Mon testament spirituel
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(Préface)
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(Traduction)
Ce livre récapitule ainsi l’enseignement du Saint Père sur la voie de la prière chrétienne
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(Préface)
(Traduction)
C'est ce à quoi, loin de ce que l'on connaît chez nous, on assisterait en Outre-Quiévrain, à en croire le Nouvel Obs comme on le souligne ICI :
"Dans une église bondée, les jeunes gens, moyenne d’âge 20-25 ans, s’agenouillent devant le saint sacrement comme les bigotes d’autrefois. L’encens brouille la vue, et le choeur entonne un chant latin repris par une assemblée sagement recueillie. Non, nous ne sommes pas chez les traditionalistes de la Fraternité Saint-Pie-X, mais à l’une des cérémonies dominicales destinées à la jeunesse francilienne." Un article du Nouvel Observateur nous montre que la jeune génération de catholiques est en train de pousser vers la sortie la génération soixante-huitarde (ou post-conciliaire, c’est selon). En voici quelques extraits symptomatiques qui, malgré le ton de l’article, font plaisir à lire :
On les croyait effacés, et de fait ils nous étaient devenus invisibles. Depuis six mois, on les découvre par centaines de milliers battant le pavé sans relâche contre le mariage gay, veillant à la lumière des bougies sur les Invalides, créant happening sur happening grâce à la force de leurs réseaux, formant le gros des troupes de ces défenseurs acharnés de la famille dite traditionnelle. Sont-ils des « échappés de « La vie est un long fleuve tranquille », comme l’a railleusement écrit un Karl Zéro excédé à sa belle-sœur Frigide Barjot, chef de file des « anti » ?
LIVRE II – CHAPITRE III – DE L’HOMME VRAIMENT PACIFIE
1 Tiens-toi, le premier, en paix ; tu pourras, alors, pacifier les autres.
2 L’homme pacifié est plus efficace que le savant.
3 L’homme passionné tourne en mal même le bien et croit facilement au mal. L’homme vraiment pacifié convertit tout en bien.
4 Qui est bien en paix ne soupçonne personne ; celui qui est mécontent et choqué est agité de divers soupçons ; lui-même n’est pas en repos et il ne laisse pas les autres en repos.
6 Il dit souvent ce qu’il ne devrait pas dire, et omet ce qu’il lui serait plus expédient d’accomplir.
7 Il examine ce que les autres sont tenus de faire et néglige ce à quoi lui-même est tenu.
8 Aie du zèle en premier envers toi-même, et alors tu pourras avec raison en avoir aussi envers ton prochain.
9 Tu sais fort bien excuser et excuser ce que tu fais, et tu ne veux pas accueillir les excuses des autres.
10 Plus juste serait de t’accuser et d’excuser ton frère.
11 Si tu veux être supporté, supporte aussi autrui.
12 Vois combien tu es encore loin de la vraie charité et humilité, qui ne sait s’indigner ou s’irriter contre personne sauf elle-même !
13 Il n’y a pas grand mérite à demeurer avec les doux et les bons, cela plaît naturellement à tous ; chacun préfère la paix et aime davantage ceux qui partagent ses sentiments.
14 Mais pouvoir vivre en paix avec des gens durs, pervers ou indisciplinés, ou contrariants, est une grande grâce, un acte viril et extrêmement digne d’éloges.
15 Il en est qui se tiennent en paix avec eux-mêmes, et demeurent aussi en paix avec les autres.
16 Et il en est qui n’ont point la paix et ne laissent point en paix leurs prochains ; beaucoup sont à charge à autrui mais plus encore à charge à eux-mêmes !
17 Enfin, il en est qui se maintiennent eux-mêmes en paix et s’efforcent d’y ramener les autres.
18 Au reste, toute notre paix, en cette misérable vie, doit disposer plutôt à supporter humblement qu’à ne point éprouver de contrariété.
19 Qui mieux sait souffrir, plus grande paix retiendra. Celui-là est vainqueur de lui-même, maître du monde, ami du Christ, et héritier du ciel.
