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Europe - Page 169

  • Pour mieux appréhender les rapports entre juifs et chrétiens au Moyen Age

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    Juliette Sibon rend compte d'un ouvrage qui vient de paraître, consacré aux rapports entre juifs et chrétiens au Moyen Age : Israël Jacob Yuval, Deux peuples en ton sein. Juifs et chrétiens au Moyen Âge. Un ouvrage qui sort des stéréotypes habituels, notamment ceux qui, accablant inconditionnellement les chrétiens, font l'impasse sur certaines réalités "dérangeantes" du judaïsme médiéval. En tout cas, une étude scientifique qui invite à une analyse plus fine de cette coexistence :

    "Cet ouvrage passionnant et stimulant invite à repenser beaucoup d’aspects de l’existence des juifs en Occident chrétien médiéval, à travers une histoire des représentations réciproques des juifs ashkénazes (allemands) et des chrétiens. Israël Jacob Yuval montre comment la culture minoritaire juive se construit et se pérennise au sein de la chrétienté occidentale. Or, à l’encontre de la conception traditionnellement admise, judaïsme et christianisme n’entretiennent pas un rapport de religion mère à religion fille. Ce sont deux religions sœurs, qui se construisent en un dialogue permanent. Loin d’être « authentique », le judaïsme s’imprègne profondément d’éléments chrétiens et intériorise les traditions, les noms, les rituels et les symboles de l’autre. Ce dialogue permanent, qui n’engendre jamais la convergence doctrinale, se caractérise par des débats « de haute volée » dès les premiers siècles de l’ère chrétienne, au moment où le Talmud est élaboré.

    3La seconde thèse décapante du livre est que le judaïsme ashkénaze se singularise du judaïsme méridional, séfarade et provençal, par une Weltanschauung qui lui est propre, à savoir une conception de la rédemption qui passe par la vengeance, la revanche eschatologique sur toutes les nations (p. 131)."

    Nous vous conseillons vraiment de lire l'entièreté de cette recension parue dans les Cahiers de Recherches Médiévales et Humanistes : http://crm.revues.org/12789

    Juliette Sibon, « Israël Jacob Yuval, « Deux peuples en ton sein ». Juifs et chrétiens au Moyen Âge », Cahiers de recherches médiévales et humanistes.

  • Amnesty fait campagne aux côtés des lobbies pro-mort

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    Amnesty International, on le savait déjà, prend fait et cause en faveur de l'avortement légalisé. Sa généreuse défense des humains traqués et emprisonnés ne s'étend pas à la protection des vies humaines en gestation. Ainsi cette organisation n'hésite-t-elle pas, avant même que les résultats de l'enquête au sujet de la mort de Savita ne soient clairement établis, à se joindre au concert des lobbies pro-IVG qui somment l'Irlande de libéraliser l'avortement. 

    L'Irlande doit veiller à ce que sa législation nationale et sa politique en matière d'accès à l'avortement soient conformes au droit international relatif aux droits humains, a déclaré Amnesty International.
    L'organisation, qui a écrit au ministre irlandais de la Santé James Reilly, s'inquiète de ce que le cas tragique de Savita Halappanavar met à jour un flou juridique et politique au niveau d'un droit humain des plus fondamentaux, le droit d'une femme à avoir accès à l'avortement lorsque sa vie est en danger. 

    La Cour suprême d'Irlande a déjà institué ce droit en tant que principe constitutionnel. Amnesty International est également préoccupée par le fait qu'il est très difficile de savoir si un cadre législatif spécifique est requis. 

    Le droit international relatif aux droits humains énonce clairement le droit d'une femme à pouvoir avorter légalement et en toute sécurité lorsque sa vie est en danger. Les gouvernements irlandais successifs ont manqué à leur devoir en s'abstenant de préciser sans ambiguïté comment ce droit est protégé et justifié, plaçant ainsi les femmes en Irlande en position de grande vulnérabilité. Le gouvernement doit y remédier sans délai", a indiqué Colm O'Gorman, directeur exécutif de la section irlandaise d'Amnesty International. 

