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Eglise - Page 1469

  • Les 150 ans de l'Eglise orthodoxe en Belgique

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    Nous lisons ici : L’Eglise orthodoxe russe fête ses 150 ans en Belgique

    Samedi 20 octobre à Bruxelles s’est tenue la sixième Conférence des Russes de Belgique sur le thème « 150 ans de présence : le rôle de l'Eglise orthodoxe dans la vie spirituelle, culturelle et sociale de la communauté russe en Belgique ». La conférence a été inaugurée par l'ambassadeur de Russie en Belgique, Alexandre Romanov, l'archevêque Simon de Bruxelles et de Belgique, le consul général de Russie à Anvers Alexandre Petrachkov, le porte-parole de Rossotroudnitchestvo (Agence fédérale russe chargée des affaires de la Communauté des Etats indépendants, des Russes à l'étranger et de la coopération humanitaire internationale) Valery Rounov et des membres des organisations de compatriotes.

    "Cette année, nous célébrons une date remarquable : le 150e anniversaire de la fondation de la première église orthodoxe en Belgique. Il s'avère que l'âge du diocèse orthodoxe est légèrement inférieur à l'âge de l'État belge lui-même, qui a été fondé en 1830", a déclaré M. Romanov dans son discours. "Par la volonté du destin, notre peuple a été dispersé dans le monde. Ici, en Belgique, la diaspora russophone, selon les estimations les plus approximatives, compte environ 70 000 personnes", a-t-il poursuivi. Romanov a rappelé qu’en 1862, soit peu de temps après l'établissement des relations diplomatiques entre l'Empire russe et le Royaume de Belgique (1853), le messager de l'Empire russe en Belgique, le prince Nikolaï Orlov, avait fondé grâce à ses moyens personnels l'église de Saint-Nicolas auprès de la mission impériale de Russie à Bruxelles.

    Le diplomate a remercié les autorités belges pour leur attention et leur attitude généreuse envers l'Eglise orthodoxe russe. Nous nous souvenons avec gratitude de l'assistance généreuse fournie pour la formation et la mise en place des paroisses orthodoxes par le chef de l'Eglise catholique belge, le Cardinal Mercier. Selon lui, les relations chaleureuses et constructives entamées sous le cardinal Mercier entre orthodoxes et catholiques durent jusqu’à présent. Cela se reflète dans la présence personnelle du Primat de l'Église catholique de Belgique, André-Joseph Léonard, lors de la cérémonie visant à marquer le transfert des reliques de saint Nicolas à Bari, qui s'est tenue le 21 mai 2012 à l’église de la Sainte-Trinité à Bruxelles. Nous rappelant aujourd’hui nos glorieux ancêtres, qui ont été aux sources de la fondation de la première église orthodoxe en Belgique, nous honorons leur mémoire et poursuivrons l’œuvre qu’ils ont entreprise. L’ambassade continue de coopérer pleinement avec le diocèse de Bruxelles-Belgique de l'Eglise orthodoxe russe, en lui fournissant toute l'assistance possible pour son service, ainsi que pour résoudre nos problèmes communs : avant tout la préservation de l'identité spirituelle, culturelle et linguistique de nos compatriote, a déclaré l’ambassadeur Alexandre Romanov.

    source : http://larussiedaujourdhui.fr/articles/2012/10/24/leglise_orthodoxe_russe_fete_ses_150_ans_en_belgique_16293.html

  • Consentir ?

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    "...Il faut consentir. Consentir à notre faiblesse, à la souffrance de voir le monde s’éloigner du Christ. Consentir à ne plus avoir raison, à ne plus posséder la vérité, sur tout, par avance. Consentir à écouter. Consentir à la démocratie, à la pluralité, à la multitude des convictions et des désirs, aux conflits qui en découlent, à la diversité de tes créatures. A l’image de Bernadette, renoncer à convaincre, à faire croire. Juste dire et vivre le Christ. Laisser briller la lumière du Christ à travers les vases d’argile que nous sommes. Croire que les ténèbres ne peuvent l’arrêter, qu’elles ne la rendent que plus lumineuse. Briller non pas au-dessus du monde, en surplomb, mais briller au cœur du monde. Briller dans la pâte du monde." ...

