Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise - Page 1321

  • Goulag roumain : le témoignage inédit d'un évêque martyr

    IMPRIMER

    Bienheureux les persécutés. Le récit d'un martyr moderne

    Quinze années dans les prisons de Roumanie, où il a subi des souffrances inhumaines. Le témoignage de l'évêque Ioan Ploscaru, porté pour la première fois à la connaissance du grand public 

    par Sandro Magister (source : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350504?fr=y)

    ROME, le 23 avril 2013 – Au cours de ces deux dernières semaines, le pape François a attiré au moins cinq fois l'attention sur "tant de nos frères et sœurs qui témoignent du nom de Jésus en allant jusqu’au martyre".

    Dans les jours mêmes où le pape lançait ces appels, un évêque roumain, Alexandru Mesian, se déplaçait de ville en ville, à travers l’Italie, pour présenter au public le témoignage de l’un de ces martyrs de notre temps, son prédécesseur à la tête du diocèse gréco-catholique de Lugoj.

    Il s’appelait Ioan Ploscaru. Il est mort en 1998 à l’âge de 87 ans, dont 15 qu’il avait passés en prison. Pour avoir commis une seule faute : celle d’être resté fidèle à l’Église de Rome et donc d’avoir refusé de passer à l’Église orthodoxe, comme le lui ordonnait le gouvernement communiste.

    Peu de temps après la fin de la seconde guerre mondiale, le régime roumain voulut, comme en Ukraine, anéantir l’Église gréco-catholique locale, avec ses évêques, ses prêtres et ses millions de fidèles, en la mettant hors la loi et en l’incorporant de force dans l’Église orthodoxe. Tous les évêques ayant refusé, ils furent arrêtés en 1948. Ils moururent en prison. D’autres évêques furent ordonnés clandestinement. Parmi eux figurait Ioan Ploscaru, à qui le nonce apostolique à Bucarest imposa les mains le 30 novembre 1948. Mais il ne résista dans les catacombes que pendant quelques mois. En effet il fut, lui aussi, arrêté au mois d’août 1950.

    C’est à ce moment que son calvaire commença. Il en fit le récit par la suite dans un livre de souvenirs. L’ouvrage avait été publié en Roumanie en 1993. Mais c’est seulement cette année qu’il a franchi les frontières de son pays, sous la forme d’une version italienne très soignée qui a été publiée aux Éditions Dehoniennes, à Bologne.

    C’est un livre qui est extraordinaire pour de multiples raisons. Il fait penser aux "Récits de la Kolyma" de Chalamov lorsqu’il décrit la férocité des bourreaux, impitoyable jusqu’à l’invraisemblance, avec des humiliations consistant, entre autres, à "manger ses propres excréments, se faire uriner dans la bouche par les gardiens, être contraint de déclarer avoir pratiqué des actes sexuels aberrants avec ses propres parents". Mais l’ouvrage rappelle également la sérénité descriptive et l'ironie du Soljenitsyne de "L'archipel du Goulag".

    C’est surtout le récit d’une expérience de foi. Qui éclaire même les nuits les plus obscures. Qui frappe de stupeur même les plus méchants. Qui en arrive à éprouver de la miséricorde même pour les plus terribles persécuteurs.

    Le régime communiste roumain s’écroula en 1989. En 1990 Ioan Ploscaru put reprendre possession de sa cathédrale, qui lui fut restituée par le métropolite orthodoxe de Lugoj.

    On trouvera sur le blog de S. Magiste une petite anthologie de son livre de souvenirs, avec les titres des chapitres dont sont tirés les extraits correspondants : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350504?fr=y

  • De quel sauveur rêvons-nous ?

