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Eglise - Page 1176

  • Meeting de Rimini : 800.000 personnes attendues

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    Italie: Ouverture à Rimini de la 35e édition du Meeting pour l’Amitié entre les Peuples

    800’000 personnes sont attendues de 70 pays du monde entier   

    Rimini, 24 août 2014 (Apic) 800’000 personnes en provenance de 70 pays du monde entier sont attendues du 24 au 30 août dans la station balnéaire de Rimini, sur le littoral adriatique, pour la 35e édition du «Meeting pour l’Amitié entre les Peuples». Ce grand raout, à l’initiative du mouvement ecclésial «Communion et Libération», transforme depuis 1980 le paradis italien du farniente en un eldorado mondial de la culture et des rencontres spirituelles, rappelle Radio Vatican.

    La grande manifestation, qui se tient au centre «Rimini Fiera», prévoit cette année plus de 100 rencontres et tables rondes, 12 expositions, 23 spectacles, 17 rendez-vous sportifs et 3’500 m2 d’un espace réservé aux enfants. Elle a pour leitmotiv «Vers les périphéries du monde et de l'existence. Le destin n’a pas laissé l’homme seul».

    Communiquer avec un langage compréhensible les valeurs du christianisme

    Le message envoyé au Meeting par le pape François et écrit en son nom par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, relève qu’«un monde en transformation rapide demande aux chrétiens d’être disposés à chercher des formes ou des moyens de communiquer avec un langage compréhensible la permanente nouveauté du christianisme».

    Dans cette lettre, rendue publique le 23 août par le Saint-Siège, le souverain pontife invite chacun à «ne jamais perdre le contact avec la réalité » et à «tenir toujours le regard fixé sur l’essentiel».

    Le «Meeting pour l’Amitié entre les Peuples», auquel participent non seulement les milliers de membres du mouvement, mais une foule de personnes intéressées, est une véritable institution en Italie. Chaque année, des personnalités du monde politique, économique ou encore culturel de premier plan y participent. En 1982, le pape Jean Paul II lui-même s’y était rendu.

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  • Chronique de l'horreur en Irak

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    Laurence Desjoyaux, sur le site de "La Vie", relate les circonstances épouvantables qui accompagnent la fuite des chrétiens chassés de leurs villes:

    « J'ai une famille de chrétiens qui ne veut pas se convertir, qu'est-ce qu'on en fait ? »

    Les quelques dizaines de chrétiens qui n'avaient pas pu fuir Qaraqosh, la plus grande ville chrétienne d'Irak, lors de l'arrivée des djihadistes de l'Etat islamique, arrivent depuis deux jours à Erbil. Ils racontent la pression à la conversion, les pillages, les enlèvements, dont celui d'une fillette de trois ans.

    Ils arrivent par petits groupes, à pieds, sans valises, sans affaires. Sans rien. Nous sommes à Kalak, sur la ligne de front entre l'armée kurde et l'Etat islamique située à une trentaine de kilomètres d'Erbil. Coincés à Qaraqosh, la plus grande ville chrétienne d'Irak située à une trentaine de kilomètres de Mossoul, tombée aux mains des djihadistes de l'Etat islamique et quasiment vidée de ses 45000 habitants dans la nuit du 7 au 8 août dernier, quelques dizaines de chrétiens ont enfin pu partir. L'Etat islamique leur a donné le choix : se convertir à l'islam ou quitter leur ville. Ils ont préféré partir, abandonnant tout derrière eux.

    Les hommes de Da'ash les ont déposé à Khazer, à dix kilomètres de Kalak. Ils ont fini la route à pied. Une véritable épreuve pour ces gens, souvent âgés ou malades, affaiblis par plus de dix jours d'angoisse sous la coupe des djihadistes. Dans le bus qui doit les ramener à Erbil où sont déjà réfugiés des dizaines de milliers de réfugiés, ils attendent que les derniers arrivent, hébétés par ce qu'ils viennent de vivre. Assise au premier rang, une femme, le regard angoissé, explique qu'elle a laissé derrière elle son mari et son fils. Une autre raconte qu'elle ne sait pas où est sa mère, partie de Qaraqosh dans une autre voiture. Elle répète en boucle en se tordant les doigts : « Maryam El Azra, Maryam El Azra », « Vierge Marie, Vierge Marie... » Un vieillard épuisé, keffieh traditionnel sur la tête, sourit tristement. Derrière lui, une femme âgée s'accroche au téléphone qu'on lui a donné et parle à ses proches en fermant les yeux. Derrière elle, une autre montre ses oreilles : « Ils ont tout pris, les papiers d'identité et même les boucles d'oreilles. » Au fond du bus, une femme seule. Des cernes noirs lui mangent la moitié de son visage amaigri. Elle raconte en pleurant que les hommes de l'Etat islamique lui ont pris sa fille de trois ans, Cristina, au moment où elle a été chassée de la ville. On parle aussi de l'enlèvement d'une jeune femme de 30 ans, Rita.

