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Eglise - Page 1117

  • Jean-Louis Tauran, cardinal camerlingue

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    Le serment du cardinal-camerlingue Jean-Louis Tauran

    source : L’Osservatore Romano

    Le Pape François a reçu de la part du cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, le serment de la charge de camerlingue de la Sainte Eglise romaine. (Le camerlingue est le cardinal assurant l’administration temporelle de l’Église pendant la vacance du siège pontifical.) Le rite s’est déroulé dans la chapelle d’Urbain VIII du Palais apostolique lundi matin, 9 mars.

    Au terme du serment, le cardinal Tauran a adressé une brève salutation au Souverain pontife, en le remerciant de l’avoir nommé camerlingue : c’est le signe – a-t-il dit – d’ « une nouvelle manifestation de confiance de la part de Votre Sainteté ». Le cardinal lui a assuré également au nom des membres de la Chambre apostolique, « des prélats dont la seule ambition est de servir l’Eglise », de prendre toujours garde « à respecter le droit, à agir avec sobriété et à collaborer avec tous les membres de la Curie romaine ». A ce propos, il a affirmé que « tous [étaient] disposés à donner le meilleur [d’eux-mêmes], afin qu’en toute circonstance les droits du Saint-Siège soient protégés ». En outre, il ajouté être conscient « des devoirs qui [leur] incombent aujourd’hui et demain. Nous prions afin que nos négligences ne cachent jamais l’image et le témoignage de ce Siège apostolique, cette Eglise de Rome qui préside à la charité ». Il s’est ensuite dit certain de croire que « Ubi Petrus, ibi Ecclesia ». Enfin, le Pape François a invité a réciter un Je vous salue Marie.

  • Quel est le sens du séjour prolongé du Cardinal Sarah en France ?

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    Depuis une bonne dizaine de jours, le Cardinal guinéen Robert Sarah, préfet de la Congrégation du culte divin, séjourne en France, visite des paroisses, rencontre des communautés religieuses et se répand dans les médias,  à l’occasion de la sortie de presse de son livre d’entretiens avec Nicolas Diat : Dieu ou rien. L’autre visage de Rome?

    A découvrir dans l’interview qu’il  vient d’accorder à « Atlantico » : 

    Jean-Sébastien Ferjou : Eminence, le livre d’entretien avec Nicolas Diat que vous publiez s'appelle « Dieu ou rien ». Etant donné que l'Europe a largement perdu le sens de Dieu, diriez-vous donc que l'Europe est dans le rien ? 

    Cardinal Robert Sarah : Je ne peux que répondre oui. Sans Dieu, c'est le néant. Sans Dieu, il n'y a rien. Sans Dieu, qu'est-ce que je suis, qu'est-ce qui me maintient en vie ? Et après cette vie, qu'y-a-t-il ? Si Dieu n'est rien, il n'y a pas de vie éternelle.

    ...Dans le livre, on sent que vous pensez que les Européens devraient comprendre que leur histoire et leur héritage spirituel et culturel ne sont pas forcément la cause de troubles et que l'on pourrait garder la paix sans avoir à y renoncer. Mais comment en convaincre les Européens ?

    [...]Regardons les guerres actuelles : le fondamentalisme n'est pas né de rien. On a attaqué l'Irak. On a créé un chaos total entre chiites et sunnites. On a attaqué la Libye et c'est aujourd'hui un pays dans une situation explosive.

    Le fondamentalisme islamique ne serait donc qu'une réaction à des actions européennes ? Ou a-t-il aussi une part d'essence propre ?

    Le sujet est complexe. Pour autant, il ne faut pas exclure que le fondamentalisme soit une réaction culturelle. En face de la religion islamique, il y a une religion sans Dieu, mais morale. Bien sûr, il y a un extérieur de progrès, mais c'est une façade. 

    C'est ce que Jean-Paul II appelait la culture de mort ?