    IMPRIMER

    Sur Homelies.fr :

    Evangile du jour : Jean chap. 10, vv. 22-30 

    On célébrait à Jérusalem l'anniversaire de la dédicace du Temple. C'était l'hiver. Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon. Les Juifs se groupèrent autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous laisser dans le doute ? Si tu es le Messie, dis-le nous ouvertement ! » Jésus leur répondit : « Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas. Les oeuvres que je fais au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage. Mais vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main.« Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. » 

    Homélie (Archive 2004)

    Nous sommes en hiver ; il fait froid. Jésus se réchauffe en marchant sous la colonnade tout en priant. Les juifs l’observent et profitent de ce (rare) moment où Notre-Seigneur n’est pas accaparé par la foule, pour se grouper autour de lui : « Combien de temps vas-tu nous laisser dans le doute ? » S’ils doutent, c’est donc qu’ils sont encore dans l’incertitude quant à l’identité du Seigneur. Pour eux les faits et gestes de Jésus ne suffisent pas pour conclure le discernement. Aussi se décident-ils à lui poser directement la question : « Si tu es le Messie, dis-le nous ouvertement ! » Cette interrogation traverse tout le quatrième évangile sans jamais recevoir de réponse clairement affirmative ou négative, car tout dépend du sens que l’on met derrière ce terme.

    Lire la suite

  • Fragilité et fécondité de nos vies d'hommes

    IMPRIMER

    "Fragilité et fécondité de nos vies d'hommes" : 2 soirées SOPHIA

    => Mardi 23 avril à 20h : BRUXELLES

    par Monseigneur Jean KOCKEROLS, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles.

    => Mardi 7 mai à 20h :  BRUXELLES

    Soirée Témoignage par le P. Jean-Philippe - 

    Aumônier du Bois de Boulogne, il vient de publier un livre-témoignage « Que celui qui n’a jamais péché » dans lequel il retrace sa vie dans un style franc et direct ! Touchant, profond plein d'humour, ce frère de Saint-Jean raconte son quotidien de prêtre auprès des prostituées et des transexuels de Paris.
     

    Où ? IET – Institut d’Etudes Théologiques - 24, Bd Saint-Michel – 1040 Bruxelles

    PAF : 3 € par soirée ou 5 € pour 2 soirées

    Renseignements / inscriptions : cycledesoireessophia@gmail.com ou 0477/ 042.367

  • France : la manif pour tous doit-elle craindre les « amalgames » ?

    IMPRIMER

     Un billet d’humeur de Pasquin sur le site du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    « On se fout complètement des amalgames : nous assumons les faits pas les méfaits ! Il est probable que des gens violents, « extrémistes de tous poils », que sais-je encore, pensent eux aussi que le mariage gay est un non-sens sociétal, c’est un fait ! Leur façon d’agir leur appartient, nous n’avons pas à en répondre. Nous ne sommes responsables que de ce que nous entreprenons.

    On se fout complètement « du risque de radicalisation » : nous étions déjà radicalement opposés dès la première manif ! Nous l’avons dit gentiment, façon « Gangnam style », nous l’avons redit à la deuxième manif, en chantant Piaf dans une chorale de presque deux millions de chanteurs, sans marcher sur les pelouses. Maintenant, c’est la Marseillaise, et les pelouses on s’en fout. J’ai d’abord suivi une blonde sympa qui fait des manifs cools, j’ai fait la « ola ». Mais, depuis le début je suis un père de famille en colère qui défend sa civilisation; les consignes, maintenant je me les donne en conscience pour exprimer ma radicale opposition à cette loi. 

    Nous condamnons absolument la violence : celle du ministère de l’Intérieur qui par mépris a sous-estimé nos manifs et fait gazer femmes et enfants ; celle des journalistes qui ont « cahuzaqué » les chiffres réels de notre opposition pacifique par un mensonge collectif inacceptable. Nous condamnons ces médias qui parlent en boucle d’homophobie, générant une violence verbale et physique de la part des homosexuels à notre encontre, alors que notre propos n’est pas là. Nous condamnons cette violence faite à la démocratie, où les lois se pensent dans les loges, et s’imposent par des lobbies dans le mépris absolu de ce que nous pensons majoritairement.
    Alors! Là où nous sommes, qui que nous soyons, je le dis comme chrétien, comme citoyen, comme père, comme entrepreneur, comme journaliste chroniqueur. :

    Je nous demande très officiellement de considérer la victoire comme nécessaire ! Pour ce que nous sommes, pour ce que nous croyons, pour nous, nos enfants, leurs enfants, nos familles et les familles de France, pour notre pays. Je nous demande de considérer la victoire comme nécessaire, de gagner absolument et maintenant cette bataille. Bravo pour tout ce qui a déjà été réalisé, l’impératif de la victoire s’impose… C’est le printemps pour tous. Go, go, go. »

    Ici : Nécessaire victoire !

