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Europe - Page 181

  • Les méfaits de l'immigration massive

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    Immigration : sur le blog "Le soupirail et les vitraux", nous lisons ces propos pleins de bon sens ("L'immigration: du réel ou de l'incantation") :

    ...le métissage accéléré et contraint, imposé à des peuples occidentaux fragilisés et vieillissants, ne peut mener à terme qu'à des guerres tribales, surtout quand, faut d'intégration économique, on refuse l'assimilation culturelle et on encourage le ressentiment identitaire des allogènes à l'égard des indigènes (accusation de colonialisme et de xénophobie). Mais le Français de vieille souche lui n'est pas raciste (et le Belge pas davantage), il est même plutôt accueillant - à condition qu'on n'insulte pas sa propre identité. Les migrations humaines ont toujours existé. Le problème, c'est le remplacement de population. On intègre des individus, des familles ; on n'intègre pas des communautés. On n'intègre pas des peuples.

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  • Replacer la personne humaine au centre des préoccupations, une priorité si l'on veut sortir de la crise

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    Union européenne : les conditions d'une sortie de crise

    Le diagnostic de Mgr Mamberti (ZENIT.org) – La sortie de crise suppose de replacer la personne humaine au centre des préoccupations de l’Europe, avertit Mgr Mamberti qui invite à la confiance, à la solidarité et à la responsabilité.

    Le secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti, a en effet reçu, lundi 11 juin, les ambassadeurs des pays de l'Union Européenne accrédités près le Saint-Siège, alors que s’achève la présidence danoise de l’Union.

    Radio Vatican rapporte que Mgr Mamberti a notamment déclaré : « Le moyen de sortir de la crise, ne peut pas être uniquement fondé sur des solutions techniques, même novatrices, mais doit s’inspirer du cadre européen commun, qui voit dans la figure et les responsabilités de la personne humaine une ressource inestimable ».

    « Le développement de l'Europe ne peut ignorer la place centrale de la personne », a insisté le ministre des Affaires étrangères de Benoît XVI.

    Il n'est pas question, a-t-il précisé, «d'introduire un principe religieux, mais de reconnaître, comme l'a fait De Gasperi, que « l'origine de cette civilisation européenne est le christianisme ».

    « Pour se remettre en marche avec décision, l'Europe doit commencer d'abord par l'Homme, plutôt que par les marchés ou les institutions. Repartir à partir de l’Homme signifie avant tout soutenir la vie et la famille », a ajouté Mgr Mamberti, toujours selon la même source.

    Quant à la question politiques, Mgr Mamberti appelle à repenser toute l'architecture européenne en disant : « Une Union Européenne basée uniquement sur les marchés est vouée à l'échec, une Union Européenne qui met l’Homme en son centre est vouée à la réussite ».

  • Deux affaires d'euthanasie devant la Cour européenne

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    Grégor Puppinck, Directeur de l’ECLJ, sur ZENIT.org :

    Ces prochains mois, le Conseil de l’Europe et la Cour européenne des droits de l’homme vont devoir une nouvelle fois se prononcer sur la question de l’euthanasie et du suicide assisté. Deux affaires actuellement pendantes seront bientôt jugées par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH - les affaires Koch contre Allemagne et Alda Gross contre Suisse). En parallèle, le Comité de Bioéthique du Conseil de l’Europe travaille actuellement à la rédaction d’un « Guide relatif au processus décisionnel en matière de traitements médicaux en fin de vie » portant notamment sur les décisions relatives à l’arrêt des soins actifs, sur le passage aux soins palliatifs et à la sédation palliative avec arrêt de l’hydratation et de l’alimentation. L’ECLJ a été autorisé à soumettre des observations écrites dans l’affaire Gross à la Cour.

    lire la suite : zenit.org/

  • Les boîtes à bébé

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    La question des boîtes à bébés est à la une depuis que l'ONU a décidé de s'émouvoir de la banalisation de cette pratique dans une variante moderne des "tours d'abandon" d'autrefois. Cathobel vient de publier une note à ce sujet : "Pour ou contre les boîtes à bébés". Si le recours à ce type de procédé qui sauvegarde la vie du petit d'homme nous paraît préférable à son élimination par recours à l'avortement, cela nous interroge sur la qualité d'une société qui conduit une femme à se débarrasser de son enfant. La banalisation de cette pratique en dit long sur le délabrement moral d'un monde où les contraintes socio-économiques et le manque d'attention à la personne ne permettent pas à des mères d'accueillir leur enfant. 