    C'est ce à quoi invite André Blumentern, sur son blog  "les mains vides", dans un texte intitulé "Quand on n'a que l'amour" et qui mérite d'être lu sans nécessairement en partager les conclusions ni adhérer à toutes les prises de position. Un texte qui en tout cas interpelle.

  • Catholique, le lit conjugal ?

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    C'est ce que donne à penser cette interview de l'historienne Michelle Perrot (sur le site du Monde) :

    Depuis quand dort-on à deux ?

    Le lit conjugal existe depuis longtemps. Lorsque Ulysse rentre de son périple, Pénélope vérifie son identité par l'étrange "épreuve du lit" : "Lequel a été le nôtre ?", dit-elle. L'idéal conjugal existe dans la Grèce antique, mais les habitudes de polygamie et l'astreinte au gynécée [appartement des femmes] font que le lit ne sert pas vraiment à dormir ensemble. Dans la Rome antique non plus, l'homme et la femme ne se retrouvent pas tous les soirs. C'est l'Eglise catholique qui va théoriser très tôt la question du lit conjugal.

    Nous dormirions donc à deux par tradition religieuse ?

    On peut le dire. Le lit conjugal est latin et catholique. Les deux lits côte à côte sont protestants et anglo-saxons. L'Eglise catholique fait du mariage un sacrement au XIIIe siècle. Le théologien Thomas d'Aquin déclare : "Le couple doit avoir son lit et sa chambre." L'Eglise mise sur la conjugalité pour maîtriser la société. François de Sales, au XVIIe, bénit le lit conjugal, "lieu d'un amour tout sain, tout sacré, tout divin", célébrant "la jouissance à plein drap" plutôt qu'"à la dérobée". Mais les femmes subissent l'appétit sexuel des maris. Le lit devient un lieu d'affrontement comme l'attestent les textes de confession. Les confesseurs exhortent leurs pénitentes à remplir leur "devoir conjugal", tandis que celles-ci demandent à leurs époux de "faire attention", c'est-à-dire de pratiquer le coït interrompu, considéré par l'Eglise comme "le péché d'Onan"Faire chambre à part est désapprouvé par le clergé.

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  • L'anniversaire de la dédicace des églises dont on ignore la date de consécration

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    Selon missel.free.fr, on fête aujourd'hui "la dédicace des églises dont on ignore la date de consécration". C'est une belle occasion pour se pencher sur la signification de cette consécration, au moment où, en de nombreux endroits, on envisage de "désacraliser" des églises :

    La liturgie de la dédicace

    La liturgie de la dédicace vise essentiellement à préparer un lieu pour la célébration eucharistique, une demeure de Dieu parmi les hommes. C'est, a écrit le R.P Louis Bouyer, la sacralisation du lieu où s'accomplit l'Eucharistie dans l'Eglise, mais on pourrait aussi bien dire du lieu où l'Eglise s'accomplit dans l'Eucharistie.

    La dédicace utilise largement le quadruple symbolisme de l'eau de l'huile, du feu et de la lumière. Certains de ses rites, de caractère apotropaïque remontent à la nuit des temps : toutes les religions, en effet, ont délimité des espaces sacrés en commençant par en détourner (c'est le sens du motapotropaïque) les puissances maléfiques.

    Il y a donc, dans la liturgie de la dédicace, une bénédiction de l'eau suivie d'une aspersion des fidèles et de l'autel : O Dieu, cette eau, sanctifiez-la donc par votre bénédiction ; répandue sur nous, qu'elle devienne le signe de ce bain salutaire où, purifiés dans le Christ, nous sommes devenus le temple de votre Esprit. Nous vous en supplions, faites qu'elle soit délivrée de la maligne influence des esprits impurs et que tous les maux s'en éloignent par la vertu de votre bienveillante protection. Quant à nous qui, avec tous nos frères, allons célébrer les divins mystères, accordez-nous de parvenir à la Jérusalem céleste.