    Exactement. On se moque de ceux qui croient, on les caricature. Ca provoque une réaction, peut-être excessive, mais je pense qu'il ne faut pas nier qu'il s'agisse d'une réaction contre une société athée, sans Dieu, qui n'a pas peur de ridiculiser ses martyrs. Ils l'ont fait avec Jésus-Christ. Il y a eu des films abominables. On n'a pas la même réaction que les musulmans. Mais il ne faut pas croire que toutes les civilisations acceptent qu'on se moque de choses qui sont fondamentales pour elles.  

    Vous venez de Guinée, un pays à majorité musulmane, où l'on pourrait observer deux courants comme ailleurs dans le monde : l'islam traditionnel, local, et celui financé par les Pays du Golfe et qui pose problème. Vous parlez dans votre livre d'un néo-colonialisme idéologique de l'Europe qui tente d’imposer au reste du monde ses idées, sur la théorie du genre notamment. Pour autant, n'y a-t-il pas aussi une volonté d'expansion politique d'un certain islam ?

    L'islam traditionnel africain, venant du Sud, est très religieux, et très tolérant. Je n'ai jamais vu pour ma part une difficulté entre chrétiens et musulmans. Quand je dirigeais la cathédrale pour la fête de Noël, il y avait beaucoup de musulmans qui venaient y assister, entendre le message.

    Nous avons toujours vécu dans une paix fraternelle. Bien sûr, depuis les années 1970, beaucoup de musulmans ont reçu des bourses pour aller étudier en Arabie saoudite ou ailleurs et en sont revenus fanatisés. Ces derniers ne s'en prennent pas uniquement aux chrétiens, ils s'en prennent surtout aux musulmans.

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  • Les marchands chassés du temple : une homélie du Père Zanotti-Sorkine

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    Prédication du 11 mars 2012 par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 2, 13-25)

    https://www.youtube.com/watch?v=Jtr4IlQFojU&t=131

  • Jeunesse et mariage : table ronde le mercredi 25 mars 2015 à 18h00 à l’Université de Liège (Place du 20 août, 7, 1er étage : salle des professeurs)

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    Pour s’inscrire au lunch débat du mercredi 25 mars à l’Ulg 

    Réservation nécessaire pour le 20 mars au plus tard via: 

     Tel. 04.344.10.89 

    ou courriel :

    info@ethiquesociale.org

    ou site web :

    http://www.ethiquesociale.org/conference/jeunesse-et-mariage/

     

    JPSC 

  • Familles : commencer par bien se préparer au mariage

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    De Mgr Léonard dans les Pastoralia du diocèse de Malines-Bruxelles (mars 2015), pp 3-6.

    De l’importance de la préparation au mariage

    LE BEAU ET REDOUTABLE PARI DU MARIAGE CHRÉTIEN

    A notre époque de « libération » sexuelle, trop de gens s'engagent dans les liens du mariage civil et religieux sans la préparation suffisante. Quand, par exemple. on a déjà couru plusieurs aventures amoureuses et sexuelles sans engagement irréversible de la personne, il n'y a guère de raison de penser que l'aventure suivante sera plus solide que les précédentes simplement parce qu'on l'accompagne d'un cérémonial public. A moins, bien sûr, qu'une préparation suffisante ait amené à aborder la splendide aventure de l'amour humain avec un cœur nouveau.

    Le mariage chrétien, en particulier, demande une réflexion et une maturation considérables avant de s'y engager valablement. Il ne s'agit pas seulement de se marier «à l'église» avec une belle cérémonie permettant de jolies photos, ce qui est, certes, très sympathique et appréciable. Il s'agit surtout de se marier « dans le Seigneur », comme dit saint Paul. Ce n'est pas une mince aventure! L'homme et la femme qui se marient « dans le Seigneur » font librement le pari de s'aimer d'un amour qui ressemble à l'amour qui unit le Christ et son Église, Dieu et l'humanité. Il faut bien voir qu'il s'agit d'un pari démesuré. Il n'est plus question de s'aimer à la mesure des capacités et des limites de deux cœurs humains, mais à la mesure du cœur de Jésus lui-même : « Aimez-vous les uns les autres comme moi je vous ai aimés ». Certes, il n'y a rien de plus beau que de confier ainsi la fragilité de nos amours humaines à la solidité sans faille de l'amour du Christ. Mais, en même temps, quelle redoutable exigence! Celle de dire à son conjoint : « Je veux t'aimer dans le Seigneur et à sa manière »! C'est ici que s'enracine l'indissolubilité du mariage chrétien, sans oublier son fondement naturel dans la dignité de la personne humaine créée à l'image de Dieu.

