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Famille - Page 151

  • Pas d'avenir sans politique familiale

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    Europe: la famille, premier réseau de solidarité

    Source : ZENIT.ORG

    La famille est le « premier réseau de solidarité sur lequel la société peut compter », estime Mgr Ambrosio, qui invite à la soutenir, non pas comme « patrimoine de la tradition », mais comme « avenir viable » pour la société. Il demande un jour de repos hebdomadaire pour tous.

    Mgr Gianni Ambrosio, vice-président de la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (COMECE), est intervenu dans le cadre du 8e sommet annuel entre l’Union européenne et les leaders religieux, jeudi 12 juillet à Bruxelles.

    Mgr Ambrosio invite à la « lucidité » : « l’avenir de nos pays et de l’UE n’est pas imaginable sans un soutien fort de la famille », affirme-t-il.

    Il invite également à avoir le « courage » de soutenir la famille « comme sujet social et politique », notamment parce qu’elle contribue à la société « en termes de relations, de solidarité, d’élan créatif ».

    En effet, la famille « représente le premier réseau de solidarité sur lequel la société peut compter » car elle est « le « milieu de base » du souci de la personne et du partage des besoins, à la fois matériels et immatériels ».

    En ce sens, l’évêque invite à « reconnaître la valeur du soin » que la famille assume, aussi bien envers « les enfants » qu’à l’égard « des personnes âgées ».

    En valorisant la famille, précise-t-il, il ne s’agit pas de « défendre un patrimoine de notre tradition », mais de protéger « la garantie d’un avenir viable pour nos sociétés ».

    Comment affronter la « grave crise démographique actuelle » ? Il faut, répond Mgr Ambrosio, soutenir les familles dans « la génération et l’éducation d’hommes et de femmes capables de prendre en charge le bien commun ».

    A ce sujet, est nécessaire « une hausse du taux de fertilité ». D’ailleurs, cette exigence ne ferait que corroborer les désirs des européens : « les données relatives aux valeurs des Européens indiquent clairement qu’ils aimeraient avoir davantage d’enfants », affirme l’évêque.

    Pour conclure, l’évêque souligne l’importance « fondamentale » de la « journée hebdomadaire commune de repos », pour la famille, « pour la vie spirituelle de ses membres et pour les relations humaines, au sein de la famille comme avec les parents et les amis ».

  • Faut-il une nouvelle politique familiale en Europe ?

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    Comme  l’empire romain toujours plus perméable aux migrations traversant le “limes” , l’Europe souffre de la dénatalité au sein de sa population de souche. Une matinale du site “La Vie” pose aujourd’hui la question: que faire face à la crise économique et démographique en Europe ?

    “Au "Sommet entre les Représentants Religieux et les Institutions européennes", plusieurs chrétiens sont intervenus pour rappeler l’importance d’une politique familiale cohérente, notamment en faveur des jeunes. Ainsi des évêques comme l’Espagnol Adolfo Gonzales-Montes, qui a dénoncé "les pratiques politiques irresponsables et immorales qui ont mené en Espagne à sacrifier la jeune génération" qui connaît désormais un taux de chômage de 50%. Il a souligné le rôle moteur des fonds européens, y compris la contribution de l’Union européenne en matière de politiques de la jeunesse.

    Face à la crise démographique, Mgr André-Joseph Leonard, Archevêque de Malines-Bruxelles, a, lui, plaidé pour une politique de soutien aux familles européennes, qui favoriserait leur stabilité, plutôt que de miser sur l’immigration, qui provoquerait des tensions. Il a défendu l’idée d’allocations familiales pour le 3e ou 4e enfant et des mesures sociales pour préserver l’équilibre entre vie familiale et vie professionnelle, notamment l’encouragement  au "travail éducatif des mères". "Notre option préférentielle, a-t-il dit, serait d'encourager vigoureusement le redressement des démographies en Europe. Cela permettrait une solution plus durable du problème. (…) L'avenir de notre démographie exige que nous soyons surtout soucieux de soutenir la famille au sens premier du terme (père, mère, enfants), sans nous laisser conditionner par l'idéologie du genre".

    Et “La Vie” de conclure:

    “On perçoit bien les préoccupations éthiques et idéologiques de l’archevêque, mais son discours prend-il en compte l’état réel de nos sociétés européennes ?”  Voir ici: LE DIALOGUE

  • Nations-Unies: ne pas réduire la liberté religieuse à la liberté de culte

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    Par Mgr Tomasi

    Source : ZENIT.ORG

    Le Saint-Siège appelle à ne pas réduire la liberté religieuse à la liberté de culte: les Etats doivent s’engager efficacement dans la protection de cette liberté, car le conflit religieux porte atteinte au droit le plus fondamental, le droit à la vie.

