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Eglise - Page 1468

  • Les chrétiens syriens dans la tourmente

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    Hama (Agence Fides) - Les civils chrétiens innocents sont victimes du conflit en cours en Syrie. Dans la zone martyrisée de Homs, où le conflit armé se poursuit, un certain nombre de familles chrétiennes ont abandonné le village de Dmeyneh, entièrement chrétien, se trouvant sur la route reliant Qusayr à Homs. Ainsi que l'a appris l'Agence Fides, le village est protégé par l'armée syrienne mais il a été touché ces jours derniers par des tirs de mortier effectués par des milices rebelles, tirs qui ont fait trois morts parmi les civils chrétiens : Hanna Skandafi, âgée de 60 ans, son petit-fils, George Skandafi, de 14 ans, et Jessica Layyous, 13 ans. Après les bombardements, une vingtaine de familles chrétiennes ont quitté Dmeyneh et ne savent actuellement pas où aller.

    Entre temps, un certain nombre de familles chrétiennes qui avaient été chassées du village d'Al Borj Al Qastal, dans la province de Hama (voir Fides 12/05/2012) ont regagné leur village. L'Armée syrienne a en effet pris le contrôle de la zone et les habitants chrétiens ont pu rentrer en possession de leurs maisons. C'est ce qu'indique à Fides des sources au sein de la communauté gréco catholique locale. Comme cela a été référé à Fides, le Père George Hosh, prêtre grec orthodoxe, a déclaré que « les fidèles ont recommencé à prier » alors que « des fidèles musulmans sunnites et alaouites des villages alentours ont exprimé leur solidarité, condamnant un tel incident ». Des habitants du lieu affirment que « les occupants étaient des étrangers et des radicaux islamiques armés qui ont séquestré des maisons dans tout le village et réquisitionné l'église pour en faire leur quartier général ». Selon le Père George Hosh, « il s'agissait de militants armés venus de Turquie et d'autres extrémistes islamiques provenant de Tunisie, de Libye et du Pakistan ». (PA) (Agence Fides 23/05/2012)

  • Chacun de nous est un miracle de Dieu

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    (VIS) "Dieu est notre Père car nous sommes ses créatures", a dit Benoît XVI à l'audience générale tenue ce matin (23 mai) Place St.Pierre en présence de 20.000 personnes. Chacun de nous est un miracle de Dieu, qu'il aime et connaît personnellement... Nous ne sommes pas pour lui des êtres anonymes et impersonnels. Nous avons chacun un nom. L'Esprit qui parle en nous et nous fait dire Abba nous fait entrer dans cette vérité...et remplit de joie et de sérénité notre prière". Le Pape s'est arrêté sur deux passages des épîtres, dans lesquels Paul parle de l'Esprit Saint, qui nous permet d'appeler Dieu notre Père: "Le grand maître de la prière qu'est l'Esprit nous apprend à nous adresser à Dieu avec l'affection des fils, ainsi que l'a fait Jésus, y compris lors de l'épisode le plus dramatique de sa vie terrestre. Il n'a jamais perdu confiance de Père, qu'il n'a cessé d'invoquer comme un fils aimé". Don du Christ ressuscité, l'Esprit "nous met en relation filiale et confiante avec Dieu, à l'instar des enfants, voisine mais diverse d'origine et de nature de celle que Jésus, le Fils éternel de Dieu incarné. Notre relation filiale est fixée dans le temps par la foi, le baptême et la confirmation".

    "La beauté, la grandeur et la consolation majeure contenues dans le mot père, avec lequel dans la prière nous nous adressons à Dieu, est peut-être mal perçue aujourd'hui. Souvent, la figure paternelle n'est pas assez affirmée et active... L'amour de Jésus, du Fils unique, qui s'est accompli pleinement sur la croix, révèle la véritable nature du Père, qui est Amour". Dans l'épître aux Galates, Paul dit que l'Esprit crie en nous Abba "pour nous faire comprendre que la prière chrétienne n'est jamais à sens unique, de nous à Dieu...mais qu'elle est l'expression d'un rapport réciproque dans lequel Dieu agît en premier... Lorsque nous ouvrons notre âme et notre coeur à l'Esprit en l'appelant à nous habiter, il anime notre vie et s'adresse en nous et avec nous au Père. Cette présence ouvre notre prière aux horizons de la Trinité et de l'Eglise... Lorsque nous nous adressons au Père dans le secret de notre être, dans le silence du recueillement, nous ne sommes jamais seuls... Nous appartenons à la grande prière de l'Eglise et à la grande symphonie que la communauté chrétienne élève vers Dieu partout et en permanence... Guidée par l'Esprit, la prière qui nous fait crier Abba avec et dans le Christ nous inscrit dans la mosaïque parfaite de la famille de Dieu, où chacun trouve place et rôle dans l'unité". Pour conclure, le Saint-Père a encouragé l'assemblée à s'efforcer de goûter dans la prière la qualité de fils de Dieu, le privilège de l'invoquer avec confiance comme des fils un père aimant. "Ouvrons donc notre prière à l'action du Saint Esprit, afin que nous appelions Dieu notre Père!".

