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Eglise - Page 527

  • XVIe-XVIIIe siècles : quand l'Eglise invente l'école

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    Une émission de KTO :

    Quand l’Église invente l’école (XVIe-XVIIIe s.)

    21/01/2021

    Quelle influence l’Eglise a-t-elle eu exactement sur l’école entre le XVIe et le XVIIIe siècle ? Quels rôles les ordres enseignants ont-ils joué ? Qui en furent les grandes figures ? Que provoqua l’arrivée du protestantisme ? Ce soir, l’émission Au risque de l’histoire propose de partir à la découverte de la réalité éducative à l’époque moderne. L’Église, tant critiquée au XIXe siècle pour la qualité et la nature de son enseignement, a pourtant pris part à l’instauration en France de l’école pour le plus grand nombre. Pour en parler, Christophe Dickès reçoit l’historien Bernard Hours et le père Jean-Robert Armogathe.

  • Le centième anniversaire de la naissance d'Eugenio Corti, un Soljenitsyne italien

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    Le 21 janvier 1921 naissait Eugenio Corti. De Philippe Oswald, sur aleteia.org, cet article publié lors de la mort de ce grand écrivain italien :

    Eugenio Corti (1921-2014), immense écrivain et témoin majeur du XXe siècle

    Décédé le 4 février, ce grand auteur catholique restera dans l’histoire comme une lumière et une conscience du siècle, à l’instar d’un Soljenitsyne ou d’un Jünger.

    Siècle de fer et de feu inauguré par l’atroce et folle boucherie de 14-18, le XXe siècle a engendré des témoins à la hauteur des séismes qui l’ont dévasté, des âmes d’élite qui craignaient moins la mort que d’abdiquer leur liberté intérieure et leur dignité. Des écrivains, notamment, qui ont défié par leur courage, leur force intérieure, et leur exceptionnelle longévité, la mécanique infernale qui aurait dû les broyer. Tel l’écrivain allemand Ernst Jünger (1895-1998), mort à cent deux ans après avoir exposé sa vie aux plus grands dangers et traversé toutes les tragédies de l’Allemagne, tel le russe Alexandre Soljenitsyne (1918-2008) mort à presque quatre-vingt dix ans, après avoir survécu à la Seconde guerre mondiale et aux camps soviétiques (« L’Archipel du Goulag ») ; et tel aussi l’italienEugenio Corti rescapé lui aussi du front russe, mais dans l’autre camp, qui vient de s’éteindre à son domicile, le 4 février dernier, à l’âge de quatre-vingt treize ans.

    Son œuvre majeure, récit inspiré de la première moitié de sa longue vie, c’est « Le Cheval rouge », ce cheval étant celui de l’Apocalypse de Saint Jean, symbole de la guerre universelle de la fin des temps. Dans ce roman initiatique d’une rare puissance évocatrice écrit en 1983, la guerre tient une place centrale quoique non exclusive puisque cette fresque autobiographique et historique court jusque dans les années soixante-dix ; elle décrit alors la décomposition culturelle et morale de l’Occident, la dégradation des rapports familiaux, l’abandon de la pratique religieuse, l’errance de beaucoup d’intellectuels et de clercs, ainsi que le flirt de la Démocratie chrétienne transalpine avec le communisme. Son diagnostic était clair : la liberté intérieure et l’esprit critique avaient abdiqué devant les idoles matérialistes du pouvoir, de l’argent et du sexe .

    « Le Cheval Rouge » est à bien des égards le « Guerre et paix » de notre époque – une comparaison que n’aurait sans doute pas récusée ce grand admirateur de Tolstoï. Mais s’il fait preuve d’une empathie tolstoïenne, Corti est supérieur à Tolstoï par l’espérance lucide qui l’anime, sa foi en Dieu, son amour de l’Eglise, de la patrie, de l’épouse aimée, du prochain, de la famille (il était lui-même l’aîné d’une famille catholique de dix enfants dont l’un fut missionnaire en Afrique).

