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Eglise - Page 1025

  • Appel du Pape contre les cruelles abominations des attentats terroristes de Bruxelles

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    Appel du Pape contre les cruelles abominations des attentats terroristes de Bruxelles

    Cité du Vatican, 23 mars 2016 (VIS). Au terme de la catéchèse de ce mercredi, le Pape a renouvelé ses condoléances pour les attentats de la veille à Bruxelles et a lancé un appel pour que toutes les personnes de bonne volonté s'unissent dans une condamnation unanime de cet acte cruel. "J'ai suivi le coeur meurtri les tristes informations des attentats terroristes commis hier à Bruxelles qui ont fait de nombreuses victimes et blessés -a-t-il dit-. J'assure de ma prière et de ma proximité le cher peuple belge, tous les proches des victimes et tous les blessés. Je lance de nouveau un appel à toutes les personnes de bonne volonté pour qu'elles s'unissent dans une condamnation unanime des ces cruelles abominations qui sèment seulement la mort, la terreur et l'horreur. Je demande à tous de persévérer dans la prière et de demander au Seigneur, en cette Semaine sainte, de consoler les coeurs affligés et de convertir ceux des personnes aveuglées par le fondamentalisme cruel, par l'intercession de la Vierge Marie". Le Pape a invité les personnes présentes à réciter un Je vous salue Marie et a ajouté: "Et maintenant, en silence, prions pour les morts, pour les blessés, pour leurs familles et pour tout le peuple belge".

  • Cinq jeunes prêtres témoignent de leur fidélité au sacerdoce et du défi qu’elle représente

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    Du site de l'Eglise catholique en France :

    Des prêtres configurés au Christ par le sacerdoce

    Benoît_de_Menou_largeur

    En cette Semaine sainte – qui célèbre notamment le sacerdoce lors de la messe chrismale – nous avons demandé à cinq jeunes prêtres de témoigner de leur fidélité au sacerdoce et du défi qu’elle représente.

    Père Benoît de Menou : « Mon combat est celui de l’espérance »

    35 ans, vicaire et membre de l’équipe des vocations du diocèse de Grenoble-Vienne.

    Ce qui a la plus bougé en moi depuis mon ordination ce sont mes convictions sur l’agir pastoral : elles ne suffisent pas pour être fécond. Mon combat est d’être dans la durée pour avancer ensemble avec les gens : c’est plus long que tout seul mais on va plus loin. Cela me fait mûrir par l’écoute, par plus de compréhension, d’humilité, de capacité à m’adapter, de fatigue, de patience. Bref, beaucoup de miséricorde envers chacun et envers moi-même : cela ne s’apprend que dans la pratique. Mon combat est donc celui de l’espérance : même si cela est difficile, je me bats pour tenir bon dans le don de moi-même de cette manière que je crois être celle de Jésus et que je découvre toujours plus. Ca vaut le coup et c’est ma joie ! Avec cet état d’esprit, je suis sûr d’avancer, quelles que soient les surprises de l’aventure. La phrase qui me guide en ce moment est : « Il effacera toute larme de leurs yeux. » (Ap 21, 4)

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  • Le Département d’État américain classifie comme « génocide » les souffrances infligées aux chrétiens et autres minorités par l’État islamique

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    De l'Aide à l'Eglise en Détresse :

    ÉTAT ISLAMIQUE : les États-Unis dénoncent un « génocide »

    L’Aide à l’Église en Détresse salue la décision du département d’État américain de classifier comme « génocide » les souffrances infligées aux chrétiens et autres minorités par l’État islamique.

    L’utilisation du terme – qui a un sens précis et technique en droit international – pourrait ouvrir la voie à une arrestation des groupes qui cherchent à éliminer le christianisme et offrir aux victimes la possibilité d’obtenir justice et réparation.

    L’AED a reçu des rapports faisant état d’attaques commises contre des communautés chrétiennes -désormais reconnues comme des actes de génocide – émanant de représentants de l’Église catholique en Irak, en Syrie, au Liban, en Jordanie, et récemment de plusieurs pays d’Afrique et d’Asie où l’État islamique a tenté d’éliminer les chrétiens.

    « La mort n’est pas la seule situation qui justifie le terme de génocide », explique le Président exécutif de l’AED, Johannes Heereman, « la Convention des Nations Unies (pour la prévention et la répression du crime de génocide) dispose que l’intention déclarée de détruire en tout ou en partie un groupe ethnique, culturel, racial ou religieux, veut dire que l’acte commis est un génocide. On ne doit pas – et en effet, on ne devrait pas – attendre qu’il ne reste plus personne pour en raconter l’histoire et pour appeler cela un génocide ».