    Lire la suite sur le site de La Vie

  • A peine 14 nouveaux prêtres cette année en Belgique

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    53f72e523570667a6394d8d0 (1).jpgSelon « La Libre » (avec Belga) :

    « La Belgique compte cette année à peine quatorze nouveaux prêtres dont la moitié sont d'origine étrangère, selon un tour d'horizon réalisé par l'Agence Belga. L'évêché de Namur remporte la palme avec 7 ordinations suivi par l'archidiocèse de Malines-Bruxelles qui en totalise six. L'évêché de Gand ferme la marche avec une seule ordination. Aucune n'aura lieu dans les évêchés de Bruges, Hasselt, Anvers, Liège et Tournai. A Namur, trois des nouveaux prêtres sont Belges tandis que les autres viennent du Paraguay, du Brésil, d'Italie et du Bénin et cinq d'entre eux appartiennent, en outre, aux nouveaux mouvements religieux comme le Chemin Néocatéchuménal et la Fraternité de Tibériade.

    Concernant l'archidiocèse de Malines-Bruxelles, trois des nouveaux prêtres sont d'origine belge tandis que les trois autres sont étrangers. Trois de ces nouveaux prêtres - dont deux étrangers - sont, par ailleurs, membres de la Fraternité des Saints Apôtres érigée le 7 avril 2013 par Mgr Léonard. Ils rejoindront ensuite deux paroisses bruxelloises.

    Le manque de prêtres est toutefois de plus en plus criant en Belgique. Certains évêchés comme Malines-Bruxelles font appel depuis plusieurs années à des prêtres étrangers alors que d'autres y sont fermement opposés. Les prêtres d'origine étrangère ne connaissent en effet souvent pas les habitudes pastorales locales et les expériences avec des prêtres étrangers ne se sont pas toujours révélées heureuses.

    Des fédérations de paroisses ont été érigées voici quelques années pour répondre au manque de vocations mais à l'heure actuelle toutes les fédérations ne disposent pas de leur propre prêtre.

     Réf. A peine 14 nouveaux prêtres cette année en Belgique

     Cette situation interpelle les communautés de fidèles les plus actives,  dès lors qu’à  l’exception de Mgr Léonard, les autorités diocésaines semblent demeurer dans le brouillard stratégique le plus opaque. A Liège, l’unique ordinant a décidé de postposer d’un an la décision relative à son ordination sacerdotale. Il ne faut pas, entre autres, exagérer les problèmes d’ « inculturation » des prêtres étrangers, souvent  africains, qui ont beaucoup à nous apprendre sur un point fondamental : le sens de la foi, qui transcende toutes les sociologies religieuses du monde.   JPSC.

  • Quand le patron des Experts Manhattan raconte sa conversion au catholicisme

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    Un récit que l'on peut lire sur le site d'aleteia.org :

    Conversion : Gary Sinise, un expert témoigne de sa foi

    Acteur, réalisateur, musicien, philantrope et patriote, Gary Sinise a récemment témoigné de sa conversion au catholicisme.

    SUSAN E. WILLS (1)

    Il était l’invité surprise du dernier Congrès annuel des Chevaliers de Colomb, à Orlando, aux Etats-Unis : le célèbre patron des Experts Manhattan a notamment partagé avec les 2000 membres de cette association le récit de sa conversion.

    Le premier surpris de se retrouver là semblait d'ailleurs être Gary Sinise lui-même. L’acteur a avoué que « lui et sa famille étaient sans religion », jusqu’au jour où son épouse est revenue aux racines catholiques de sa mère, dont elle s'était éloignée au fil des années. Ensuite, lui-même a lentement suivi son propre chemin de conversion, jusqu’à sa confirmation en 2010. Gary Sinise avait déjà confié dans une interview il y a quelques années son soutien à la décision prise par sa femme, Moira, d'origine irlandaise.

    L'interprète des Experts Manhattan était en tournage en Caroline du Nord quand sa femme et ses trois enfants sont venus lui rendre visite, alors qu’un ouragan se déplaçait vers les côtes. Comprenant que les vols seraient annulés, il loua une voiture et les conduisit en direction de Charlotte, à travers des vents soufflant en tempête, une pluie battante et la foudre toute proche. À un moment donné, Moira s’est tournée vers lui et lui a annoncé que, dès son retour à Chicago, elle retournerait à l’Eglise catholique et que les enfants seraient désormais scolarisés dans des écoles catholiques. L'acteur en est resté stupéfait, et à vrai dire n'était pas particulièrement heureux de cette décision. La seule chose qu’il connaissait des écoles catholiques ? Les histoires terrifiantes que lui avaient racontées deux amis, des amis affligés par ailleurs d’un certain “complexe de culpabilité.” 

