"Des statistiques officielles dévoilées en Roumanie (Bucharest Herald) révèlent qu'entre 1958 et 2008 les cliniques d'Etat ont réalisé 22.178.906 avortements, alors même que la population actuelle de ce pays victime de la dictature communiste de Ceausescu dépassait en 2008 à peine les 21,5 millions d'habitants. Et ce au nom d'une politique démographique d'augmentation de la population, qui a confisqué aux Roumains, pendant de longues années, leur responsabilités personnelles et parentales, dans un contexte de misère entretenue. Rapportés à la population féminine en âge de procréer, ces chiffres indiquent une moyenne mathématique de trois avortements par femme – étant entendu que certaines femmes ont avorté bien plus souvent que cela..."
Europe - Page 215
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Roumanie : 22 millions d'avortements en 50 ans
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L’UE sur la violence religieuse : La COMECE demande des actions concrètes
Après les conclusions rendues par le Conseil de l’Union européenne (UE) sur « l’intolérance, la discrimination et la violence fondées sur la religion ou la conviction », la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (COMECE) a salué un « pas dans la bonne direction » tout en demandant « une action concrète » pour « la sécurité et la survie des communautés chrétiennes », principalement au Moyen-Orient.
Dans un communiqué publié le 21 février, la COMECE « estime que le Conseil des ministres devrait désormais traduire cette déclaration en action concrète afin de garantir aux chrétiens et aux autres minorités religieuses à travers le monde le nécessaire respect des droits et libertés fondamentales, y compris la liberté de religion, dont ils sont privés pour le moment ».
« Ceci fait écho au souci du pape Benoît XVI qui avait déclaré le 1er janvier dernier que les gouvernements devaient appuyer leurs déclarations par un engagement concret et constant afin de mettre un terme à la violence anti-religieuse », rappelle la Commission des épiscopats.
« La liberté de religion a aujourd’hui été à nouveau réaffirmée lors de la réunion du Conseil des ministres », poursuit le communiqué. « Cependant, la COMECE espère que l’UE traduira ces conclusions en action politique concrète, pour mettre fin à de véritables sectarismes, à la guerre des cultures et des religions et à la vague d’épuration religieuse ».
La COMECE rappelle également que « l’engagement effectif en faveur des droits fondamentaux, en particulier la liberté religieuse, représente en lui-même un chemin vers la paix. Une fois réalisée, elle ouvrira en effet la voie à l’avènement de sociétés ouvertes et pacifiques, où les peuples pourront vivre ensemble en bon voisinage et où les différentes religions pourront coopérer à une plus grande liberté humaine ».
La liberté de religion ou de conviction est un droit de l’homme universel
Les conclusions rendues le 21 février par le Conseil de l’Union européenne expriment la « profonde préoccupation » de l’Union européenne « concernant le nombre croissant de manifestations d’intolérance et de discrimination fondées sur la religion, dont témoignent les violences et les actes de terrorisme perpétrés récemment, dans différents pays, contre des chrétiens et leurs lieux de culte, des pèlerins musulmans et d’autres communautés religieuses, actes qu’il condamne fermement ».
« La liberté de religion ou de conviction est un droit de l’homme universel, qui doit être protégé partout et pour tous », affirme également le Conseil de l’Union européenne en rappelant que « les États ont pour premier devoir de protéger leurs citoyens, y compris les personnes appartenant à des minorités religieuses, ainsi que toutes les personnes relevant de leur juridiction, et de préserver leurs droits ».
« Toutes les personnes appartenant à des communautés et à des minorités religieuses devraient pouvoir pratiquer leur religion et leur culte librement, individuellement ou en communauté, sans craindre d’être la cible de manifestations d’intolérance ou d’attaques », affirme-t-il enfin.
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Une Journée pour les martyrs chrétiens d’aujourd’hui
Depuis le début de l’année, Massimo Introvigne a été chargé par l’OSCE de la lutte contre le racisme et la discrimination, spécialement contre les chrétiens. Ce catholique nous dévoile sa manière de défendre la cause des persécutés d’aujourd’hui.
Dans une interview accordée à Famille Chrétienne (et à découvrir sur le site de FC), il déclare notamment :
"Personnellement, je m’engage actuellement dans la promotion d’une Journée des martyrs chrétiens de notre époque qui soit célébrée non par les Églises chrétiennes, qui possèdent déjà des initiatives analogues, mais par les États, les écoles, les communes. J’ai proposé la date du 7 mai car, le 7 mai 2000, Jean-Paul II avait célébré au Colisée, à Rome, la commémoration œcuménique des martyrs du XXe siècle. Voilà pour ce qui concerne la prise de conscience."
Sur le même site, on découvrira une interview de Laurent Wauquiez, ministre français des Affaires européennes.