    Source : Vatican Information Service

  • Chant grégorien : le grand retour ?

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    C'est ce qu'annonce Sandro Magister sur chiesa :

    Chant grégorien. La revanche annoncée

    La congrégation pour le culte divin veut prendre la direction de la renaissance de la grande musique sacrée. Voici son programme, rendu public pour la première fois par l'un de ses dirigeants. (...)

    Lors de la messe que Benoît XVI célèbrera à Milan le 3 juin, devant une immense foule de fidèles, à l’occasion de la Rencontre mondiale des familles, l’interprétation des chants grégoriens sera confiée au chœur que dirige le maestro Fulvio Rampi.

    Il s’agit d’un chœur qui figure parmi les plus expérimentés en matière de chant grégorien. Et, pour l’étude et la pratique de ce qui est le chant "roi" de la liturgie latine, Rampi joue depuis de nombreuses années un rôle de premier ordre.

    C’est précisément à ce chant qu’il a consacré, le 19 mai dernier, une conférence passionnante, à Lecce, dans le cadre d’une journée d’études dont le thème était la musique sacrée cinquante ans après le concile Vatican II et à la lumière du magistère de Benoît XVI : on pourra lire la suite ici, mais retenons ces cinq points mis en évidence par le Maître :

    1. Le grégorien est le chant "propre" de la liturgie latine. Par lui l’Église exprime sa pensée quant à la Parole de Dieu chantée.

    2. Le grégorien est l’expression "sonore" de l'interprétation que l’Église fait de la Parole.

    3. Le grégorien n’est pas un ornement, mais il est lui-même liturgie.

    4. Le grégorien est liturgie dans ses temps et ses formes propres : depuis le chant d’entrée jusqu’au graduel et au chant de communion.

    5. Le grégorien est un tout qui scande et englobe toute l’année liturgique, qui n’est intelligible que dans sa vision unitaire, comme les Saintes Écritures. C’est la forme musicale de la "lectio divina" de l’Église.

  • Sommes-nous des chrétiens réellement convertis, prêts à révolutionner le monde entier?

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    Le blog "le soupirail et les vitraux" propose cette réflexion :

    De la morale au logos : l’intelligence ou le paganisme

    On reproche beaucoup aux catholiques de ne parler qu’au nom d’une morale pharisienne. « De quel droit, nous dit-on, osez-vous prétendre imposer aux autres une vision religieuse que vous-mêmes ne respectez pas ? » La critique est légitime. A force de se faire traiter d’obscurantistes, les catholiques finissant par se croire tels, éprouvent un certain complexe d’infériorité intellectuelle à l’égard des pensées à la mode. Ils tendent alors à s’enfermer dans un discours exclusivement moral qui n’est plus guère audible, justement parce que dans une société prête à renégocier les « principes immuables de la loi naturelle », il n’y a plus de consensus éthique. Les droits de l'homme sont devenus un théâtre d'ombres troubles. Mais la pensée chrétienne ne saurait se réduire à des jugements moraux sur la "décadence" d’une société sans Dieu. Ce n'est pas la bienséance que nous défendons, mais la dignité ; ce ne sont pas des moeurs, mais des vies. Face à la tentation de l’exil ou du silence, nous devons nous rappeler que, si nous ne sommes pas du monde, nous y vivons et avons pour mission de l’animer chrétiennement, même, et surtout, contre l’apparent sens de l’histoire et son cortège d’innocents sacrifiés.