    Dix ans pour "traverser le Tibre"

    Gary Sinise avait alors répondu à sa compagne quelque chose comme : « Non, mais tu es folle ou quoi? ». Mais son épouse a fait comme elle avait dit, suivant le programme d'un "rite d’initiation chrétienne pour adultes" (RCIA, Rite of Christian Initiation of Adults) et inscrivant leurs enfants dans une école catholique. Deux ans plus tard, lors de la veillée pascale, elle recevait le baptême. Dans le même temps, l'école s'est avérée être le contraire de ce à quoi le célèbre acteur s’attendait. Gary Sinise a reconnu qu'il s'agissait d'un bon environnement pour ses enfants, et en est même devenu l'un des bienfaiteurs. Mais il lui aura fallu dix autres années avant de « traverser le Tibre », mais dix années remplies d’activités de bienfaisance.

    Peu de temps après les évènements du 11 septembre, le célèbre acteur et Expert avait été invité “en tant que célébrité” à rencontrer les premiers à être intervenus sur place, et à découvrir des héros comme le père Mychal Judge, aumônier de la brigade des pompiers de New York, mort en portant secours aux victimes lors de l'effondrement des Twin Towers.

    Pour les enfants d'Irak

    En 2003, Gary Sinise a par ailleurs cofondé  l’Opération Enfants d’Irak (“Operation Iraqi Children”). Pendant plus de neuf ans, il a ainsi levé des fonds et recueilli des dons en fournitures scolaires et en vêtements pour les enfants dont les écoles avaient été reconstruites par l’armée. Bilan de cette opération : pas moins de 358 763  kits de fournitures scolaires, des milliers d'animaux en peluche, des chaussures et équipements de sport, des centaines de boîtes de chaussures, vêtements, fournitures, produits alimentaires et d'hygiène et de jouets.

    La cause des vétérans blessés

    Enfin, via les 119 concerts de l’USO (United Service Organization) organisés pour les militaires américains et leurs familles avec le groupe de Gary Sinise, le Lt.Dan Band, l'acteur  s'est aussi dévoué pour la cause des vétérans blessés. Sa fondation s‘est lancée dans un programme de restauration de l’indépendance et de soutien de l’autonomie (RISE, Restoring Independence and Supporting Empowerment). L’objectif : construire des « maisons intelligentes » pour les anciens combattants gravement blessés. En partenariat avec les Chevaliers de Colomb, devant qui l'acteur et réalisateur témoignait, un ancien soldat d'infanterie de l'armée ayant perdu ses deux jambes et un bras dans une explosion en bordure de route en Afghanistan, peut désormais se déplacer seul dans une nouvelle maison high-tech, où il demeure avec sa femme. Gary Sinise a tenu lors de son intervention à exprimer sa gratitude pour la collaboration des Chevaliers à cette oeuvre, et pour leurs années d’« énorme travail caritatif, incroyablement généreux, et de mission ».

    (1) Susan E. Wills est éditrice Spiritualité de l’édition anglophone d’Aleteia

    Article traduit par Elisabeth de Lavigne 

  • Inde : l'Eglise catholique s'inquiète de la montée de l'extrémisme hindou

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    Lu sur le site d'Eglises d'Asie (EDA) (21/08/2014) :

    L’Eglise s’inquiète de la montée de l’extrémisme hindou auprès du Premier ministre

    Face à la montée de l’extrémisme hindou et aux menaces de plus en plus grandes pesant sur la liberté religieuse, le cardinal syro-malankar Cleemis Thottunkal, au nom de l'Eglise catholique, a rencontré le Premier ministre Narendra Modi.

    Lundi 18 août dernier, à Delhi, le cardinal Cleemis Thottunkal, archevêque majeur de Trivandrum et président de la Conférence des évêques catholiques de l’Inde (CBCI), a été reçu à New-Delhi par Narendra Modi, Premier ministre de l’Inde.

    Le cardinal Baselios Mar Cleemis (Isaac) Thottunkal, chef de l’Eglise catholique syro-malankare de l’Inde (1), s’est entretenu avec Narendra Modi pendant près d’une demi-heure, a rapporté l’agence Ucanews dans une dépêche datée du 20 août.

    A la veille de la commémoration, le 24 août prochain, des massacres des chrétiens de l’Orissa par les hindouistes en 2008, l’Eglise catholique effectue donc ici une démarche très symbolique, pour faire connaître son inquiétude face à la politique pro-hindoue menée par le leader BJP (Bharatya Janata Party), aujourd’hui à la tête de l’Inde.

    Cette rencontre, organisée à la demande de la CBCI, a suivi de peu les déclarations des évêques catholiques réagissant, lors de leur assemblée annuelle début août, aux récentes attaques antichrétiennes et antimusulmanes par des hindous extrémistes, qui se sont produites dans plusieurs Etats de l’Inde depuis l’arrivée au pouvoir de Narendra Modi.