    Le Seigneur, en effet, ne nous aime pas pour un temps et sous condition. Même si nous le trahissons, il continuera à nous aimer fidèlement. Il ne se reprendra jamais. Ceux qui se marient dans le Seigneur, s'ils savent ce qu'ils font, prennent le même engagement : « Je me lie à toi sans retour, pour le meilleur et pour le pire; même si, par malheur, tu devais perdre ta santé ou ta beauté, voire même me trahir, je ne t'abandonnerai jamais ». Avant de s'engager de cette manière, il vaut mieux prendre le temps de s'examiner chacun, de réfléchir ensemble et de discuter le coup à l'aise.

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  • Mgr Léonard : Les grands défis de la pastorale familiale

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    71t30wQ-8aL.jpgL'Editorial de Mgr Léonard dans les Pastoralia (mars 2015) de son diocèse :

    Les grands défis de la pastorale familiale

    Toutes les Eglises d'Occident sont confrontées au difficile problème de l'attitude pastorale à adopter à l'égard des personnes marquées par l'échec conjugal : séparation, divorce, remariage civil. Ce sujet est d'autant plus urgent que se développent souvent en nos pays des pastorales «sauvages » déployant toutes sortes de pratiques allant de la fermeture intégrale au laxisme le moins éclairé.

    Tirant profit de ma longue expérience de rencontres avec des personnes ayant vécu l'échec conjugal, j'ai publié un livre consacré à ce thème. Un livre écrit avec le cœur tout autant que la pensée. Il a connu plusieurs éditions, la plus récente étant L'Église vous aime. Un chemin d'espérance pour les séparés; divorcés, remariés, Paris, éd. de l'Emmanuel, 2010.

    Oui, les familles ont besoin de ce genre d'encouragement et de beaucoup d'autres encore. Les familles unies et heureuses, à coup sûr, mais aussi les familles et les personnes éprouvées par l'échec conjugal ou familial. Elles sont légion dans nos sociétés dites «avancées». Dans les pays d'Europe occidentale, environ un couple sur trois aboutit à la dislocation. Dans les grandes villes, la proportion des échecs conjugaux atteint la moitié. C'est un phénomène de société très grave, qui frappe de plein fouet non seulement les conjoints, mais aussi les enfants. Un énorme gâchis humain et spirituel!

    Cette situation représente un défi pastoral majeur pour l'Église. Comment encourager aussi ces familles disloquées ou recomposées, comment les accueillir et les aider dans la charité et la vérité du cœur du Christ? Comment être auprès d'elles un relais de la miséricorde à la fois patiente et exigeante du Seigneur? L'urgence est d'autant plus grande que le véritable enseignement de l'Église en la matière est généralement mal connu, mais il est accueilli avec une réelle ouverture de cœur quand on prend la peine de l'expliquer avec douceur et patience.

    Les divers thèmes abordés dans ce livre sont les suivants :

    1. L'importance de la préparation au mariage chrétien

    2. La fidélité à la grâce du sacrement

    3. La traversée des inévitables épreuves

    4. Les cas d'impasse

    5. Le recours à la déclaration de nullité du mariage

    6. La fidélité au conjoint absent

    7. Les problèmes posés par un remariage civil

    8. La place des divorcés remariés dans l'Église 9, La question délicate de l'accès à la communion eucharistique

    10. La juste compréhension du recours à la conscience

  • Quand un dominicain fait l'éloge de l'action politique

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    9782889184477.jpgÉloge de l’action politique

     14x21cm, 209 pages, 18 euros.

    Le vernis de la pensée unique se craquèle enfin. Une supposée génération politique se lève, composée de chrétiens et de non chrétiens. Elle veut passer à l’action et s’illustrer dans le débat.

