Bienheureuse Chiara Luce Badano (1971-1990) - 29 octobre
Chiara est née en 1971 et est morte en 1990, à la veille de dix-neuf ans, à cause d'une maladie incurable. 19 années pleines de vie, d'amour, de foi. Deux années, les dernières, pleines aussi de douleur, mais toujours dans l'amour et dans la lumière, une lumière qui irradiait autour d'elle et qui venait de l'intérieur : de son cœur plein de Dieu !
Comment une jeune de 17-18 ans peut-elle vivre une telle souffrance, humainement sans espérance, en répandant de l'amour, de la sérénité, de la paix, de la foi ? Il s'agit évidemment d'une grâce de Dieu, mais cette grâce a aussi été préparée et accompagnée d'une collaboration humaine : la collaboration de Chiara elle-même, certainement, mais aussi de ses parents et de ses amis
Les parents de Chiara Badano sont encore vivants aujourd'hui. Ils ont allumé dans l'âme de leur fille unique la flamme de la foi, et ont aidé Chiara à la garder toujours allumée, même dans les moments difficiles de la croissance et surtout dans la grande et longue épreuve de la souffrance.
La relation entre les parents et les enfants est « fondamentale » et pas seulement en raison d'une « juste tradition ». La famille est fondamentale parce que c'est là que germe dans l'âme humaine la première perception du sens de la vie. Elle germe dans la relation avec la mère et le père, qui ne sont pas maîtres de la vie de leurs enfants, mais sont les premiers collaborateurs de Dieu pour la transmission de la vie et de la foi.
Chacun de nous a besoin d'un terrain fertile sur lequel plonger ses propres racines, un terrain riche de substances nutritives qui font grandir la personne : ce sont les valeurs, mais ce sont surtout l'amour et la foi, la connaissance du vrai visage de Dieu, la conscience qu'il nous aime infiniment, fidèlement, patiemment, jusqu'à donner sa vie pour nous.
En ce sens, « la famille est une ‘petite Eglise', parce qu'elle transmet Dieu, elle transmet l'amour du Christ », grâce à la force du sacrement de mariage. L'amour divin qui a uni l'homme et la femme, et qui les a rendu parents, est capable de susciter dans le cœur des enfants le germe de la foi, c'est-à-dire la lumière du sens profond la vie.
Les dernières paroles de Chiara Luce avant sa mort, de pleine adhésion à la volonté de Dieu, ont été: «Maman, au revoir. Sois heureuse parce que moi je le suis».
Elevons notre louange à Dieu
parce que son amour est plus fort que le mal et que la mort;
et remercions la Vierge Marie qui conduit les jeunes,
même à travers les difficultés, et les souffrances,
à aimer toujours plus Jésus et à découvrir la beauté de la vie.
Selon Benoit XVI, Marine Soreau, http://www.zenit.org/article-25580?l=french
Du blog "Jardinier de Dieu"
AFRIQUE/ANGOLA - Profanation de la statue de Notre-Dame de Muxima : pour l’Evêque du lieu, « une action froide et lâche »
L’abbé Thierry Laurent, prêtre du diocèse de Paris, a commencé son ministère sacerdotal dans le diocèse de Saint-Denis, et il vient d’être nommé aumônier du collège Stanislas, à Paris. Muni d’une préface extrêmement sentie du cardinal Cañizares, Préfet de la Congrégation pour le Culte divin – « L’abbé Thierry Laurent nous a procuré beaucoup de joie… » –, il décrit, analyse, commente chaque rite. Et d’abord les choisit, car comme on le sait la nouvelle forme ordinaire est largement une liturgie à la carte, dans laquelle rien n’interdit, au contraire, d’opter pour le meilleur : « La messe peut débuter par l’aspersion d’eau bénite de tous les fidèles… L’autel est consacré… Il renferme les reliques des saints… », etc.



A 11 heures, hier matin, samedi 26 octobre, les pèlerins Summorum Pontificum venus à Rome pour la fin de l’Année de la Foi en grand nombre (grosse présence de pèlerins italiens, avec une centaine de prêtres et séminaristes, diocésains pour la plus grande part) sont entrés dans la Basilique Vaticane pour participer à la messe pontificale célébrée par le cardinal Castrillón Hoyos. Ils étaient partis en une longue procession de la Chiesa Nuova, de l’autre côté du Tibre. La procession a passé le pont Saint-Ange et empruntant la Via de la Conciliazione, est entrée dans Saint-Pierre en chantant le Credo. Suivit un très beau pontifical, divinement accompagné, comme les précédents, par les chants de la Schola Sainte-Cécile de Paris, en présence de trois évêques, Mgr Pozzo, Secrétaire de la Commission Ecclesia Dei, Mgr Schneider et Mgr Rifan, et de prélats, dont Mgr Perl, ancien Vice-Président d’Ecclesia Dei.