    Les actes de génocide tels que ceux qui ont été révélés à l’AED par ses partenaires de projets incluent le meurtre, les violences physiques et mentales, le fait de forcer des personnes à subir des conditions de vie désastreuses, la ségrégation entre hommes et femmes, et le fait de séparer de force des enfants de leurs parents.

    « Il n’est pas nécessaire de créer de nouveaux termes pour décrire ce qui nous arrive », a déclaré Mgr Antoine Chbeir, évêque de Lattaquié, en Syrie. « Tous les actes de génocide sont des crimes contre l’humanité, mais l’inverse n’est pas vrai. Et [si une situation est considérée comme étant un génocide], l’ONU prescrit clairement les opérations que ses membres doivent accomplir, sans que cela inclue obligatoirement l’envoi de soldats sur le terrain ».

    La Convention des Nations Unies donne mandat à ses pays signataires d’arrêter le génocide tel qu’il se manifeste, non seulement du fait de ses auteurs directs, mais aussi du fait des personnes qui en sont complices ou le facilitent – y compris ceux qui le financent.

    La décision du département d’État américain se joint à d’autres initiatives récentes au sein d’un mouvement mondial pour arrêter le génocide des chrétiens et des autres minorités, notamment les résolutions du Parlement européen (4 février 2016) et du Conseil de l’Europe (27 janvier 2016).

  • Divorcés-remariés : la doctrine de l’Église sur la famille ne change pas

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    De Marinella Bandini sur aleteia.org

    Divorcés-remariés : « Miséricorde ne veut pas dire renoncer aux commandements de Dieu »
    Mise au point du cardinal Müller avant la publication de l’exhortation apostolique post-synodale du pape sur la famille.

    La doctrine de l’Église sur la famille ne change pas. En attendant la publication de l’Exhortation apostolique post-synodale du pape, le cardinal Gerhard L. Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, s’apprête à sortir un livre-entretien intitulé « Rapport sur l’espérance » écrit avec le prêtre et journaliste espagnol Carlos Granados, directeur général de la Bac (Bibliothèque d’auteurs chrétiens). La revue espagnole pro-vie « Actuall » a diffusé quelques extraits sur la famille, qui occupe l’un des quatre chapitres de ce livre. La communion aux divorcés-remariés est encore une fois le sujet brûlant. La raison pour laquelle ces personnes ne peuvent pas recevoir la communion, explique le cardinal, réside dans « la nature même du droit divin de l’indissolubilité du mariage », et c’est pourquoi le synode, « a beaucoup insisté sur cette impossibilité ». Miséricorde ne veut pas dire « renoncer aux commandements de Dieu ou trouver une justification pour les suspendre ou les rendre nuls ». “Va et ne pèche plus” dit Jésus à la femme adultère après l’avoir traitée avec grande miséricorde, rappelle le cardinal.

    L’exemple de la femme adultère

    Le cardinal Müller tient beaucoup à cet exemple et pense que c’est plutôt de là que devraient partir les pasteurs appelés à « accueillir et accompagner les divorcés-remariés avec délicatesse et chaleur », pour qu’ils s’intègrent dans la vie ordinaire de l’Église. À ceux qui pensent que la position de l’Église sur la morale sexuelle n’est pas réaliste, le cardinal Müller répond : « Le plus grand des scandales pour l’Église ne serait pas d’avoir en son sein des pécheurs, mais d’arrêter d’appeler par son nom la différence entre le bien et le mal et de la relativiser ; d’arrêter d’expliquer ce qu’est le péché ou prétendre de le justifier sous prétexte d’une plus grande proximité et miséricorde envers le pécheur ».

    Ainsi, dans le mariage, « nous pouvons échouer dans notre vie commune, dans nos attentes humaines, mais l’action de Dieu, le sacrement en tant que tel, lui, n’échoue pas », souligne le chef du dicastère pour la doctrine de la foi. Le mariage « n’est pas un idéal, un reflet de mon désir, comme un enfant qui veut devenir astronaute… les idéaux sont souvent irréalisables ». Le mariage « est une réalité reçue de Dieu » et sa fin « non seulement n’est pas naturelle, mais surnaturelle : la sanctification des époux et de la vie ».

