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Europe - Page 184

  • Portugal : le mouvement pro-vie veut en finir avec l'avortement

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    Troisième post du jour tributaire du travail remarquable accompli par Jeanne Smits : Le mouvement pro-vie portugais veut en finir avec la loi d'avortement

    Lors d'un colloque international qui a réuni des représentants de mouvements et de médias pro-vie de dix pays d'Europe et d'Amérique, ce week-end à Lisbonne, les différents intervenants ont focalisé sur la stratégie à adopter contre l'avortement et les lois qui le légalisent. Pour le Portugal, la ligne définie emporte l'adhésion de plusieurs composantes du mouvement : il s'agit d'obtenir un nouveau référendum pour renverser celui qui a abouti à la loi d'avortement en 2007.

    Le groupe « Pro-referendo Vida », qui a été créé récemment à cette fin, a déjà obtenu quelque 33.000 signatures sur les 75.000 nécessaires à l'ouverture d'un débat à l'Assemblée nationale dans le cadre du référendum d'initiative populaire. La tenue du référendum n'est pas alors automatique mais soumise à la décision des élus.

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  • Islamisation : Magdi Cristiano Allam sonne l'alarme

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    Magdi Cristiano Allam : c'est la faute de l'Eglise si l'Italie embrasse l'islam !

    (Sur le blog de Jeanne Smits)

    C'est sous ce titre-choc que l'ancien musulman baptisé par Benoît XVI à Saint-Pierre de Rome en la veillée pascale, le 22 mars 2008, vient de signer un article non moins direct dans Il Giornale. Journaliste, député européen du groupe Protagonisti per l'Europa Cristiana, fondateur et élu de Io amo Italia (« J'aime l'Italie). Le site de ce parti publie le texte de son « papier » en italien et anglais.

    Voir la traduction faite par Jeanne Smits "de cette réflexion importante et sans faux-semblants."

    Ce verdict de Magdi Cristiano Allam dérangera sans doute ceux qui, chez nous, ne veulent pas voir ce processus d'islamisation et préfèrent nous convaincre de la richesse que constituent la diversité religieuse et la multiculturalité. Il suffit, pour s'en convaincre, de parcourir - par exemple - le dossier "rencontre et dialogue des religions" figurant dans la dernière livraison de "Eglise de Liège" (mai 2012) où la naïveté et l'irénisme prennent des proportions renversantes.

  • Combien d'églises détruites dans vingt ans ?

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    C'est la question posée par l'Observatoire (français) du patrimoine religieux.

    Lire le communiqué de presse de cette association :

    Introduction :

    Après l’annonce du relèvement de 30% des droits à construire sur l’ensemble du territoire français, véritable menace pour le patrimoine monumental de notre pays, l’Observatoire du Patrimoine Religieux, association non-confessionnelle oeuvrant au rayonnement et à la préservation du patrimoine religieux français, dresse un état des lieux de la situation du patrimoine cultuel.

    En dépit de l’excellent travail de nombreux maires ou responsables des lieux de culte, ce patrimoine reste fragile et menacé. Vols à répétition, ventes et transformations de lieux de culte, destructions et - pire encore à long terme - abandons purs et simples, constituent les premières menaces. A celles-ci, la crise financière actuelle pose à moyen terme la question du financement de l’entretien et de l’ouverture de ce patrimoine identitaire auquel les Français sont très attachés. En effet, l’affaiblissement des finances publiques et l’endettement considérable de l’Etat et des collectivités locales sont autant d’hypothèques sur l’avenir de l’ensemble extraordinaire des édifices cultuels français. Des milliers de monuments religieux pourraient disparaitre d’ici à 20 ans !