    "L'Irlande a essuyé les critiques des organes internationaux relatifs aux droits humains pour ne pas avoir aligné sa législation nationale sur les principes internationaux. C'est notamment le cas d'un arrêt très clair rendu par la Cour européenne des droits de l'homme", a estimé Marianne Mollmann, conseillère en politique au Secrétariat international de l'organisation. 

    La Cour européenne a en effet souligné la nécessité de mettre en place un cadre législatif ou réglementaire qui offre une procédure accessible et efficace aux femmes, afin qu'elles puissent avorter légalement en Irlande lorsque leur vie est menacée au cours de la grossesse. 

    Après avoir examiné le bilan de l'Irlande en termes de droits humains, l'ONU a publié en octobre 2011 un rapport dans lequel plusieurs États membres de l'ONU invitent ce pays à aligner sa législation sur les obligations internationales relatives aux droits humains et à légiférer sur l'accès à l'avortement lorsque la vie de la mère est en danger. En 2011, le Comité de l'ONU contre la torture a exhorté l'Irlande à préciser le champ d'application de l'avortement légal à la faveur d'un texte législatif. 

    Ayant pris acte de l'ouverture d'une enquête sur la mort de Savita Halappanavar, Amnesty International demande au gouvernement irlandais de faire en sorte qu'elle soit efficace et transparente.

    Malheureusement pour Amnesty et les autres groupes de pression, il semble bien que la mort de Savita ne soit pas dûe à un refus d'avortement : http://www.belgicatho.be/archive/2012/11/23/savita-n-est-pas-decedee-des-suites-d-un-refus-d-avortement.html

  • Les sociaux-chrétiens luxembourgeois ne sont-ils chrétiens que de nom ?

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    On peut le penser au vu du récent vote libéralisant encore davantage l'avortement au Grand-Duché. C'est ce que dénonce ici Paul d'Oldenburg, président de la Fédération pro Europea Christiana. Seule, une député sociale-chrétienne s'est démarquée de ce vote comme le relate "Le Quotidien" :

    La députée CSV Marie-Josée Frank (...) s'est ralliée à la position de l'ADR  (parti de droite). «Selon mes convictions chrétiennes et éthiques, la vie humaine est intangible. Et ce projet ne respecte ni la déclaration des droits de l'Homme, ni la convention sur les droits de l'enfant», a-t-elle clamé, en reprenant de nombreux arguments de l'orateur (Fernand Kartheiser de l'ADR) qui l'a précédée. Ce dernier s'était d'ailleurs dit «personnellement choqué», non sans arrière-pensée sans doute, par la position du CSV dans le débat. «Vous n'êtes pas un parti chrétien», a-t-il martelé. Le ministre de la Justice, François Biltgen, a tenu à se défendre contre cette attaque. «J'arrive à combiner ce texte avec ma conscience chrétienne. Et heureusement, les temps sont révolus où il était question de bons et de mauvais chrétiens», a-t-il constaté.

    Chacun appréciera à sa juste valeur cette subtile - et révélatrice - affirmation du ministre de la Justice luxembourgeois...

  • Le patrimoine artistique de l'Eglise en Italie disponible sur internet

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    ROME, vendredi 23 novembre 2012 (ZENIT.org - Anne Kurian) – Tout le patrimoine des biens culturels ecclésiastiques des églises italiennes est désormais accessible aux internautes : au total, plus de 3 millions de peintures, objets sacrés et statues sont catalogués sur le portail BeWeb.

    Le site internet BeWeb, raccourci de « Biens ecclésiastiques sur le Web » (Beni ecclesiastici in Web) a été présenté hier, 22 novembre 2012, dans les locaux de Radio Vatican, par Mgr Mariano Crociata, Secrétaire général de la Conférence des évêques italiens (CEI) et Mgr Stefano Russo, directeur de l’Office national pour les biens culturels ecclésiastiques.