    Savent-ils, jeunes ou adultes, ce qu’ils veulent et quels moyens prendre ? Sans une pensée, l’action tourne court. Sans compétence, nul n’est respecté. Beaucoup déplorent le manque d’épaisseur humaniste de la classe politique. Pourtant, tout les pousse, le moment venu, à se comporter comme les autres.

    Des questions se posent : légitimité de l’ambition, fins du politique, équilibre du nécessaire et du possible, manipulation des passions publiques, rayonnement professionnel, disponibilité des acteurs, recherche des terrains d’entente. En outre, pour les chrétiens, place du témoignage dans une société sécularisée, rêve d’une chrétienté dans un pays apostat.

    Néanmoins, Dieu semble redevenu un acteur politique. La neutralité démocratique va-t-elle lui faire jouer son meilleur rôle ou bien son plus mauvais ? La laïcité est-elle capable d’arbitrer les religions, comme elle le prétend ? (4e de couverture)

    Le R.P. Humbrecht est Dominicain de la province de Toulouse, philosophe et invité régulier des conférences « Acteurs d’Avenir ». Il appelle régulièrement les jeunes cathos à s'engager dans la vie sociale et politique.

  • Philippe et Mathilde ont rencontré François

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    Du site de la RTBF :

    Le Roi et la Reine ont rencontré le Pape Francois ce lundi matin. Une audience officielle qui aurait dû se tenir en décembre, mais qui avait été annulée suite au décès de la Reine Fabiola. C'est la première fois que les deux hommes se rencontraient.

    Escorté par la garde suisse, le Roi Philippe et la Reine Mathilde, en chaise roulante à cause de son problème au genou, ont traversé les immenses couloirs des palais du Vatican pour aboutir dans le bureau du souverain pontife. Ce n’est pas la première fois que le couple est reçu au Vatican, il a déjà rencontré Jean Paul II et Benoit XVI en audience privée, mais c’est la première fois que le Roi et le Pape s'entretiennent en tant que chefs d'Etat en audience officielle. Une demi-heure de rencontre qui a permis d'aborder des thèmes plus politiques. Même si, pour Bruno Neve de Mevergnies, ambassadeur de Belgique auprès du Saint siège, le pape n’a pas de programme politique : " Il a un programme de conviction qu’il tire de sa conception de l’évangile. Il est certain que tous les présidents de la planète, depuis Barack Obama jusqu’au président Poutine et maintenant Madame Merkel, viennent ici à Rome pour entendre son message et pour parler avec lui. Je pense que c’est le cas de notre roi aussi. Il souhaite entendre la vision du pape sur notre monde."

    Une rencontre au contenu confidentiel

    Impossible de savoir exactement ce que le Pape a dit au couple royal, mais on sait que la Pape François insiste souvent auprès des chefs d'etat sur la situation économique difficile de certaines tranches de la société, estimant que c'est un devoir pour un roi ou pour un président de mettre tout en œuvre pour lutter contre les situations de rejets et de pauvreté.

    Pour cette rencontre officielle, le Roi est accompagné dans son déplacement par un ministre du gouvernement fédéral. En l'occurrence le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders.

    Une dimension politique

    Comme il ne s'agit pas d'une visite personnelle au souverain pontife, il n'y a pas a priori de dimension spirituelle dans ce déplacement au Vatican. "Dans le cas présent, le roi Philippe va en tant que chef de l’État belge, et rencontre le pape François, non pas en tant que chef spirituel, mais en tant que chef d’État. C’est un chef d’État qui rencontre un autre chef d’État", explique Vincent Dujardin, historien à l'UCL et spécialiste de la monarchie.

    Génuflexion et protocole

    La dernière visite officielle belge au Vatican date de 2009. Albert II avait rencontré Benoit XVI à l'occasion de la canonisation du Père Damien. Malgré le caractère officiel de la visite, Albert II avait effectué une génuflexion devant le pape, geste qui avait suscité de nombreux commentaires : "C’était certainement une décision personnelle du roi Albert II, qui ne faisait certainement pas partie du protocole, et qui renvoyait à une tradition. Il a montré de façon personnelle son attachement", précise Vincent Dujardin.

