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Europe - Page 219

  • Multiculturalisme, "ghettoïsation", intégration...

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    Le 21 octobre, la jeune Italo-Marocaine sitée dans la note précédente, Anna Mahjar-Barducci est intervenue dans l’hebdomadaire "Tempi" à propos des discussions en cours en Italie sur l'intégration des immigrés et sur la concession de la citoyenneté dans des délais plus brefs :

    > "Sono italo-marocchina..."

    L'article s’achève ainsi :

    "Quand je prends connaissance, dans les quotidiens italiens, du débat sur la concession de la citoyenneté aux immigrés après seulement cinq ans de résidence, je suis un peu étonnée.

    Les déclarations de ces jours-ci donnent en effet l’impression que réduire de moitié le temps d’attente est en soi un élément qui facilite automatiquement l’intégration de l’immigré. Mais ce n’est peut-être qu’un escamotage pour ne pas mener de manière appropriée de véritables politiques d’intégration, qui n’existent pas encore.

    Il est au contraire nécessaire, par exemple, de proposer des cours d’italien et d’alphabétisation gratuits, de créer des modèles et des activités sociales pour les enfants d’immigrés, d’instituer des centres d’aide et de responsabilisation pour les femmes immigrées, de contrôler les mosquées, de former des imams qui adoptent des formes de pensée modernes, etc.

    Si l’on n’adopte pas de véritables politiques permettant à l’immigré de faire sienne l’identité italienne, rien ne changera, que la citoyenneté soit donnée tôt ou tard. Nous continuerons seulement à nous vanter, inutilement, de vivre dans une Italie 'multiculturelle', alors que le multiculturalisme sans intégration n’a jamais créé que la ghettoïsation. Et nous aurons d’autres pères semblables à celui de Sanaa, qui tueront leurs filles, mais cette fois avec la citoyenneté italienne".

    Ceux d'entre nous qui agissent "sur le terrain", dans des centres d'aide sociale, par exemple, pourront mesurer la pertinence de ces propos...

  • Il y a Islam et Islam...

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    jpg_1341614.jpgLe témoignage d'une jeune Italo-Marocaine

    "Ce matin, Zaynab m’a réveillée en criant. De bonne heure elle avait été acheter les billets pour le concert de Cheb Khaled à Casablanca. Sûrement une des meilleures nouvelles de la journée. J’étais très impatiente de le voir en chair et en os.

    Lamia est sortie de la maison pour téléphoner avec son portable. Zaynab m’a dit qu’elle appelait Fahd : il était à Casablanca pour quelques jours et elle pourrait le revoir au concert. Quand elle est revenue dans la chambre, elle ne nous a rien dit. Et puis je l’ai vue enfiler la djellaba par-dessus le t-shirt Zinedine Zidane et se mettre un voile. Elle est allée dans la pièce voisine et a commencé à prier. J’étais troublée. Peut-être que son père l’avait contaminée. Dans ma famille personne n’avait jamais prié, sauf Karim, qui n’était sûrement pas un exemple à suivre. En la voyant, l’oncle Rachid a eu l’air perplexe : "Lamia!", a-t-il crié depuis le divan. "Tu pries tournée vers l'Amérique ! La Mecque, c’est de l’autre côté". On a tous éclaté de rire.

    Ma famille était composée principalement de femmes. Nous nous considérions toutes comme musulmanes, mais chacune avait sa façon d’interpréter la religion. En fait, chacune avait son islam personnel. Pour ma mère, être musulmane signifiait simplement croire en Dieu. Pour ma tante Samia, cela signifiait avoir une identité. Pour Zaynab et Maryiam, cela voulait dire ne pas oublier leurs origines. Pour nous, observer les préceptes religieux était secondaire. Et pourtant, voir Lamia prier m’avait impressionnée. Je respectais son choix personnel, mais, après la visite du marabout, j’avais peur qu’elle ne se ferme au monde, comme son père. Rachid, au contraire, était panarabiste et la religion ne l’intéressait pas. Il disait qu’il était musulman de naissance et athée par choix.

