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Europe - Page 182

  • Sortir de l'euro ?

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    euro.jpgNous n'avons pas, sur ce blog, de position bien déterminée au sujet de cette question complexe. La contribution que le site "Polemia" propose est susceptible d'approfondir le débat. Il s'agit d'une synthèse de l'essai que Jacques Sapir a publié en janvier dernier et que Polemia présente ainsi :

    "Au fil des jours, la question posée par certains politiques et de nombreux économistes devient de plus en plus cruciale : « Faut-il sortir de l’Euro ? ». Jacques Sapir, économiste, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales et à l’Université de Moscou, auteur de nombreux ouvrages qui font école, en a fait le titre de son dernier livre paru en janvier dernier aux éditions du Seuil.

    Les experts s’accordent pour reconnaître que la monnaie unique se révèle aujourd’hui un piège dangereux, néanmoins très peu disent avec conviction ce qu’il en sera pour les pays concernés si la zone euro, dont on dévoile les défauts structurels, devait disparaître." ...

    La synthèse que Michel Leblay fait de cet essai est accessible ici en pdf

  • France : une journaliste qui n'a pas froid aux yeux

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    On trouvera ci-dessous le lien pour entendre en podcast l’émission "Répliques" de France Culture (intitulée « La gauche et les nouveaux réactionnaires ») où Alain Finkielkraut a reçu con amore Elisabeth Lévy, auteur de « La gauche contre le réel ». C’est assez réjouissant. Cette journaliste n’a en tout cas pas froid aux yeux.

    Cliquer sur le lien suivant : http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13397-26.05.2012-ITEMA_20371924-0.mp3

  • Défendre le mariage; un combat à mener sur le terrain anthropologique et éthique

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    La France va connaître toutes les dérives que la société belge connaît depuis longtemps, en particulier sur le terrain social et familial. Les socialistes français arrivés au pouvoir n'ont guère de moyens pour réaliser leur programme économique; en revanche, il est des réformes qui ne coûtent rien et qu'ils comptent bien réaliser dans les plus brefs délais. Les réflexions de P.O. Arduin dépassent largement la problématique française car le mariage est une réalité universelle et font écho à ce que Benoît XVI a rappelé lors de son homélie, dimanche à Milan.

    Le mariage dénaturé - Pierre-Olivier Arduin - Source : lanef.net

    Avant le printemps 2013 en France, les couples homosexuels pourront… « échanger leur consentement » devant monsieur le maire et accéder à la « parentalité » au travers de la reconnaissance de la capacité juridique à adopter des enfants.

    La contagion de la légalisation des unions homosexuelles par effet domino à toute l’Europe est un danger qu’il ne faut pas sous-estimer, car la France est considérée « à la fois comme un verrou et pays test (…) : sa chute préparerait sans doute la voie à une généralisation du mariage ouvert aux gays dans la plupart des pays de l’Union » (Bernadette Sauvaget, « Les cathos sur la voie du veto », Libération, 11 mai 2012).

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  • Revenus à un monde qui ne connaît pas Dieu

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    "...nous voilà revenus à ce qu’ont connu les Apôtres : un monde qui ne connait pas Dieu. Et qui du coup a un système de valeurs, une organisation culturelle, économique, financière, sociale déconnectée de Dieu. Rien que de très logique en somme. C’est dingue, j’arrive sans cesse à la même conclusion vaguement moralisante mais trop vraie pour ne pas être dite : on peut faire toutes les manifs qu’on veut, des guerres juridiques, la seule vraie action qui permettra au monde de retrouver le sens de son existence et de marcher vers son bien, c’est de lui proposer Dieu.  Après tout, en ce temps de Pentecôte, un rapide coup d’œil sur les lectures nous donne de voir qu’avec l’Esprit Saint, 12 types « quelconques et sans instruction » ont réussi à propager la foi dans le monde entier."

    source

    Une réflexion illustrée par cet extrait de la Lettre à Diognète :

    « [Les Chrétiens] se conforment aux usages locaux pour les vêtements, la nourriture et le reste de l’existence, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur manière de vivre. Ils résident chacun dans sa propre patrie, mais comme des étrangers domiciliés. (…) En un mot, ce que l’âme est dans le corps, les chrétiens le sont dans le monde ».