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  • Des clés pour comprendre la situation de l'Eglise en Chine

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    Eglises d'Asie propose une interview du cardinal Joseph Zen Ze-kiun : Des clés pour mieux comprendre la situation de l’Eglise en Chine :

    A l’approche du 24 mai, journée de prière pour l’Eglise en Chine, Eglises d’Asie a rencontré le cardinal Joseph Zen Ze-kiun, évêque émérite de Hongkong, de passage à Paris pour participer à ‘la nuit des témoins’ à l’invitation de l’Aide à l’Eglise en Détresse.

    Eglises d’Asie : Le 24 mai, le pape Benoît XVI appelle les catholiques du monde entier à unir leurs prières à celles de tous les catholiques de Chine. Pouvez-vous nous dire la signification que revêt cet appel sur les plans spirituel, ecclésial et politique ?

    Cardinal Zen Ze-kiun : Le Saint-Père croit véritablement au pouvoir de la prière. Très récemment, le 18 avril, lors de l’audience générale du mercredi place Saint-Pierre, Benoît XVI a parlé de la prière en faisant référence à l’Eglise primitive. Evoquant le passage des Actes des apôtres où Pierre et Jean ont été arrêtés pour avoir réalisé des miracles puis ont été relâchés, le Saint-Père a rappelé que les membres de l’Eglise primitive ne se sont pas mis à discuter entre eux de ce qu’il fallait faire, des manœuvres à mettre en place, de la manière dont ils devaient faire face à ce qu’il faut appeler une persécution ; ils se sont mis à prier, à prier ensemble, afin d’être en mesure de rendre témoignage de la vérité. Prier pour avoir le courage de dire la vérité et de témoigner de la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ. En se référant ainsi aux Actes des apôtres, le Saint-Père indique la place qu’il donne à la prière et invite tout un chacun à faire de même.

    Peut-on appliquer cette référence à l’Eglise primitive persécutée à l’Eglise catholique en Chine aujourd’hui ?

    Oui, c’est plus qu’évident. La persécution se fait même de plus en plus réelle et concrète. Il n’y a sur ce point aucune amélioration de la part du gouvernement. Ils recourent à des méthodes d’autant plus dangereuses qu’elles sont plus adroites, car ils ne font pas que menacer les personnes, ils les induisent en tentation. Ils ne veulent pas faire des martyrs, ils veulent produire des renégats. Pour l’Eglise, c’est donc bien pire. Ils ont les moyens de tenter les personnes, qu’elles soient bonnes, timides ou faibles, et de les amener à leur obéir. Ces moyens sont l’argent bien sûr, mais aussi le prestige, les honneurs ou une position dans la société. Face à cela, le Saint-Père a institué la journée de prière du 24 mai ; c’est un fait unique et inédit qui dit bien à quel point le souci de l’Eglise en Chine habite le pape Benoît XVI.

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  • Nous sommes de l'Eglise militante...

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    Lundi dernier, le pape a reçu les cardinaux. Il leur a tenu ce langage (zenit.org) :

    "Aujourd’hui, l’expression « ecclesia militans » est un peu passée de mode, mais en réalité nous pouvons encore mieux comprendre combien elle est vraie, porte en elle une vérité. Nous voyons comment le mal veut dominer le monde et qu’il est nécessaire d’entrer dans le combat contre le mal. Nous voyons comment il agit de tant de manières, sanglantes, sous différentes formes de violence, mais aussi sous le masque du bien et justement ainsi, détruisant les fondements moraux de la société.

    Saint Augustin a dit que toute l’histoire est une lutte entre deux amours : amour de soi jusqu’au mépris de Dieu ; amour de Dieu jusqu’au mépris de soi, dans le martyre. Nous sommes dans ce combat, et dans ce combat il est très important d’avoir des amis. Et en ce qui me concerne, je suis entouré par mes amis du Collège cardinalice : ce sont mes amis et je me sens à la maison, je me sens en sécurité dans la compagnie de ces grands amis, qui sont avec moi et tous ensemble avec le Seigneur."

  • Etats-Unis : une mobilisation catholique sans précédent

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    Une information de catho.be : Plus de 40 diocèses et organisations catholiques déposent plainte contre l’administration Obama

    C’est sans doute une « première » : l’archidiocèse de New-York et celui de Washington, ainsi que 40 autres diocèses des Etats-Unis ont déposé une plainte contre le gouvernement  américain pour violation de la liberté religieuse, garantie par le premier amendement de la Constitution. En cause : le plan de santé voulu par le Président .