    Il y a quelques années, j’avais rencontré à Venise Abdennour Bidar, un professeur de philosophie français et musulman. Des mois plus tard, ma cousine Zaynab m’a envoyé de France un livre de Bidar, intitulé "Self Islam" : autrement dit l'islam personnel, comme je le définissais moi-même. J’ai tout de suite commencé à le lire, sûre d’y trouver la description de ma famille. [...]

    Leila et mes cousines respectaient le Ramadan. Au contraire ma tante Samia continuait à manger pendant cette période ; mais personne de la famille n’aurait osé lui dire que pour cette raison elle n’était pas musulmane. Après tout, à Groupe Six, la plupart de nos voisins jeûnaient officiellement pendant le Ramadan mais mangeaient ensuite en cachette, enfermés chez eux. Toutefois, très hypocritement, avant de sortir, ils se grattaient légèrement la langue avec les ongles pour la rendre banche comme s’ils avaient jeûné. D’autres respectaient le Ramadan pendant tout le mois, mais buvaient ensuite du vin et des alcools forts le reste de l’année.

    De plus, dans ma famille, nous ne savions même pas ce qu’était l’oumma. Parfois Zaynab, prise de pulsions panarabistes, disait "nous, arabes"; mais le seul "nous" à avoir toujours existé, chez moi, c’était notre famille. Au Maroc, on était tous sunnites et à Groupe Six nous ne savions même pas ce qu’étaient les chiites. Mais à Kenitra, dans mon enfance, on avait l’impression, le jour de l'Achoura, d’être à Téhéran. Des hommes vêtus de blanc se donnaient des coups de couteau à la tête jusqu’à faire couler le sang, comme les fidèles d’Ali. Je pensais que nous étions peut-être chiites nous aussi, sans le savoir. Je ne pouvais pas le prouver, mais cette combinaison de traditions me plaisait. Pourtant, quand ma mère voyait un homme avec une barbe de fondamentaliste, elle disait que c’était un ayatollah, ce qui était pour elle le terme le plus offensant.

    Mon oncle Rachid, se levant du divan pour aller fumer dehors, a de nouveau regardé Lamia qui priait, l'index dressé en l’air. Puis il s’est approché de moi à la cuisine, pour me parler.

    "Tu m’accuses toujours d’avoir soutenu Oufkir. Tu es convaincue que, si Ben Barka avait vécu, l’histoire du Maroc aurait été meilleure", me dit-il tout bas. "Le vrai danger, pour notre pays, il est ici, chez nous. Des gens comme ton imbécile d’oncle Karim commencent par gâcher la vie de leur famille, puis ils se font une bosse au front à force de prier et, pour se racheter, ils pensent pouvoir nous priver de nos libertés. Tu ne t’en rends pas compte ?"

    C’est la plus longue conversation que j’aie jamais eue avec mon oncle Rachid. Je l’ai regardé sortir, s’asseoir sur l’escalier et allumer nerveusement une cigarette avec une allumette, en regardant autour de lui, pensif."

    Anna Mahjar-Barducci, "Italo-marocchina. Storie di immigrati marocchini in Europa", préface de Vittorio Dan Segre, Diabasis, Reggio Emilia, 2009. (cité par S. Magister)

  • L'archevêque de Dublin demande publiquement pardon aux victimes d'abus sexuels

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    L'Eglise est reconnaissante aux victimes d'abus sexuels par des membres du clergé d'avoir refusé de se taire même lorsqu'on ne les croyait pas, a souligné l'archevêque de Dublin, Mgr Diarmuid Martin, en présidant dimanche une liturgie du repentir dans la pro-cathédrale Sainte-Marie, à l'occasion de la visite apostolique du cardinal Sean O'Malley, archevêque de Boston, à son archidiocèse.

    Durant l'office, préparé surtout par les victimes, le cardinal Sean O'Malley, archevêque de Boston et Mgr Martin ont lavé les pieds d'un groupe de personnes ayant souffert, d'une manière ou d'une autre, d'abus.