A la question : Comment entendez-vous agir pour que la liberté de conscience soit défendue par l’Europe auprès de ses partenaires extérieurs ?
Il répond : "Cette question s’inscrit dans une problématique européenne plus large, qui est la même que lorsque je me suis battu quand la Commission a sorti l’agenda dans lequel elle avait oublié les fêtes chrétiennes. La défense des chrétiens d’Orient est du même ressort. L’enjeu est de secouer une langue de bois politiquement correcte qui nous empêche d’assumer notre identité européenne et nos valeurs. Nous n’avons pas à marcher la tête basse et à nous excuser d’être ce que nous sommes.
De mon point de vue, l’ouverture aux autres ne se construit pas sur une identité refoulée, mais sur une identité assumée. Ce n’est pas brusquer l’islam que d’affirmer les racines chrétiennes de l’Europe. Ce n’est pas encourager un conflit de civilisations que de prôner le maintien de la tolérance en Orient. L’Europe se perd si elle n’assume pas son identité et ses valeurs, qui sont sa raison d’être dans le monde."Lien permanent Catégories : Actualité, Eglise, Europe, International, Persécutions antichrétiennes 0 commentaire -
Persécutions : l'Europe se mouille... un peu
On sait qu'il y a quelques semaines, les ministres européens des Affaires Etrangères s'étaient quitté sans avoir pu se mettre d'accord sur un texte qui, dénonçant l'intolérance religieuse dans le monde, aurait désigné nommément les principales victimes, à savoir les communautés chrétiennes.
Aujourd'hui, ils ont osé se mouiller un peu en "condamnant fermement" les "violences et les actes de terrorisme commis récemment, dans différents pays, contre des chrétiens et leurs lieux de culte, des pèlerins musulmans et d'autres communautés religieuses".Catherine Ashton est invitée "à rendre compte des mesures prises et des propositions concrètes faites pour renforcer encore l'action de l'UE en la matière".Lien permanent Catégories : Actualité, Europe, International, Persécutions antichrétiennes 0 commentaire -
Visite du Président russe au Vatican
La Salle-de-Presse du Saint-Siège a confirmé que, ce matin, Benoît XVI a reçu M.Dimitri Medvedev, Président de la Fédération de Russie, qui, accompagné par son Ministre des affaires étrangères M.Sergiei Lavrov, s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Secrétaire d'Etat et le Secrétaire pour les rapports avec les états. Les deux parties "se sont félicitées de leurs excellents rapports et ont convenu de les renforcer. En vertu du récent établissement de leurs pleins rapports diplomatiques, la Russie et le Saint-Siège collaborent à la promotion des valeurs sociales et chrétiennes, notamment en matière culturelle et sociale. On a également souligné le rôle positif que le dialogue inter-religieux peut jouer en faveur de la société russe, et évoqué enfin la situation internationale, celle du Moyen Orient en particulier". (VIS 20110217)
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Mobilisons-nous !
La représentante de l’Union Européenne (UE), Mme Ashton, juge la condamnation de la persécution des chrétiens politiquement incorrecte. Appel à une action avant le 21 février.
Au cours de leur récente rencontre à Bruxelles le 31 janvier, les ministres des affaires étrangères des pays de l’UE ont rejeté une résolution condamnant les atrocités perpétrées contre les minorités chrétiennes en Egypte et en Irak.
Bien que précédée d’une résolution sans équivoque du parlement Européen du 20 janvier et aussi d’une recommandation explicite du conseil de l’Europe le 27 janvier qui condamnaient énergiquement l’augmentation des attaques sur les minorités chrétiennes au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie; le conseil des ministres n’était pas d’accord sur la présence du mot « chrétien » dans leur projet de déclaration, cela en vue d’éviter un discours potentiellement « politiquement incorrect ».
En dépit du fait que la majorité des actes de violences religieuses ces dernières années soient perpétrés contre des chrétiens et sans tenir compte du meurtre cruel de centaines de chrétiens pendant la période de Noël, la représentante de l’union européenne, Mme Catherine Ashton, a refusé de faire référence aux chrétiens dans une déclaration qui pourtant était supposée faire suite à celle du parlement et du conseil de l’Europe, condamnant les persécutions et la violence à leur encontre. Elle a été supportée par cinq ministres des affaires étrangères : Luís Amado (Portugal), Trinidad Jiménez (Espagne), Jean Asselborn (Luxembourg), Brian Cowen (Irlande, représenté son délégué permanent) and Markos Kyprianou (Chypre). L’Italie, la France, la Hongrie et la Pologne ont fortement insisté sur la nécessité de condamner la persécution des chrétiens de manière explicite.