    L’idéologie du gender

    Le cardinal Müller aborde aussi la question de l’idéologie du gender (ou du genre), dénonçant une véritable « colonisation idéologique », selon l’expression du pape François. La question qu’il pose est la suivante : « Peut-on bâtir une société sans respecter les différences entre l’homme et la femme ? ». En poursuivant cet objectif, conclut-il, nous sommes comme Adam et Eve : nous nous mettons à la place de Dieu et nous désignons nous-mêmes ce qui est bien et ce qui est mal.

  • Jeudi-Saint : le rite du lavement des pieds va-t-il éclipser la messe de la dernière Cène ?

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    Jusqu’ici ce rite (facultatif) était accompli sur douze hommes symbolisant les apôtres (y compris Judas) sur lesquels le Christ l’a pratiqué avant le repas pascal, au terme duquel il a institué l’Eucharistie. Dépassant le geste concret du Seigneur, tel qu'il est rapporté par saint Jean l’Evangéliste, le pape François a ordonné que tous les membres du « peuple de Dieu » puissent désormais être acteurs du « mandatum ». Lui-même va encore plus loin, en y incluant des musulmans, ce qui peut paraître logique dès lors qu’on ne se borne pas a "reproduire" exactement ce que fit Jésus pour ses "disciples": cela se discute.

    Commentaire de Sandro Magister sur son site « Chiesa » (extraits) :

    jpg_1351259.jpg« Cette année, François a choisi, comme cadre du rite qu’il s’apprête à célébrer, un centre d’accueil pour réfugiés, tandis que, les années précédentes, il s’était rendu en 2013 dans une prison pour mineurs, en 2014 dans un hospice pour handicapés, et l’année dernière dans une grande prison. C’est-à-dire, à chaque fois, dans des lieux où se trouve une humanité souffrante.

    Le jeudi saint qui va être célébré après-demain sera donc le premier depuis la réforme qu’il a consacrée à ce jour-là. Mais Jorge Mario Bergoglio avait déjà mis celle-ci en pratique dès sa première année de pontificat, puisque, déjà alors, il avait également lavé les pieds à des femmes.

    Qui plus est, le pape a été au-delà de ce qui est autorisé par sa propre réforme, en lavant les pieds – comme il l’a fait plus d’une fois – même à des personnes qui n’appartenaient pas à l’Église.

    Mais procédons avec ordre. Le critère général dont François s’inspire pour innover dans le domaine liturgique, il l'a indiqué en 2013 dans l’interview à caractère programmatique qu’il avait alors accordée à "La Civiltà Cattolica" et à douze autres revues de la Compagnie de Jésus :

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  • Sarkozy, le pape et la laïcité « positive » : seulement la pêche aux voix ?

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    70523486_14023434.jpgSamuel Pruvot est journaliste à Famille chrétienne. Il publie aux éditions du Rocher, Le mystère Sarkozy, un livre documenté sur le rapport ambigu de l'ancien président de la république à la spiritualité. Nicolas Sarkozy s'est entretenu lundi avec le pape François. Cette rencontre doit-elle nous surprendre? Réponse de Samuel Pruvot sur le site « Figarovox »: 

    "SAMUEL PRUVOT: Il y a quelque chose de notable au niveau du protocole. Si le pape reçoit en audience privée des chefs d'État, il s'agit en général de personnalités en exercice. Le même jour que Nicolas Sarkozy, le grand-duc Henri de Luxembourg figure par exemple à l'agenda officiel. A ce titre, cette visite fait exception. Nicolas Sarkozy est accueilli comme chef de l'opposition dans un contexte tendu avec le gouvernement socialiste français. Depuis 2015 en effet, le poste d'ambassadeur français auprès du Saint-Siège est vacant. Le candidat soutenu par François Hollande aurait été écarté pour son homosexualité supposé. Et la situation risque d'être figée jusqu'en 2017.

    Du côté de Nicolas Sarkozy, l'idée d'une rencontre avec le pape François n'est pas neuve. La demande était dans les tuyaux depuis 2013. Le fait qu'elle se déroule aujourd'hui, alors que les candidats de la primaire à droite se rangent en ordre de bataille, constitue évidement un bon point pour lui. Aucun concurrent - pas même François Fillon qui en a fait la demande - ne pourra faire valoir «une photo avec le pape.» 

    FIGAROVOX : Savez-vous ce que pense l'ex-président de la République de l'actuel évêque de Rome?