    Dans son homélie, Mgr Martin a invité à une réflexion sur le silence.

    « Je reste en silence et je demande le pardon de Dieu et un premier pas vers le pardon des victimes d'abus », a-t-il dit. Mais il y a aussi le silence du « manque de courage et de vérité » contre lequel certains ont lutté en parlant avec courage et détermination, bravant même « l'incrédulité et le refus », a-t-il ajouté.

    A ces hommes et femmes qui ont eu le courage « de ne pas se taire », a affirmé l'archevêque de Dublin, «  nous devons exprimer notre profonde gratitude » car, paradoxalement, leur rejet et abandon de cette Eglise qu'ils aimaient tant jadis peut aider celle-ci à se purifier, en la défiant d'« affronter la vérité, de dépasser le déni, de reconnaître le mal qui a été fait et la souffrance qui a été provoquée». «Je vous appelle à continuer à parler », a-t-il ajouté. Il reste un long chemin à parcourir sur la voie de l'honnêteté avant de pouvoir vraiment mériter le pardon ».

    Mgr Diarmuid Martin a renvoyé au silence de Jésus sur la croix et au pardon qu'il adresse à l'un des larrons crucifiés avec lui, après que celui-ci eut reconnu sa propre faute, ouvrant ainsi la porte au pardon. « Aucun de ceux qui ont eu une quelconque responsabilité dans ce qui s'est passé dans l'Eglise de Jésus-Christ dans cet archidiocèse ne saurait demander le pardon à ceux qui ont été abusés sans avoir d'abord reconnu l'injustice commise et son propre échec pour ce qui s'est passé », a-t-il dit.

    Pour Mgr Martin, « l'archidiocèse de Dublin ne sera jamais plus le même », « il portera toujours cette blessure en lui », et ne « trouvera de repos que lorsque la dernière victime aura trouvé la paix et pourra « se réjouir d'être pleinement la personne que Dieu, dans son projet, veut qu'elle soit ». http://www.zenit.org/article-27072?l=french

  • Roumanie : 22 millions d'avortements en 50 ans

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    "Des statistiques officielles dévoilées en Roumanie (Bucharest Herald) révèlent qu'entre 1958 et 2008 les cliniques d'Etat ont réalisé 22.178.906 avortements, alors même que la population actuelle de ce pays victime de la dictature communiste de Ceausescu dépassait en 2008 à peine les 21,5 millions d'habitants. Et ce au nom d'une politique démographique d'augmentation de la population, qui a confisqué aux Roumains, pendant de longues années, leur responsabilités personnelles et parentales, dans un contexte de misère entretenue. Rapportés à la population féminine en âge de procréer, ces chiffres indiquent une moyenne mathématique de trois avortements par femme – étant entendu que certaines femmes ont avorté bien plus souvent que cela..."

    lire la suite sur le blog de Jeanne Smits

  • L’UE sur la violence religieuse : La COMECE demande des actions concrètes

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    Sur Catholique.org

    images.jpgAprès les conclusions rendues par le Conseil de l’Union européenne (UE) sur « l’intolérance, la discrimination et la violence fondées sur la religion ou la conviction », la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (COMECE) a salué un « pas dans la bonne direction » tout en demandant « une action concrète » pour « la sécurité et la survie des communautés chrétiennes », principalement au Moyen-Orient.

    Dans un communiqué publié le 21 février, la COMECE « estime que le Conseil des ministres devrait désormais traduire cette déclaration en action concrète afin de garantir aux chrétiens et aux autres minorités religieuses à travers le monde le nécessaire respect des droits et libertés fondamentales, y compris la liberté de religion, dont ils sont privés pour le moment ».

    « Ceci fait écho au souci du pape Benoît XVI qui avait déclaré le 1er janvier dernier que les gouvernements devaient appuyer leurs déclarations par un engagement concret et constant afin de mettre un terme à la violence anti-religieuse », rappelle la Commission des épiscopats.