    A l’issue de leur rassemblement du 6 au 8 août dernier, les évêques catholiques de l’Inde ont en effet publié une déclaration commune dans laquelle ils font part de leur inquiétude concernant les « mouvements de violence à l’égard des chrétiens » ainsi que les projets pro-hindous affichés par de nombreux membres du gouvernement Modi.

    Le texte de la CBCI débutait en réaffirmant le soutien de l’Eglise catholique au gouvernement de coalition NDA [Alliance démocratique nationale, menée par le BJP], et en adressant les félicitations des évêques au Premier ministre Narendra Modi qui « ne ménageait pas ses efforts pour mener la nation vers une nouvelle ère de paix et de prospérité pour tous ».

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  • James Foley : le pape a transmis ses condoléances aux parents du journaliste américain assassiné par des islamistes.

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    Selon le site web « aleteia », le pape François a tenu à appeler la famille de James Foley, le journaliste américain assassiné par les terroristes djihadistes de l'EEIL.

    Le Pape les a joints à Rochester, dans le New Hampshire, pour leur présenter ses plus sincères condoléances pour la perte de leur fils et les assurer de ses prières et de sa proximité dans ces moments d'épreuve, a expliqué jeudi le porte-parole du Vatican, le Père Federico Lombardi. Selon lui, la famille de James Foley a été "profondément touchée et reconnaissante" de cette démarche du Pape.

    James Folay était diplômé de l'université jésuite de Marquette, dans le Wisconsin. Il était toujours en contact avec eux, les informant de ses déplacements en zone de guerre, pour des missions humanitaires, mais surtout il leur demandait de l'accompagner dans la prière. L'université organisera le 26 août prochain une cérémonie en sa mémoire. Dans un texte plus qu'émouvant publié sur son site, il expliquait que, lors d'un premier kidnapping, entre les mains de fidèles du régime, durant la guerre civile en Lybie, il s'était mis à prier et réciter le Rosaire. En effet, comme le sont ses parents, James Foley était un fervent catholique.

     Voir ici : Le Pape François a appelé la famille de James Foley

    Sobre et discret. JPSC

  • Marie Reine (22 août)

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    N.Dame couronnée.JPGLa mémoire obligatoire de Marie Reine a été instituée par le pape Pie XII en 1954, 100 ans après la promulgation du dogme de l'Immaculée Conception:

    « (…) L'argument principal sur lequel se fonde la dignité royale de Marie (...) est sans aucun doute sa Maternité Divine. Dans les Livres Saints, en effet, on affirme du Fils qui sera engendré par la Vierge : « Il sera appelé Fils du Très-Haut et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père, et il régnera dans la maison de Jacob éternellement et son règne n'aura pas de fin » (Luc 1, 32-33) en outre, Marie est proclamée « Mère du Seigneur » (Luc 1, 43). Il s'ensuit logiquement qu'elle-même est Reine, puisqu'elle a donné la vie à un Fils qui, dès l'instant de sa conception, même comme homme, était, à cause de l'union hypostatique de la nature humaine avec le Verbe, Roi et Seigneur de toutes choses. Saint Jean Damascène a donc raison d'écrire : « Elle est vraiment devenue la Souveraine de toute la création au moment où elle devint Mère du Créateur » et l'Archange Gabriel lui-même peut-être appelé le premier héraut de la dignité royale de Marie. Cependant la Bienheureuse Vierge doit être proclamée Reine non seulement à cause de sa Maternité Divine mais aussi parce que selon la volonté de Dieu, elle joua, dans l'oeuvre de notre salut éternel, un rôle des plus éminents. (…) Dans l'accomplissement de la Rédemption, la Très Sainte Vierge fut étroitement associée au Christ (…). En effet, « comme le Christ pour nous avoir rachetés est notre Seigneur et notre Roi à un titre particulier, ainsi la Bienheureuse Vierge est aussi notre Reine et Souveraine à cause de la manière unique dont elle contribua à notre Rédemption, en donnant sa chair à son Fils et en l'offrant volontairement pour nous, désirant, demandant et procurant notre salut d'une manière toute spéciale » (F. SUAREZ, De mysteriis vitae Christi, disp. XXII, sect. II (ed. Vivès, XIX, 327). 

