L’Eglise italienne est appelée à contribuer au plan de rigueur. Régulièrement accusée par les mouvements laïques de bénéficier de privilèges fiscaux importants, l’Église italienne a réagi avec vigueur.
Que reproche-t-on à l’Église italienne ?
Le 19 août, alors que le débat parlementaire battait son plein en Italie sur les mesures d’austérité préconisées par le gouvernement de Silvio Berlusconi, Mario Staderini, secrétaire du Parti radical (gauche), choisit d’ouvrir, avec force, les dossiers des exemptions fiscales dont jouit l’Église italienne : « Le salut de l’Italie passe par la contribution de l’Église », lâcha-t-il.
Mario Staderini demande notamment le gel pour trois ans du « 8 pour mille ». Cette disposition fiscale du concordat liant l’État italien à l’Église catholique depuis 1984 permet à cette dernière de recevoir, chaque année, environ un milliard d’euros, soit 8 pour mille des ressources fiscales.
Didier Rance, dans le dernier n° du bimensuel l’Homme Nouveau commente l’ouvrage conjoint de Rémi Brague, professeur de philosophie à la Sorbonne et Jean-Pierre Batut, évêque auxiliaire de Lyon, paru sous le titre « Qui est le Dieu des chrétiens ? ».
Au sommaire du numéro 1499 daté du 27 août 2011:
Dépêche Zenit (29 août 2011)
Au Meeting de Rimini, Andrea Tornielli a pu visiter l'exposition "À travers les yeux des apôtres." ("Con gli occhi degli apostoli")
C’est sur fond de révolution que le Ramadhan a lieu cette année en Egypte. Mais, révolution ou pas, la plupart des égyptiens, connus pour être des gens très pieux, respectent scrupuleusement le quatrième pilier de l’Islam. Au pays d’Al Azhar, la plus haute autorité de l’Islam sunnite, résident également huit millions de Coptes. Comment ces chrétiens d’Egypte (10% de la polulation) vivent-ils cette période de jeûne ? Rencontres et témoignages dans les rues du Caire :