    Voir l'information sur catho.be

  • Un million de personnes attendues à Milan pour la VIIe rencontre des familles

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    (VIS) Ce matin, près la Salle de Presse du Saint-Siège, le Cardinal Ennio Antonelli, Président du Conseil pontifical pour la famille, le Cardinal Angelo Scola, Archevêque de Milan (Italie), et le sociologue Pier Paolo Donati ont présenté la VII Rencontre des familles, qui se déroulera dans la capitale lombarde du 30 mai au 3 juin ("La famille, le travail et la fête") (...) Puis il a présenté l'Enchiridion rassemblant les textes les plus récents du magistère de Jean-Paul II et Benoît XVI sur la famille et la défense de la vie: "Cette publication sert de manuel pour les agents de la pastorale familiale, les associations et les mouvements Pro-Vita, les experts, enseignants et hommes politiques. Les sujets abordés sont nombreux, parmi lesquels la théologie et l'anthropologie de la famille, de l'éducation et de l'amour, la préparation au mariage inter-religieux, la régulation de la fertilité, la démographie, l'éthique de la vie à toutes ses phases et de la santé, les droits des mineurs..., la famille comme sujet évangélisateur" ou l'attention qu'il faut avoir pour les situations canoniquement irrégulières. Le second volume de cet Enchiridion, qui s'intitule "La famille, ressource de la société", est une recherche approfondie qui identifie les contributions, négatives comme positives, que les diverses typologies de familles causent à la société".

    Ensuite le Cardinal Scola a rappelé que le thème de la Rencontre de Milan lie entre eux trois aspects de la vie quotidienne, la famille, le travail et la fête, lesquels dégagent deux caractères, souvent négligés, de l'expérience humaine: l'unicité de la personne et son état relationnel permanent. La VII Rencontre des familles aborde ces thèmes dans un contexte social complexe. "Au-delà de l'évolution culturelle, la famille fondée sur le mariage et la fidélité entre un homme et une femme ouverts à la vie continue d'être la voie maîtresse de la génération et de l'éducation". Dans ce cadre, l'enfant "perçoit l'avenir comme une promesse... Dès l'enfance, nous découvrons tous le sens du travail, à l'école d'abord, dans l'emploi ensuite. Dans le travail...nous développons des relations sociales" et le goût de les bâtir. Nous découvrons surtout "la confiance en l'autre, sans laquelle il ne peut y avoir de partage entre les individus. La vie, qui impose ses lois...réclame un lien entre affections, travail et repos, lequel scande leur alternance... La fête représente le sommet du repos, en tant qu'usage commun et gratuit du temps libre. Elle est source de joie car l'individu se réconcilie avec lui même, mais aussi avec Dieu. Ce n'est pas un hasard si dans toutes les religions on trouve des fêtes". Pour conclure, l'Archevêque de Milan a abordé l'attention des media pour la Rencontre, rappelant que la famille est au coeur de leur intérêt, car elle "constitue un capital social, qui a besoin de politiques spécifiques, notamment dans l'actuel contexte de crise". Il a également annoncé attendre plus d'un million de personnes pour la messe papale, et 300.000 pour la fête des témoignages. (Vatican Information service)

    Mgr Scola a été interviewé : écouter

  • Un diocèse sinistré qui ressemble à tant d'autres, malheureusement

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    Le Point publie un état des lieux du diocèse de Moulins qui révèle l'ampleur de l'effondrement spirituel qui a frappé l'Europe occidentale au cours de ces dernières décennies :

    Catholiques de l'Allier : l'opération vérité qui fait mal !

    Un audit inédit dévoile l'ampleur de la désaffection pour l'Église. L'évêque du diocèse en appelle à un "renouveau radical". Cinq cent mille euros de déficit en 2015, diminution des fidèles de 40 à 50 % dans les 15 ans à venir et seulement 2,2 % de la population qui fréquente l'Église... Ce n'est pas un scénario catastrophe, mais bien la réalité ordinaire du diocèse de Moulins (Allier), qui vient de révéler les résultats alarmants d'une enquête exceptionnelle réalisée les 1er et 2 octobre 2011, lors des 92 messes du diocèse.

    Derrière cette démarche unique en France (seul le diocèse de Cambrai a également réclamé un audit, mais selon des modalités différentes), la volonté d'un homme : Mgr Pascal Roland, évêque de Moulins, confronté quotidiennement à la désaffection des églises de son territoire et à des problèmes financiers. "Il y avait des choses dont on avait l'intuition, précise-t-il. Nous ne bouclons plus notre exercice depuis déjà plusieurs années. Et ce qui se passe chez nous est à l'image de ce qui se passe dans le reste du département. Le renouvellement de l'Église vit une rupture dans la transmission. C'est un défi qui interpelle !"

