bien des enfants qui surgissent de leur union. On peut formuler cela comme on veut en présentant des arguments anthropologiques, psychologiques, sociologiques, éthiques, etc., mais il s’agit toujours d’invoquer un bien objectif préexistant aux désirs des individus, et dont, malheureusement, nos systèmes politiques, qu’ils soient socialistes ou libéraux, ne reconnassent pas la pertinence.

    Face à l’inéluctable, on peut se poser la question de savoir si toutes ces énergies investies (à perte ?) dans un vaste baroud ne le seraient pas à meilleur escient sur le terrain, au cœur des réalités familiales, associatives, éducatives… de façon à recréer une dynamique capable d’enrayer cette dégradation continue de notre société.

  • Quand Magdi Cristiano Allam, "le baptisé du pape", répond aux questions de Présent

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    De la revue "Item" :

    Magdi Cristiano Allam, le baptisé du Pape, répond aux questions de “Présent”

    Lors de son passage à Paris en octobre, nous avons pu longuement rencontrer Magdi Cristiano Allam, Italien d’origine égyptienne et musulmane, et qui a choisi le Christ. Cet ancien rédacteur en chef du grand quotidien italien Il Corriere della Sera a été baptisé en la nuit de Pâques 2008 par Benoît XVI lui-même, 18 mois après le fameux discours de Ratisbonne où le pape évoquait l’islam, déclenchant le tollé que l’on sait. Spectaculaire conversion, puisque le baptême a été retransmis par les chaînes de télévision du monde entier.

    Tout en poursuivant sa carrière de journaliste en Italie, Magdi Cristiano Allam est depuis entré en politique, il est député au Parlement européen et a fondé son propre mouvement en 2009, « Io amo l’Italia ». Il est d’un rare franc-parler, il connaît l’islam de l’intérieur, il se multiplie en conférences et en écrits pour défendre l’identité chrétienne de l’Europe, comme ont pu le constater et l’apprécier les centaines de personnes qui ont assisté à sa conférence à Paris le 13 octobre dernier . – J.S.

    —Vous vous êtes converti après avoir été en contact avec beaucoup de chrétiens qui vous ont impressionné ; vous avez été également converti au christianisme par les écrits de Benoît XVI. Deux questions : avant votre conversion, étiez-vous musulman pratiquant, et qu’est-ce qui a vraiment déterminé votre adhésion au Christ ?

    — J’ai été un musulman pratiquant à certaines époques de ma vie ; j’ai adhéré à l’islam en tant que religion, identité, culture à d’autres moments. Je me suis même investi pour qu’en Italie puisse exister un islam modéré. Je crois avoir été celui qui, plus que les autres, au cours des années 1980 et 1990, a œuvré pour que l’islam soit perçu comme une religion respectueuse des droits fondamentaux de la personne.

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  • Trois mères reçoivent le prix européen pour la Vie

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    « Si tu veux la paix défends la vie » - Le prix européen pour la vie remis à trois mamans du continent

    Antonio Gaspari -Traduction d’Océane Le Gall (ZENIT.org)

    Au moment où, à Oslo, l’Union européenne recevait à Oslo son prix Nobel pour la paix, à Rome, au capitole, les mères d’Europe recevaient le prix européen pour la vie.

    Le président de la commission pour les affaires constitutionnelles du parlement européen et président du Mouvement italien pour la vie, Carlo Casini, a remis le prix Mère Teresa de Calcutta à  trois mamans héroïques:  Chiara Corbella Petrillo qui a donné sa vie pour faire naitre son enfant, représentée par son mari, Irene de Nomadelfia, et Sabrina Pietrangeli Paluzzi, présidente de la « Quercia Millenaria ». « Si tu veux la paix, défends la vie », a dit Carlo Casini durant la cérémonie, en reprenant les paroles prononcées par le pape Paul VI, à l’occasion de la Journée mondiale pour la paix, le 1 janvier 1977.

    Ce même concept a été exprimé par Mère Teresa de Calcutta, en 1979, au moment où elle recevait le Prix Nobel pour la paix. Elle a dit : «  Si nous acceptons qu’une mère puisse supprimer le fruit de son sein que nous reste-t-il ? Le principe de l’avortement met en danger la paix dans le monde ». Hélas, a commenté Carlo Casini, aujourd’hui en Europe, on compte beaucoup plus d’un million d’interruptions volontaires de grossesses par an. C’est la raison pour laquelle Jean Paul II, en s’adressant aux évêques du continent, en 1985, parla de « défaite de l’Europe ». Dans ce contexte, le Prix européen pour la vie remis aux mamans d’Europe est un regard vers l’avenir, car sans enfants, a dit Carlo Casini,  il n’y a pas d’avenir et parce qu’ « un nombre incalculable de mères d’Europe, en silence, répandent et encouragent ces valeurs que l’Europe proclame, mais souvent trahit ».