    De ces prémisses, on peut tirer l'argument suivant : dans l'oeuvre du salut spirituel, Marie fut, par la volonté de Dieu, associée au Christ Jésus, principe de salut, et cela d'une manière semblable à celle dont Ève fut associée à Adam, principe de mort, si bien que l'on peut dire de notre Rédemption qu'elle s'effectua selon une certaine "récapitulation" en vertu de laquelle le genre humain, assujetti à la mort par une vierge, se sauve aussi par l'intermédiaire d'une vierge ; en outre on peut dire que cette glorieuse Souveraine fut choisie comme Mère de Dieu précisément « pour être associée à lui dans la rédemption du genre humain » (Pie XI, Auspicatus profecio). Réellement « ce fut elle qui, exempte de toute faute personnelle ou héréditaire, toujours étroitement unie à son Fils, l'a offert sur le Golgotha au Père Éternel, sacrifiant en même temps son amour et ses droits maternels, comme une nouvelle Ève, pour toute la postérité d'Adam, souillée par sa chute misérable » (Mystici Corporis, Pie XII), on pourra donc légitimement en conclure que, comme le Christ, nouvel Adam, est notre Roi parce qu'il est non seulement Fils de Dieu, mais aussi notre Rédempteur, il est également permis d'affirmer, par une certaine analogie, que la Sainte Vierge est Reine, et parce qu'elle est Mère de Dieu et parce que, comme une nouvelle Ève, elle fut, associée au nouvel Adam. 

    Sans doute, seul Jésus-Christ, Dieu et homme, est Roi, au sens plein, propre et absolu du mot ; Marie, toutefois, participe aussi à sa dignité royale, bien que d'une manière limitée et analogique, parce qu'elle est la Mère du Christ Dieu et qu'elle est associée à l'oeuvre du Divin Rédempteur dans sa lutte contre ses ennemis et dans son triomphe remporté sur eux tous. En effet par cette union avec le Christ Roi, Elle atteint une gloire tellement sublime qu'elle dépasse l'excellence de toutes les choses créées : de cette même union avec le Christ, découle la puissance royale qui l'autorise à distribuer les trésors du Royaume du Divin Rédempteur ; enfin cette même union avec le Christ est source de l'efficacité inépuisable de son intercession maternelle auprès du Fils et du Père. Aucun doute par conséquent que la Sainte Vierge ne dépasse en dignité toute la création et n'ait sur tous, après son Fils, la primauté. « Toi enfin - chante Saint Sophrone - tu as dépassé de loin toute créature. Que peut-il exister de plus élevé que cette grâce dont toi seule as bénéficié de par la volonté de Dieu ? » Et Saint Germain va encore plus loin dans la louange : « Ta dignité te met au dessus de toutes les créatures ; ton excellence te rend supérieure aux anges ». Saint Jean Damascène ensuite en vient jusqu'à écrire cette phrase : « La différence entre les serviteurs de Dieu et sa Mère est infinie » (…). 

    Extrait de l’Encyclique de Sa Sainteté le Pape Pie XII « Ad Coeli Reginam » (11 octobre 1954)

  • Jour J pour la Fraternité des Saints Apôtres

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    Christian Laporte a rencontré Mgr Léonard qui s'explique sur sa détermination à implanter à Bruxelles la nouvelle Fraternité dont les trois premiers prêtres seront ordonnés aujourd'hui (voir ICI et LA) :

    Pourquoi Mgr Léonard veut ses "saints apôtres"

    Ce vendredi après-midi, Mgr André-Joseph Léonard ordonnera à la cathédrale de Bruxelles les trois premiers prêtres de la Fraternité des Saints-Apôtres qu’il a portée lui-même sur les fonts baptismaux le 7 avril 2013.

    Comme on a pu le lire à plusieurs reprises dans "La Libre", l’archevêque de Malines-Bruxelles a été attaqué parfois très vivement pour son soutien appuyé à cette initiative que plusieurs de ses collègues-évêques ont jugé inopportune. Mgr Léonard met les choses au point…

    Nous ne pensons pas nous tromper en précisant que ces ordinations sont importantes pour vous… Et pas seulement parce qu’on les a reportées à plusieurs reprises.

    Elles le sont autant à mes yeux que celles de juin dernier mais il est exact que nous aurions voulu y procéder plus tôt. Initialement, nous pensions les admettre au diaconat le 31 janvier, jour de la fête de saint Jean Bosco, un modèle pour les futurs prêtres mais la maladie m’a empêché de le faire. Ils ont finalement été faits diacres le 14 février; puis il fallut respecter le délai de six mois avant l’ordination presbytérale. Nous y sommes… Comme le 15 août dernier, j’étais en pèlerinage à Lourdes avec l’archidiocèse, on l’a finalement fixé au 22 août…

    Plutôt bizarre de faire cela un vendredi ?

    Non, l’Eglise fête Marie-Reine. Elle a été instituée par Pie XII en 1954. Puis ce n’est pas si mal pour leur entourage puisqu’ils pourront rejoindre leurs familles pour le week-end une semaine avant leur véritable lancement pastoral au nom de la Fraternité.

    Finalement, les trois ordonnés n’iront pas qu’à Sainte-Catherine ?