    "Mis face à notre réalité"

    Selon les résultats de cette enquête, 71 % des fidèles sont des femmes, 60 % ont plus de 60 ans et l'absence d'ordination des prêtres devrait conduire à une chute vertigineuse de leur nombre dans les années à venir (ils ne seraient bientôt plus qu'une quinzaine seulement à officier). "Nous sommes mis face à notre réalité", poursuit le porte-parole du diocèse, le prêtre Michel Saint-Gérand, chargé de la communication du diocèse. "Nous avons des capacités à nous redresser, notamment en fonctionnant autrement. Il faut aussi retourner au contact des populations."

    Ainsi, dans les quartiers de Montluçon, le diocèse a déjà mis en place des "éveilleurs et animateurs de quartiers populaires". Un titre donné à des "catholiques pratiquants de base", chargés de prêcher la bonne parole et de reconquérir les fidèles égarés en leur proposant des cours d'alphabétisation, des animations de quartier et une prise en charge des jeunes par les JOC.

    À la suite de cette consultation, l'évêque de Moulins a également demandé à une équipe prospective d'"étudier toute sorte d'hypothèses" et de "faire des propositions". Elle devra remettre ses conclusions en juillet. Celles-ci seront suivies d'un débat au sein du diocèse "qui permettra de dégager des pistes de travail" sur du long terme. "C'est une bouffée d'air frais, sourit le délégué épiscopal. On sait qu'on ne reviendra jamais en arrière."

    Le tableau est inquiétant et on peut se demander si les remèdes envisagés sont à la hauteur de la situation particulièrement grave au niveau de la transmission. Situation qui résulte sans doute des "tendances lourdes" du climat culturel dans lequel nous vivons, tellement allergique aux valeurs chrétiennes. L'effondrement de la famille, premier lieu de transmission, est à prendre prioritairement en considération. La crise de la foi est d'abord le résultat de la crise de la famille qui est en perte de cohésion et de consistance. Ensuite, on peut se demander si les écoles et les mouvements de jeunesse participent encore à la transmission de la foi.

    Ne conviendrait-il pas également de remettre en cause certaines orientations pastorales qui ont accompagné ce désastre, même si on ne peut leur en imputer la seule responsabilité? L'expérience du Père Zanotti-Sorkine à Marseille ou celle des paroisses animées par l'Emmanuel laissent à penser que ce déclin n'est pas irréversible.

    Mais, ce dont l'Eglise a sans doute le plus besoin, c'est de témoins authentiques qui rayonnent leur foi, prêts à faire retentir ce cri que François poussait en un autre temps de crise : "L'amour n'est pas aimé".

  • Le 22 mai 1542, Paul III convoque le Concile de Trente

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    Le 22 mai 1542, le pape Paul III convoquait un concile, le concile de Trente, qui ne s'ouvrira qu'en 1545. Ce concile sera un grand concile de restauration catholique après une période de décadence ecclésiastique et de confusion provoquée par les courants réformistes protestants ainsi que par des conflits politiques et religieux. A cette occasion, la foi de l'Eglise sera reformulée dans un grand catéchisme, la discipline sera restaurée, et, avec l'aide de nouveaux ordres religieux dont les jésuites, une grande oeuvre de reconquête catholique sera inaugurée (la "contre-réforme"). Une nouvelle sensibilité artistique va également se développer au service de cette oeuvre, l'art de la contre-réforme, magnifiant la foi de l'Eglise.

    Le pape convoqua ce concile en ces termes :

    Nous trouvant donc appelés, comme nous venons de dire, au gouvernement et à la conduite de la barque de Pierre, au milieu d’une si grande tempête et d’une si grande agitation de guerres, de discordes et d’hérésies, et ne nous fiant pas à nos propres forces, nous aurions premièrement tourné vers le Seigneur toutes nos pensées, afin qu’il nous soutînt lui-même et qu’il remplît notre coeur de force et de fermeté et notre esprit de prudence et de sagesse. Et repassant ensuite en notre mémoire que nos prédécesseurs, si admirables en sagesse et en sainteté, avaient souvent eu recours, dans les pressants périls de la Chrétienté, aux conciles oecuméniques et aux assemblées générales des évêques, comme à un remède excellent et très convenable, nous aurions aussi commencé à penser à la convocation d’un concile général.