    Déjà apparaît dans cette oraison de bénédiction ce qui est sous-jacent à toute la liturgie de la dédicace son aspect eschatologique ; l'église de pierres est l'image et la préfiguration de l'Eglise du Ciel. Cette Eglise du Ciel, on n'y arrive que par le passage obligé de la Croix du Christ. Le mystère chrétien est mystère de mort et de résurrection ; cela est éclatant dans la liturgie baptismale. Le monde entier doit être reconquis par la Croix, cette Croix sur laquelle le Christ s'est offert à son Père dans le sacrifice par lequel il a racheté le monde. C'est pourquoi, dans le rite de la dédicace, douze croix sont tracées sur les murs de l'église et chacune d'elle est ointe de saint chrême par l'évêque après qu'il en ait largement répandu sur l'autel. En cette consécration de l'autel culmine d'ailleurs toute la liturgie de la dédicace. 

    Dans cet autel du sacrifice eucharistique sont placés solennellement des reliques de martyrs et de saints apportées processionnellement. Elles associent en quelque sorte, à l'unique sacrifice du Christ offert une fois pour toutes, les martyrs qui ont donné leur vie pour Lui et les autres saints qui ont vécu pour Lui, complétant, comme le dit saint Paul, ce qui manque à la Passion du Christ.

    Après ce rite qui se déroule au chant de psaumes et d'antiennes, l'évêque embrase l'encens qu'il a répandu sur l'autel : au rite et au symbole de l'eau, puis de l'huile, s'ajoute celui du feu qui se complétera par l'illumination des cierges lorsque l'autel aura été recouvert de nappes neuves et blanches, tout comme les nouveaux baptisés sont revêtus de vêtements blancs.

    source : http://missel.free.fr/Sanctoral/10/25.php

  • Six nouveaux cardinaux

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    VATICAN - Le Pape annonce un Consistoire en vue de la nomination de six nouveaux Cardinaux

    Cité du Vatican (Agence Fides) - Au terme de l'Audience générale de ce jour, le Saint-Père Benoît XVI a annoncé pour le 24 novembre prochain, Solennité du Christ Roi de l'Univers, un Consistoire en vue de la nomination de six nouveaux Cardinaux. Voici les paroles du Pape à cet égard :

    « Et maintenant, c'est avec une grande joie que j'annonce que le 24 novembre prochain, je tiendrai un Consistoire au cours duquel je nommerai 6 nouveaux membres du Collège cardinalice. Les Cardinaux ont pour mission d'aider le Successeur de Pierre dans l'accomplissement de son Ministère de confirmer les frères dans la foi et de constituer principe et fondement de l'unité et de la communion de l'Eglise. Voici les noms des nouveaux Cardinaux : S.Exc. Mgr James Michael Harvey, Préfet de la Maison pontificale, que je souhaite nommer Archiprêtre de la Basilique papale de Saint-Paul-hors-les-murs ; S.B. Béchara Boutros Rai, Patriarche d'Antioche des Maronites (Liban) ; S.B. Baselios Cleemis Thottunkal, Archevêque majeur de Trivandrum des Syro-malankars (Inde) ; S.Exc. Mgr John Olorunfemi Onaiyekan, Archevêque d'Abuja (Nigeria) ; S.Exc. Mgr Rubén Salazar Gómez, Archevêque de Bogotà (Colombie) ; S.Exc. Mgr Luis Antonio Tagle, Archevêque de Manille (Philippines). Les nouveaux Cardinaux - comme vous l'avez entendu - exercent le Ministère au service du Saint-Siège ou en tant que Pères et Pasteurs d'Eglises particulières en différentes parties du monde. Je vous invite tous à prier pour les nouveaux élus, demandant la maternelle intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, afin qu'ils sachent toujours aimer avec courage et dévouement le Christ et Son Eglise ». (SL) (Agence Fides 24/10/2012)

  • L'évangélisation des jeunes, une affaire de jeunes ?

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    En ces temps de réflexion sur "la nouvelle évangélisation", chacun y va de son petit couplet. Ici, ce sont les jeunes de la Communauté de l'Emmanuel qui en appellent à une évangélisation des jeunes par les jeunes :

    « Les jeunes et la Nouvelle Évangélisation », lettre de jeunes

    École d'évangélisation de la communauté de l'Emmanuel à Rome

    (ZENIT.org) – « De nos expériences personnelles dans l’Église, il nous semble que l’évangélisation des jeunes par les jeunes est cruciale », écrivent les étudiants de l’École d’évangélisation de la communauté de l’Emmanuel, à Rome de la promotion 2012-2013. Ils publient en effet une lettre en date du 20 octobre sur « Les jeunes et la Nouvelle Évangélisation ».