    En fait, nous les installons tous les trois comme vicaires auprès de prêtres de référence à Bruxelles. Dans le cas de Sainte-Catherine où, rappelons-le, c’est à titre expérimental en vue de voir quels sont les besoins réels au cœur de la ville, c’est le doyen Claude Castiau et à la paroisse Saint-Joseph au Homborch, à Uccle, un quartier d’habitations sociales à la limite de Linkebeek, ce sera auprès de l’abbé Michel Christiaens, responsable de l’unité pastorale L’Alliance.

    Ils débuteront leur travail pastoral le mois prochain mais leur première messe aura lieu le 31 août. Tout est bien sur les rails car ils ont déjà rencontré Mgr Kockerols, le vicaire général pour Bruxelles.

    Si la nécessité d’avoir de nouveaux prêtres ne pose nul problème, c’est votre choix de la Fraternité des Saints-Apôtres qui trouble pas mal de catholiques, de la base au sommet.

    J’ai fait leur connaissance en décembre 2011 à Marseille. Un compatriote m’avait invité à aller découvrir la paroisse Saint-Vincent-de-Paul. Et dans la foulée, j’avais reçu un livre d’entretiens du Père Michel-Marie Zanotti avec un journaliste. Je l’avais laissé sur le côté mais quand je suis allé aux JMJ à Madrid, j’ai emporté "Homme et prêtre" pour les longs transports. Finalement ce livre m’a brûlé le cœur et j’ai voulu aller voir sur place. Pendant deux jours, j’y ai côtoyé une Eglise joyeuse, fraternelle, fervente. Sa pastorale était à la fois classique et populaire. Le hasard a voulu que je rencontre aussi un jeune se destinant au sacerdoce mais pas dans l’optique de n’être qu’un gérant de paroisse.

    Michel-Marie Zanotti était tout à fait le contraire de cette vision, prêt à rencontrer des gens du matin au soir. Ce fut comme un déclic… Comme dans l’Hexagone, il y avait un grand climat de méfiance à l’égard d’un groupe de candidats, ils se sont adressés à moi vers la fin 2012. Et m’ont demandé de les accueillir au sein d’une Fraternité car ils voulaient vivre et travailler ensemble au sein d’une communauté et devenir prêtres. J’en ai parlé à l’abbé Bonnewijn responsable de la formation aux ministères ordonnés et nous avons fait les screenings nécessaires. On les a trouvés très modernes d’autant plus qu’ils ont opté comme Michel-Marie Zanotti pour le travail sur le terrain dans une grande ville. Mieux encore : dans des quartiers à forte implantation musulmane comme à Marseille. Le Père Zanotti porte le froc pour marquer son appartenance mais n’en est pas moins en communion avec les gens du quartier… Des hommes y portent aussi la robe et des femmes qui ont un voile rappellent les religieuses…

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  • Liturgie : sept propositions pour rendre plus digne la célébration de la messe selon la forme « ordinaire » du rite romain

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    Lu sur le site « Pro Liturgia » (http://www.proliturgia.org) de Denis Crouan (18 août) :

    Un bloggeur catholique américain, Pat Archbold, a établi une liste de 7 propositionsBien que ses idées ne soient pas couramment utilisées actuellement, chaque prêtre peut librement les introduire dans sa paroisse : nul besoin pour cela d’une quelconque autorisation.

    1. La célébration « ad orientem ». Le prêtre et les fidèles sont orientés vers l’est, « liturgiquement » parlant. La réforme liturgique issue du concile Vatican II n’a pas prescrit, en effet, que le prêtre devait se placer face à l’assemblée. Suivre cette proposition pourrait contribuer au plus haut point à susciter chez les fidèles la bonne disposition intérieure au cours de la célébration.

    2. Le chant grégorien et la polyphonie. Pat Archbald cite ici la Constitution « Sacrosanctum Concilium » (SC) qui considère le chant grégorien comme le chant propre de l’Eglise romaine. D’autres styles de musique religieuse, en particulier le chant polyphonique, ne sont pas à exclure dans la mesure où ils correspondent à l’esprit de la liturgie (SC 116).

    3. Le latin. Selon Archbold, le concile Vatican II a été très clair là-dessus : l’usage de la langue latine doit être maintenu dans les rites latins, sauf cas particuliers. (SC 36). Ainsi au moins les parties fixes de la messe pourraient être dites en latin. Il serait possible de proposer aux fidèles quelques aides en ce sens, comme par exemple des fiches bilingues.

    4. La réception de la communion à genoux et sur la langue. Ce serait une manière de rappeler aux croyants ce qui se passe en réalité dans ce sacrement, et de garantir ainsi une attitude respectueuse à l’égard de l’Eucharistie.

    5. Pas de distribution de la communion par des laïcs. La distribution de la communion est ordinairement réservée aux évêques, aux prêtres et aux diacres. Permettre à tout un chacun de courir au tabernacle et de distribuer les hosties n’est pas forcément une bonne idée pour favoriser la prise de conscience du caractère sacré de l’Eucharistie.