    « La liberté de religion a aujourd’hui été à nouveau réaffirmée lors de la réunion du Conseil des ministres », poursuit le communiqué. « Cependant, la COMECE espère que l’UE traduira ces conclusions en action politique concrète, pour mettre fin à de véritables sectarismes, à la guerre des cultures et des religions et à la vague d’épuration religieuse ».

    La COMECE rappelle également que « l’engagement effectif en faveur des droits fondamentaux, en particulier la liberté religieuse, représente en lui-même un chemin vers la paix. Une fois réalisée, elle ouvrira en effet la voie à l’avènement de sociétés ouvertes et pacifiques, où les peuples pourront vivre ensemble en bon voisinage et où les différentes religions pourront coopérer à une plus grande liberté humaine ».

    La liberté de religion ou de conviction est un droit de l’homme universel

    Les conclusions rendues le 21 février par le Conseil de l’Union européenne expriment la « profonde préoccupation » de l’Union européenne « concernant le nombre croissant de manifestations d’intolérance et de discrimination fondées sur la religion, dont témoignent les violences et les actes de terrorisme perpétrés récemment, dans différents pays, contre des chrétiens et leurs lieux de culte, des pèlerins musulmans et d’autres communautés religieuses, actes qu’il condamne fermement ».

    « La liberté de religion ou de conviction est un droit de l’homme universel, qui doit être protégé partout et pour tous », affirme également le Conseil de l’Union européenne en rappelant que « les États ont pour premier devoir de protéger leurs citoyens, y compris les personnes appartenant à des minorités religieuses, ainsi que toutes les personnes relevant de leur juridiction, et de préserver leurs droits ».

    « Toutes les personnes appartenant à des communautés et à des minorités religieuses devraient pouvoir pratiquer leur religion et leur culte librement, individuellement ou en communauté, sans craindre d’être la cible de manifestations d’intolérance ou d’attaques », affirme-t-il enfin.

     

  • Une Journée pour les martyrs chrétiens d’aujourd’hui

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    Depuis le début de l’année, Massimo Introvigne a été chargé par l’OSCE de la lutte contre le racisme et la discrimination, spécialement contre les chrétiens. Ce catholique nous dévoile sa manière de défendre la cause des persécutés d’aujourd’hui.

    Dans une interview accordée à Famille Chrétienne (et à découvrir sur le site de FC), il déclare notamment :

    "Personnellement, je m’engage actuellement dans la promotion d’une Journée des martyrs chrétiens de notre époque qui soit célébrée non par les Églises chrétiennes, qui possèdent déjà des initiatives analogues, mais par les États, les écoles, les communes. J’ai proposé la date du 7 mai car, le 7 mai 2000, Jean-Paul II avait célébré au Colisée, à Rome, la commémoration œcuménique des martyrs du XXe siècle. Voilà pour ce qui concerne la prise de conscience."

     

    Sur le même site, on découvrira une interview de Laurent Wauquiez, ministre français des Affaires européennes.

    A la question : Comment entendez-vous agir pour que la liberté de conscience soit défendue par l’Europe auprès de ses partenaires extérieurs ?

    Il répond : "Cette question s’inscrit dans une problématique européenne plus large, qui est la même que lorsque je me suis battu quand la Commission a sorti l’agenda dans lequel elle avait oublié les fêtes chrétiennes. La défense des chrétiens d’Orient est du même ressort. L’enjeu est de secouer une langue de bois politiquement correcte qui nous empêche d’assumer notre identité européenne et nos valeurs. Nous n’avons pas à marcher la tête basse et à nous excuser d’être ce que nous sommes.

    De mon point de vue, l’ouverture aux autres ne se construit pas sur   une identité refoulée, mais sur une identité assumée. Ce n’est pas brusquer l’islam que d’affirmer les racines chrétiennes de l’Europe. Ce n’est pas encourager un conflit de civilisations que de prôner le maintien de la tolérance en Orient. L’Europe se perd si elle n’assume pas son identité et ses valeurs, qui sont sa raison d’être dans le monde."