    Mgr Silvano M. Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies à Genève, est intervenu le 3 juillet, au cours de la 20e session du Conseil des droits de l’homme, sur la « liberté de religion » (18 juin-6 juillet 2012).

    « Les chrétiens représentent le groupe religieux qui est le plus sujet à la persécution  religieuse », affirme-t-il.

    Le Saint-Siège exprime notamment sa « grande préoccupation » face au « fossé grandissant entre principes établis et engagements de la communauté internationale concernant la liberté de religion, de conscience, et de croyance, ainsi que le droit à la liberté d’assemblée ».

    Dénonçant « l’utilisation de bombes » et les « attaques violentes » contre les lieux de culte et les communautés chrétiennes en prière, avec le « soutien des groupes fondamentalistes », Mgr Tomasi rappelle, en citant Benoît XVI, qu’il existe aussi « des formes plus silencieuses et plus sophistiquées de préjugés et d’opposition à l’encontre des croyants et des symboles    religieux ».

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  • ONU: le Saint-Siège défend les femmes

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    Source : ZENIT.ORG

    Le Saint-Siège plaide à l'ONU pour des structures de défense des femmes, particulièrement importantes lors des périodes de bouleversements politiques.

    Mgr Silvano M. Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies à Genève, est intervenu, le 26 juin 2012, au cours de la 20e session du Conseil des droits de l’homme, portant sur la « violence contre les femmes » (18 juin-6 juillet 2012).

    Le Saint-Siège rappelle, en citant Benoît XVI, que là où « la femme est discriminée et sous-évaluée pour le seul fait d'être femme », les chrétiens doivent se faire « les promoteurs d'une culture qui reconnaisse à la femme, dans le droit et dans la réalité des faits, la dignité qui lui revient ». Le pape a bordé cetet question dans son discours aux participants au congrès international intitulé "Femme et homme, l’humanum dans son intégrité", le 9 février 2008).

    Déplorant que « la violence contre les femmes reste une réalité inéluctable en de trop nombreux endroits » de la planète – notamment le viol, ou encore l’avortement sélectif en fonction du sexe – Mgr Tomasi appelle à « établir des mécanismes pour la protection des femmes ».

    Meilleure autonomie des femmes

    « Il est nécessaire, déclare-t-il, de construire une réalité où les hommes et les femmes sont traités de manière égale, regardés de façon égale et libérés des traitements indignes des pratiques discriminatoires ».

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  • Familles recomposées, tout baigne selon la Ligue des Familles

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    L'hebdomadaire Dimanche (Pierre Granier) remet les montres à l'heure :

    Du positif à nuancer

    La Ligue des familles a réalisé une enquête approfondie sur les familles recomposées. Beaucoup de préjugés y sont battus en brèche. Selon le sondage, ces familles vont plutôt bien. Vraiment que du bonheur ?

    Depuis 20 ans, les familles recomposées sont en constante augmentation à Bruxelles et en Wallonie. Mais peu de statistiques et d’études leur ont été consacrées jusqu’à présent. C’est une des raisons qui ont poussé la Ligue des familles à réaliser une enquête approfondie sur celles-ci, en collaboration avec l’Institut de sondages "Dedicated".

    L’enquête (1), à laquelle 541 personnes concernées par le sujet ont répondu, est plutôt fouillée. Elle s’intéresse notamment à la garde des enfants, la perception des allocations familiales, les arrangements financiers entre "ex" et l’organisation des finances, la manière de nommer ses beaux-parents...

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  • Face à l'épreuve d'une séparation conjugale

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    FIC69241HAB40.jpgQuand le couple se sépare, Parcours de guérison, de Thierry MAUCOUR, 2012, Artège, 124 pages, 11,50 €

    Présentation de l'éditeur

    Confronté à l’épreuve d’une séparation conjugale, l’époux chrétien reste souvent assis sur le bord du chemin de sa vie, rongé par l’incompréhension et le rejet d’une réalité qui lui paraît insurmontable. Ce qui semble banal et si fréquent à notre époque devient pour lui tellement singulier. Qui va s’approcher de lui sans jugement ni condamnation ? Qui va l’écouter et l’accompagner? Quel parcours proposer à ce baptisé souvent éloigné de toute pratique religieuse régulière?