     « Pasquino », perché ? Pasquino ou Pasquin (en latin : Pasquillus) est le nom utilisé par les Romains pour désigner une statue de style hellénistique datant du 3e siècle av. J.-C. mise au jour dans le quartier de Rome Parione au 15e siècle.

    La célébrité de la statue date du début du XVIe siècle  lorsque le cardinal Oliviero Carafa drape le torse de marbre de la statue dans une toge décorée d'épigrammes latins, à l'occasion de la saint Marc. De cet incident est dérivé le terme de pasquinade, qui se réfèrent à un pamphlet anonyme en vers ou en prose.

    Cette action du cardinal a conduit à une coutume de critiquer le pape ou son gouvernement par l'écriture de poèmes satiriques en dialecte romain et de les attacher à la statue de Pasquino.

    Ainsi Pasquino est devenu la première « statue parlante » de Rome. Elle « s'est prononcée » sur l'insatisfaction de la population à l’égard du gouvernement pontifical … et aujourd’hui,  par extension, vise tous les actes de mauvaise gouvernance, civile ou religieuse.

  • 17-24 juillet : pèlerinage de la Miséricorde divine en Lituanie

    IMPRIMER

    Pèlerinage de la Miséricorde divine en Lituanie

    du 17 au 24 juillet 2013

     Sur les traces de Sainte Faustine et du Bienheureux Jean-Paul II

     Au programme

    Visites

    Vilnius (sanctuaires de la Miséricorde Divine et de ND de la Porte de l'Aurore - maisons de Ste Faustine et de l'Abbé Sopocko - musées du KGB et de l'ambre - Université de Vilnius - la cathédrale et de nombreuses églises.) Kaunas (ancienne capitale), Siluva (lieu d'apparition de la Vierge Marie), Siauliai (colline des croix), Palandriai (monastère bénédictin), Pazaislis (monastère du Bel Amour), Trakai (ancienne capitale médiévale).

    Rencontres

    Cardinal Backis, Frères et Sœurs de St Jean, Sœurs du Christ Miséricordieux, amis lituaniens, Frères bénédictins de l'Abbaye de Solesmes, école d'apprentissage pour jeunes (Sodziaus Meistrai).

    Temps de prières

    Eucharistie quotidienne, offices (libres), temps d'adoration, chapelet de la Miséricorde Divine, Heure Sainte, veillée eucharistique et enseignements. 

    Prix:    900€ (pension complète en maison religieuse, transferts, vols et assurances)

    Communauté Saint Jean - Banneux

    Contact: Fr. Alain, 0032.04/360.01.24; frerealaingcs@stjean.com

  • Mariage « pour tous » en France : La Manif du 21 avril fait mentir le procès en radicalisation

    IMPRIMER

    La C.E.F. a envoyé un signal de « modération » et le marais de l’establisment clérical lancé sa jérémiade classique: « much is to much », il faut que cela cesse. Au risque d'essoufler le mouvement? Réponse très bientôt : le vote de la loi sur le mariage pour tous, c’est pour demain à l'assemblée nationale française.

    Lu aujourd’hui sur le site de « Famille Chrétienne » :Aucun incident, des forces de l’ordre discrètes : malgré les polémiques de ces derniers jours,la Manifpour tous du 21 avril s’est déroulée dans une ambiance paisible. Pas de radicalisation en vue, mais une énorme détermination.

    18 h 30 : l’esplanade des Invalides est remplie, même si tout le monde n’est pas encore arrivé. « 270 000 participants » affirment les haut-parleurs, « contre 45 000 selon la police ». L’annonce fait bondir la foule. « Comme d’hab… », soupire pourtant un jeune en agitant son drapeau.