    Par delà le bénéfice politique supposé de l'opération, il y a sans doute une vraie curiosité de Nicolas Sarkozy vis-à-vis du pape François. Le président de LR apprécie les personnalités qui bousculent l'ordre établi. Les réformateurs et plus encore les prophètes qui agissent au nom de leur foi. Il admire la parole franche du pape François dont la popularité internationale résiste à l'épreuve du temps. Mais, à dire vrai, celui qu'il respecte par-dessus tout, c'est paradoxalement le pape émérite. Leurs profils psychologiques sont évidemment aux antipodes. Mais quand j'ai interrogé Nicolas Sarkozy pour mon livre, il m'a clairement fait comprendre qu'il cherchait à revoir Joseph Ratzinger. «L'ermite» de Rome. Il a été fasciné par sa finesse spirituelle et son envergure intellectuelle. Plus encore par la manière dont il a renoncé à sa charge et à tous les honneurs.

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  • Semaine Sainte : quand le Fils qui porte maintenant le péché du monde se voit abandonné

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    24_1.jpgUrs VON BALTHASAR
    L’ABANDON DU FILS
    (source)

    L’existence de Jésus a pour fondement son "oui", préalable à la volonté du Père. Aussi, dans sa vie, tout effort de l’action repose sur la base d’un accord constant entre lui et son Père. Ce point d’orgue qui sous-tend la fugue de son action, donne à tout un rythme ordonné.

    ci-contre : « Le Christ en croix »
    Francisco de Zurbarán (1598-1664)
    Art Institute, Chicago

    Or lorsque le Père fait survenir enfin "l’heure" toujours attendue, lorsque se produit l’entrée dans la ténèbre, ce point d’orgue qui porte tout, paraît cesser de retentir : la source paternelle est tarie, le Père, jadis tout proche, se retire, sa lumière s’éteint, le Fils qui porte maintenant le péché du monde se voit abandonné.

    Mais cet abandon où le cri du Fils retentit encore vers le Père disparu, est comme la forme en creux et le négatif d’une présence et d’une union indestructibles : seul un être aussi inséparablement proche du Père qu’est le Fils peut éprouver un tel abandon. En cet état où Il connaît cet abandon, le Fils connaît aussi cette union : "Voici l’heure, elle est venue, où vous me laisserez seul. Mais non, je ne suis pas seul : le Père est avec moi".

    Nous ne possédons pas de mots ni de concepts pour exprimer ce comportement de Dieu qui accepte d’être exposé à l’agression du monde. Non pas que cette agression l’engloutisse, lui et sa puissance, dans la fatalité du monde. C’est lui-même qui met sa toute-puissance libre dans son amour libre : lui-même agit et souffre dans la liberté de l’homme Jésus ; et personne, pas même la perdition de l’homme, ne peut contraindre cet amour à entrer dans l’abandon. Dieu peut agir de lui-même ; c’est pourquoi Il a pu risquer la création de créatures libres, et celle d’un monde de l’agression. Que l’amour de Dieu soit plus inventif que la méchanceté rusée de l’homme, ce n’est pas une victoire déloyale du Créateur sur la créature ; car nous voyons l’amour l’emporter, non pas sous le mode de la toute-puissance, mais sous celui de l’impuissance.

    Or un tel état est réellement une victoire : la joie de Pâques se tient déjà sur le fondement de l’abandon éprouvé sur la Croix et aux enfers. L’abandon était comme la mise à l’épreuve déchirante de l’unité trinitaire, qui est par elle-même la joie absolue. Nous le constatons : ce n’est pas une joie inactive qui jouit d’elle-même pendant que la créature souffre, mais c’est une joie qui peut s’introduire dans toute la souffrance de ce monde, une joie qui, en même temps, l’éprouve et se manifeste comme plus profonde que tout abandon. L’engagement de Dieu pour l’homme est si définitif que toute objection contre l’ordre du monde et la Providence en est réduite au silence. Le Nouveau Testament est un livre où la joie est capable d’englober de nouveau même la souffrance la plus extrême, l’abandon de Dieu par Dieu.

    L’Évangile ne se serait pas manifesté comme le message de la joie absolue, s’il n’avait pas la force de vaincre "la grande tristesse et la douleur incessante de mon cœur", comme s’exprime saint Paul, parce que la promesse incomparable de l’amour de Dieu "nous console dans toutes nos afflictions".