    Cette lettre est rédigée par 18 jeunes, âgés de 18 à 31 ans, et représentant les pays suivant : Australie, République Tchèque, France, Allemagne, Lituanie, Malaisie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Slovaquie, Slovénie et États-Unis.

    Les jeunes et la Nouvelle évangélisation

    Bien qu’ayant presque tous été élevés dans des familles catholiques, nous pouvons témoigner que notre relation personnelle avec le Christ a radicalement changé à travers les différents moyens employés pour la nouvelle évangélisation. Nous souhaitons exprimer ici notre expérience et, en tant que jeunes, donner notre point de vue sur l’Église aujourd’hui. Nous considérons que la jeunesse est l’avenir de l’Église et joue un rôle important dans la nouvelle évangélisation. Nous nous rappelons les mots du Pape Paul VI, s’adressant aux jeunes, dans Evangelii Nuntiandi (72) : « Il faut que les jeunes, bien formés dans la foi et la prière, deviennent toujours davantage les apôtres de la jeunesse. L’Église compte beaucoup sur cet apport. » Nous souhaitons exprimer notre vision en ce qui concerne la foi chez les jeunes du monde entier : de nombreux jeunes n’osent exprimer leur foi à voix haute ; « nous la chuchotons, de préférence en privé ».

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  • Mgr Williamson exclu de la Fraternité Saint-Pie X

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    De Michel Janva sur "Le Salon Beige" (23 octobre 2012) :

    L'information vient de tomber : Mgr Fellay vient d'exclure Mgr Williamson de la FSSPX.

    Au cours du printemps et de l'été, la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X a été le théâtre d'une crise importante liée aux pourparlers que menaient leurs autorités avec Rome. Le paroxysme a sans doute été atteint avec la publication d'une lettre secrète mais qui manifestait une opposition frontale des trois évêques de la FSSPX à l'encontre de leur supérieur général (et par ailleurs confrère dans l'épiscopat), Mgr Fellay.

    Cette lutte a continué de manière ouverte au cours de l'été par le biais de la lettre d'information de Mgr Williamson, qui s'en est vigoureusement pris à son supérieur et au chapitre général auquel il ne participait pas. L'évêque britannique s'est tellement enfermé dans une spirale d'insoumission que sa place au sein de la FSSPX est désormais en péril, certains journalistes ayant même avancé qu'il pourrait prochainement être rejeté canoniquement de la fraternité fondée par Mgr Lefebvre.

    Le 13 octobre, Mgr Alfonso de Galarreta, le plus discret des évêques de la FSSPX, a donné une conférence à Villepreux qui, tout en proposant une ligne assez ferme propre à l'esprit de sa maison, prend radicalement le contre-pied de son confrère anglais pour justifier la politique de la Maison générale. Il a défendu les décisions du chapitre général, envisagé la normalisation de la FSSPX sans exiger que Rome revienne entièrement aux normes traditionnelles, et conseillé aux fidèles de dédramatiser la situation en affirmant que la crise traversée par la communauté était désormais dépassée. Au-delà des querelles du monde traditionnel - qui dépendent essentiellement de la gravité des enjeux - on notera dans le texte de cette conférence publiée sur le site d'information de la Maison Générale de la FSSPX, le réenclanchement prudent et discret des propositions faites à Rome par un évêque argentin qui semble bien s'être fait à cette occasion le porte-parole de son supérieur et qui en a profité par la même occasion pour se distancer du très radical et non moins original Mgr Williamson.

    Voici le communiqué officiel :

    Communiqué de la Maison Générale de la Fraternité Saint-Pie X (24 octobre 2012)


    Mgr Richard Williamson ayant pris ses distances avec la direction et le gouvernement de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X depuis plusieurs années, et refusant de manifester le respect et l’obéissance dus à ses supérieurs légitimes, a été déclaré exclu de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X par décision du Supérieur général et de son Conseil, le 4 octobre 2012. Un ultime délai lui avait été accordé pour se soumettre, au terme duquel il a annoncé la diffusion d’une “lettre ouverte” où il demande au Supérieur général de démissionner. 