    En matière de protocole chaque geste compte. Cette première visite au Vatican pour le couple royal sera donc sans doute très observée, jusque dans la façon dont Philippe et Mathilde salueront le pape.

    A.L. avec B. Hupin et Valérie Dupont

  • Séjour parisien du Cardinal Robert Sarah (suite): changer l’Eglise, pour quoi faire ?

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    Interview du Cardinal Robert Sarah par le Journal du Dimanche :

    Le quatrième personnage de la Curie, le cardinal Sarah, se pose en défenseur de la doctrine et de la famille. À ses yeux, la vision du mariage que veut imposer l’Occident est "ahurissante".

    Originaire du nord de la Guinée, le cardinal Robert Sarah, 69 ans, a été nommé en novembre préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Au Vatican, qui ne compte que deux cardinaux africains, il conseille le pape François pour la préparation de son premier voyage sur le continent noir, qui le conduira en décembre en Ouganda et en République centrafricaine. Nommé évêque à 34 ans par Jean-Paul II, créé cardinal en 2010 par Benoît XVI, il se veut le défenseur de l'église africaine et de ses 187 millions de fidèles.

    Divorces, mariage pour tous, unions libres, familles recomposées… La notion de famille change. Le Vatican vient d'envoyer un questionnaire aux chrétiens du monde entier pour les interroger sur ces questions. L'Église est-elle prête à une plus grande ouverture?

    Mais l'Église est déjà ouverte! Les divorcés y ont leur place, leurs enfants également. Tout comme les homosexuels, qui doivent être accompagnés dans leur foi.

    La question n'est pas là. L'Église doit-elle aller plus loin pour suivre les évolutions de la société?

    Je pense souvent à l'histoire de Naboth, qui possédait une vigne que convoitait le roi Achab. Naboth est mort car il a refusé de vendre sa terre qui lui venait de son père et de ses ancêtres. L'héritage est un trésor à conserver même si en apparence cela ne représente rien. Pourquoi l'Église devrait-elle changer alors qu'elle vient d'entrer dans son troisième millénaire? Sur les questions que vous avez évoquées, Dieu est clair. Il considère que la matrice de la famille se compose d'un homme et d'une femme. Jean-Paul II s'est prononcé sans ambiguïté sur les remariés. Ils ne peuvent communier.

    Vous faites partie de ceux qui ont fait entendre une voix dissidente, attachée à la tradition, lors du dernier synode sur la famille…

    Le synode n'a aucun pouvoir doctrinal mais uniquement pastoral. Les évêques émettent des propositions discrètes au pape. Ce ne sont que des exhortations. Soigner quelqu'un, c'est du domaine de la pastorale mais la composition des médicaments relève de la doctrine. En dernier ressort, c'est le pape qui décide. Je fais partie de ceux – et ils sont très nombreux – qui ne laisseront pas la pastorale prendre le pas sur la doctrine. La doctrine, c'est la fondation sans laquelle la maison s'effondre.

    «La vision du mariage que l'on veut nous imposer est ahurissante»

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  • A l'abbaye Notre-Dame de Randol : « l’unique nécessaire »

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    Via ce site, nous découvrons cette video consacrée à l'abbaye de Randol :

    Pour l’Année de la Vie Consacrée, le diocèse de Clermond-Ferrand propose un reportage sur l’Abbaye Notre-Dame de Randol et interroge Dom Bertrand de Hédouville, Père abbé de Randol, le RP Georges Rétoré, moine de Randol et Monsieur Paul Monnoyeur,architecte associé de l’abbaye.

  • Liturgie : d'après le pape François, on ne peut pas revenir en arrière

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    D'IMedia :

    En matière de réforme liturgique, on ne peut “revenir en arrière“, assure le pape François

    “On ne peut revenir en arrière, nous devons toujours aller de l’avant, toujours en avant, et celui qui revient en arrière se trompe“. C’est ce qu’a soutenu le pape François, dans la soirée du 7 mars 2015, à la sortie de la messe commémorative qu’il présidait 50 ans après la première messe en langue vernaculaire célébrée par Paul VI (1963-1978), à l’église romaine de ‘Tous les saints’.