    Cela me fait songer à cette "parabole" de Chesterton à propos de la chevelure d'une petite fille rousse:

    "Dans l'Angleterre victorienne, une loi obligeait à couper les cheveux des petites filles pauvres, à cause des poux…

    Je pars des cheveux d'une petite fille. Ca, je sais que c'est bon dans l'absolu. Si d'autres choses sont contraires à cela, qu'elles disparaissent. Si les propriétaires, les lois et les sciences sont contre cela, que les propriétaires, les lois et les sciences disparaissent. Avec la chevelure rousse d'une gamine des rues, mettons le feu à toute la civilisation moderne. Puisqu'une fille doit avoir les cheveux longs, il faut qu'elle les ait propres; puisqu'elles doit avoir les cheveux propres, il ne faut pas qu'elle ait une maison sale; il faut que sa mère soit libre et qu'elle ait des loisirs; puisque sa mère doit être libre, il ne faut pas qu'elle ait un propriétaire usurier; puisqu'elle ne doit pas avoir un propriétaire usurier, il faut redistribuer la propriété; puisqu'il faut redistribuer la propriété, nous ferons une révolution…

    On ne lui coupera pas les cheveux comme à un forçat. Non, tous les royaumes de la Terre seront retaillés et découpés à sa mesure. Les vents du monde seront calmés pour cet agneau, qui ne sera pas tondu. Toutes les couronnes qui ne vont pas à sa tête seront brisées… Elle est l'image sacrée de l'humanité. Tout autour d'elle l'usine sociale doit s'incliner, se briser et s'effondrer; les colonnes de la société s'écrouleront, mais pas un cheveu de sa tête ne sera touché.

    Si, aux yeux de Chesterton, le monde méritait d'être remodelé pour permettre à une petite fille de conserver sa chevelure, à plus forte raison, combien le nôtre mérite-t-il d'être contesté lorsqu'il ne permet pas à une femme d'assumer sa maternité.

  • "Le monarque le plus puissant de l'hémisphère occidental"

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    Yves Daoudal, sous l'intitulé "Heureux Liechtenstein", rend compte du bras de fer qui se déroule dans cette principauté entre les partisans d'une légalisation de l'avortement et ceux qui s'y opposent, ralliés autour du trône que voudraient affaiblir ses adversaires. Le porte-parole de ceux-ci déclare : « En disant seulement un mot, le prince peut influencer dans un sens ou dans l'autre entre 10 et 20 % de la population du Liechtenstein. En menaçant simplement d'utiliser son droit de veto, il peut éviter d'avoir à le faire. Il n'y a aucun chef d'Etat avec de tels pouvoirs... C'est le monarque le plus puissant de l'hémisphère occidental. »

    C'est à lire ici : yvesdaoudal.hautetfort.com

  • Commencer par changer nos habitudes de consommation

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    Le « seul » agent de changement capable de faire évoluer la société

    Message final du IIIe Forum européen catholique-orthodoxe (Source : ZENIT.org; Anita Bourdin)

    Les participants du IIIe Forum européen catholique-orthodoxe de Lisbonne en appelle à la responsabilité le « seul agent du changement capable de faire évoluer nos sociétés vers un nouveau style de vie: le citoyen de nos pays européens » (cf. le texte intégral en français).

    Les travaux ont été coprésidés par le Cardinal Péter Erdő, Président du Conseil des Conférences Épiscopales d’Europe (CCEE) et le Métropolite Gennadios de Sassima, du Patriarcat Œcuménique.

    Il font observer les changements nécessaires : « S'il comprend la nécessité vitale d'un changement par rapport à ses habitudes de consommation, ses représentants dans les instances parlementaires le suivront, l'industrie s'adaptera à ses nouveaux choix, l'éducation enseignera un nouveau modèle de citoyenneté, plus sobre et plus solidaire envers les pauvres. Enfin, l'homme européen aura la joie de raviver ses racines chrétiennes et de cultiver la dimension spirituelle de son être, la seule capable de combler sa recherche de bonheur et de sens ».

    Ils ont voulu « apporter une contribution, d’une seule voix », à la réflexion sur les moyens de sortir d’une crise qui a des composantes éthiques, anthropologiques et spirituelles.