    « C’est parce que l’expérience de la guerre révèle au plus profond l’intériorité de l’homme qu’elle est fondamentale dans mon œuvre » a déclaré Eugenio Corti dans l’une de ses dernières interviews à l’hedomadaire Famille Chrétienne. En l’occurrence, la pire des guerres, celle du front russe sur lequel il se retrouva jeune officier italien pris en étau entre la barbarie nazie et la barbarie soviétique – et très concrètement, encerclé par l’Armée rouge pendant 28 jours dantesques dans la poche du Don. Il fut du très petit nombre des rescapés, par miracle : « Par une nuit terrible, frôlé par la mort, j’ai invoqué la Vierge et promis de travailler au règne de Dieu si j’en réchappais. J’avais 21 ans. J’ai été exaucé au-delà de mes espérances » a-t-il aussi confié dans cette interview, accordée un mois avant sa mort.

    Eugenio Corti respecta ce vœu. Il devint un témoin de « La responsabilité de la culture occidentale dans les grands massacres du XXe siècle », un sage plein d’humanité et un artiste exceptionnel. Il consacra son dernier livre à sainte Angelina (1372-1435), une des grandes figures de ce Moyen Age qui l’attirait de plus en plus parce que cette époque enracina l’Europe dans le terreau de son double héritage gréco-latin et judéo-chrétien.

    Tous les livres d’Eugenio Corti traduits en français sont publiés à L’Âge d’Homme, ou en coédition avec les éditions de Fallois.

    Romans :
    • Le Cheval rouge, 29 €.
    • La Terre des Guaranis, 25 €.
    • L’Île Paradis, 25 €.
    • Caton l’Ancien, 22 €.

    Récits autobiographiques :
    • La plupart ne reviendront pas, 22 €.
    • Les Derniers Soldats du roi, 19 €.

    Théâtre
    • Procès et mort de Staline, 9 €.

    Essais
    • La Responsabilité de la culture ­occidentale dans les grands massacres du XXe siècle, 6 €.
    • Science et foi, 6 €.

    Entretiens
    • Paroles d’un romancier chrétien, 20 €.

  • Un jeune prêtre italien martyr sous le nazisme

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    De  sur zenit.org :

    Causes des saints : le p. Fornasini, martyr sous l’occupation nazie

    Connu pour ses œuvres de charité

    En recevant, le 21 janvier 2021, le cardinal Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le pape a autorisé ce dicastère à promulguer les huit décrets concernant le martyre et 7 « vertus héroïques » de trois laïcs de France, d’Espagne et d’Italie, d’une religieuse anglaise, d’un séminariste italien et de deux prêtres italiens.

    Giovanni Fornasini est né à Pianaccio, près de Bologne, le 23 février 1915, lit-on dans sa courte biographie publiée en italien dans Avvenire ce jeudi 21 janvier 2021. Il entre au séminaire en 1931 et est ordonné diacre en 1941, puis il est envoyé à Sperticano pour aider l’archiprêtre âgé.

    Ordonné prêtre le 28 juin 1942, il est nommé vicaire de la même paroisse. Lorsque l’archiprêtre meurt en août de la même année, le p. Fornasini est appelé à lui succéder à la direction de la paroisse.

    Dans la période de l’Occupation nazie, le jeune prêtre transforme sa paroisse en « cour de charité », se mettant à la disposition de tous ceux qui ont besoin d’aide. Il s’occupe en particulier des personnes déplacées, des personnes âgées et des enfants. Plusieurs fois, il intervient auprès des Allemands pour aider les prisonniers ou pour libérer des personnes injustement emprisonnées.

    Le prêtre est tué le 13 octobre 1944 près de la chapelle de San Martino, à Marzabotto, alors qu’il se rend pour porter les sacrements et enterrer les morts au cimetière.

    En 1950, la médaille d’or de la vaillance civile est décernée à sa mémoire.

  • Les évêques polonais répondent au Parlement européen : il existe un droit à la vie, pas un droit à l’avortement

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    Visegrad Post :

    Pour les évêques polonais, il existe un droit à la vie, pas un droit à l’avortement

    Après la résolution « sur l’interdiction de fait du droit à l’avortement en Pologne » adoptée le 26 novembre au Parlement européen, Mgr Stanisław Gądecki, archevêque de Poznań et président de la conférence des évêques polonais, a répondu dans un communiqué que le titre-même de la résolution est trompeur. En effet, a soutenu l’évêque, sur le plan de l’éthique mais aussi du droit international, il n’existe pas de « droit à l’avortement ». Et pour cause, a-t-il écrit, « dans aucun ordre juridique démocratique il ne peut exister un droit à tuer un être humain innocent ».