    Andrea Riccardi, le ministre italien pour la coopération internationale et l’intégration, a remercié Carlo Casini, saluant en lui  « le pèlerin intrépide du droit à la vie » qui continue à « frapper aux portes et aux palais d’Europe et d’Italie ». Le ministre, qui est aussi le fondateur de la communauté de Sant’ Egidio, a précisé que « l’Europe est le cœur d’un humanisme où l’on proclame des droits et des opportunités qui s’inspirent de la Déclaration universelle des droits de l’homme », mais émerge la contradiction pour ces enfants conçus mais jamais nés. Pour Andrea Riccardi « sans vie pas de droits » et l’Europe « a besoin de vie si elle veut un phare d’humanité et de droit dans le monde ».

  • Zita, princesse servante; une vidéo sur KTO

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    (Source : KTO)  Île de Madère, avril 1921 : après plusieurs jours d'agonie, l'empereur d'Autriche-Hongrie, Charles de Habsbourg, exilé à Madère depuis quelques mois avec sa famille, meurt d'une pneumonie. Sa femme Zita n'a pas encore trente ans et elle vient de perdre l'amour de sa vie après seulement dix ans de vie commune. Face à cette tragédie, beaucoup auraient pu sombrer dans la dépression, mais pas elle. C'est une battante qui va se consacrer en priorité à l'éducation de ses enfants. Éducation intellectuelle bien sûr mais aussi éducation religieuse : Zita consacrera sa famille au Sacré-Coeur de Jésus. C'est Lui qui deviendra le chef de famille en l'absence de Charles. Veuve pendant 67 ans, Zita a toujours voulu rester fidèle à son mari mais aussi à la promesse qu'elle a faite lors de son sacre : protéger ses peuples. Elle continuera à jouer un rôle politique après la seconde guerre mondiale en plaidant la cause de son ancienne patrie auprès du président Roosevelt pour que l'Autriche puisse bénéficier du plan Marschall. Elle meurt à 96 ans, le 14 mars 1989. Son procès en béatification s'ouvrira 20 ans plus tard, le 10 décembre 2009. Un film de Carine Poidatz. Une coproduction Paroles d'Histoire / Les Bons Clients / Association pour la béatification de l'Impératrice Zita / KTO - octobre 2012.

    diffusé par KTO ce jeudi 13/12 à 14h10 et ce vendredi 14/12 à 7h50

  • Quand le Conseil de l'Europe s'efforce d'imposer l'avortement à l'Irlande et à la Pologne

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    Grégor Puppinck,  directeur du European Centre for Law and Justic, publie une trtibune dans "Nouvelles de France" :

    Comment le Conseil de l’Europe impose l’avortement à l’Irlande et à la Pologne

    L’Irlande est un symbole en Europe de résistance à l’avortement ; mais il est sur le point de tomber sous la pression conjuguée du Conseil de l’Europe et de groupes de pression pro-avortement. Le peuple irlandais s’est toujours opposé fermement à l’avortement : à trois reprises, par référendum, il a refusé la légalisation de l’avortement et a accordé une protection constitutionnelle à l’enfant à naître, dont la vie bénéficie d’une protection égale à celle de sa mère. L’avortement est ainsi toujours interdit, sauf lorsque jugé nécessaire par les médecins pour sauver la vie de la mère.

    Or, le Conseil de l’Europe est au cœur d’une campagne visant à imposer « par le haut » l’avortement à un peuple qui l’a refusé « par le bas » à trois reprises lors des referendums de 1983, 1992 et 2002.

    Précisons que le Conseil de l’Europe a été crée pour défendre la démocratie et les droits de l’homme. La Cour européenne des droits de l’homme fait partie du Conseil de l’Europe ; son rôle est de veiller au respect par les États des droits et libertés garantis par la Convention européenne des droits de l’homme. Les États condamnés doivent se conformer aux arrêts rendus par la Cour à leur encontre ; ils disposent d’une liberté quant au choix des moyens à mettre en œuvre à cette fin. Cette exécution des arrêts est réalisée sous la supervision politique du Comité des Ministres, c’est-à-dire des ambassadeurs des 47 États membres.

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  • France : le grand retour des francs-maçons...