    Le travail d’inventaire informatisé de ces biens a été permis grâce à des accords spécifiques entre la CEI et le Ministère pour les biens et les activités culturelles, depuis 1996. Ce travail de titan a été réalisé par des équipes d’experts, lauréats en lettres, en histoire de l’art, en photographie.

    Outre les trois millions d’objets culturels historiques, le portail présente tous les Instituts culturels ecclésiastiques présents sur le territoire: musées, archives, bibliothèques. L’utilisateur a accès à un moteur de recherche par artiste, par diocèse, par type d’objet ou par date et ce en italien et en anglais (à venir). Pour chaque objet, en plus des photos, une note précise la datation, l’auteur, les dimensions, la matière. (...)

  • Euthanasie : Anne Delvaux "troublée"...

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    De la revue de presse de "Gènéthique" : 

    Parlement européen: des députés débattent de la fin de vie 

    A l'initiative de l'eurodéputé Français Philippe Juvin, la députée belge Anne Delvaux et le député Luxembourgeois Frank Engel (eurodéputés PPE) ont tous trois tenu un débat sur la fin de vie, mercredi dernier, au Parlement de Strasbourg. En outre, lors de ce débat, Jean-Luc Romero, président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), était présent. Pour la députée européenne Belge et le député européen Luxembourgois, ce débat a été l'occasion de dresser un bilan de la législation sur l'euthanasie dans leurs pays, autorisée respectivement depuis 2002 et 2009. 

    Tout d'abord, Anne Delvaux précise qu'en Belgique, le sujet de l'euthanasie n'est "pas du tout" clos. Détaillant l'état de la législation, elle explique que la loi belge "impose des critères très stricts". Mais à ce propos, la députée regrette qu' "il ne [puisse] pas y avoir de réel contrôle" car "la commission [fédérale de contrôle belge] ne fait qu'enregistrer les déclarations que les médecins veulent bien lui envoyer". Pour Anne Delvaux, la loi "n'empêche pas des dérives". A titre d'exemple, elle "s'inquiète [...] des '3% d'euthanasies' qui ont été justifiées par la seule souffrance psychique, d'après le dernier rapport de la commission". Ainsi, l'eurodéputée belge s'interroge: "Dans de telles conditions, la demande de mort est-elle vraiment éclairée?". En outre, elle relève "que des personnes âgées ont eu recours à l'euthanasie sans que l'on soit certain qu'elles souffraient de maladies incurables comme l'exige la loi". Enfin, elle note qu'actuellement, en Belgique, "les discussions [...] portent sur l'élargissement de la loi aux mineurs". "Sans pour autant revenir sur le principe de la dépénalisation", elle conclut en précisant que "tout cela est troublant".

    Prenant ensuite la parole, Jean-Luc Romero a précisé que "la question des mineurs ne doit pas être balayée du revers de la main 'en cas de très grandes souffrances', tout en admettant que 'notre pays n'en est pas là". Il ajoute qu'il "milite pour une loi 'marchant sur deux jambes': un 'accès universel aux soins palliatifs' et la possibilité de recourir à l'aide active à mourir sur le modèle belge, sans s'alarmer du bilan tiré" par la députée Anne Delvaux. 

    A son tour, l'eurodéputé Luxembourgeois Frank Engel "assure [...] que, dans son pays, la loi s'est traduite par un faible nombre d'euthanasies" et "remarque surtout que ce débat [sur l'euthanasie] a permis de mettre au jour le manque criant de soins palliatifs dans le Grand-Duché". Enfin, il souligne que "l'accès à ces soins, de très bonne qualité, s'est fortement élargi depuis 2009", limitant ainsi, selon lui, le nombre de demandes d'injection létale. 