Thomas A Kempis – L’imitation de Jésus-Christ – XVè siècle
A propos de l’ultime demande du Pater, notre ami Jean-Pierre Snyers nous fait parvenir cette réflexion :
« Délivre-nous du Mal ».Voilà qui est éloquent. Le Mal avec un « M » en majuscule. Qu'est-ce que cela signifie? Tout simplement qu'il ne s'agit pas seulement de « quelque chose » mais également de « quelqu'un ». Dans le « Compendium du catéchisme de l'Eglise catholique » voulu par le pape Benoît XVI on lit: « Le Mal désigne la personne de Satan, qui s'oppose à Dieu et qui est « le séducteur de toute la terre » Quant au « Livre de la foi » (publié en 1987 par les évêques de Belgique), voici qu'il nous dit: « La Tradition voit en Satan et les démons des êtres crées bons par Dieu et devenus mauvais par leur propre volonté... L'Eglise nous invite à résister au diable car celui-ci tente de manipuler le coeur de l'homme et d'enchaîner sa liberté ».
On le sait, le Christ Lui-même a été tenté par le démon. Maintes fois, Il nous a mis en garde, exorcisé des possédés. Tout le Nouveau Testament est rempli de versets relatifs à celui qui est notre adversaire. Quelques exemples: « Le monde entier est sous la puissance du Malin » (1 Jean, 5:19); « Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang mais contre les esprits méchants dans les lieux célestes » (Ephésiens 6:12); « Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant » (1 Pierre, 5:8); « Car Satan se déguise en ange de lumière » (2 Corinthiens, 11:14).
De Gian Guido Vecchi (Il Corriere della sera) via la traduction du site « Benoît et moi » 3 mai 2013 :
Joseph Ratzinger est revenu hier au Vatican après deux mois à Castel Gandolfo, et le pape François, à 17 heures, a accueilli son prédécesseur «avec une grande cordialité et fraternité» devant la résidence où Benoît XVI a choisi de vivre «avant tout dans la prière» et «caché au monde» comme «un simple pèlerin dans la dernière étape de son pèlerinage». L'image des deux hommes en blanc qui s'embrassent et se serrent les mains sur le seuil de Mater Ecclesiae, le Pape et l'émérite, n'est pas une réplique de la rencontre du 23 Mars à Castel Gandolfo. Comme alors, tous deux prient ensemble, seuls, côte à côte dans la chapelle du monastère (ndB :voir la photo, devant l’autel « orienté » de la chapelle de la nouvelle résidence de Benoît XVI).
Ici, c'est la première fois en deux mille ans qu'à l'intérieur du Vatican cohabitent «deux papes», comme l'on dit désormais, même s'il n'y a qu'un évêque de Rome. Et surtout, Benoît XVI, «heureux» d'être de retour, a les traits moins tirés que lors de la première rencontre, lorsque son air amaigri et épuisé avait donné naissance à des rumeurs malveillantes sur son état de santé, toujours niées. C'est un vieil homme, affaibli par l'âge, mais il n'a pas de maladie», répète le père Lombardi.
Dans « La Libre » d’aujourd’hui, le constitutionnaliste Marc Uyttendaele s’inquiète du devenir d’un projet cher aux milieux de la « libre » pensée et du monde laïc belges. Extrait :
« Sur le plan juridique, il est désormais acquis que les écoles officielles doivent organiser des cours de religion et de morale, mais nul ne peut être contraint de les suivre, le cours de morale n’étant plus, depuis la consécration de la laïcité dans la Constitution, un cours résiduel.
Sur le plan économique, il existe, à charge de la Communauté, un nombre important de professeurs de religion et de morale qui ne sont pas forcément à même de dispenser d’autres enseignements.
Face à cette équation, la ministre de l’enseignement obligatoire propose d’organiser, à côté du cours engagé de morale laïque, un cours de morale neutre. Celui-ci serait destiné à tous les élèves qui ne se reconnaissent ni dans une religion reconnue, ni dans la laïcité organisée. Cette formule, juridiquement incontestable, n’en est pas moins insatisfaisante.
En effet, elle ne permet pas de combler, au bénéfice de l’ensemble des élèves, le vide qui a été dénoncé. Ceux-ci continueraient à suivre un cours de religion ou de morale, mais seraient privés du droit de recevoir un enseignement objectif et critique sur l’ensemble des religions et des courants philosophiques.
D’autres solutions existent. En vertu de la Constitution, les élèves ont droit, tout au long de l’obligation scolaire, à une éducation religieuse ou morale. La Constitution ne quantifie pas ce qui est recouvert par cette éducation et partant ne la cantonne pas dans un carcan horaire. Autrement dit, rien n’impose que deux heures soient consacrées hebdomadairement, pendant douze ans, à des cours de religion ou de morale.