    Citant la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, où il est dit, au point 1 de l’article 2, que « toute personne a droit à la vie », Mgr Gądeckir appelle aux 455 eurodéputés qui ont voté en faveur de la résolution du 26 novembre contre la Pologne que « le droit à la vie est un droit fondamental de la personne humaine » et « ce droit a toujours priorité sur le droit au choix car aucun être humain ne peut décréter qu’il est autorisé de tuer autrui ». C’est pourquoi, a poursuivi le président de la conférence épiscopale de Pologne, « parler de compromis légal en matière de protection de la vie est une déformation de la réalité, car cela implique d’omettre une tierce-partie qui est celle qui importe le plus dans ce conflit : les enfants en gestation dotés d’un droit imprescriptible à la vie ».

    L’archevêque de Poznań en a profité pour remercier les défenseurs du droit à la vie pour leurs efforts en faveur de la protection de la vie des enfants à naître. « Ces milieux sont la voix de milliers d’enfants dont la vie est menacée dans le ventre de leur mère. Ils sont la voix de la raison naturelle qui, contrairement à l’opportunisme et au conformisme idéologique, est du côté de la protection de la vie humaine à chaque étape de son développement », peut-on lire dans le communiqué publié au nom de la conférence des évêques polonais.

  • Jérôme Lejeune est déclaré "vénérable"

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    De la Fondation Jérôme Lejeune :

    Jérôme Lejeune franchit une étape décisive dans son procès de béatification

    L’Eglise Catholique a déclaré aujourd'hui le Professeur Jérôme Lejeune "Vénérable"

    Ce 21 janvier 2021, le Pape François a accepté la promulgation du décret reconnaissant l’héroïcité des vertus de Jérôme Lejeune, après le vote positif du congrès des théologiens et des évêques et cardinaux réunis en session ordinaire le 12 janvier 2021.

    Pour notre Fondation qui porte le nom de Jérôme Lejeune, cette nouvelle constitue une immense joie et contribuera à faire rayonner le nom de Jérôme Lejeune en France et à travers le Monde, Pionnier de la génétique moderne, médecin, grand savant et Homme de foi.

    Cette annonce intervient dans un contexte alarmant pour le respect de la vie en France, alors que la loi de bioéthique toujours en discussion au Parlement chosifie et déshumanise toujours plus l’embryon qui est le plus jeune membre de l’espèce humaine.

    Ce combat pour le respect de l’embryon, Jérôme Lejeune l’avait mené durant toute sa vie, opposant historique de la Loi Veil qui légalisa l’avortement en France en 1975, et qui avait vu dès la première loi de bioéthique en 1994, juste avant sa mort, en tant que chercheur et médecin, où nous conduiraient la fécondation in vitro et la recherche sur l’embryon.

    Premier président de l’Académie pontificale pour la vie nommé par Jean-Paul II, l’Eglise catholique reconnaît un homme de science exceptionnel qui avait mis son intelligence, ses talents et sa foi au service de la dignité des personnes blessées par un handicap mental, parmi lesquels les enfants porteurs de trisomie 21.

    Pour Jean-Marie Le Méné, Président de la Fondation, cette décision constitue un grand encouragement pour poursuivre l’œuvre du Professeur Jérôme Lejeune au service de la vie : « La qualité d’une civilisation se mesure au respect qu’elle porte aux plus faibles de ses membres ».

    En savoir plus... !

    "Jérôme Lejeune, La liberté du savant"

    Aude DUGAST - Artège - 480 pages - 2019

    Dans cette biographie, Aude Dugast, postulatrice de la cause de béatification, dresse un portrait fidèle et inédit d’un Jérôme Lejeune découvreur génial, plein d’humour, époux et père de cinq enfants, proche des grands de ce monde, et défenseur des plus petits. 