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    C'est sur le Figaro :

    Le retour aux affaires des socialistes, après dix ans d'absence, est une excellente nouvelle pour les obédiences maçonniques, au premier rang desquelles le Grand Orient de France, qui entendent bien peser à nouveau sur le débat politique. Mais discrètement... Décryptage.

    «Nous voulons refonder l'école de la République. Et nous voulons refonder la République par l'école!» En cette soirée du 16 novembre, debout derrière le pupitre de l'orateur, dans le grand temple Groussier du Grand Orient de France (GO), au siège parisien de l'obédience, rue Cadet (Paris IXe), Vincent Peillon, le ministre de l'Éducation nationale, sait que l'assistance, composée essentiellement de francs-maçons, lui est acquise. Sans notes, ce philosophe de formation plaide durant une trentaine de minutes pour le retour d'un pouvoir spirituel républicain - celui de la connaissance et d'une certaine «morale laïque» - dont les enseignants seraient les messagers. «L'école doit surmonter la crise de l'avenir et celle de l'identité nationale», lance le ministre avec fougue. Dans le temple, les frères et sœurs écoutent avec ferveur ce discours d'un «profane» qui leur va droit au cœur. Sans être franc-maçon, Vincent Peillon a beaucoup écrit sur la pensée de Ferdinand Buisson, le bras droit du frère Jules Ferry, père de l'instruction publique en France, et sur Pierre Leroux, un franc-maçon défenseur d'un socialisme fraternel et spiritualiste dans les années 1848-1870. «Peillon partage nos valeurs, c'est un maçon sans tablier», se réjouit l'un des invités de cette soirée.

  • Un curieux exercice de rédaction

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    source

    "Vous venez d'avoir 18 ans. Vous avez décidé d'en finir avec la vie. Votre décision semble irrévocable. Vous décidez dans un dernier élan de livrer les raisons de votre geste. En dressant votre autoportrait, vous décrivez tout le dégoût que vous avez de vous-même. Votre texte retracera quelques événements de votre vie à l'origine de ce sentiment".

    Ce sujet de rédaction a été donné à deux classes de 3e du collège de Montmoreau. C'était le 22 octobre dernier. Ce sont des parents choqués, qui, anonymement, ont communiqué à Charente Libre la copie du courrier qu'ils viennent de faire parvenir au principal et à l'inspection académique. «Nous sommes révoltés que l'on puisse proposer ce genre de sujet à des enfants qui ont entre 13 et 14 ans», écrivent-ils. «De par notre éducation, nous n'avons pas l'habitude de remettre en question ce qui se passe à l'école, mais il y a des limites». Ils interrogent: «Quel va être le prochain sujet? "Que ressentez vous lorsque vous vous piquez?" On aimerait comprendre».

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  • L'esclavage, une réalité multiforme

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    Couleurs de l’esclavage sur les deux rives de la Méditerranée (Moyen-Age - XXème siècle)

    COULEURS DE L’ESCLAVAGE SUR LES DEUX RIVES DE LA MÉDITERRANÉE,
    Sous la direction de Roger Botte et Alessandro Stella,
    Paris, Éditions Karthala, 396 p.

    Présentation de l’éditeur :


    Si l’esclavage des Noirs présente une indéniable spécificité, il est tout aussi évident que l’institution esclavagiste a été aussi complexe et variée que la polychromie des phénotypes humains.

    Sans remonter à l’Antiquité gréco-romaine, l’espace méditerranéen avant, pendant et après la traite transatlantique des Africains, est un observatoire de choix sur la fabrique d’esclaves. D’une rive à l’autre de la Méditerranée, nous pouvons observer la coexistence d’esclaves de différentes couleurs, origines, religions.

    À côté d’Africains arrivés par les traites transsaharienne et atlantique, les marchés d’esclaves se nourrissaient de Slaves, Caucasiens et autres Orientaux, pendant que les clivages religieux alimentaient et justifiaient la capture et la mise en esclavage aussi bien de musulmans que de chrétiens et de païens. Le même statut d’esclave était appliqué à des individus qui, tout en partageant la domination servile, étaient souvent, de par leur origine ethnique, leur sexe, leur âge, leur apparence physique et leurs supposées qualités, destinés à des tâches diverses.

    De Byzance au monde ottoman, de l’Europe chrétienne aux terres d’islam, la désignation des esclaves empruntait une large palette de nuances, la couleur se révélant pour ce qu’elle est : une vision subjective du contraste. C’est cet esclavage multiforme que tentent de dépeindre les textes réunis dans cet ouvrage.

    (via passion-histoire.net)