    Peu d’ouvrages s’attachent à la traversée du désert affectif et spirituel qu’entraîne la rupture de la vie conjugale. Ce livre veut entourer les époux séparés ou divorcés et les aider à cheminer vers une sérénité intérieure nécessaire à toute reconstruction personnelle. Alors, nourris de paix et d’espérance, ils seront à nouveau capables de mieux découvrir combien reste actuelle la grâce du sacrement du mariage qui continue à les unir au conjoint dont ils sont séparés.

    L'auteur :
    Thierry Maucour, divorcé en 1991 après vingt-et-un ans de mariage, père de 4 enfants, est l’auteur de J’ai choisi de lui rester fidèle. Il a été pendant 5 ans modérateur de la Communion Notre-Dame de l’Alliance, lieu de fraternité et de soutien pour les personnes qui choisissent de rester fidèles au sacrement du mariage.

  • Les effets néfastes de l'homoparentalité

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    headerLogo.jpgComme chaque semaine, le message d'Austin Ruse :

    Wendy Wright et Lisa Correnti vous rapportent une étude capitale, publiée aux Etats-Unis, la première étude digne de foi démontrant que les effets néfastes de l’homoparentalité pour les enfants. Ce document important devrait devenir une contribution importante au débat international et à l’ONU. Chaque diplomate onusien devrait lire cette nouvelle étude.

    L’homoparentalité n’est pas l’égale de la parenté fondée sur le mariage hétérosexuel

    Stefano Gennarini vous raconte les dernières trouvailles du trop entreprenant Comité de l’ONU sur la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW). Cette fois, le Comité critique le Brésil pour un nouveau projet de loi qui, d’après le comité, entraverait le droit des femmes à la jouissance « de leur droits et leur santé reproductive ». Il semblerait que, sans un accès illimité à l’IVG, une femme ne jouit pas de ce droit.

    Le comité CEDAW critique une loi brésilienne votée démocratiquement

  • Le témoignage de Breda, journaliste et mère de famille

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    L'Eucharistie, le mariage et la famille (source : ZENIT.org)

    Breda O'Brien a livré son témoignage au congrès eucharistique de Dublin, parlant avec humour du « chahut » de la vie familiale, de sa « profonde imperfection », mais aussi « de la joie merveilleuse qui parvient à se faufiler, malgré toute la pagaille ».

    La journaliste irlandaise Breda O'Brien est intervenue sur « le mariage et la famille », le 12 juin 2012, dans le cadre du 50e Congrès eucharistique international de Dublin (10-17 juin).

    « Un mariage n'est pas un moment », a-t-elle notamment rappelé, « c’est une durée de vie, où vous essayez chaque jour d’être à la hauteur de la promesse que vous avez faite, une promesse si impossible à tenir que cela oblige à ne plus compter sur ses propres ressources, et à ouvrir les mains pour recevoir la grâce de Dieu dans la prière ».

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  • Les boîtes à bébé

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    La question des boîtes à bébés est à la une depuis que l'ONU a décidé de s'émouvoir de la banalisation de cette pratique dans une variante moderne des "tours d'abandon" d'autrefois. Cathobel vient de publier une note à ce sujet : "Pour ou contre les boîtes à bébés". Si le recours à ce type de procédé qui sauvegarde la vie du petit d'homme nous paraît préférable à son élimination par recours à l'avortement, cela nous interroge sur la qualité d'une société qui conduit une femme à se débarrasser de son enfant. La banalisation de cette pratique en dit long sur le délabrement moral d'un monde où les contraintes socio-économiques et le manque d'attention à la personne ne permettent pas à des mères d'accueillir leur enfant. 

    Cela me fait songer à cette "parabole" de Chesterton à propos de la chevelure d'une petite fille rousse:

    "Dans l'Angleterre victorienne, une loi obligeait à couper les cheveux des petites filles pauvres, à cause des poux…

    Je pars des cheveux d'une petite fille. Ca, je sais que c'est bon dans l'absolu. Si d'autres choses sont contraires à cela, qu'elles disparaissent. Si les propriétaires, les lois et les sciences sont contre cela, que les propriétaires, les lois et les sciences disparaissent. Avec la chevelure rousse d'une gamine des rues, mettons le feu à toute la civilisation moderne. Puisqu'une fille doit avoir les cheveux longs, il faut qu'elle les ait propres; puisqu'elles doit avoir les cheveux propres, il ne faut pas qu'elle ait une maison sale; il faut que sa mère soit libre et qu'elle ait des loisirs; puisque sa mère doit être libre, il ne faut pas qu'elle ait un propriétaire usurier; puisqu'elle ne doit pas avoir un propriétaire usurier, il faut redistribuer la propriété; puisqu'il faut redistribuer la propriété, nous ferons une révolution…

    On ne lui coupera pas les cheveux comme à un forçat. Non, tous les royaumes de la Terre seront retaillés et découpés à sa mesure. Les vents du monde seront calmés pour cet agneau, qui ne sera pas tondu. Toutes les couronnes qui ne vont pas à sa tête seront brisées… Elle est l'image sacrée de l'humanité. Tout autour d'elle l'usine sociale doit s'incliner, se briser et s'effondrer; les colonnes de la société s'écrouleront, mais pas un cheveu de sa tête ne sera touché.