    A la suite de ces prises de paroles, Philippe Juvin, professeur de médecine et eurodéputé, "reste très sceptique quand au bien-fondé d'une telle approche en France". Tout comme l'eurodéputée Belge, "il s'inquiète de la conception extensive d'une loi prenant pour critère la souffrance psychique", d'autant que, en France, précise-t-il, "la dépression est particulièrement mal prise en charge". Souhaitant avant tout "protéger les plus vulnérables" et rappelant "l'ambivalence des demandes de mort", Philippe Juvin termine en mentionnant qu' "une étude britannique a montré que des jeunes victimes de paralysie après un accident de la route considéraient, juste après le drame, que leur vie ne valait pas la peine d'être vécue". Cependant poursuit-il, "au fil des mois, ils changeaient d'avis et quelques temps plus tard, la plupart considéraient que oui, leur vie méritait d'être vécue. Cela doit interpeller". 

     La Croix (Marine Lamoureux) 23/11/12

  • Inauguration d'un musée pour les victimes du communisme à Bratislava

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    A Bratislava, un musée pour les "héros silencieux", victimes du Communisme

    Le Musée des crimes et des victimes du communisme a été inauguré à Bratislava, ce qui ajoute un élément important au «puzzle de la mémoire» comprenant plusieurs villes de l'ancien bloc soviétique. Le projet, fortement soutenu par les bénévoles des «héros silencieux» et la Confédération des ex-prisonniers politiques, a été initialement lancé en 2010 par le Forum des Associations chrétiennes et soutenu à l'époque par le Premier ministre Radicova. Le 16 novembre, date symbolique qui commémore la Révolution de 89, l'ouverture «temporaire» (en attente de la prochaine officielle prévue Mars) a eu lieu dans des locaux fournis par l'Université de la Santé et du Travail social dont le recteur est Vladimír Krcméry, neveu de Silvester Krcméry qui était l'une des figures les plus célèbres, bien que silencieuse, appartenant à l'Eglise souterraine sous le régime communiste.

    L'information est développée (en italien) ici : http://www.corrispondenzaromana.it/bratislava-un-museo-per-gli-eroi-silenziosi-vittime-del-comunismo/

  • L'avortement à tout va légalisé au Luxembourg

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    C'est ce que nous lisons sur le Salon Beige :

    Libéralisation de l'avortement votée au Luxembourg

    Au Luxembourg, hier soir, la Chambre a adopté la réforme de la loi sur l’avortement par 39 voix contre 21. Cette est une libéralisation de l’avortement après la première loi de 1978 :

    • il n’appartiendra plus au médecin d’apprécier la situation de détresse de la mère, c'est la femme seule qui pourra décider d'avorter
    • les mineures n’auront plus besoin d’un accord parental pour procéder à l’avortement.

    Un amendement visant à supprimer l’introduction d’une consultation préalable obligatoire a été rejeté.

  • Affaire Savita : Génération pour la Vie appelle à manifester devant l'ambassade d'Irlande

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    Voici l'appel tel qu'il est lancé sur le site de Génération pour la Vie :

    Mercredi 21/11/12 des manifestations pour une légalisation de l'avortement en Irlande ont eu lieu devant les ambassades irlandaises de plusieurs villes d'Europe. 

    Il est capital de ne pas nous taire ! L'Irlande compte sur nous !!!

    Récemment, Savita Halappanavar est décédée à la suite d'une fausse couche. Nous sommes profondément attristés par ce décès et présentons toutes nos condoléances à sa famille et à ses proches. Les media présentent son décès comme dû au refus des médecins de lui faire subir un avortement. En réalité, les experts n'ont pas encore rendu leur rapport et il semblerait que son décès soit dû à un retard dans l'administration d'antibiotiques. Selon les spécialistes, il n'est jamais nécessaire de recourir à un avortement pour sauver la vie d'une femme.

    Le lobby irlandais pro-avortement est en train de se servir de la mort de cette femme pour légitimer une législation favorable à l'avortement. L'avortement tue toujours un être un humain !