L’exigence constitutionnelle serait, par exemple, parfaitement respectée si au début de l’obligation scolaire, ces cours étaient dispensés deux heures par semaine pour être réduits au fur et à mesure du temps, et ne plus l’être qu’une heure par mois à la fin des études secondaires. En faisant ainsi de la place dans la grille horaire, tous les enfants pourraient bénéficier d’un enseignement objectif consacré à l’histoire des religions et à la philosophie.
Ils seraient ainsi mieux armés pour comprendre la société dans laquelle ils vivent, quitte à pouvoir porter, librement, un regard critique sur les convictions de leurs propres parents.
Le problème économique n’est évidemment pas insoluble. Une solution parmi d’autres consisterait à ne pas remplacer les titulaires des cours de morale et de religion qui prennent leur pension et d’associer, dans une phase transitoire, ceux qui sont encore en fonction au nouvel enseignement. Ils pourraient ainsi venir exposer à tous les élèves les éléments objectifs relatifs au culte ou au courant philosophique qui est le leur, à charge pour de nouveaux professeurs, formés à cette fin, de délivrer aux mêmes élèves un enseignement objectif et critique.
Bref, la création d’un cours de morale neutre est une fausse bonne idée. Il s’agit, en quelque sorte, d’une réponse a minima aux objections juridiques qui ont été soulevées à l’encontre du système actuel. Une telle réforme revient en quelque sorte à sortir une vieillerie du grenier, à en faire une réparation de fortune et à la replacer là où on l’avait trouvée. Le moment est venu d’oser une grande réforme en offrant à tous les élèves des écoles francophones une plus grande connaissance des religions, une plus grande culture et un bagage critique. La société de demain ne pourra en être que meilleure. »
Ici : Le cours de morale neutre, "une fausse bonne idée"
Recadrons le débat :
Tel qu’il est engagé, celui-ci ne concerne pas (encore ?) l’enseignement libre (c'est-à-dire en fait catholique) qui scolarise la moitié des jeunes belges.
Le professeur Uyttendaele écrit que si « les écoles officielles doivent organiser des cours de religion et de morale, nul ne peut être contraint de les suivre, le cours de morale n’étant plus, depuis la consécration de la laïcité dans la Constitution, un cours résiduel ».
Deux remarques : la laïcité reconnue dont parle le professeur Uyttendaele n’est évidemment pas celle de l’Etat et des pouvoirs publics mais la laïcité philosophique qui est assimilée aux six autres cultes reconnus. Ensuite, est-il si clair que nul ne peut être contraint de suivre ce type de cours ? La Flandre a effectivement accepté que des parents puissent faire exception de conscience à l'ensemble des cours de religion et de morale, en raison de ce que, en Flandre, on estime le cours de morale insuffisamment neutre. Il ne s'agit donc pas de rendre les cours facultatifs, mais d'acter l'absence d'un cours subsidiaire neutre. Le cas ne semble pas encore s’être posé pour la Belgique francophone.
Et voici donc la laïcité prise à son propre piège : si certains élèves ne se retrouvent pas dans les cours de religion et de laïcité engagée actuellement dispensés dans l’enseignement officiel, eh bien créons une nouvelle option : un cours de laïcité neutre.
Ce n’est évidemment pas du tout ce que veulent les tenants de la pensée unique post-moderne : sous le masque de la culture et de la formation à l’esprit critique, ils entendent, au contraire, poser une grande accolade au-dessus de toutes les convictions religieuses ou philosophiques, dont l’enseignement serait progressivement asservi aux valeurs d’un Décalogue officiel.
Marc Uyttendaele, Vincent Peillon, même combat ? Oui, mais non vraiment la Belgique n'est pas la France à cet égard...
L'Oeuvre d'Orient consacre une "Edition spéciale enlèvement des évêques et situation en Syrie":
Appel pour une prise de conscience de l'opinion publique internationale pour faire cesser les souffrances du peuple syrien et faire cesser les violences dans ce pays de convivialité et de coexistence qu'est la Syrie !
L’Eglise d’Antioche vit des moments très difficiles. Elle traverse une période cruciale et inquiétante mais qui reste, selon l’échelle de notre foi en Christ, non sans espérance.