    Si, aux yeux de Chesterton, le monde méritait d'être remodelé pour permettre à une petite fille de conserver sa chevelure, à plus forte raison, combien le nôtre mérite-t-il d'être contesté lorsqu'il ne permet pas à une femme d'assumer sa maternité.

  • La charge de Christos Doulkeridis contre les cours de religion

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    Jean-Jacques Durré, sur cathobel, sonne l'alarme suite aux propos démagogiques tenus sur les antennes par Christos Doulkeridis :

    Cours de religion: attention, danger !

    Sur les antennes de la radio Bel-RTL,  le 12 juin, Christos Doulkeridis, secrétaire d’Etat de la région de Bruxelles-Capitale, y est allé de son petit laïus sur la suppression des cours de religion. En période pré-électorale, cela a toujours son succès et celui qui s’exprime dans ce sens est sûr de faire de l’audimat. C’est déjà cela de gagné, direz-vous. Mais, au-delà, il y a des idées qui se profilent auxquelles, en tant que chrétiens et croyants, nous devrions réagir.

    En fait, M. Doulkeridis s’exprimait sur le dossier « chaud » de l’intégration, thème qui semble se dessiner à Bruxelles dans le cadre des élections communales depuis que le vice-premier ministre Didier Reynders a estimé que celle-ci était un échec dans la capitale.

    Pour le secrétaire d’Etat Ecolo, « en matière d’intégration, la situation à Bruxelles est complexe. Une personne sur deux y a un parent d’origine étrangère. Nous n’avons donc pas tous le même passé. Il faut se donner les moyens de faire de la cohésion sociale ». Et de clamer, dès lors que « le fait que chacun suive un cours de religion séparé est une erreur ». Il faut rappeler que le secrétaire d’Etat est également Ministre-Président du Collège de la Commission communautaire française (COCOF), en charge, en autres, de l’Enseignement.

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  • L'échec de la "belgian way of life"

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    Une enquête réalisée par la RTBF met en lumière le mal-être de nombreux Belges. Bien sûr, les enquêteurs chargés de réaliser cette étude pour le compte d'une mutualité socialiste expliquent cette situation par des causes socio-économiques et préconisent pour y remédier un accompagnement surtout psychologique. Pour notre part, nous constatons que, dans un pays parmi les plus déchristianisés d'Europe occidentale, un des plus avancés dans la décomposition de la famille et dans le mépris de la vie, l'individu livré à lui-même, affranchi de la religion et de la morale tombe en dépression profonde. Les liens familiaux et sociaux distendus ou rompus laissent l'homme seul face à des problèmes multiples aggravés par la crise économique. Mais, pour nous, le problème est avant tout spirituel. Comment affronter la vie lorsque plus rien n'a de sens? Une société laïque (ou plutôt laïciste) qui n'apporte aucune réponse aux questions existentielles qui taraudent le coeur de l'homme peut-elle l'empêcher de sombrer dans le désespoir? Tant il est vrai que lorsqu'il y a éclipse de Dieu, il y a immanquablement éclipse de l'homme. Ce constat doit, plus que jamais, nous déterminer à être présents de façon inventive aux côtés de ceux qui souffrent et à témoigner de notre espérance et de cette joie profonde que le monde ne peut nous ravir.

    On pourra consulter cette enquête sur le site de la RTBF.

    Extraits :

    L'économie va mal, et ce n'est pas sans impact sur notre moral. Mais en dehors de la crise, d'autres sujets angoissent les Belges: la capacité de la politique à nous tirer de là ou l'avenir des enfants ou encore celui des parents... Résultat seul un Belge francophone sur quatre échappe à la déprime, et un sur dix exprime un profond mal-être permanent. De plus, 8% ont déjà tenté de se suicider. (...)

    Clairement, les réponses des sondés indiquent que leur moral est en berne et que notre société est de plus en plus anxiogène. Et cela s'aggrave depuis 5 ans, selon les auteurs de l'étude. (...)