    L'Irlande nous appelle à nous mobiliser devant les ambassades irlandaises de nos pays afin de les soutenir. Nous devons répondre à cet appel car le lobbying exercé pour une modification de la loi est très puissant ! Concrètement, nous vous fixons rendez-vous pour une démarche calme et pacifique devant l'ambassade d'Irlande mardi soir. Il y aura plusieurs interventions ainsi qu'un temps de recueillement (ou de prière pour les croyants). Voici l'objectif de notre démarche tel que transmis à la police :  Nous souhaitons manifester nos condoléances à la famille et aux proches de Savita Halappanavar et dénoncer la manipulation médiatico-politiquequi est faite de son décès. Nous soutenons la législation irlandaise actuelle en matière d'avortement et savons que l'Irlande est selon l'OMS, l'un des pays au monde où le taux de mortalité maternelle est le plus faible.

    L’événement sur Facebookhttps://www.facebook.com/events/132908660194155/

    Plus d'info : http://www.generation-pour-la-vie.be/123-savita-halappanavar-verite-irlande et http://www.youtube.com/watch?v=cVGvUF217us&feature=youtu.be

  • La nomination de Tonio Borg comme commissaire européen a été approuvée

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    Communiqué de European Dignity Watch

    STRASBOURG - La nomination du Dr Tonio Borg comme Commissaire européen pour la santé et la protection des consommateurs, a été approuvée ce matin à 12H40 par le Parlement européen. Une majorité de 386 à 281 contre (et 28 abstentions) a approuvé le commissaire qui avait été nommé par Malte.

    Malgré les tentatives de igroupes intolérants défendant des intérêts particuliers pour discréditer Borg en raison de ses convictions personnelles sur les questions sociales comme l'avortement et le mariage, M. Borg s'est avéré être un bon candidat pour le poste. Le député a convaincu non seulement par sa qualification professionnelle, mais par son excellente performance lors des auditions parlementaires la semaine dernière. C'est un grand jour pour la démocratie en Europe! Aujourd'hui, les principes fondamentaux de l'Union européenne - la subsidiarité, la liberté de conscience et la liberté d'expression - ont été confirmés.

    Compte tenu de la campagne de lobbying dur qui a été montée contre M. Borg et ses convictions personnelles depuis sa désignation, une majorité de députés ont montré par le vote d'aujourd'hui qu'il ya place, dans une démocratie moderne, pour un large éventail de points de vue personnels et politiques Le vote montre clairement que la plupart des Européens ne veulent pas mettre à l'ordre du jour l'étroitesse et l'intolérance sociale que certains groupes de pression ont manidestées lors de leur campagne contre Tonio Borg. 

    European Dignity Watch félicite M. Borg pour la confiance qui lui a été donnée par le Parlement européen et remercie tous les députés qui ont voté aujourd'hui en faveur d'une diversité de points de vue - et qui ont donc soutenu une société tolérante et démocratique de l'Europe.

  • Luxembourg : l'avortement de confort fourgué à la sauvette ?

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    De : FÉDÉRATION PRO EUROPA CHRISTIANA 

    ALERTE au Luxembourg : demain sera votée le projet de loi qui légalise l'«avortement de confort»

    Le projet de loi 6103 portant modification des articles 351, 353 et 353-1 du Code pénal sera voté demain, jeudi 21 novembre à partir de 14 hrs, à la Chambre des députés du Grand-Duché de Luxembourg.

    Par une manœuvre peu digne d'un parlement démocratique, le compte-rendu de la réunion de la Commission juridique du 7 novembre dernier, fixant la date de la discussion du projet, n'a été rendue publique qu'à la dernière minute.

    Ce projet est néfaste. Il consacre la totale autonomie de la femme dans sa décision d'avorter. Il suffit à une femme de déclarer que la grossesse la place en situation de détresse pour qu'elle ait le droit de tuer son bébé, bien que cette décision puisse ne résulter que de futiles raisons de convenance.

    Pour les mineures non émancipées, le projet de loi 6103 admet le principe de leur autonomie de décision par rapport aux parents et le principe d'un tiers garant, mais à peine oblige le médecin à s'efforcer d'obtenir préalablement le consentement de la jeune fille pour que les représentants légaux soient consultés.