  • Persécutions : l'Europe se mouille... un peu

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    On sait qu'il y a quelques semaines, les ministres européens des Affaires Etrangères s'étaient quitté sans avoir pu se mettre d'accord sur un texte qui, dénonçant l'intolérance religieuse dans le monde, aurait désigné nommément les principales victimes, à savoir les communautés chrétiennes.

    Aujourd'hui, ils ont osé se mouiller un peu en "condamnant fermement" les "violences et les actes de terrorisme commis récemment, dans différents pays, contre des chrétiens et leurs lieux de culte, des pèlerins musulmans et d'autres communautés religieuses".
    Catherine Ashton est invitée "à rendre compte des mesures prises et des propositions concrètes faites pour renforcer encore l'action de l'UE en la matière".
    C'est déjà mieux que rien... cfr ici et ici
  • Visite du Président russe au Vatican

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    La Salle-de-Presse du Saint-Siège a confirmé que, ce matin, Benoît XVI a reçu M.Dimitri Medvedev, Président de la Fédération de Russie, qui, accompagné par son Ministre des affaires étrangères M.Sergiei Lavrov, s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Secrétaire d'Etat et le Secrétaire pour les rapports avec les états. Les deux parties "se sont félicitées de leurs excellents rapports et ont convenu de les renforcer. En vertu du récent établissement de leurs pleins rapports diplomatiques, la Russie et le Saint-Siège collaborent à la promotion des valeurs sociales et chrétiennes, notamment en matière culturelle et sociale. On a également souligné le rôle positif que le dialogue inter-religieux peut jouer en faveur de la société russe, et évoqué enfin la situation internationale, celle du Moyen Orient en particulier". (VIS 20110217)

  • Mobilisons-nous !

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    La représentante de l’Union Européenne (UE), Mme Ashton, juge la condamnation de la persécution des chrétiens politiquement incorrecte. Appel à une action avant le 21 février.

    Au cours de leur récente rencontre à Bruxelles le 31 janvier, les ministres des affaires étrangères des pays de l’UE ont rejeté une résolution condamnant les atrocités perpétrées contre les minorités chrétiennes en Egypte et en Irak.

    Bien que précédée d’une résolution sans équivoque du parlement Européen du 20 janvier et aussi d’une recommandation explicite du conseil de l’Europe le 27 janvier qui condamnaient énergiquement l’augmentation des attaques sur les minorités chrétiennes au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie; le conseil des ministres n’était pas d’accord sur la présence du mot « chrétien » dans leur projet de déclaration, cela en vue d’éviter un discours potentiellement « politiquement incorrect ».

    En dépit du fait que la majorité des actes de violences religieuses ces dernières années soient perpétrés contre des chrétiens et sans tenir compte du meurtre cruel de centaines de chrétiens pendant la période de Noël, la représentante de l’union européenne, Mme Catherine Ashton, a refusé de faire référence aux chrétiens dans une déclaration qui pourtant était supposée faire suite à celle du parlement et du conseil de l’Europe, condamnant les persécutions et la violence à leur encontre. Elle a été supportée par cinq ministres des affaires étrangères : Luís Amado (Portugal), Trinidad Jiménez (Espagne), Jean Asselborn (Luxembourg), Brian Cowen (Irlande, représenté son délégué permanent) and Markos Kyprianou (Chypre). L’Italie, la France, la Hongrie et la Pologne ont fortement insisté sur la nécessité de condamner la persécution des chrétiens de manière explicite.

    Le ministre des affaires étrangères Italien Franco Frattini a parlé d’un « excès de sécularisme » dans cette affaire. Le représentant de Malte David Casa a dit: “Comment est-il possible de condamner ces atrocités sans préciser les personnes qui en son la cible ?  Nous sommes devenus incapables de condamner les attaques sur nos frères chrétiens, quel jour de tristesse pour l’Europe ! »

    Le sujet sera discuté de nouveau au conseil des ministres le 21 février.

    Impliquez-vous !