    En savoir plus

    Lire également : 

    JÉRÔME LEJEUNE DÉCLARÉ VÉNÉRABLE; La vie seule peut gagner, propos recueillis par Aymeric Pourbaix

  • Pakistan : une chrétienne de 12 ans enlevée, convertie de force à l'islam, violée et réduite en esclavage

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Pakistan : Farah, chrétienne de 12 ans, enlevée, violée et réduite en esclavage

    WEB2-Farah Shaheen-ACN

    Farah Shaheen (Aid to the Church in Need)

    20/01/21

    Farah Shaheen, une fillette chrétienne de 12 ans, a été libérée fin décembre 2020 après avoir passé cinq mois d'une violence indicible. Enlevée, mariée et convertie de force à l’islam, elle a été violée à de nombreuses reprises et enchaînée dans un enclos à bétail.

    C’est un effroyable témoignage qu’a livré le pakistanais Asif Masih à l’Aide à l’Église en Détresse (AED) sur le calvaire qu’a subi sa fille, Farah Shaheen, chrétienne âgée de 12 ans, pendant cinq mois. Cinq mois de souffrance, de torture et de désespoir auquel il a réussi à mettre un terme fin décembre après de nombreuses alertes auprès de la police.

    Farah Shaheen a été enlevée le 12 juin 2020 par un homme âgé de 45 ans, Khizar Ahmed Ali. Ce dernier, après l’avoir forcé à se convertir à l’islam, l’a épousé. Commence alors une vie de terreur pour la fillette. « Elle a été agressée sexuellement par son ravisseur et violée à plusieurs reprises par d’autres hommes », rapporte son père. Tout au long de ces cinq mois, Farah Shaheen est enchaînée et forcée à travailler toute la journée dans un enclos à bétail.

    Trois mois pour enregistrer sa disparition

    Après une première alerte lors de son enlèvement en juin, Asif Masih n’a eu de cesse de se battre pour retrouver sa fille. L’affaire est finalement enregistrée après trois mois et il aura fallu attendre cinq mois pour que la police intervienne. « Quand j’ai signalé à la police que Farah avait été enlevée, on m’appelait ‘churrah’, ce qui signifie sale, un terme de réprimande souvent utilisé contre les chrétiens », a-t-il expliqué à l’AED. Il a également dénoncé un rapport médical réclamé par la justice pakistanaise affirmant que la jeune fille est âgée de 17 ou 18 ans… alors que son certificat de naissance délivré par l’état civil ne laisse aucun doute sur ses 12 ans.

    D’après plusieurs ONG dont le Mouvement pour la Solidarité et la Paix, une organisation de défense des droits de l’Homme dans le pays, environ 1.000 femmes et filles chrétiennes et hindoues sont enlevées chaque année au Pakistan.

  • Un prêtre sauvagement assassiné au Nigeria

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    NIGERIA - Assassinat barbare d'un prêtre

    18 janvier 202

    Abuja (Agence Fides) – Le Père John Gbakaan, Curé de la Paroisse Saint Antoine de Gulu, dans le Diocèse de Minna, dans la zone de gouvernement local de Lapai, dans l'Etat du Niger, a été enlevé et tué le 15 janvier le long de la route reliant Lambata à Lapai.

    C'est ce qu'a confirmé hier, Dimanche 17 janvier, le Curé de la Paroisse Sainte Thérèse de Madala, le Père John Jatau, selon lequel le Père Gbakaan, en compagnie de son frère et d'un autre prêtre, s'était rendu le 14 janvier à Makurdi, dans l'Etat de Benue pour aller trouver sa mère.

    Le 15 janvier, sur le chemin du retour, le prêtre et son frère ont été attaqués par des hommes armés le long de la route reliant Lambata à Lapai. L'attaque a eu lieu aux alentours de 21.00 locales dans les environs du village de Tufa. Les deux hommes ont été capturés par des bandits armés qui ont appelé le Diocèse de Minna le samedi 16 janvier demandant une rançon de 30 millions de Naira par la suite ramenée à cinq millions (soit environ entre 65.480 € initialement et 10.915 € au final).
    Entre temps cependant le corps sans vie du prêtre avait été retrouvé ligoté à un arbre dans les environs de la route où avait eu lieu l'enlèvement. Le Père Gbakaan aurait été tué à coups de machette tellement violents qu'ils rendent difficile la reconnaissance du corps.

    Dans la brousse a ensuite été retrouvé la Toyota Venza à bord de laquelle voyageait le prêtre. Aucune nouvelle n'existe concernant son frère, lequel se trouverait encore entre les mains des bandits.