    Mobilisez-vous et informez vos contacts. Écrivez aux députés. La liste de députés se trouve ici. En cliquant sur un nom, on trouve sur le menu qui s'ouvre l'adresse électronique du député en question. Privilégiez les députés du groupe chrétien-démocrate CSV, du Premier ministre Jean-Claude Juncker, en leur demandant de voter contre le projet… ou de changer le nom du parti qui n'a plus rien de chrétien!Non aux « avortements de confort » !

    Non à l'anéantissement du droit des parents et à l'introduction de la zizanie dans la vie de famille !
  • Europe : cachez ces saints...

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    arton7676-85cb3.jpgUne info déjà relayée ICI

    La Commission Européenne n’a rien a envier semble t-il quant à l’effacement du religieux, et particulièrement du symbole chrétien, aux dictatures telles que celle qui mortifia l’Europe sous Staline. Ainsi la Commission Européenne a émise le souhait de retirer les croix qui se trouvent sur les chasubles de Saint Cyrille et Méthode ainsi que leurs auréoles présents sur le projet de la future pièce de deux euros slovaque.

    www.radinrue.com le XIX - XI - MMXII, 23h22, par : Encarnacion MALLACH

    L’Épiscopat slovaque est outré par la position de la Commission Européenne qui a demandé à ce que la pièce de deux euros slovaque qui présente le 1150ème anniversaire des Saints Cyrille et Méthode, sous le projet de l’artiste Miroslav Hric, soit amputée de la croix chrétienne qui se trouve sur leurs chasubles ainsi que des auréoles.

    L’information de ce changement dans le projet a été transmise à la télévision slovaque par le porte-parole de la Banque Nationale Slovaque. Une information qui scandalise dans un pays qui a eu à vivre sous le régime stalinien abreuvé de la haine communiste envers les chrétiens.

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  • Une lecture marxiste de la mobilisation contre le mariage pour tous de ce week-end

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    Nous avons trouvé sur un site communiste d'obédience maoïste une analyse de la mobilisation qui a eu lieu en France ce week-end. Il est assez plaisant de constater que ces "intégristes" d'un communisme des plus ringards s'émeuvent devant ce qu'ils appellent "une lame de fond réactionnaire" :

    "Ce week-end ont eu lieu des manifestations dans toute la France contre le projet de loi ouvrant le droit au mariage et à l'adoption pour les personnes gays et lesbiennes. Ces manifestations ont été l'occasion d'une mobilisation réactionnaire massive en regroupant plus de 100 000 personnes, Samedi 17 Décembre, auxquelles il faut ajouter les presque 10 000 personnes ayant manifesté Dimanche à l'appel du groupe fasciste Civitas et les personnes qui se mobiliseront le 8 Décembre à Bordeaux, Lille, Le Mans et Nancy qui sont des villes où l'influence catholique est très forte.

    On notera que le mouvement petit-bourgeois des « Femen » a appris à ses dépens que les temps ont changé et qu'il n'y a plus de place pour le « symbolique », puisque les militantes de « Femen » se sont faites violemment agresser à Paris lors du rassemblement de Civitas, pour avoir cherché l'impact médiatique en allant provoquer à coups de « Fuck God », etc. Par les temps qui courent, ce qui était auparavant prétentieux et ridicule peut s'avérer vite suicidaire.

    Car force est de le reconnaitre, de manière prévisible, cette mobilisation massive du week-end dépasse en ampleur celle qui avait eu lieu lors de l'adoption du PACS en 1999 pour le gouvernement social-démocrate de Lionel Jospin.

    Elle est le signe de la lame de fond réactionnaire qui travaille la France depuis plusieurs années à la faveur de la crise capitaliste. La société se replie sur elle-même et les quelques avancées démocratiques ayant pu profiter de « niches » dans la réaction générale.

    Ainsi, derrière l'aspect policé et « ouvert » des manifestations de Samedi se trouve une réelle attaque contre les droits démocratiques des personnes gays et lesbiennes.

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