    Pour préparer le conseil du 21 février, écrivez à votre ministre des affaires étrangères votre indignation (pour l’Espagne, le Portugal, l’Irlande, le Luxembourg et Chypre), votre soutien (pour l’Italie, la France, la Hongrie, la Pologne) et votre volonté de voir une prise de position claire sur le sujet (pour les ministres des affaires étrangères des autres pays).

    Steven VANACKERE
    Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères et des Réformes institutionelles
    Rue des petits Carmes 15
    B-1000 Bruxelles
    Tél: +32 (0)2.501.85.91
    Fax: +32 (0)2.501 32 13
    cab.ae@diplobel.fed.be

    Lisez plus sur : www.EuropeanDignityWatch.org

  • La contribution des chrétiens à la construction de l’identité nationale et à l’intégration européenne

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    La contribution des chrétiens à la construction de l’identité nationale et à l’intégration européenne sera au cœur de la rencontre des responsables des Églises chrétiennes d’Europe à Belgrade. La capitale serbe accueillera à partir de ce jeudi l’assemblée annuelle du Comité conjoint du Conseil des Conférences épiscopales d’Europe, pour la partie catholique, et de la Conférence des Églises d’Europe qui réunit 125 Églises orthodoxes, protestantes et anglicanes. La réflexion portera sur la liberté religieuse, la lutte contre le racisme et la xénophobie, la crise économique, la situation des tziganes, ainsi que sur l’œcuménisme. Les journées seront rythmées par des temps de prière selon les diverses traditions des confessions chrétiennes.
    sur radio Vatican où on découvrira la suite de l'article et où on pourra entendre le point de vue du
    Frère Gabriel Nissim, dominicain, et président de la Commission des droits de l’homme des organisations non gouvernementales du Conseil de l’Europe, interrogé par Mathilde Auvillain.

  • L'affaire de l'agenda européen, suite

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    PCD.jpgCommuniqué du Parti Chrétien-Démocrate (France)

    « En janvier, le Parti Chrétien-Démocrate lançait une pétition pour dénoncer la distribution d’un agenda européen présentant l’ensemble des fêtes religieuses (juives, musulmanes, sikhs, etc.) à l’exception des fêtes chrétiennes. Suite à l’action du PCD, José Manuel Barroso, Président de la Commission européenne, a reconnu l’erreur de la Commission et a initié des mesures correctives.

    Début février, José Manuel Barroso a missionné John Dalli, le commissaire en charge de l’agenda, pour recevoir Christine Boutin, Présidente du PCD qui lui remettra la liste des signataires de la pétition, plus de 50 000 à ce jour.

    « Je regrette profondément les omissions présentes dans l’édition 2010/2011 de cette publication », écrit John Dalli dans sa lettre adressée à la Présidente du PCD. « Je suis sensible aux réactions des nombreux signataires de la pétition que vous avez lancée. »

    Ce rendez-vous avec John Dalli sera l’occasion pour Christine Boutin de présenter des propositions pour permettre que l’Union Européenne sorte définitivement de ce type d’errements et refonder ainsi
    notre dynamique européenne sur des valeurs fortes. » (http://www.christianophobie.fr/)

  • Laurent Wauquiez veut une Europe fière de ses « racines chrétiennes »

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    Le ministre français en charge des affaires européennes a relancé, le mardi 15 février, une réflexion sur l’identité de l’Europe

    Après l’identité nationale, un débat sur l’identité européenne ? Le ministre chargé des affaires européennes, Laurent Wauquiez, a présenté à la presse, mardi 15 février, sa vision d’une Europe qui porte ses valeurs et assume ses racines.

    Un thème qui fait partie de ses priorités pour parvenir à une « Europe à l’offensive ». « Que l’Europe ait des racines chrétiennes, que le mouvement de christianisation ait joué un rôle majeur dans la construction européenne, qui peut contester ça ? », a interrogé le ministre. « Au nom de quoi aurais-je des complexes à assumer ce fait historique ? », a-t-il encore questionné.

    à découvrir ICI, sur la Croix