    L'Association chrétienne du Nigeria (CAN) a demandé au gouvernement fédéral de mettre un terme à l'enlèvement et au meurtre de responsables religieux de la part de bandits sur le territoire national. Le Vice-président de la CAN – région septentrionale – le pasteur John Hayab, a qualifié de « choquant et douloureux » le meurtre du prêtre, affirmant que l'insécurité dans le nord a pris une dimension alarmante. « Nous avons reçu la nouvelle de l'enlèvement et du merutre de notre cher Père John [ Gbakaan] avec un grand choc et une grande douleur » a déclaré le pasteur protestant. « Aujourd'hui, dans le nord du Nigeria, de nombreuses personnes vivent dans la peur et nombre de jeunes ont peur de devenir prêtres ou pasteurs parce que la vie de ces derniers et en grave danger. Quand des bandits ou des ravisseurs se rendent compte que leur victime est un prêtre ou un pasteur, il semble qu'un esprit violent s'empare de leur cœur pour demander une rançon plus élevée et, dans certains cas, ils en arrivent à tuer leur victime » indique le responsable de la CAN. « Nous supplions simplement le gouvernement fédéral et toutes les agences de sécurité de faire tout le nécessaire pour mettre un terme à ce mal ». (L.M.) (Agence Fides 18/01/2021)

  • RDC : un évêque dénonce l’indifférence face aux massacres au Nord-Kivu

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    Du site d'information religieuse "Présence" (Canada) :

    Un évêque congolais dénonce l’indifférence envers les massacres au Nord-Kivu

    Agence Catholic News Service

    2021-01-18

    Un évêque congolais demande une action internationale pour endiguer les massacres dans son diocèse et accuse le gouvernement et les médias du pays d'être indifférents aux souffrances actuelles.

    «L'année dernière encore, au moins un millier de personnes ont été tuées ici – cela dure depuis une décennie, et la situation s'est détériorée en une chaîne de massacres», a déclaré l'évêque Melchisedech Sikuli Paluku de Butembo-Beni dans la province du Nord-Kivu au Congo.

    «J'appelle la communauté internationale à entendre le cri de souffrance de mon pays et à aider ses pauvres gens. Compte tenu du calvaire que nous avons été contraints de subir pendant si longtemps, nous nous sentons abandonnés.»

    L'évêque a lancé cet appel dans une vidéo distribuée le 14 janvier par la branche allemande de l'organisme Aide à l'Église en détresse, alors qu'une délégation d'évêques congolais et étrangers entamait une visite de six jours.

    Dans un commentaire, Aide à l'Église en détresse a déclaré que le Nord-Kivu, riche en ressources, avait été en proie aux Forces démocratiques alliées, un mouvement rebelle de l'Ouganda voisin dirigé par un chrétien converti à l'islam qui avait déclaré son affiliation à Daech.

    Elle a ajouté que les forces congolaises et les troupes d'une mission de stabilisation de l'ONU forte de 18 000 hommes n'avaient pas réussi à pacifier l'«épicentre de la violence» autour de Beni, alimentant ainsi la plus longue crise humanitaire d'Afrique.

    «Les médias de notre pays n'en parlent guère, voire pas du tout, alors que tout ce qui intéresse nos hommes politiques est de savoir comment partager le gâteau du pouvoir», a déclaré Mgr Sikuli Paluku dans son message vidéo, qui comprenait des scènes de violence récentes.

    «Malgré tout, nous devons espérer que les choses s'améliorent et que l'État fasse à l'avenir de plus grands efforts pour mettre fin à ces massacres.»

    La délégation de la conférence des évêques congolais et de l'Association des conférences épiscopales d'Afrique centrale a commencé sa tournée des diocèses de Butembo-Beni, Bunia et Goma le 15 janvier et organisera des prières et des messes pour la paix et la justice, selon les médias locaux.

    Cependant, lors des dernières atrocités, 15 femmes et enfants auraient été tués à coups de machette par des combattants des Forces démocratiques alliées dans un camp le 13 janvier, tandis qu'au moins 40 autres ont trouvé la mort lors des attaques des militants près de Beni le 31 décembre.

    Dans une homélie prononcée le 3 janvier à la cathédrale, Mgr Sikuli Paluku a annoncé une «campagne de solidarité» pour aider les personnes déplacées par la violence, qui comprendra des collectes pour Caritas.