  • France : écrire au nouveau Président

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    Telle est la démarche proposée par la Fondation de Service Politique :Le-mot-du-PRESIDENT_visuel.jpgOn pourra signer cette lettre ici : http://www.libertepolitique.com/Nos-actions/Agir-avec-Liberte-politique/Ecrivez-au-President

  • France, quelques réflexions d'un observateur étranger

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    Au regard de l'historien, le changement politique survenu en France aujourd'hui constituera-t-il un fait mémorable? Il faudra évidemment attendre les effets produits par cet évènement pour en mesurer l'importance. On sait ce qu'il est advenu du Front populaire moins de deux ans après sa victoire en 1936, ce qui ne veut pas dire que ce ne fut qu'une péripétie insignifiante. La victoire de la gauche unie qui porta Mitterand à la présidence en 1981 a débouché sur une politique fort ambiguë, assez éloignée de la dictature marxiste que certains appréhendaient. Aujourd'hui, la victoire de François Hollande marque-t-elle un tournant significatif? En tout cas, elle renforce l'emprise de la gauche sur un pays déjà largement dominé par elle (Sénat, Conseils régionaux, Paris et de nombreuses municipalités...) avec tout ce que cela peut signifier, notamment au niveau des valeurs sociétales et familiales.

    Ce qui a fait la victoire de François Hollande, c'est notamment l'union de tous les électeurs depuis le centre gauche jusqu'à l'extrême-gauche alors que le président sortant n'a pas bénéficié du report des voix du centre ni de l'extrême-droite. Au contraire, François Bayrou s'est déclaré en faveur du candidat socialiste tandis que le Front national a spéculé sur la défaite de Sarkozy, dans l'espoir de tirer profit de la débâcle de l'ex-majorité présidentielle tout en comptant profiter des échecs attendus de la politique menée par le nouveau président. C'est donc paradoxalement grâce à Marine Le Pen et à François Bayrou que François Hollande a pu trouver une majorité pour l'élire...

    Il faut noter aussi que le perdant est sans doute loin d'être étranger à sa propre défaite. Il faut gouverner avec dignité sans scandaliser inutilement l'opinion par des mots malheureux ou des attitudes qui ne conviennent pas de la part du plus haut représentant d'un Etat.

    Que fallait-il souhaiter ? Si l'on se place à un point de vue chrétien, deux sensibilités s'affrontent. D'une part, celle qui considère que libéralisme rime avec égoïsme, que la doctrine sociale de l'Eglise avec ses aspirations à la justice sociale et au refus du cynisme coïncide assez fort avec le projet socialiste; d'autre part, celle qui met à l'avant-plan les points non négociables (vie, famille, éducation) et appréhende que le "progressisme" de la gauche adopte rapidement des mesures qui les transgressent alors que la "droite libérale" était censée aller moins vite en besogne. Du point de vue de cette deuxième sensibilité, le climat culturel et médiatique dominé par les tenants d'une idéologie socialiste ne peut guère être favorable au maintien de libertés d'expression et d'action pour ceux qui défendent des positions à rebours de l'évolution de notre société vers plus d'individualisme, de relativisme, de matérialisme. Ce à quoi les tenants de la première sensibilité rétorqueront que la "droite libérale" est loin d'être déterminée à maintenir les valeurs familiales et sociétales qui tiennent à coeur aux chrétiens. Les deux sensibilités ont sans doute d'excellents arguments mais c'est l'observation des faits à venir qui nous dira qui avait raison.

    Tout cela n'est toutefois qu'une nouvelle péripétie de l'histoire où rien n'est jamais irréversible...

    YW

  • BXL, 12 mai : "Ensemble pour l'Europe", pour une Europe enracinée dans son passé chrétien

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    images.jpgPublié sur le "Vatican Insider" (5/05/2012) et traduit par notre amie Bruna :

    Voyage dans les racines chrétiennes de l’Europe.

    Interview de Cesare Zucconi de la communauté San Egidio, membre du comité d’orientation de « Ensemble pour l’Europe », manifestation organisée à Bruxelles le 12 mai et qui rassemblera des représentants de nombreuses villes de tous les continents. (Fabio Mandato – Rome).

    - Que représente « Ensemble pour l’Europe » et qui y participera ?