Le ministre des affaires étrangères Italien Franco Frattini a parlé d’un « excès de sécularisme » dans cette affaire. Le représentant de Malte David Casa a dit: “Comment est-il possible de condamner ces atrocités sans préciser les personnes qui en son la cible ? Nous sommes devenus incapables de condamner les attaques sur nos frères chrétiens, quel jour de tristesse pour l’Europe ! »
Le sujet sera discuté de nouveau au conseil des ministres le 21 février.
Impliquez-vous !
Pour préparer le conseil du 21 février, écrivez à votre ministre des affaires étrangères votre indignation (pour l’Espagne, le Portugal, l’Irlande, le Luxembourg et Chypre), votre soutien (pour l’Italie, la France, la Hongrie, la Pologne) et votre volonté de voir une prise de position claire sur le sujet (pour les ministres des affaires étrangères des autres pays).
Steven VANACKERE
Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères et des Réformes institutionelles
Rue des petits Carmes 15
B-1000 Bruxelles
Tél: +32 (0)2.501.85.91
Fax: +32 (0)2.501 32 13
cab.ae@diplobel.fed.be
Lisez plus sur : www.EuropeanDignityWatch.org -
La contribution des chrétiens à la construction de l’identité nationale et à l’intégration européenne
La contribution des chrétiens à la construction de l’identité nationale et à l’intégration européenne sera au cœur de la rencontre des responsables des Églises chrétiennes d’Europe à Belgrade. La capitale serbe accueillera à partir de ce jeudi l’assemblée annuelle du Comité conjoint du Conseil des Conférences épiscopales d’Europe, pour la partie catholique, et de la Conférence des Églises d’Europe qui réunit 125 Églises orthodoxes, protestantes et anglicanes. La réflexion portera sur la liberté religieuse, la lutte contre le racisme et la xénophobie, la crise économique, la situation des tziganes, ainsi que sur l’œcuménisme. Les journées seront rythmées par des temps de prière selon les diverses traditions des confessions chrétiennes.
sur radio Vatican où on découvrira la suite de l'article et où on pourra entendre le point de vue du Frère Gabriel Nissim, dominicain, et président de la Commission des droits de l’homme des organisations non gouvernementales du Conseil de l’Europe, interrogé par Mathilde Auvillain. -
L'affaire de l'agenda européen, suite
Communiqué du Parti Chrétien-Démocrate (France)
« En janvier, le Parti Chrétien-Démocrate lançait une pétition pour dénoncer la distribution d’un agenda européen présentant l’ensemble des fêtes religieuses (juives, musulmanes, sikhs, etc.) à l’exception des fêtes chrétiennes. Suite à l’action du PCD, José Manuel Barroso, Président de la Commission européenne, a reconnu l’erreur de la Commission et a initié des mesures correctives.
Début février, José Manuel Barroso a missionné John Dalli, le commissaire en charge de l’agenda, pour recevoir Christine Boutin, Présidente du PCD qui lui remettra la liste des signataires de la pétition, plus de 50 000 à ce jour.
« Je regrette profondément les omissions présentes dans l’édition 2010/2011 de cette publication », écrit John Dalli dans sa lettre adressée à la Présidente du PCD. « Je suis sensible aux réactions des nombreux signataires de la pétition que vous avez lancée. »
Ce rendez-vous avec John Dalli sera l’occasion pour Christine Boutin de présenter des propositions pour permettre que l’Union Européenne sorte définitivement de ce type d’errements et refonder ainsi
notre dynamique européenne sur des valeurs fortes. » (http://www.christianophobie.fr/) -
Laurent Wauquiez veut une Europe fière de ses « racines chrétiennes »
Le ministre français en charge des affaires européennes a relancé, le mardi 15 février, une réflexion sur l’identité de l’Europe
Après l’identité nationale, un débat sur l’identité européenne ? Le ministre chargé des affaires européennes, Laurent Wauquiez, a présenté à la presse, mardi 15 février, sa vision d’une Europe qui porte ses valeurs et assume ses racines.
Un thème qui fait partie de ses priorités pour parvenir à une « Europe à l’offensive ». « Que l’Europe ait des racines chrétiennes, que le mouvement de christianisation ait joué un rôle majeur dans la construction européenne, qui peut contester ça ? », a interrogé le ministre. « Au nom de quoi aurais-je des complexes à assumer ce fait historique ? », a-t-il encore questionné.à découvrir ICI, sur la Croix
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Populisme, immigration, Islam; qu'en penser?
"Toute la presse européenne met en avant le nom de « parti populiste » pour qualifier les mouvements d’extrême droite. On ne comprend pas très bien cela. Si l’on en croit le Grand Robert de la langue française, le populisme est un « mouvement qui accorde de l’importance aux couches populaires de la société ». Est-ce à dire que tous les autres partis politiques se désintéressent de ce que pense le peuple ?