    «Certaines paroisses sont déjà presque vides d'habitants», a déclaré l'évêque à Radio Moto Butembo-Beni le 4 janvier.

    «Cela signifie que nous avons maintenant plus de personnes déplacées qu'il y a un mois. Il est important qu'en plus des prières, nous fassions aussi bouger les choses. Ce sont nos frères et sœurs, et le partage est une exigence pour chaque chrétien.»

    L'Église catholique est depuis longtemps impliquée dans les efforts de paix au Congo, où environ 5 millions de personnes ont été déplacées par les combats dans l'est du pays, plus de 900 000 ayant cherché refuge dans les pays voisins et un demi-million de plus à l'intérieur du pays, selon les données de 2020 du HCR, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés.

  • L'innocence d'un agneau

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    s-agnese.jpgDe missel.free.fr  :

    A propos de sainte Agnès, la tradition latine a pour fondement le De Virginibus de saint Ambroise. Prononcé pour la fête de la sainte, en janvier 375 ou 376, le sermon donne la plus ancienne représentation du martyre de date certaine :

    A douze ans, Agnès accomplit son martyre ; détestable cruauté qui n'épargna point cet âge si jeune ou plutôt admirable puissance de la foi qui jusque dans cet âge sut trouver un témoin.

    En un si petit corps, y eut-il place pour la blessure ? Et pourtant, n'ayant pas où recevoir le glaive, elle eut de quoi vaincre le glaive.

    Les filles de cet âge ne peuvent soutenir le regard irrité de leurs parents, une piqûre d'aiguille les fait pleurer, comme si c'était une blessure ; Agnès, intrépide entre les mains sanglantes des bourreaux, immobile au milieu des lourdes chaînes qu'on tire avec fracas, offre tout son corps à la pointe du glaive que le soldat brandit contre elle avec fureur.

    Sans savoir encore ce qu'est la mort, elle est prête à la subir. Si, malgré elle, on la traîne aux autels, à travers leurs feux elle tend les mains vers le Christ ; sur les foyers sacrilèges, elle forme le signe victorieux de la croix du Seigneur. Au carcan et aux menottes de fer, elle passe son cou et ses deux mains ; mais il n'en était pas qui pussent serrer des membres si délicats.

    Lire la suite

  • René Stockman, héritier de Pierre Joseph Triest (RCF)

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    Une émission de RCF :

    René Stockman, héritier de Pierre Joseph Triest

    Présentée par Jacques Galloy, Tanguy Bocquet

    MARDI 19 JANVIER À 17H03

    DURÉE ÉMISSION : 57 MIN

    René Stockman, héritier de Pierre Joseph Triest

    René Stockman, frère général des frères de la Charité, présente 15 méditations originales du fondateur de sa congrégation: le Père Triest, pionnier en soins et attentions aux pauvres.

    Dans cette émission, le frère René Stockman présente son nouveau livre "Prier 15 jours avec le père Pierre Joseph Triest", rédigé dans le cadre de la cause de béatification du Père Pierre Joseph Triest, fondateur des frères de la Charité à Gand au début du XVIIIe siècle. Le frère Stockman donne son propre témoignage, évoque ses premières expériences de jeune au service de camps pour jeunes handicapés. Il évoque les défis actuels de la charité en Belgique, au Congo et dans le monde.

    Fondateur des frères de la Charité, Pierre-Joseph Triest est né en 1760. C'était un homme affecté qui consacra toute sa vie aux soins des pauvres, des petits et des malades. Tout était enraciné dans l’amour de Dieu. Pour lui, la charité était amour, compassion et engagement concret. Toujours il essaya de prendre soin de l’homme dans son intégralité. Il a toujours réussi à redonner espoir aux gens.

    15 textes fondateurs rédigés par le Père Triest composent ce parcours de 15 méditations qui permettent de découvrir ou redécouvrir qui il était réellement. Ces réflexions peuvent être une source d’inspiration pour aller avec plus d’amour vers ceux qui manquent tant d’amour, et pour ne pas oublier de puiser dans la véritable source de l’amour: Dieu.