    Cette décision douloureuse est rendue nécessaire par le souci du bien commun de la Fraternité Saint-Pie X et de son bon gouvernement, conformément à ce que Mgr Lefebvre dénonçait : « C’est la destruction de l’autorité. Comment l’autorité peut-elle s’exercer s’il faut qu’elle demande à tous les membres de participer à l’exercice de l’autorité ? » (Ecône, 29 juin 1987) 

    Fait à Menzingen, le 24 octobre 2012

  • Antonio Ruiz de Montoya

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    mission-1986-02-g.jpgAMERIQUE/PARAGUAY - Commémoration de l’engagement missionnaire du Père Antonio Ruiz de Montoya, sj en faveur des indiens guaranis

    (ci-contre, une photo du film "Mission" qui a rendu hommage à l'action des jésuites auprès des Guaranis)

    Asunción (Agence Fides) – La « Real Academia de la Lengua » (RAE) a récemment rendu hommage au jésuite péruvien Antonio Ruiz de Montoya (1585-1652), créateur de la linguistique guarani et grand promoteur des « Reducciones » (Réductions) jésuites au Paraguay. Ruiz de Montoya est connu pour avoir traduit, avec un certain nombre de ses confrères, différents livres dans la langue des indiens guaranis et avoir occupé un rôle important dans le cadre du grand exode de ces populations, contraintes à quitter les réductions pour échapper aux persécutions des « paulistes » ou chasseurs d’indiens de Sao Paolo (Brésil). La note envoyée à l’Agence Fides rappelle que l’hommage au missionnaire a été motivé par la réédition de son livre « Art, vocabulaire, trésor et catéchisme dans la langue guarani ». Parmi les livres écrits par le Père Ruiz de Montoya, « La Conquête spirituelle faite par les religieux de la Compagnie de Jésus dans les provinces du Paraguay, Parana, Uruguay et Tape » (1639) demeure l’une des principales sources historiques relative aux réductions.

    « Réduction », selon le dictionnaire de la RAE signifie « peuple d’indigènes convertis au Christianisme ». Les réductions ou missions jésuites au Paraguay (1609-1769) constituaient des colonies d’indiens guaranis promues par les Pères et les frères de la Compagnie de Jésus dans les terres conquises par les sujets de la Couronne. Les peuples indigènes, installés dans la montagne et en petits groupes éloignés les uns des autres, se réunirent à l’initiative des Jésuites afin de former des habitats de 5.000 personnes environ, qualifiées de « réductions ». De cette manière, les indigènes ont pu affronter les problèmes liés à leur subsistance (agriculture, élevage, confection des vêtements…), se sont dotés d’une organisation sociale (conseil, maire, juges…) et ont développé leur dimension culturelle (instruction, architecture, sculpture, musique, science…) et spirituelle (ces peuples considérés par les Conquérants comme des sauvages ont reçu la foi par l’intermédiaire des missionnaires).

    Actuellement, 70 Jésuites sont présents au Paraguay et prennent soin de 150.000 personnes environ avec l’aide de 1.500 collaborateurs et bénévoles. Ils sont présents dans différents domaines : l’instruction, la pastorale sociale, les Paroisses, l’apostolat intellectuel, la spiritualité et les moyens de communication de masse. Leur engagement social comprend une vaste gamme d’activités allant de la contribution académique à la présence au sein des communautés rurales, dans les quartiers populaires et dans les communautés indigènes, en collaborant à la formation des responsables et à la sensibilisation en ce qui concerne les problèmes d’injustice. (CE) (Agence Fides 23/10/2012)

    Pour de plus amples détails : http://jesuitas.org.py

  • Belgique: enseigner l'islam à l'école catholique ?

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    Enseigner l’islam dans les écoles catholiques : une hypothèse (d’école ?) que Monseigneur Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles ne refuse pas d’envisager.

    Mais pourquoi rester alors en si (bon?) chemin: la Belgique reconnait aussi six autres cultes, laïcité comprise.  

    Pour le Segec, n'est-ce pas aussi une question de chiffres?  Les écoles belges sont payées au nombre d'élèves. Si les écoles officielles sont les seules à proposer un cours de religion musulmane, elles ratissent cette importante clientèle. Si les écoles "libres" (qui scolarisent la moitié des jeunes belges) offrent ces cours, elles trouvent une nouvelle part de marché, en se livrant au petit jeu de la concurrence entre réseaux, tous alimentés par les Pouvoirs publics pluralistes.   