    Lire la suite

  • Benedictus qui venerat in nomine Domini

    IMPRIMER

    Sur le site « Benoît et moi » :

     

    imagesCAB9PFJO.jpgLa leçon d'humilité de Benoît par Dom Louis-Marie Geyer d'Orth OSB, Père-Abbé de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux (photo)

    "Nous n'étions pas peu fiers du fait que l'élu du conclave ait choisi comme patron de son ministère pétrinien le grand patriarche de l'Occident: Saint-Benoît. Mais nous devons reconnaître que Benoît XVI nous a donné une bonne leçon: celle de la vraie humilité.

    Lire la suite

  • Inquiets et perplexes...

    IMPRIMER

    Peut-on vraiment se sentir à l’aise dans le monde tel qu’il est aujourd’hui ? Peut-on échapper à l'inquiétude et à la perplexité ?

    On peut évoquer cette crise économique dont on nous dit régulièrement que l’on devrait en voir le bout mais qui n’arrête pas de produire des effets toujours plus inquiétants affectant l’emploi et compromettant les perspectives d’avenir pour les jeunes, sans parler des questions que l’on peut se poser à propos de l’Union Européenne, de sa monnaie, du sort des partenaires les plus faibles (la Grèce, Chypre…).

    On peut aussi s’interroger sur l’actualité politique où l’on manque désespérément de personnalités à la hauteur des défis actuels, capables de faire passer le bien commun avant leurs intérêts et leurs appartenances partisanes. La classe politique souvent décrédibilisée donne l’impression de naviguer à vue, sans réel projet d’avenir susceptible de mobiliser et de rendre confiance, impuissante en particulier à défendre l’emploi menacé par la stratégie des multinationales. Les facteurs de division et de décomposition, la perte de confiance dans un monde marqué par les magouilles et la corruption, le scepticisme généralisé plombent le climat politique des pays de la vieille Europe. L’Italie en offre un exemple particulièrement désolant mais l’atmosphère morose et résignée de notre vie politique nationale n’est pas particulièrement réjouissante. En plus des impasses socio-économiques, il suffit d’évoquer l’impuissance à maîtriser les flux migratoires et les menaces que font peser sur notre société les menées de groupes extrémistes, islamistes en particulier.

    Il y a bien d’autres choses dans nos sociétés qui ne manquent pas d’inquiéter. Le n’importe quoi dans le domaine de la culture médiatique tel que la télévision nous en donne le spectacle quasi permanent en est un. Il suffit d’évoquer la pauvreté des programmations (ah, les séries !), l’hyper-érotisation de la publicité, l’esprit de dérision systématique, la pauvreté intellectuelle… pour s’en convaincre. Mais il y a aussi la misère de l’école que désertent de nombreux enseignants dégoûtés par une pédagogie foireuse et par un climat invivable, le déboussolement de nombreux jeunes tentés par la drogue, l’alcool, le suicide… largués par des adultes qui renoncent de plus en plus à assumer leurs responsabilités éducatives. Il faut bien évoquer aussi l’emprise du discours sur la sexualité qui vise à brouiller tous les repères et à nous imposer une vision relativiste où n’existe plus aucune norme ni valeur de référence. Une société peut-elle se construire et exister dans la durée lorsque tout se trouve ainsi livré au bon plaisir de l’individu ? Mais peut-être tout n’est-il pas perdu, du moins peut-on le penser et l’espérer en considérant ce qui se passe en France où tout un peuple se lève pour exiger le respect de l’enfant, du mariage et de la famille. Cela nous en bouche un coin à nous les Belges tellement habitués à nous résigner à toutes les dérives qui nous sont imposées au nom de la sacrosainte évolution des mœurs et de la société.