    Les autres sondés expriment des intensités de mal-être et de souffrances psychiques variables. Mais un sur dix exprime un profond mal-être permanent. (...)

    Par ailleurs plus d'un Belge francophone sur dix a déjà pensé à se suicider et les deux tiers d’entre eux ont tenté de passer à l’acte. 8% de personnes ayant tenté de mettre fin à leurs jours: c'est alarmant quand on sait qu'il y a dix ans, on en comptait 3%, disent les auteurs.

    Parmi eux on retrouve des catégories à risques déjà évoquées: les demandeurs d’emploi, davantage les femmes que les hommes et également davantage parmi les familles monoparentales. Et les jeunes sont très touchés: 18% de tentatives chez les 18-25 ans.

    Avec 700 suicides aboutis en Wallonie chaque année, on est loin au dessus des chiffres de la Flandre ou des Pays-Bas, relèvent les auteurs de l'étude. (...)

    L'avenir ne semble pas rose: une large majorité pense que la crise économique va encore durer et encore plus parmi les étudiants. L'autre sujet de préoccupation, ce sont les proches: les enfants et les parents.

    Une large majorité de ceux qui ont des enfants – six sur dix d’entre eux, surtout chez les demandeurs d’emploi et les familles monoparentales–, sont vraiment très inquiets de l’avenir de leurs enfants, notamment pour ce qui est de la qualité de l'enseignement, pour les résultats scolaires et à cause de la difficulté de dialoguer. On note que le risque qu'un enfant ait un accident grave en voiture inquiète une majorité de sondés (63%).

    Le suicide chez les enfants est une autres des préoccupations majeures: trois parents sur dix craignent le suicide d’un de leurs enfants, surtout les parents d’adolescents et davantage les mères que les pères.

    Les enfants se préoccupent aussi de leurs parents. Plus de six sur dix sont très inquiets face au risque de dégradation de la santé de leurs propres parents et la grande majorité de ceux-ci ajoutent une autre angoisse : l’incapacité dans laquelle ils seront d’avoir les moyens pour s’occuper d’eux quand ils en auront besoin. (...)

    Autres raisons d'angoisser: le risque de se retrouver seul(e) dans la vie qui travaillent une personne sur deux et la violence, petite délinquance, vandalisme et incivilités, redoutés par six personnes sur dix. Les soucis de santé et les grands thèmes de société inquiètent aussi fortement de quatre à cinq personnes sur dix: la faim dans le monde, le réchauffement climatique et le risque de conflits internationaux.

    L'enquête indique aussi que 42% des sondés expriment explicitement un besoin d’accompagnement. Extrapolé, cela fait près de 1,1 million de personnes.

    En effet, parmi les 75% de la population qui expriment des souffrances psychiques à des intensités variables, une majorité – six sur dix d’entre eux – dit ressentir le besoin d’une aide. Et, moins on se sent bien, plus on exprime ce besoin d’accompagnement et d’aide. (...)

    C'est la conclusion: seul un Belge francophone sur quatre ne ressent jamais de mal-être. Un sur dix exprime un mal-être permanent. Entre ces deux états, les intensités de souffrance psychique sont variables. Les 5% de la population qui souffrent d’un épisode dépressif majeur et même les 45% qui souffrent d’un état dépressif léger ou modéré constituent une population "à risque", qui pourrait plus ou moins rapidement basculer en dépression plus sévère.

  • Angleterre : redéfinir le mariage ?

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    Décidément, le mariage est au centre de bien des préoccupations. Ainsi, nous apprend l'Osservatore Romano :

    "Le débat sur le mariage en Angleterre s’ouvre avec les hypothétiques nouvelles normes dans ce domaine. Le gouvernement britannique a lancé une consultation sur la modification de la définition même de l’institution matrimoniale, qui prendra fin le 15 juin prochain. Parmi les hypothèses avancées se trouve aussi celle d’arriver avant 2015 à une légalisation des unions entre personnes du même sexe. Mgr Peter David Gregory Smith, archevêque de Southwark et président du département pour la responsabilité chrétienne de la Conférence épiscopale d’Angleterre et du Pays de Galles, a encouragé les fidèles à « participer aux consultations et à faire connaître leurs objections ». Le prélat apporte son soutien, au nom de l’Eglise catholique présente dans le pays, à la « Coalition for Marriage » (Coalition pour le mariage), un mouvement populaire qui promeut la campagne afin que « la définition courante du mariage demeure dans le droit anglais »."

    A ce sujet, voir également : L'Eglise doit réagir face aux réformes qui affaiblissent le mariage, estime Mgr Laffitte