    « Ensemble pour l’Europe » est une convergence spontanée de nouvelles communautés et mouvements chrétiens appartenant à différentes confessions, qui gardent leur autonomie mais agissent ensemble pour promouvoir et soutenir le processus d’unité européenne. Ils agissent avant tout en étant eux-mêmes témoins de cette unité à travers une fraternité amicale et un engagement évangélique commun dans la société européenne et dans le monde. « Ensemble pour l’Europe » est l’expression de la société civile européenne, de chrétiens de différents pays et de confessions différentes qui perçoivent l’unité européenne comme étant une nécessité, une priorité de notre temps, et veulent la soutenir avec passion. La journée historique de la Pentecôte 1998, voulue par Jean-Paul II, qui a vu de nombreux courants catholiques se recueillir Place Saint-Pierre, à été un stimulant à plus de communion et de collaboration entre des mouvements catholiques différents par leur histoire, leur charisme. Benoît XVI a répété l’expérience à la Pentecôte 2006. Ce courant de sympathie, cet esprit de collaboration, à l’initiative en particulier de Chiara Lubich et Andrea Riccardi, s’est élargi au monde protestant allemand, puis aux anglicans et aux orthodoxes de différents pays d’Europe. Maintenant nous nous préparons pour le 12 mai à Bruxelles, capitale des Institutions Européennes. La crise économique qui traverse notre continent provoque beaucoup de souffrances et de peur, cela nous interpelle et nous implique en tant qu’Européens chrétiens. Un message fort , un engagement fort et rénovateur sont nécessaires. Nous devons nous unir pour pouvoir sortir ensemble de cette crise qui est aussi politique, une crise du futur et des ambitions.

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  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - 4 mai 2012

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    Sommaire

  • BXL , 10 mai : les "coulisses de l'Europe"

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    Ouvert à tous, jeunes et moins jeunes... cette journée vécue avec avec les jeunes de l'Institut Sophia vous permettra de rencontrer de témoins engagés sur le terrain!

    « Coulisses de l’Europe », le jeudi 10 mai 2012 de 9h15 à 15h30.

    Le programme :

    • 9h15 : Accueil au siège de la Commission des Episcopats de la Communauté Européenne (COMECE) - Square de Meeûs 19, 1050 Bruxelles
    • 9h30 : Etienne Magnien (retraité de la Commission européenne) : la politique européenne de recherche et d'innovation en perspective.
    • 10h45 – 11h30 : Présentation par, Sophia KUBY, Executive Director, du rapport de l’ONG European Dignity Watch : « La Commission financerait-elle des projets promouvant l’avortement ? »
    • 11h30- 12h: présentation d’associations de jeunes actives dans le lobbying européen, et notamment la World Youth Alliance.
    • 12h15 Eucharistie
    • 13h – 14h15 : Lunch (merci d’apporter votre pique-nique)
    • 14h30 – 15h30 : Parlementarium : exposition interactive au Parlement européen.

    PAF: 7 euros.

    Inscription : institutsophia@yahoo.fr
    Ou 0477 042 367

    Bienvenue à chacun!

  • Le choix difficile des catholiques français (mise à jour)

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    A parcourir sites et blogs cathos sur la toile, on en attrape le tournis tant les avis fusent avec de bons arguments soit en faveur du vote pour le moindre mal, soit en faveur du vote blanc ou de l'abstention. Cela ne manque sûrement pas d'intérêt parce qu'il s'agit de voir comment un catholique peut (et doit) se positionner dans le jeu démocratique concret.

    Voici quelques liens vers des avis qui ne convergent pas nécessairement :

  • Présidentielles françaises : et les frères maçons ?

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    Dans un article intitulé "Comment les francs-maçons manipulent les candidats", le journaliste de l'Express, , abordait ce sujet délicat le 6 janvier dernier. On constatera que, comme Napoléon après la signature du Concordat, Sarkozy est tombé en disgrâce auprès des frères pour avoir été trop complaisant à l'égard des catholiques... (Les "gras" sont de belgicatho)

    Extraits :

    A ceux qui se demandent si les francs-maçons jouissent encore d'une forte influence électorale en France, Guy Arcizet, le grand maître du Grand Orient de France (GODF), apporte une réponse très claire : "Les candidats à l'élection présidentielle se précipitent avec enthousiasme pour prendre la parole dans nos temples." Pourquoi cet empressement?  