    Avouons que la situation actuelle de l’Eglise ne nous rend pas moins perplexes. La fin du pontificat précédent nous a laissés au milieu du gué entre, d’une part, le rejet d’un réformisme excessif né de Vatican II et qui se voulait en rupture avec la Tradition, et, d’autre part, le retour à une vision de continuité qui aurait dû se concrétiser dans une redéfinition de la foi (on attendait une encyclique à ce sujet) et dans un recadrage de la liturgie trop abandonnée au caprice de chacun. En lieu et place de cela, nous avons droit à un surprenant début de pontificat marqué par de nouvelles façons de faire mais dont on ne voit pas encore sur quoi cela débouchera concrètement. Certains évoquent déjà "un virage social" de l'Eglise... Quelles seront les orientations réelles de ce nouveau pontificat qui veut s’inscrire dans une ligne franciscaine et en finir avec le discours d’une Eglise faisant trop référence à elle-même ? Bien malin qui peut le dire et il nous semble que certains feraient bien d’être plus prudents quand ils se félicitent de l’accession sur le siège de Pierre d’un pape « ouvert et progressiste » ; il paraît tout aussi difficile de voir en François un pape dont les préoccupations rencontreraient celles des catholiques inquiets devant les dérives doctrinales et liturgiques… Bref, là aussi, on scrute et on attend.

  • Des zombies, les catholiques ?

    IMPRIMER

    C'est ce qu'affirment deux auteurs,  Le Bras et Todd, d'un livre censé analyser "le mystère français". Jean-Pierre Denis, dans La Vie, analyse cet ouvrage et dénonce les travers auxquels succombent ces auteurs :

    Les catholiques sont-ils des zombies ?

    Un côté de la France résiste à la crise : celui où la culture chrétienne perdure alors que la foi y serait morte, avancent Le Bras et Todd, fascinés par ce"mystère".

    Comment va la France ? Mal, répondra-t-on sans réfléchir, sûr de ne pas trop se tromper. Pas si mal, répondent dans Le Mystère français (Seuil) Hervé Le Bras, démographe, et ­Emmanuel Todd, anthropologue, pointant de multiples indicateurs auxquels on prête trop peu d’attention : faiblesse du taux de suicides, excellent niveau éducatif, fécondité relativement élevée, baisse des homicides… Cartes à l’appui, leur ouvrage dresse un portrait pour le moins inattendu de notre pays. À peu près seuls contre tous, ils jugent les Français « inconsciemment optimistes ». Un travail aussi original que riche et passionnant, servi par la clarté du propos.

    Lire la suite sur La Vie

  • Le pape silencieux

    IMPRIMER

    2664759_papes-deux_640x280.jpg

    A l’occasion des 86 ans de Benoît XVI, cette réflexion teintée de mélancolie  de « Città Nuova », revue du mouvement des Focolari, reproduite sur le site « Benoît et moi » :

     "Les projecteurs sont tous braqués sur le pape François. Il a 76 ans sonnés, mais pour un pape, ce n'est pas tellement, et même, il semble jeune, dynamique, créatif. Il continue d'être l'objet quotidien des discours des gens. Ses livres, et les livres sur lui figurent au sommet des classements, tout comme les vidéos qui circulent sur youtube. Le vieux pape, au contraire, est entré dans un cône d'ombre médiatique. Peut-être y aura-t-il aujourd'hui un bref retour de flamme pour rappeler ses 86 ans. Demain, ce sera à nouveau le silence, sinon l'oubli.

    C'est justement le silence, la note qui semble caractériser ce moment de sa vie. Non pas tant le silence sur lui, mais son silence. Nous savons qu'il est dans sa résidence de Castel Gandolfo, mais il n'apparaît plus au balcon, et on ne l'entend plus, ni dans les audiences du mercredi, ni lors des Angelus du dimanche. Nous savons où il est, mais nous ne savons pas ce qu'il fait: nous avons seulement vu une photo arrachée par un hebdomadaire à sa vie privée et un court métrage à l'occasion de la visite du pape François. Pour le reste rien, il semble avoir disparu.Il ne parle plus, le vieux pape. Ou plutôt, il ne nous parle pas. Il continue à parler, mais sa voix est dirigée ailleurs, en haut. Il avait annoncé au moment de son retrait: «Le Seigneur m'appelle à "gravir la montagne", à me consacrer encore plus à la prière et à la méditation». C'est sa nouvelle manière de servir l'Eglise, avec le dévouement et l'amour qu'il avait montrés en tant que pape, «une manière qui convient mieux à mon âge et à mes forces».