    6. Une tenue vestimentaire adaptée. Personne ne se rendrait à un entretien d’embauche ou à une audience du pape ou d’un président en tenue de plage. Qu’en est-il alors lorsque, à la messe, nous rencontrons notre Seigneur et Sauveur, demande Archbold. Chacun sait bien l’influence qu’a la tenue vestimentaire sur le comportement et l’attitude mentale. 

    7. Le respect et la notion du sacré. Il y a dans ce domaine de nombreux éléments qui pourraient contribuer à éviter les distractions et renforcer le respect dû aux actions sacrées. Par exemple, la suppression du geste de paix entre les fidèles. Ce geste est en effet facultatif et ne relève d’aucune obligation. Une autre façon de renforcer la solennité d’une messe serait que le prêtre renonce à ses monitions improvisées et à ses commentaires personnels. On pourrait aussi recourir plus généralement à l’usage de l’encens.

    Toutes ces propositions ne seraient dans un premier temps pas faciles à accepter par les prêtres et les fidèles. Mais elles sont toutes possibles, et ont déjà été expérimentées par certains prêtres. Tout dépend de la manière dont les choses sont présentées aux fidèles. Les paroisses dans lesquelles ces idées ont été appliquées ont connu de grands moments de grâce, conclut Pat Archbold.

     Pat Archbold travaille pour une entreprise de logistique internationale et vit à Long Island (New-York) avec sa femme et leurs cinq enfants. Son blog est ici.)

    Il serait intéressant de connaître les coordonnées d’églises où ce type de consignes seraient appliquées chez nous, dans la célébration de la « nouvelle » messe.  A vos claviers, le cas échéant…

    JPSC

  • Monseigneur Léonard , le Grand Rabbin Guigui et le Président de l’Exécutif des Musulmans de Belgique : « nous condamnons la violence perpétrée au nom de la foi »

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    Dans un communiqué diffusé par Belga et lu sur le site web de « La Libre » :

    L'archevêque de Malines-Bruxelles, Monseigneur Léonard, le Grand Rabbin Albert Guigui et le président de l'Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB) Noureddine Smaili condamnent jeudi dans un communiqué commun "la violence perpétrée au nom de la foi" dans le monde. "Le nombre élevé des victimes innocentes, des populations déplacées, des lieux de cultes détruits, ou des droits bafoués dans un grand nombre de régions du monde, ne laisse personne indifférent", soulignent-ils.

    Les représentants de ces trois confessions se disent interpellés par "les événements atroces qui secouent le monde", pour plusieurs raisons. "D'abord il est tout à fait justifiable de craindre les implications de ces événements sur la sécurité du monde entier; beaucoup d'indices laissent présager que ces conflits ne resteront pas confinés aux régions dans lesquelles ils se déroulent. Ensuite, il est de notre devoir moral à tous de faire preuve de solidarité avec toutes ces populations qui encourent une série de malheurs incessants; il ne s'agit point d'importer les problèmes de ces régions chez nous en Europe, mais d'essayer de contribuer à l'exportation de solutions".

    "Aucune religion ne cautionnera la mise en péril de la stabilité, de la paix et de la cohésion entre les différentes constituantes de la société", ajoutent-ils, car "rien ne peut justifier l'expulsion ou l'extermination des minorités ethniques, religieuses ou autres".

    "Loin des discours politiques de circonstance, nous condamnons la violence perpétrée au nom de la foi. Nous lançons également un appel solennel au respect de l'autre, indépendamment de sa croyance, sa race, sa couleur, son origine ethnique ou culturelle", conclut le communiqué.

    Ref. Les représentants de trois religions en Belgique condamnent la violence "au nom de la foi"

    JPSC

  • Une histoire belge : l’aide humanitaire belge pour l’Irak clouée au sol

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    Deux avions C-130 remplis de denrées alimentaires sont prêts à décoller, mais attendent toujours le feu vert gouvernemental. Lu sur le site « aleteia » :

     « Didier Reynders, ministre de Affaires étrangères, l’avait assuré à l'issue d'une réunion de crise de l'Union Européenne : la Belgique comptait bien participer au transport de l'aide humanitaire vers l'Irak, de même que la France, le Royaume-Uni ou l’Allemagne.  Une annonce qui a éveillé de grands élans de générosité parmi les paroissiens de l’abbaye maronite de Bois-Seigneur-Isaac à Braine-l’Alleud, une commune francophone de la région wallonne, rapporte RTL.be. La population avoisinante s’est en effet grandement mobilisée pour venir en aide au Kurdes, récoltant une grande quantité de denrées alimentaires non périssables, suffisamment pour remplir deux avions. Mais il semblerait que les moines maronites se soient réjouis un peu trop vite en affirmant qu’un avion de la Défense belge s’envolerait rapidement vers l’Irak, dans la mesure où aucun financement n’a été validé pour cette entreprise.  La coopération belge a pourtant financé des aides supplémentaires pour l'Irak à hauteur de 2 millions d’euros la semaine dernière mais la somme n’était, semblerait-il, pas destinée à financer un tel transport.  La population espère dès lors qu’une décision sera prise promptement afin de venir en aide aux réfugiés irakiens qui souffrent tragiquement de faim. 