    Pour atteindre les plus de 160 000 frères et soeurs regroupés dans des dizaines d'obédiences, mais surtout parce que chaque initié constitue une petite tête de réseau.  

    Bien sûr, une prestation réussie sous la voûte étoilée, un discours bien accueilli dans la nappe phréatique maçonnique ne suffit pas à gagner la course à l'Elysée. En revanche, ceux qui méprisent l'opinion des "fils de la Lumière" ont toutes les chances de partir avec un lourd handicap. Lionel Jospin, en 2002, et Ségolène Royal, en 2007, l'ont payé au prix fort.

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  • Les visages des victimes de la grande terreur stalinienne

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    L'Osservatore Romano présente un livre qui vient d'être publié en Italie et qui présente les images des condamnés à mort pendant la période des purges staliniennes contenues dans les archives de la terreur:

    "Photographiés quelques instants avant d’être fusillés

    Le 26 avril dernier est sorti dans les librairies italiennes l’ouvrage La vita in uno sguardo. Le vittime del Grande Terrore staliniano [La vie dans un regard. Les victimes de la Grande Terreur stalinienne] (Turin, Lindau, 2012, 240 p., 24 euros, sous la direction de Marta Dell’Asta et Lucetta Scaraffia) qui reproduit les photos signalétiques des condamnés à mort pendant les années de la dictature stalinienne, prises quelques instants avant qu’ils soient fusillés. Ce sont les visages de simples citoyens — enseignants, femmes au foyer, ouvriers, prêtres — arrêtés et inculpés des délits les plus invraisemblables (espionnage, terrorisme, complots contre-révolutionnaires) et fusillés en quelques jours sans forme de procès. Les photographies réunies témoignent d’un échange de regards entre deux êtres que le totalitarisme veut dépersonnaliser. Mais si ce processus de dépersonnalisation a réussi avec les collaborateurs de la police politique, il échoue avec les victimes. Chacune des personnes photographiées, en effet, a gardé sa dignité et dans cet ultime regard, elle nous raconte son histoire.

    Nombre des victimes ont été enterrées dans des fosses communes à Butovo, dans la banlieue sud de Moscou, sans laisser de traces. C’est uniquement après la chute du régime, que des recherches obstinées ont permis de retrouver des dossiers, des photos et des noms. Aujourd’hui nous savons qu’entre août 1937 et octobre 1938 à Butovo ont été fusillés et enterrés 20.765 innocents. L’ouvrage — dont nous publions de courts extraits des articles de Lucetta Scaraffia, Marta dell'Asta et Oddone Camerana — nous offre l’occasion de les regarder, de les écouter, de les connaître."

  • France : le pari insensé des partisans de la politique du pire

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    Nous lisons ceci sur un blog catho (que nous avons qualifié un peu rapidement d'"extrême"), dans une note intitulée "La droite va perdre? Elle va exploser? Tant mieux!" :

    "Franchement, il nous est d’avis qu’un échec cuisant, une véritable gifle électorale, l’éclatement de l’UMP tenu par les libéraux sont des conditions pour qu’émerge une droite française digne de ce nom, attachée aux traditions et à l’histoire de notre pays, réaliste et pratique (vous aurez remarqué que la thématique de la 6e République est un monopole et un réflexe de gauche) mais aussi consciente des dérives du républicanisme outrancier, et surtout, catholique. La seule condition, c’est d’une part qu’il y ait un soutien populaire, soutien qui viendra des français quand ils sentiront le carcan étouffant d’une république dont les traits auront été grossis par la domination de la gauche à tous les niveaux, d’autre part que les chrétiens sortent de leur silence."

    Ce type de discours et d'attitude pariant sur le pire est dans la ligne d'un maurrassisme recuit et totalement irréaliste. Que ceux qui le tiennent sortent de leur hexagone et viennent voir chez nous comment cela se passe une fois que les socialistes sont durablement installés à tous les niveaux de pouvoir. Les arguments de ces desperados chatouillent la fibre nationaliste et l'orgueil de ceux qui se croient plus purs que les purs mais conduisent leurs maigres troupes au casse-pipe, comme ce fut le cas le 6 février 1934, dans une aventure dont la droite française ne s'est jamais relevée.