    Au point de vue de Mammon, il est peut-être permis de préférer l’idée d’un cours de religion catholique prenant résolument en compte l’identité chrétienne de l’école et la nécessité d’une apologétique intelligente adaptée à l’origine sociale ou sociétale de ses élèves. Qu’en pensent les beaux esprits qui peuplent le Synode sur la « nouvelle » évangélisation ?

    Très logiquement, les tenants de la morale laïque en tirent les conclusions qui s'imposent : http://www.enseignons.be/actualites/2012/10/23/reseau-libre-religion/

  • Mali : l’étendard du Djihad est levé

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    Sur le site de l’AED (Eglise en Détresse) :

    Né à Toulouse en 1964, le père Laurent Balas s’est engagé dans l’aventure missionnaire au sein des Pères Blancs. Dix-sept années riches d’expériences fortes, depuis les forêts du Congo jusqu’au désert du Sahel. Après son ordination en 1995, le père Laurent est nommé à Goma en RDC, à la frontière avec le Rwanda. Il est ensuite envoyé au Mali. Témoin des bouleversements qui secouent son pays depuis l’arrivée des islamistes au nord, il dit ses craintes pour l’avenir. Entretien.

     Où exercez-vous votre mission actuellement et quel est le contexte ?
    Père Laurent Balas : Quand j’ai été nommé au Mali, c’était un des pays les plus paisibles d’Afrique. J’ai passé 6 ans à  Gao (nord), j’ai enchainé sur trois ans d’études bibliques à Madrid puis en 2006, j’ai été nommé curé de la paroisse des saint Martyrs de l’Ouganda, à Bamako (sud du Mali). C’est une des quatre paroisses de la ville. Mais j’ai tout de même 12 000 catholiques ! Je suis curé, assisté de deux vicaires. Nous sommes en charge de l’animation de tous les quartiers, de toutes les communautés chrétiennes de base, de l’organisation de la pastorale, de toute l’aide d’urgence aux populations démunies. Nous avons un grand dispensaire, une bibliothèque avec un centre culturel, un centre de promotion féminine, des activités de développement dans les quartiers (adduction d’eau, puits).

    Quelle est aujourd’hui la situation des communautés chrétiennes ?
    Père Laurent Balas : Il y a quelques mois, tous les chrétiens du nord du pays ont été contraints de fuir. Il n’y a plus aucun prêtre ni chrétien. Les curés de Gao qui m’ont succédé ont fui eux aussi. Ils ont appris par la suite que 20 mn après leur départ, des troupes armées étaient dans leur cour pour les égorger. Ils ont été prévenus par quelques chrétiens qui venaient d’apprendre qu’un des camps militaire de la zone était tombé aux mains des assaillants. On sent une grande inquiétude dans la communauté chrétienne. Les chrétiens savent qu’ils seront les premiers menacés si la guerre arrive jusqu’à Bamako. Ils sont très minoritaires. Ils se demandent si un jour ils n’auront pas à fuir aussi du sud. Ce qui est inquiétant, c’est que l’on sent de grandes tensions dans Bamako. Des coups de feu émanent régulièrement des forces de police. Le grand banditisme est là. On sent une pression de l’islamisme radical. Même si ce n’est pas encore un islamisme armé.

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  • De quel bois se chauffent certains curés...

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    Nous trouvons l'articulet ci-dessous sur le site de la Conférence des Evêques de France; cela jette une lumière assez crue sur le contraste entre ce qui se passe à Rome où l'on parle de "nouvelle évangélisation" et ce qui se passe réellement sur le terrain. On appréciera à sa juste valeur le détournement du conseil évangélique invitant à renoncer à ses biens pour justifier l'abandon d'un lieu consacré à Dieu, ainsi que la référence à Vatican II et aux rencontres d'Assise pour légitimer la cession (probable ?) d'un lieu de culte chrétien pour en faire une mosquée... C'est sans doute ce qu'on appelle les "fruits du Concile". Quant aux dernières lignes, elles laissent entendre qu'il vaut mieux en faire une mosquée (appartenant à l'Islam modéré bien sûr!) que de céder cette église à un groupe "radical", à quelque religion qu'il appartienne (même catholique doit-on comprendre)...