En cette semaine sainte, l’exemple du Christ nous l’enseigne, haut et fort. Il n’y a pas d’anastasis, pas de relèvement, pas de résurrection sans le chemin de la Passion et de la Croix ! « Si le grain de blé qui tombe en terre ne meurt pas, il reste seul, si au contraire il meurt, il porte en lui des fruits en abondance ». C’est en cela que réside le propre et l’essence des périodes éprouvantes, telle que celle que traverse la Syrie bien aimée. L’épreuve, est bien à l’oeuvre ces jours-ci à tous les niveaux dans ce pays de coexistence et de convivialité. Celle de l’enlèvement de deux de nos évêques, de l’Eglise du Christ dans ces contrées alépines bien aimées, dont le bien aimé le métropolite Paul
(Yazigi), mais aussi celle de la violence qui atteint des niveaux d’absurdité et un tel niveau de paroxysme qui menace l’édifice d’effondrement tragique. La situation en Syrie est aujourd’hui très alarmante et de plus en plus inquiétante.
Tout le monde est atteint d’une manière ou d’une autre. Tout le monde en est menacé, d’une manière et d’une autre. Qu’est-ce qui peut justifier, voir légitimer l’absurdité d’une telle violence ? Un abime de destruction qui s’ouvre sur tout le monde !
Notre patriarche bien aimé, Jean X d’Antioche, déploie efforts sur efforts, dans tous les sens, et sur tous les plans. Il ne ménage pas un effort pour faire libérer les évêques enlevés et pour contribuer à pacifier la situation, au milieu de ce torrent d’irrationalité qui s’exprime dans ce pays meurtri qu’est la Syrie d’aujourd’hui, et faire entendre la voix de la raison, de la tolérance, de l’ouverture, du respect de la liberté, de la dignité et de l’intégrité de chaque personne humaine, de la coexistence entre les différentes communautés et de ce double « partenariat de vie et citoyen » appelé de nos voeux, entre les différentes composantes du peuple syrien.
Une prise de conscience est aujourd’hui plus que jamais nécessaire de la part de tout le monde et de la communauté internationale pour faire cesser ces souffrances et ces destructions matérielles massives, de vestiges de toute une civilisation mais aussi et surtout des vies humaines etc. Il n’est plus digne de garder le silence, de ne pas crier au monde notre indignation devant ce spectacle abominable de violence, devant cette terrible descente aux enfers pour la faire cesser.
A LIRE AUSSI, les appels des instances internationales (source : www.orthodoxie.com)
Le directeur de « La Nef », Christophe Geffroy, écrit : « Nous avons fêté le 28 avril le 40e anniversaire de la mort du grand philosophe catholique Jacques Maritain (1882-1973) : cet anniversaire ne sera pas médiatisé je le crains, aussi je vous invite à prendre connaissance de notre dossier (deux articles sont en ligne), de vous procurer ce numéro et, si vous le pouvez, d’en parler et de le diffuser .
Evénement
Après la renonciation surprise du pape Benoît XVI, plusieurs personnalités ecclésiales dressent, à la demande de Christophe Geffroy, un premier bilan de ce pontificat dans la collection de La Nef aux éditions Artège : Benoît XVI. Le pontificat de la joie, préface du cardinal Barbarin. A commander ici-même. |
Maritain, un maître pour notre temps, par Christophe Geffroy |
Benoît XVI a été accueilli par le doyen du Sacré collège des cardinaux, le cardinal Angelo Sodano, et par le secrétaire d’État Tarcisio Bertone. Puis il s’est rendu en voiture à quelques centaines de mètres de là à l’ancien monastère réaménagé pour lui sur la colline du Vatican. Il a été accueilli avec «une grande et fraternelle cordialité» par le pape François, a indiqué le Vatican dans un communiqué. Les deux hommes ont ensuite brièvement prié ensemble dans la chapelle du monastère…
Etrange cohabitation qui rappelle un peu (mais la comparaison s’arrête là) aux plus âgés parmi nous celle de Baudouin à Laeken avec son père, après l’abdication de celui-ci et les formules du protocole d’alors : « Le Roi et le roi Léopold… ». En Belgique non plus, les Rois d’ont pas coutume de renoncer au trône. Jusqu’ici, du moins.
C’est un essaimage de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux : Sainte-Marie de la Garde, à Saint-Pierre de Clairac, dans le Sud-Ouest, à 12 kilomètres d’Agen. Le prieuré grandit, dans la prière, le calme et la ferveur, comme nous l’avions vu faire au Barroux dans le Vaucluse, voici plus de trente ans par les premiers fils de Dom Gérard. Loin des agitations de l’Eglise et du monde. « Semper idem », un goût d’éternité.