    Dans l’engagement de Dieu. pp 51 & ss

  • Famille : l’exhortation post-synodale ne sera pas publiée avant la mi-avril 2016

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    Entretemps, les spéculations contradictoires paraissent bien vaines. Pour le Cardinal Kasper, théologien apprécié du pape François, ce document (qui relève du magistère ordinaire) sera, en particulier pour les divorcés-remariés,  « le premier pas d’une réforme qui fera tourner une page par l’Eglise au bout de 1.700 ans », pas moins.  

    Mais, pour Mgr Gänswein, préfet de la Maison pontificale et secrétaire privé de Benoît XVI, le pape François confirmera le Magistère de l’Église sur les divorcés remariés. Lu sur le site « Riposte catholique :

    « Dans un entretien donné en fin de semaine dernière, le préfet de la Maison pontificale, Mgr George Gänswein, ancien secrétaire privé du pape Benoît XVI, estime que le pape François réaffirmera l’enseignement traditionnel de l’Église sur l’administration de la sainte communion et sur les divorcés « remariés » civilement. Même s’il considère que ce n’est « pas la première fois » qu’un pape a essayé d’aborder cette question, Mgr George Gänswein est convaincu que le pape François« continuera sur le chemin de ses prédécesseurs – c’est-à-dire selon le Magistère de l’Église. » Le préfet entend couper court à certaines spéculations, dont celles du cardinal Kasper, relatives à l’exhortation apostolique post-synodale sur la famille, qui doit prochainement sortir. Riposte catholique s’était fait l’écho de cette orientation qui serait en continuité avec l’enseignement traditionnel de l’Église.

    De même, Mgr George Gänswein a aussi rejeté les spéculations selon lesquelles le pape pourrait changer la discipline de l’Église latine sur le célibat des prêtres. Pour Mgr Gänswein, le pape est un « jésuite de l’ancienne école ». Il estime que pour le pape François, le célibat « n’est pas un obstacle, c’est un défi, mais aussi une source de force ». Il a également affirmé: « je ne crois pas que sous le pape François, il y aura un changement dans cette question du célibat ». 

    Ref. Pour Mgr Gänswein, le pape François confirmera le Magistère de l’Église sur les divorcés remariés

    La seule chose qu’on sache, c’est que, comme à son habitude,  le pape actuel ne fera pas dans la concision : quelque  deux cents pages sont annoncées. Pour le reste, il faut attendre et voir.

    JPSC

  • Liège, 25 mars : Chemin de Croix du Vendredi Saint dans les rues de la Ville

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    Communiqué de presse

    Vendredi saint – Chemin de croix dans les rues de Liège, 5° édition

    Vendredi 25 mars, est la date du vendredi saint : mémoire pour les chrétiens de la mort de Jésus sur la croix, deux jours avant sa résurrection à Pâques. La Pastorale Urbaine organise pour la cinquième année consécutive, un chemin de croix dans les rues de la ville. Chapeauté par les doyens des deux rives de la ville (Rive-droite, doyen Jean-Pierre Pire et rive-gauche, doyen Eric de Beukelaer), il sera présidé pour par Mgr Jean-Pierre DELVILLE, évêque de Liège.

    Le chemin de croix partira à 18h de l’église Saint-Pholien pour arriver à 19h15 à la Cathédrale. Les marcheurs suivront symboliquement une grande croix, porteront des cierges et avanceront en chantant au rythme lent des tambours. L’événement s’adresse à un large public. Chacun peut librement y participer: Liégeois ou non, jeune ou aîné, croyant ou peu, pratiquant ou pas. Le chemin de croix est une prière par les pieds. C’est un message d’amour universel qui s’adresse bien au-delà des habitués des églises. La Pastorale Urbaine remercie l’administration communale et les forces de police. Grâce à leur aimable collaboration, pareille démarche s’organise dans d’excellentes conditions.

    Ensuite : Les participants au chemin de croix seront invités à prolonger leur démarche en participant à l’office du vendredi saint présidé par l’évêque à 19h30 à la Cathédrale. Comme le Vendredi Saint est le jour par excellence pour reconnaître notre imperfection humaine, au terme de l’office celles et ceux qui souhaitent pourront recevoir le sacrement du pardon (la confession).

    Concrètement : RDV à Saint-Pholien le vendredi 25 mars à partir de 17h30. Chemin de croix dans les rues de Liège entre 18h à 19h25. Pour ceux qui le souhaitent : office à la Cathédrale de 19h30 à 20h45, suivi d’un temps libre pour les confessions jusque 21h15. 

    Contact : Pour la Pastorale Urbaine – Doyen Eric de Beukelaer, e.debeukelaer@catho.be GSM: +32(0)474.35.90.27