  • Une Marche pour la Vie à Czestochowa

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    Pologne : une marche en faveur de la vie et de la dignité humaine

    2.000 polonais dans les rues de Czestochowa

    ZENIT.org - Don Mariusz Frukacz - Traduction d’Océane Le Gall

    Près de 2.000 habitants de la ville de Czestochowa ont participé dimanche dernier, 27 mai, à la "Marche pour la vie et la famille" qui était organisée au centre-ville, à la lumière de la prochaine Rencontre des familles de Milan.

    Cette marche était une initiative du Bureau pastoral pour les familles de l’archidiocèse de Czestochowa, du Conseil des mouvements et associations catholiques de l’archidiocèse et de la Fondation Jean-Paul II pour la vie et la famille, sous le patronage de l’archevêque métropolitain de la ville, Mgr Wacław Depo, qui a célébré une messe en la basilique cathédrale de la Sainte-Famille.

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  • Mardi 29 mai : commémoration de la prise de Constantinople par les Turcs

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    C’était, hier, 29 mai, le jour anniversaire de la prise de Constantinople. Selon une dépêche de l’Agence Apic datée de ce jour « des milliers de militants islamistes ont manifesté, le 27 mai 2012, à Istanbul pour réclamer la réouverture au culte musulman de la basilique Sainte-Sophie. Un petit groupe de musulmans s’est à nouveau rassemblé pour une prière devant les portes de l’édifice, mardi 29 mai 2012, jour anniversaire de la prise de Constantinople par les Turcs en 1453 ». Ici : Turquie : Des musulmans veulent récupérer la basilique Sainte Sophie de Constantinople

    Coïncidence : loin de ces agitations  (quoique…) un lunch-débat ouvert à un large public était organisé ce même jour à l’Université de Liège par l’Union des Etudiants Catholiques et le Groupe Ethique Sociale sur le thème « Religions et Etat dans l’Islam » avec  Vincent Legrand (professeur  à l’UCL, spécialiste du monde arabe, de l’étude des religions et de la laïcité) et Maximos Botros, diacre de l’Eglise catholique copte d’Egypte.

    Aux propos sympathiques mais empreints d’un humanisme irénique un peu décalé du Professeur Vincent Legrand répondaient ceux, beaucoup plus tranchés de Maximos Botros :  fondamentalement les minorités chrétiennes historiques d’Orient dénoncent le double langage du monde musulman, sans parler des violences et contraintes qui en bon français s’appellent des persécutions.

    Même contraste dans la salle : langage lénifiant  des intellectuels de l’Islam et des chrétiens arborant le rameau du dialogue et, de l’autre, vertes paroles de catholiques orientaux rejoints par leurs frères occidentaux beaucoup moins convaincus par la mise en perspective optimiste d’un certain discours  convenu dans les milieux « bien- pensants » du catholicisme officiel.

    Au total, une assemblée assez libre, où bien sûr les professions de foi des uns et des autres s’expriment plus abondamment que les vraies questions…Textes bientôt disponibles ici: info@ethiquesociale.org

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - 29 mai 2012

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    images (4).jpgSommaire

  • Violences antichrétiennes à Carcassonne

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    Relevés par l'"Observatoire de la christianophobie", ces faits survenus à Carcassonne sont pour le moins troublants, même si les responsables diocésains "écrasent"... Voir les liens suivants :