Lu aujourd’hui sur le site de Radio-Vatican :
« Il est absolument prématuré d’avancer une quelconque hypothèse concernant le futur aménagement de la Curie ». Mgr Angelo Becciu, substitut de la secrétairerie d’Etat, modère les ardeurs suscitées par la décision prise le 13 avril dernier par le pape François de créer un groupe de huit cardinaux pour le conseiller dans le gouvernement de l’Eglise universelle et pour étudier un projet de réforme de la constitution apostolique Pastor Bonus.
Dans une interview accordée mardi au quotidien du Saint-Siège, l’Osservatore Romano, Mgr Becciu rappelle que le pape « écoute tout le monde, mais d’abord et avant tout ceux qu’il a choisis comme conseillers ».
Depuis l’annonce de la création de ce groupe, chaque parole du pape est scrutée avec intention par les observateurs habituels de l’Eglise qui tentent de deviner ce que le pape a en tête. Ses paroles sur le IOR (Institut pour les œuvres de religion) prononcées lors d’une homélie matinale aux employés de la banque du Vatican, et qui disait en substance que nulle institution ou organisation n’était indispensable, a fait beaucoup réfléchir. Mgr Becciu tient à remettre les choses à leur place : « le pape est resté surpris de se voir attribuer des phrases qu’il n’a jamais prononcées et qui déforment sa pensée ». Ses paroles étaient uniquement motivées par « la présence de quelques employés de l’Institut » alors que le pape invitait sérieusement « à ne jamais perdre de vue l’essentialité de l’Eglise ». (OR)
Ici : mise au point de Mgr Becciu
Comme disait l’instit’, il faut apprendre à tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler…
Sur missel.free.fr
Saint Athanase, né vers 295, connut dans son enfance les dernières persécutions. Il était sans doute déjà diacre de l’évêque Alexandre d’Alexandrie lorsqu’il écrivit le « Contra gentes et de incanatione Verbi » qui est à la fois une apologie contre les païens et un exposé des motifs de l’Incarnation. Diacre, il accompagna au concile de Nicée (325) son évêque auquel il succèda en juin 328.
Energique, intelligent et instruit, il visita entièrement tout son diocèse fort agité par les hérétiques ariens et mélitiens. Après avoir deux fois refusé à l’empereur Constantin de recevoir Arius, il dut se disculper des accusations des mélétiens à Nicomédie (332) et à Césarée de Palestine (333). Refusant une troisième fois de réconcilier Arius, Athanase fut cité à comparaître devant le concile de Tyr (335) d’où, n’ayant trouvé que des ennemis, il s’enfuit à Constantinople pour plaider sa cause devant l’Empereur qui le condamna à l’exil.
Pendant qu’Athanase, déposé par le concile de Tyr, était en exil à Trêves, les troubles étaient si forts à Alexandrie qu’on n’osa pas lui nommer un successeur. Après la mort de Constantin I° (22 mai 337), Constantin II le rendit à son diocèse (17 juin 337) où il arriva le 23 novembre 337. Les ariens élirent Grégoire de Cappadoce qui, avec l’appui du préfet d’Egypte, s’empara des églises d’Alexandrie qu’Athanase dut quitter (mars 339). Réfugié à Rome, il fut réhabilité par un concile réuni sous la pape Jules I° mais il dut attendre la mort de son compétiteur et l’amnistie de l’empereur Constance pour rentrer dans son diocèse (21 octobre 346). Constance reprit les hostilités contre Athanase qui fut de nouveau chassé d’Alexandrie (356) et dut se réfugier dans la campagne égyptienne jusqu’à la mort de l’Empereur dont le successeur, Julien, rappela immédiatement les exilés (361). Rentré le 21 février 362, Athanase fut encore condamné à l’exil le 23 octobre 362 mais Julien ayant été tué dans la guerre contre les Perses (26 juin 363), son successeur, Jovien, vrai catholique, le rappela. Jovien mourut accidentellement (février 364) et son successeur, Valens, arien, chassa de nouveau Athanase d’Alexandrie le 5 octobre 365 où il l’autorisera à revenir le 1° février 366. Athanase mourut dans la nuit du 2 au 3 mai 373.