    "Eglise à vendre : savoir se détacher des biens matériels"

    Le diocèse de Bourges a mis en vente l'église Saint-Eloi pour lui assurer les moyens financiers nécessaires à sa mission sur Vierzon. Si la décision de l'attribution finale revient à Mgr Armand Maillard, évêque de Bourges, le P. Alain Krauth, curé de la paroisse, a donné des pistes de réflexion.
    Dans l'Evangile du 14 octobre 2012, « le jeune homme riche » (Marc 10, 17-30), Jésus invite « à savoir se détacher des biens matériels ». A la question « Faut-il vendre l'église Saint-Eloi ? », le P. Alain Krauth a rappelé que les paroissiens ont été consultés en 2011, que l'Equipe d'Animation Pastorale, le Conseil Pastoral et le Conseil Economique se sont prononcés en faveur de la vente de l'église « qui se trouve dans un quartier dont la population diminue et qui sert le moins au culte ». 

    « Peut-on vendre une église à des musulmans ? » a-t-il alors poursuivi. Le Concile Vatican II, a-t-il souligné, dans sa Déclaration sur les relations de l'Eglise avec les religions non chrétiennes a affirmé que « L'Eglise regarde aussi avec estime les musulmans qui adorent le Dieu un (...). Si, au cours des siècles, de nombreuses dissensions et inimitiés se sont manifestées entre les chrétiens et les musulmans, le Concile les exhorte tous à oublier le passé et à s'efforcer sincèrement à la compréhension mutuelle, ainsi qu'à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté » (Nostra aetate § 3). Une ligne claire, confortée par le pape Jean-Paul II lors de la rencontre interreligieuse d'Assise (Italie) en 1986, confirmée par Benoît XVI 25 ans plus tard. 

    Alors, faut-il envisager de vendre l'église Saint-Eloi aux musulmans de Vierzon ? « Pour ma part, répond le prêtre, il me semble que si ce bâtiment pouvait permettre à des musulmans modérés de pouvoir célébrer dignement leur foi, dans le respect de la laïcité française et dans des relations courtoises avec la communauté catholique, alors cette vente favoriserait la paix civile et le vivre ensemble. A l'inverse, je regretterais que cette église puisse être achetée par une communauté ou un groupe aux idées radicales, de quelque religion qu'ils puissent être ».
     
  • 9 questions sur l'Année de la Foi

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    Sur le site de l'Opus Dei, nous trouvons cette utile récapitulation concernant l'Année de la Foi :

    Neuf questions sur l'Année de la Foi

    L´Année de la Foi proclamée par Benoît XVI a débuté ce 11 octobre. De quoi s´agit-il ? Quel est le souhait du Saint-Père ? Que pouvons-nous envisager ? Voici des réponses aux questions que nous nous posons peut-être à quelques jours de son ouverture.   

    1. Qu'est-ce que l'Année de la Foi ?

    « L´Année de la Foi est une invitation à une conversion renouvelée et authentique au Seigneur, seul et unique Sauveur du monde » (Porta Fidei, 6). 

    2. Quand commence-t-elle ? Quand finit-elle ?

    Elle se déroulera du 11 octobre 2012 au 24 novembre 2013. 

    3. Pourquoi a-t-on choisi ces dates ?

    Le 11 octobre 2012, l’Eglise a célèbré deux événements en même temps : le 50ème anniversaire de l´ouverture du Concile Vatican II et le 20ème anniversaire de la promulgation du Catéchisme de l´Église Catholique. Le 24 novembre 2013 correspond à la solennité du Christ Roi. 

    4. Pourquoi le pape a-t-il promulgué cette année ?

    « Alors que dans le passé il était possible de reconnaître un tissu culturel unitaire, largement admis dans son renvoi aux contenus de la foi et aux valeurs inspirées par elle, aujourd’hui il ne semble plus en être ainsi dans de grands secteurs de la société, en raison d’une profonde crise de la foi qui a touché de nombreuses personnes ». 

    C'est pourquoi le pape nous invite « à une conversion authentique et renouvelée au Seigneur, unique Sauveur du monde ».

    Le principal objectif de cette année est de faire en sorte que tout chrétien « puisse redécouvrir le chemin de la foi pour toujours montrer de plus en plus clairement la joie et l´enthousiasme renouvelée de sa rencontre avec le Christ ». 

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