    Une polémique côté N-VA

    Parallèlement, du côté flamand, une polémique a débutée le 20 août suite aux propos du président du parti national-conservateur de la N-VA, Bart De Wever, qui a fermement déploré l’absence de réaction de la part de la communauté musulmane belge: "Si ces actes avaient lieu au nom de mon Dieu, je me dépêcherais de me distancier”, a-t-il ainsi déclaré lors d’une émission de radio. Une attaque à laquelle le président de l’Exécutif des Musulmans, Nordin Smaili, a répondu en estimant qu’il n’avait aucune distance à prendre avec l’EL: “Nous n’avons rien à voir avec les conflits qui se déroulent à l’étranger. Nous n’avons rien à voir avec l’EI ou d’autres groupuscules”, écrit-il sur son blog. »

     Ref.Irak : l’aide humanitaire belge clouée au sol

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     Au bout du compte, et aux dernières nouvelles ce jeudi 21 août, le budget du transport aérien sera couvert par la Défense, les Affaires étrangères (sur le volet Diplomatie préventive) et Melchior Wathelet, qui a hérité des compétences “Multiculturalité et égalité des chances” de Joëlle Milquet.

    JPSC 

  • Une encyclique pour condamner l’Islamisme ?

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    capture3-635x357.jpgAprès la décapitation, confirmée, du journaliste  James Foley (photo), Philippe Oswald, dans un « post » à lire sur le site web « aleteia » : Irak, la stratégie de la terreur  conclut sa réflexion comme ceci :

    "A bien des égards, l’islamisme se présente comme le nouveau totalitarisme. Contrer son expansion oblige à une révision générale des positionnements des uns et des autres, y compris du Vatican qui vient de reconnaître par la bouche du pape François lui-même la légitimité de l’actuelle intervention armée en Irak pour « stopper les barbares » comme le souligne Jean-Pierre Denis dans son éditorial de La Vie. Mais sur le fond, ne peut-on pas espérer un éclairage du Saint-Siège ? « L'analyse des erreurs qui ont jeté le monde dans le chaos (nazisme, communisme) a fait l'objet d'encycliques. Pourquoi pas une sur l'Islam ? » demandait hier (19 août) dans un tweet Jean-Marie Le Méné. A tout le moins,  la question des rapports entre l’islam et l’islamisme ne mériterait-elle pas d’être abordée en profondeur, sereinement mais sans tabou ? »
     

    Deux remarques  sur cette conclusion :

    Primo : dans une déclaration entortillée, le pape François a déclaré « Il est licite d’arrêter l’agresseur injuste.  Je dis bien ‘arrêter’, je ne dis pas bombarder ou faire la guerre. Les moyens de l’arrêter devront être évalués ». Il n’a donc pas fermé la porte à une intervention militaire, c’est vrai,  mais il n’a pas non plus donné son approbation aux opérations américaines actuelles.

    Comme l’écrit Jean-Pierre Denis dans l’'hebdomadaire « La Vie », « on sent l’Argentin gêné aux entournures. On le comprend, car l’Église a condamné jusqu’ici avec force toutes les interventions armées dans la région. Un peu… jésuite, François se refuse donc à parler explicitement de bombardements. C’est pourtant de cela qu’il s’agit, et il le sait. C’est ce que plaide aussi le maître de l’ordre dominicain, le ­Français Bruno Cadoré. Ce grand connaisseur de l’Irak est tout sauf un va-t-en-guerre. Il réclame pourtant, depuis la mi-août, « le déploiement immédiat d’unités militaires spéciales ». La force n’est que l’ultime recours. Mais on en est, hélas, arrivé là. La situation irakienne oblige à une révision tragique et douloureuse. Ne pas le reconnaître serait lâche. »

    Secundo : une encyclique "sereine mais sans tabou" sur l’Islamisme (et non l’Islam) ? Dans l’ordre des priorités, elle serait peut-être bien plus nécessaire que celle, déjà annoncée à plusieurs reprises, sur l’écologie. La question est de savoir si on prend le risque, comme le fit, en son temps le pape Pie XI avec sa grande trilogie : Non abbiamo bisogno du 29 juin 1931, contre le fascisme italien,, Divini Redemptoris, du 19 mars 1937, contre le communisme etMit brennender Sorge , 21 mars 1937, sur la condamnation du nazisme : la frilosité diplomatique n’était pas dans son tempérament, pas plus que le rêve pacifiste des baba cool des années 1970.

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