  • Le noeud de la crise frappant l'Europe provient de l'exclusion de Dieu

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    (VIS). Benoît XVI a reçu ce midi (24 mai) les évêques italiens, qui viennent de tenir leur 64 assemblée générale, évoquant les enjeux de la nouvelle évangélisation dans une société de plus en plus éloignée de Dieu: "La situation réclame un nouvel élan qui pointe à ce qu'il y a d'essentiel dans la foi et la vie chrétienne. Alors que Dieu est pour beaucoup devenu le grand inconnu, et Jésus un simple personnage historique, la relance missionnaire passe obligatoirement par une nouvelle qualité de notre foi et de notre prière... Conquérir les gens à l'Evangile implique que nous retournions avec profondeur à l'expérience de Dieu". Puis le Pape a rappelé le tout prochain cinquantenaire du Concile Vatican II, exhortant ses hôtes à en appliquer les enseignements "de manière à répondre aux mutations socio-culturelles en cours...qui ont des conséquences évidentes sur la dimension religieuse". Le sécularisme caractérise aujourd'hui les sociétés d'ancienne tradition chrétienne au point d'entamer un acquis culturel qui il y a peu encore en était la référence unifiant toute la vie, chacun de ses moments importants, de la naissance à la mort. Le patrimoine spirituel et moral dans lequel l'Occident plonge ses racines et qui est sa lymphe vitale n'est plus reconnu pour sa valeur première... Une terre féconde risque de devenir un désert inhospitalier".

    Parmi les préoccupations, a noté le Saint-Père, il y la diminution de la pratique et des sacrements, ainsi que la perte d'identité de tant de baptisés qui "ne connaissant pas l'essentiel de la foi pensent pouvoir l'adapter sans médiation ecclésiale. Certains doutent des vérités enseignées par l'Eglise tandis que d'autres réduisent le Royaume à quelques grandes valeurs qui, si elles ont évidemment à voir avec l'Evangile, ne constituent pas le coeur de la foi chrétienne... Malheureusement ceci fait que Dieu se trouve exclu de l'horizon de beaucoup de gens. Lorsqu'il ne s'agit pas d'indifférence, de clôture ou de rejet, ce qui touche Dieu est relégué dans le domaine du subjectivisme, réduit à un fait personnel et privé, marginal par rapport à la conscience publique. Le noeud de la crise frappant l'Europe relève de cet abandon, de ce manque d'ouverture à la transcendance". Face au phénomène, "les nouvelles méthodes d'annonce évangélique ou d'action pastorale ne suffisent plus à rendre plus attrayante la proposition chrétienne... Il nous faut donc repartir de Dieu, célébré, professé et témoigné". La mission première de l'Eglise demeure l'engagement à promouvoir ce qui est vraiment indispensable. "Les hommes vivent de Dieu, qu'ils recherchent inconsciemment ou vaguement pour donner son sens véritable à l'existence". Nous, évêques, a affirmé Benoît XVI, "avons le devoir de l'annoncer, de le rendre visible, de guider vers lui". Or la "première condition pour parler de Dieu et parler avec Dieu, est d'être toujours plus des hommes de Dieu, nourris par une intense vie de prière et pétris de sa grâce... Laissons nous prendre par Dieu afin de pouvoir faire approcher la Vérité à qui nous rencontrons... La mission qui est la notre aujourd'hui comme hier est de mettre les êtres humains en relation avec Dieu, de les aider à s'ouvrir coeur et âme à celui qui les cherche et veux se faire proche. Nous devons amener ces femmes et ces hommes à comprendre qu'accomplir la volonté de Dieu ne limite pas la liberté mais sert à être véritablement libres, à faire le bien" commun. "Dieu est le garant et non le concurrent de notre bonheur. Là où l'Evangile entre avec l'amitié de Jésus, l'homme comprend qu'il est l'objet d'un amour purifiant, chaleureux et rénovant, qui permet d'aimer et servir autrui avec l'amour divin".

  • L'histoire édifiante d'un médecin qui a raté un avortement

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    C'est ce qu'on peut lire sur le blog de Jeanne Smits :

    Espagne : un gynécologue devra payer pour un enfant qui a survécu à un avortement

    Un gynécologue de Palma de Majorque vient d'être condamné à d'importants dommages et intérêts en vue d'indemniser une femme sur laquelle il avait pratiqué, en avril 2010, un avortement raté. Il devra notamment subvenir aux frais occasionnés par la venue au monde de son fils jusqu'au 25e anniversaire de celui-ci, estimés sur la base de 978 euros par – ce que coûte, paraît-il, l'éducation et la « manutention », comme on dit en Espagne, d'un enfant. Soit, à partir de maintenant, 270.000 euros environ.