    Ils expriment leur « préoccupation » et leur « proximité »  à ceux qui sont directement touchés par les effets de la crise et se disent convaincus que « la personne trouve son accomplissement en Dieu,leur Créateur et leur Sauveur » et que « rien, dans ce monde, ne peut satisfaire la personne humaine ». De fait, ils estiment que c’est « en revenant au Christ, dans l’ouverture à l’Esprit Saint, et à la foi chrétienne, que les peuples d’aujourd’hui trouveront la réponse à leurs aspirations les plus profondes ».

  • Angleterre : redéfinir le mariage ?

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    Décidément, le mariage est au centre de bien des préoccupations. Ainsi, nous apprend l'Osservatore Romano :

    "Le débat sur le mariage en Angleterre s’ouvre avec les hypothétiques nouvelles normes dans ce domaine. Le gouvernement britannique a lancé une consultation sur la modification de la définition même de l’institution matrimoniale, qui prendra fin le 15 juin prochain. Parmi les hypothèses avancées se trouve aussi celle d’arriver avant 2015 à une légalisation des unions entre personnes du même sexe. Mgr Peter David Gregory Smith, archevêque de Southwark et président du département pour la responsabilité chrétienne de la Conférence épiscopale d’Angleterre et du Pays de Galles, a encouragé les fidèles à « participer aux consultations et à faire connaître leurs objections ». Le prélat apporte son soutien, au nom de l’Eglise catholique présente dans le pays, à la « Coalition for Marriage » (Coalition pour le mariage), un mouvement populaire qui promeut la campagne afin que « la définition courante du mariage demeure dans le droit anglais »."

    A ce sujet, voir également : L'Eglise doit réagir face aux réformes qui affaiblissent le mariage, estime Mgr Laffitte

  • Le nouvel ordre laïc

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    Le nouvel ordre social, éthique, familial, inscrit dans les législations des démocraties libérales avancées, sera-t-il bientôt imposé à toutes les composantes de la société? Celles-ci auront-elles d'autre choix que de s'y conformer? On peut appréhender le pire lorsqu'on voit un Pierre Galand, président du C.A.L., dénier à Mgr Léonard le droit de s'opposer ou même de critiquer la législation sur l'euthanasie. Ou encore, lorsqu'on voit des politiciens belges, et même des ministres faire des remontrances au pape lui-même pour des propos (déformés) sur l'homosexualité jugés déplacés... Ce qui est voté ne serait donc plus discutable et risque de devenir la seule norme. Pourtant, lorsqu'une loi est considérée comme un "héritage du passé" et comme "restrictive", elle peut être critiquée et combattue pour en imposer une plus conforme aux revendications des lobbies pro-avortement, pro-euthanasie, lgbt, etc. C'est, par exemple, ce qui se passe en France où la loi Léonetti, restrictive à l'égard de l'euthanasie, est critiquée au nom du "droit de mourir dans la dignité" mais où celui qui dénoncerait la loi Veil libéralisant l'avortement serait frappé d'anathème. Dans la droite ligne de cette logique totalitaire d'une société qui rejette toutes les normes d'une morale se réclamant de la loi naturelle et/ou des standards traditionnels, une loi vient d'être votée au Danemark qui impose à l'église luthérienne de célébrer des "mariages" homosexuels dans les églises. On peut être légitimement assez inquiet face à cette montée d'un intégrisme laïc qui menace ouvertement la liberté de conscience et qui restreindra systématiquement les possibilités d'une quelconque objection formulée au nom de convictions en contradiction avec lui.

  • Bulletin de l'Iinstitut Européen de Bioéthique - 6 juin 2012

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    images (4).jpgSommaire

  • Le suicide assisté bientôt légalisé en Suisse ?

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    C'est l'Alliance Vita qui rend compte de cette nouvelle dérive :

    Suisse : le suicide légalisé?

     

    Le 17 juin 2012, les habitants du Canton de Vaud devront se prononcer sur un référendum d’initiative populaire visant à contraindre toutes les maisons de retraite ou Etablissements Médicaux Sociaux (EMS) recevant des subventions publiques à organiser le suicide assisté sous leur toit. Une coalition d’EMS qui s’opposent à ce projet demande une clause d’exception pour faire valoir leur objection de conscience.