    Préambule de la bulle du pape Paul III pour la convocation du Concile de Trente (22 mai 1542), dans : Sacrosanti et oecumenici Concilii Tridentini canones et decreta, Paris, 1824, p. 1 - 2.

  • Des chrétiens de Louvain-la-Neuve en émoi - mise à jour -

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    Si l'on en croit Christian Laporte, le landerneau de la cité universitaire est en émoi parce que la communauté de l'Emmanuel serait invitée à y prendre la relève des prêtres qui quitteront bientôt la paroisse universitaire. L'occasion pour le chroniqueur religieux de la Libre de relayer l'inquiétude de ses amis dont on aura vite compris quelles sont les priorités :

    "...des fidèles actifs de la paroisse sont inquiets et le font savoir. "La communauté de Louvain-la-Neuve est plus qu’un quarteron de têtes grises qu’il faudrait remplacer par une communauté charismatique pour la relancer, explique l’un d’eux. Il faudra s’assurer que les femmes puissent continuer à distribuer le pain et le vin (eucharistiques, peut-on supposer) et rétablir une communication avec l’ensemble des habitants non pratiquants. L’acolytat devrait être ouvert aux filles. Les chrétiens doivent être plus visibles dans la ville non dans l’événementiel émotionnel mais dans le diaconat chrétien authentique comme avec le groupe "Helder Camara", les mouvements de jeunesse et "Un toit un cœur" qui s’occupe des SDF. Bref, il ne faut pas que la communauté actuelle se disperse pour être remplacée par des charismatiques venus d’ailleurs pour appuyer "leur clergé" en ne s’appuyant que sur la spécificité de leur spiritualité, ce qui serait en contradiction avec la spécificité d’une paroisse qui comme LLN est ouverte à la diversité des spiritualités..."

    Pourtant, il nous semble que cette perspective devrait réjouir la communauté chrétienne de Louvain-la-Neuve. Il suffit de voir ce qui se passe à Salzinnes où l'Emmanuel a pris en charge la paroisse Sainte-Julienne. Selon l'Avenir, dire que "Sainte-Julienne à Salzinnes est une des paroisses les plus dynamiques, sinon la plus dynamique de la région namuroise, relève à tout le moins de l'euphémisme."

    Ajout le 21 mai : Le sieur Laporte remet le couvert et en fait un foin invraisemblable : "Louvain-la-fronde... ecclésiale", rapportant les réactions de paroissiens qui ont voulu faire part de leur mécontentement ce dimanche en "interpellant l'archevêque Léonard" (sic!) pour lui demander des comptes. L'attitude de ces gens réputés "très ouverts" et "dans la ligne de Vatican II" est décidément très surprenante et manifeste une intolérance crasse peu compatible avec la charité évangélique.

  • BXL, 23 mai, soirée-débat : "Vers un ordre économique durable"

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    Nous recevons l'information suivante :

    La COMECE et la CEC-KEK cherchent à apporter une réflexion de fond sur l’intégration européenne, basée sur la recherche du bien commun et le respect de la dignité humaine. Nous sommes convaincus que les origines de la crise économique et financière ne relèvent pas uniquement de la sphère économique mais que l’éthique et la spiritualité ont également un point de vue apporter sur cette crise. C’est afin d’approfondir cette réflexion que nous vous invitons à une soirée débat sur le thème

    Une contribution spirituelle et éthique: « Vers un ordre économique durable »

    mercredi 23 mai 2012, 20:00

    à la COMECE, 19 Square de Meeûs – 1050 Bruxelles

    Soirée débat entre

    S.E. Mgr André-Joseph Léonard

    Archevêque du diocèse de Malines-Bruxelles (Belgique)

    &

    Edy Korthals Altes

    Ambassadeur émérite du Royaume des Pays Bas

    Débat présidé par S.E. Mgr Adrianus van Luyn

    Evêque émérite du diocèse of Rotterdam (Pays Bas)

    Ancien Président de la COMECE

    Interprétation EN-FR

    Suivi de questions posées par deux jeunes participantes:

    Mlle Kristine Jansone (EWCE) et Mlle Marie-Caroline Leroux (WYA) et d’un débat avec le public

    Veuillez vous inscrire avant le 22 mai ICI