    Lire la suite

  • Dimanche des vocations : le message du pape BenoîtXVI

    IMPRIMER

    MESSAGE DU SAINT-PÈRE POUR LA Le JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE POUR LES VOCATIONS

    21 AVRIL 2013 – IVe DIMANCHE DE PÂQUES / Thème: Les vocations, signe de l’espérance fondée sur la foi (Source : Vatican.va)

    Chers frères et sœurs,

    En cette 50ème Journée Mondiale de Prière pour les Vocations, célébrée le 21 avril 2013, quatrième dimanche de Pâques, je voudrais vous inviter à réfléchir sur le thème: «Les vocations,signe de l’espérance fondée sur la foi», qui s’inscrit bien dans le contexte de l’Année de la Foi et dans le 50ème anniversaire de l’ouverture du Concile Œcuménique Vatican II. Le Serviteur de DieuPaul VI, pendant l’Assemblée conciliaire, institua cette Journée d’invocations unanimes adressées à Dieu le Père pour qu’il continue d’envoyer des ouvriers pour son Eglise (cf. Mt 9,38). «Le problème du nombre suffisant de prêtres – soulignait alors le Pontife – touche de près tous les fidèles: non seulement parce que l’avenir religieux de la société chrétienne en dépend, mais aussi parce que ce problème est le signe précis et indéniable de la vitalité de la foi et de l’amour des communautés paroissiales et diocésaines particulières, et le témoignage de la santé morale des familles chrétiennes. Là où l’on vit généreusement selon l’Evangile, là jaillissent de nombreuses vocations à l’état clérical et religieux» (Paul VI, Radio message, 11 avril 1964).

    Ces dernières décennies, les diverses communautés ecclésiales répandues dans le monde entier se sont retrouvées spirituellement unies chaque année, le quatrième dimanche de Pâques, pour implorer de Dieu le don de saintes vocations et pour proposer à nouveau à la réflexion de tous l’urgence de la réponse à l’appel divin. Ce rendez-vous annuel significatif a favorisé, en effet, un engagement fort pour mettre toujours plus au centre de la spiritualité, de l’action pastorale et de la prière des fidèles, l’importance des vocations au sacerdoce et à la vie consacrée.

    Lire la suite

  • 21 avril : Dimanche des Vocations

    IMPRIMER

    Du Centre National des Vocations :

    Le Christ t’appelle à être source d’espérance

    Le prêtre, le diacre, le moine ou la moniale, le missionnaire ou le religieux apostolique sont des visages relativement bien connus dans l’Eglise. Mais il existe bien d’autres manières de vivre la grâce du baptême. A chaque époque, l’Esprit Saint suscite des réponses neuves aux questions des hommes.

    Après avoir mis à l’honneur la vocation à la sainteté de tous les baptisés (2009), du prêtre (2010), de la vie consacrée (2011) et du diaconat permanent (2012), le Centre national des vocations se penche cette année sur des vocations qui sortent parfois des sentiers battus mais n’en sont pas moins précieuses à l’Eglise : les vocations laïques. Signe de leur vitalité, une grande diversité les caractérise. Regroupés souvent dans des associations de fidèles, certains membres restent laïcs, d’autres deviennent des laïcs consacrés. Les uns habitent dans nos villes avec discrétion, les autres travaillent publiquement au service de leurs frères à l’annonce de l’Evangile. Certains groupes sont nés au début du XX° siècle, d’autres plus récemment. En solitude ou dans la vie communautaire, tous conjuguent vie spirituelle et engagement apostolique.

    En son message pour la 50ème Journée mondiale de prière pour les vocations, le pape Benoît XVI nous exhorte tous, quelle que soit notre vocation, à la prière pour « les vocations, signe de l’espérance fondée sur la foi… Dieu ne nous laisse jamais seuls… Dans le Seigneur ressuscité, nous avons la certitude de notre espérance… ».

    Quand le Christ appelle, il envoie. Que tous ceux qui l’entendent consentent à devenir signes d’espérance pour les hommes de ce temps !

    > Télécharger la brochure « Le Christ t'appelle à être source d'espérance »

    > Prière 2013 « Tu portes un regard d'amour »

    > Commander la brochure, l’affiche ou le signet de prière

     

    Voir aussi : http://blog.jeunes-cathos.fr/2013/04/prier-et-appeler-aux-vocations/