    C’est l’association Exit qui est à l’initiative du projet : obliger tous les EMS à organiser le suicide assisté sans contrôle, ni avis médical, sinon l’établissement perdra ses subventions. Les Vaudois auront à se prononcer entre le projet d’Exit et le contre-projet du  gouvernement du canton de Vaud, qui tente d’apporter quelques limitations : obligation d’un contrôle médical et de proposition des soins palliatifs. Au final, les électeurs n’auront pas le choix de refuser la légalisation du suicide assisté mais de l’accepter avec plus ou moins de conditions. C’est ce que dénonce une coalition de directions d’EMS subventionnés : elle demande une clause d’exception pour faire valoir leur objection de conscience. L’Armée du Salut, qui administre l’EMS Phare Elim, va plus loin en dénonçant le piège de cette fausse alternative et en rejetant en bloc les deux projets dans un communiqué daté du 1er juin 2012.

    C’est une première pour la Suisse qui n’a jamais légiféré sur le sujet. C’est implicitement que le pays autorise la pratique du suicide assisté sans poursuite, en utilisant une interprétation extensive de l’article 115 de son code pénal si l’aide au suicide est apportée «en absence de mobile égoïste».

  • En finir avec les clichés sur la "sexualité libérée" des Romains

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    En marge de la publication d'un dossier spécial d'Archéologie consacré à la sexualité des Romains, les commentaires de Cyril Dumas sont opportuns. On sait combien aujourd'hui il est de bon ton d'opposer à l'éthique judéo-chrétienne, censée avoir enfermé hommes et femmes dans la frustration et la castration, celle joyeuse et libérée qui aurait caractérisé les âges antérieurs. Dans "la tyrannie du plaisir", Jean-Claude Guillebaud avait déjà fait justice de ces préjugés. Ces commentaires mis en ligne sur Hérodote.net vont dans le même sens :

    Extraits :

    "Longtemps ignorée des analyses scientifiques, la sexualité à Rome est un sujet méconnu et entravée par de lourds clichés. (...) Les rares auteurs qui ont osé aborder le sujet ont souvent été victimes de leur ignorance ou de leur expérience vécue. Ainsi, ils n’hésitèrent pas à entretenir le mythe d’une sexualité sans tabou, emprunt de prostitution, de zoophilie, de scoptophilie, de pédophilie, d’homosexualité et de bestialité de groupe." (...)

    "L’ensemble de ces images semble exhorter à la luxure et au goût pour la licence. Pourtant aujourd’hui, à l’obsession du «réalisme» succède une étape nouvelle avec la priorité donnée au «symbolique»." (...)

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  • L'aide au suicide bientôt légale en Allemagne

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    C'est une information relayée par catho.be : "Allemagne: l’assistance au suicide bientôt légale?"

    L’Eglise catholique allemande critique le projet de modification du code pénal concernant le suicide assisté. Pour Matthias Kopp, porte-parole de la Conférence épiscopale, cette mesure est la porte ouverte à la légitimation d’organisations d’aide au suicide.

    Le projet de modification de l’article 217 du code pénal, proposé par la Ministre fédérale de la justice Sabine Leutheusser-Schnarrenberger (FDP), prévoit de punir de trois ans d’emprisonnement l’assistance au suicide à titre commercial. Pour Matthias Kopp, le danger existe que cette restriction donne la possibilité à des associations existantes comme « Aide au suicide Allemagne » de Roger Kusch (ancien ministre de la justice de l’Etat fédéral de Hambourg et militant de l’euthanasie), ’Exit’ ou ’Dignitas’ de légitimer leurs activités.

    La question se situe au plan de la définition de l’activité commerciale. Selon le commentaire du projet, le terme commercial est entendu comme une activité répétée qui procure sur une certaine durée un revenu régulier dans un cadre donné. Dans ce sens, les organisations d’assistance au suicide qui feraient payer leurs services tomberaient sous le coup de cette interdiction. Cette même interdiction pourrait aussi s’appliquer au fait de servir d’intermédiaire pour procurer une assistance au suicide dans d’autres pays où elle est autorisée, comme la Suisse, la Belgique ou les Pays-Bas.

    Par contre une assistance au suicide perpétrée pour des motifs altruistes et sans caractère lucratif pourrait être tolérée. De même que celle conduite par des médecins dans des cas individuels. La diffusion d’informations sur l’assistance au suicide notamment par l’intermédiaire d’internet ne serait pas non plus punissable.

    Le projet de modification du code pénal devrait être soumis au gouverment fédéral allemand après la pose d’été. Un projet de modification analogue avait été refusé en 2008. (Apic)