Il est certain qu’aujourd’hui, le fait populiste est largement présent en Europe et a surtout un caractère culturel, en réaction à l’immigration, notamment musulmane. En moins de vingt ans, la population immigrée s’est considérablement accrue et est désormais perçue comme une menace des cultures traditionnelles et identitaires européennes. Or, que ce soit en France, en Allemagne ou en Grande-Bretagne, ce problème n’a pas été pris en compte. Bien plus, l’Allemagne se lança dans une politique multiculturelle reconnaissant les valeurs des uns et des autres, mais entraînant une fracture profonde dans la population. Il était évident que voir les Turcs coloniser véritablement un quartier de Berlin ne pouvait qu’agacer profondément la population allemande."cliquer ici pour découvrir la suite dans La Nef (février 2011)
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La dhimmitude, future condition des Européens ?
Sur le Salon Beige : "La dhimmitude, une pression indirecte pour adhérer à l'Islam"
Lors du colloque sur les chrétiens d'Orient à Lille, ce week-end, Annie Laurent a évoqué la dhimmitude sans langue de bois :
"L'Islam, rappelle t-elle, est un système politico-socio-religieux. Un tout globalisant, sans distinction des domaines. La laïcité y est un principe inconnu, y compris la distinction entre le pouvoir temporel et spirituel. Un Dieu transcendant, inaccessible même au Paradis, qui ne peut recevoir en aucun cas le nom de Père. Le Coran, parole de Dieu incréée préexistante au monde, consubstantielle à Dieu, ne peut donc en aucun cas être critiqué. C'est ce même Coran qui indique la position à tenir quant aux autres religions. "Vous êtes certes la meilleure communauté suscitée pour les hommes," indique la sourate 3 au verset 10. Le juif ou le chrétien, croyant en Dieu mais accusé d'avoir falsifié sa religion, reçoit un statut de dhimma, entre protection et assujetissement. En ce sens, l'Islam est tolérant - c'est à dire condescendant. C'est un contrat par lequel l'Oumma -la communauté musulmane- accorde l'hospitalité aux dhimmmi, à condition qu'ils acceptent la suprématie de l'Islam. Contrat léonin : en effet, il est totalement imposé par une partie à une autre, pour en faire des citoyens de seconde catégorie. Il s'agit en fait d'une pression indirecte pour adhérer à l'Islam. Si la dhimmitude est officiellement interdite par l'Empire Ottoman à la fin du XIXème siècle, elle est encore appliquée de facto dans la plupart des pays musulmans : blocages administratifs, interdiction d'évangéliser, interdiction d'épouser une musulmane etc.. Les chrétiens, regrette Annie Laurent, ont "parfois intériorisé leur situation de dhimmitude : ils mentent sur leurs conditions en disant que tout va bien, mais dès qu'ils peuvent parler en privé, montrent un autre discours".
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14 février : fête des saints Cyrille et Méthode, patrons de l'Europe
SAINT CYRILLE, moine et SAINT MÉTHODE, évêque de Moravie
Patrons de l'Europe
Fête en Europe
(IXe siècle)Jusqu'à ces derniers temps, saint Cyrille et saint Méthode n'étaient honorés qu'en certains lieux, surtout aux divers pays slaves qu'ils avaient évangélisés et à Rome. Le pape Léon XIII étendit leur culte à toute l'Église.
Ces deux nobles frères, nés à Thessalonique, allèrent s'instruire à Constantinople. Après de profondes études, Méthode se fit moine; Cyrille reçut de l'impératrice Théodora la mission de christianiser certains peuples voisins de la Grèce; de là, il fut appelé avec son frère à l'évangélisation de la Moravie, où leur zèle produisit des merveilles de conversions.
Ils traduisirent la Bible en langue slave, langue qui leur doit sa formation régulière. Leur renommée les fit appeler à Rome par le pape Nicolas Ier; ils y arrivèrent porteurs des reliques du pape saint Clément Ier, que Cyrille avait découvertes dans la Chersonèse.
Revenus à leur apostolat, ils furent accusés d'employer la langue slave dans les cérémonies liturgiques; mais ils se défendirent victorieusement auprès du pape Adrien II. Cyrille étant mort à Rome, dans la force de l'âge, eut son tombeau auprès de celui de saint Clément; son frère évangélisa la Pannonie, la Bulgarie, la Dalmatie, la Carinthie.
Accusé de nouveau à Rome, il se justifia si bien qu'il revint à son apostolat revêtu du caractère épiscopal. Après avoir prêché l'Évangile à la Bohême et à la Pologne, il alla mourir en Moravie, chargé de mérites et de gloire. (Evangelizo.org)