    Le juge du tribunal de Palma, Francisco José Perez y ajoute la somme de 150 000 euros pour indemniser le dommage moral causé à la mère : car celle-ci « ne désirait pas cette harmonie familiale-là, puisque Tamara n'avait pas planifié la venue d'un enfant, qui vous accompagne tout au long de la vie et altère pour toujours la structure et le type de famille qu'un individu veut former et avoir ». Cela « suppose ainsi un changement non modifiable dans la structure familiale, l'autonomie personnelle et le développement de la personnalité », précise le jugement.

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  • A propos d’une vérité qui fait mal

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    Se référant à l’enquête parue dans « Le Point » (catholiques-de-l-allier-l-operation-verite-qui-fait-mal) et dont nous avons rendu compte ici:  Un diocèse sinistré qui ressemble à tant d'autres, malheureusement, le journaliste Patrice de Plunkett commente sur son blog  (extraits) :

    « Cinq cent mille euros de déficit en 2015, diminution des fidèles de 40 à 50 % dans les 15 ans à venir et seulement 2,2 % de la population qui fréquente l'Église... » Résultats d'une enquête réalisée les 1er et 2 octobre 2011 dans le diocèse de Moulins (Allier), à l'initiative de l'évêque, Mgr Pascal Roland.

    Le constat est le même que dans de nombreuses autres régions : les fidèles vieillissent, les prêtres se raréfient, etc. Pourquoi ? et que doit faire l'Eglise catholique ?

    « Le renouvellement de l'Église vit une rupture dans la transmission », constate Mgr Roland. (…)» ? Selon certains, transmission et tradition étant synonymes, la désertification catholique dans l'Hexagone ne s'expliquerait que par la crise des années 1970-1980 : c'est-à-dire, 1. la nouvelle liturgie, 2. le coma de la catéchèse. L'explication 1 est une illusion des « tradis ». Mais la cause 2 a joué (cf. les deux admonestations du cardinal Ratzinger en 1983 au sujet de la catéchèse française) : aligner l'enseignement de la foi sur les utopies de la pédagogie spontanéiste, c'était fabriquer une génération de catholiques ignorant le christianisme. Une grande partie de cette génération fait défaut aujourd'hui.

    Cependant il y a autre chose. La situation actuelle s'explique aussi par un phénomène de société.

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  • Marx a-t-il eu raison de notre société ?

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    Benoît-et-moi nous propose cette "saisissante réflexion d'un écrivain et journaliste italien, parue sur "Il Giornale". Il en ressort que le marxisme n'est pas mort, mais qu'au contraire, il se porte mieux que jamais, et prospère sous une fausse identité.(21/5/2012)

    Il suffit de regarder autour de soi en ouvrant les yeux pour s'en convaincre.
    Après avoir traduit l'article de Marcello Veneziani, il m'est venu à l'esprit que la seule personne d'influence au monde qui combatte cette idéologie de toutes ses forces, c'est Benoît XVI. Raison pour laquelle il n'a pas un seul instant de répit (en sont témoins les derniers épisodes de Vatileaks).

    Il Giornale (14 mai) : Finalement, Marx l'a emporté. Nous sommes tous égaux. Individualistes et nihilistes

    Le communisme réel et sa politique ont été vaincus par l'Occident. Les prophéties du «Capital», cependant, sont devenues réalité. Sur le plan des valeurs par
    Marcello Veneziani
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    à découvrir sur Benoît-et-moi

    "Le marxisme fut le plus puissant anathème lancé contre Dieu et le sacré, la patrie et les racines, la famille et les liens avec la tradition; une théorie devenue une pratique généralisée."