    Si au cours de cette messe anniversaire le pape François s’était limité à insister sur la cohérence entre la liturgie et la vie quotidienne des fidèles, c’est en quittant la paroisse romaine qu’il a évoqué la réforme liturgique issue du Concile Vatican II (1962-1965). “Ce fut vraiment un geste courageux de l’Eglise de se rapprocher du peuple de Dieu pour qu’il puisse bien comprendre ce qu’elle fait“, a-t-il affirmé devant les fidèles de la paroisse, comme l’a rapporté le lendemain le Bureau de presse du Saint-Siège. “C’est important pour nous, de suivre la messe ainsi“, a-t-il ajouté, après avoir invité à remercier “le Seigneur pour ce qu’il a fait dans son Eglise pendant ces 50 années de réforme liturgique“.

    Le 7 mars 1965, Paul VI avait ainsi célébré la première messe en langue vernaculaire, mettant en application la Constitution conciliaire Sacrosanctum concilium du 4 décembre 1963. Cette constitution accordait “une place plus large“ aux langues nationales, en particulier lors des lectures et prières. Ces dernières étaient traditionnellement prononcées en latin depuis le 3e siècle dans l’Eglise d’Occident.

    A n’en point douter, ces propos seront particulièrement mal reçus par les fidèles attachés à l’ancien rite - dit de saint Pie V - dont l’usage avait été libéralisé en juillet 2007 par Benoît XVI (2005-2013) avec la publication du Motu Proprio Summorum Pontificum. Durant l’été 2013, dans une interview accordée aux revues jésuites, le pape François avait qualifié l’ancienne messe de “Vetus Ordo“ (vieille messe), et mis en avant le “risque d’idéologisation“ de ce rite ainsi que celui de “son instrumentalisation“. Peu tourné vers la tradition mais pétri de piété populaire, le pape François a cependant nommé en novembre dernier à la tête de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements le cardinal guinéen Robert Sarah, un prélat inquiet devant le risque de dérives liturgiques dans l’Eglise.

  • Les soixante ans de Communion et Libération

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    De Radio Vatican :

    La place Saint-Pierre était noire de monde samedi matin : quelque 80'000 personnes, venues d’une cinquantaine de pays, ont participé à la rencontre du Pape François avec les membres du mouvement ecclésial Communion et Libération qui célèbre ses soixante ans d’existence et qui commémore le dixième anniversaire de la mort de son fondateur, le prêtre italien Luigi Giussani.

    Prières, lectures, projections et chants ont rythmé la rencontre jusqu’à l’arrivée du Saint-Père, accueilli avec affection et un enthousiasme débordant. Pour pouvoir saluer toute la foule, le Pape François a dû franchir les limites du Vatican, sortir de la place Saint-Pierre et parcourir à bord de sa voiture découverte une partie de l’avenue de la Conciliazione, sous les ovations. Dans l’assemblée se trouvaient le cardinal de Milan Angelo Scola, des délégués anglicans, orthodoxes et musulmans, ainsi qu’un groupe de détenus italiens.

    Dans son discours, le Souverain Pontife a livré quelques recommandations aux adhérents de ce mouvement catholique, en les mettant notamment en garde contre le risque de se figer dans une attitude de défense et de repli identitaire. Pour François, la morale chrétienne n’est pas l’effort de volonté titanesque de ceux qui décident d’être cohérents, une sorte de défi solitaire face au monde. La morale chrétienne est au contraire une réponse émue devant une miséricorde surprenante, imprévisible, voire même injuste selon les critères humains, de la part de Celui qui nous aime malgré nos trahisons. La morale chrétienne ne veut pas dire ne jamais tomber, mais se relever toujours, grâce à la main que Jésus nous tend. De la même manière, le rôle de l’Eglise n’est pas de condamner éternellement mais de répandre la miséricorde de Dieu sur toutes les personnes qui la demandent avec un cœur sincère.

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