    Le livre écrit par René Stockman est publié en 3 langues: en français par Nouvelle Cité, en anglais par New City Press et en néerlandais par Betsaida.

    https://www.nouvellecite.fr/librairie/prier-15-jours-avec-le-pere-triest/

    Savez-vous que les Frères de la Charité en Belgique gèrent plus de 50 écoles d'enseignement normal et spécial primaire et secondaire, 12 hôpitaux psychiatriques et 15 centres orthopédagogiques ? Ils gèrent aussi des institutions de soins aux personnes âgées, soins aux personnes dépendantes, économie sociale et des crèches font partie de leurs activités. Au total environ 12.500 collaborateurs en Flandre et 1.500 en Wallonie procurent des soins et un enseignement à plus de 40.000 enfants, jeunes, adultes et personnes âgées. Aujourd'hui, la congrégation compte 600 frères dans le monde, dont 75 en belgique et se renouvelle fortement à l'international. 

    https://broedersvanliefde.be/fr/la-communaute-des-freres

  • Mgr Rougé, évêque de Nanterre : un sursaut d’espérance

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    Espérance 1603243819_9791032916858_v100.jpgC’est le titre d’un ouvrage de réflexions spirituelles et citoyennes que cet évêque adresse au monde qui vient. Il est interrogé ici par les Eveilleurs . Dans cet entretien de 35 mn, diffusé par le site « Riposte catholique » , il revient notamment sur les conséquences de la crise sanitaire, notamment sur le confinement qui a isolé nos aînés et qui nous a fait oublier que nous n’étions pas seulement un corps, mais aussi un cœur et une âme. Il lance un vibrant message d’espérance et appelle les chrétiens à un renouveau de leur Foi. Que jamais ils ne se laissent envahir par la peur, la crainte et la culture de la mort, mais qu’ils s’ouvrent pleinement à la beauté de la Vie et qu’ils s’engagent à la défendre et à la protéger….

     Ref. Mgr Rougé face aux Eveilleurs

    Rougé 220px-MGR_MATHIEU_ROUGE.jpgMatthieu Rougé est le fils d'un père haut fonctionnaire et d'une mère collaboratrice particulière de Robert Schuman1. Il est rapidement intéressé par la politique et l'enseignement. Il entre alors en classes préparatoires littéraires, où il est particulièrement marqué par l'œuvre de Georges Bernanos. Mais deux ans plus tard, à l'âge de 19 ans, il quitte ses études pour entrer au séminaire français de Rome. Il obtient alors une maîtrise de philosophie en 19892. Il mène ensuite une thèse intitulée « Sicut in osculo amoris, doctrine et expérience de l'Eucharistie chez Guillaume de Saint-Thierry », sous la direction du père Karl Becker et obtient son doctorat en théologie en 1998, à l'Université pontificale grégorienne, avec la mention summa cum laude, la meilleure possible2,3.

    Ordonné le 25 juin 1994, il est nommé vicaire de l'église Saint-Séverin en 1996, puis secrétaire particulier du cardinal Lustiger en 2000. En 2003, ce dernier lui confie la basilique Sainte-Clotilde, puis la direction du Service pastoral d'études politiques, plus connu sous le nom d'aumônerie des parlementaires. Il occupe ces deux fonctions jusqu'en 20124. Enfin, en 2013, le cardinal André Vingt-Trois le nomme curé de la paroisse Saint-Ferdinand des Ternes - Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus dans le XVIIe arrondissement.

    En parallèle, il exerce la charge de professeur de théologie à l'Université ecclésiastique San Dámaso (es) de Madrid entre 2012 et 2013, et à l'École cathédrale de Paris, ainsi qu'au Collège des Bernardins depuis 1998.

    Il est également chanoine honoraire de la cathédrale Notre-Dame de Paris, membre sociétaire de l'Académie catholique de France, membre de la convention de la Fondation Charles-de-Gaulle et membre du conseil scientifique de l'Institut Jean-Marie Lustiger3.

    Ami de Jean d'Ormesson, il célèbre sa messe d'obsèques en la cathédrale Saint-Louis des Invalides lors de l'hommage national rendu le 8 décembre 20175,6.

    Le 5 juin 2018, le pape François le nomme évêque de Nanterre en remplacement de Mgr Michel Aupetit, nommé archevêque de Paris7,8. Il est consacré évêque le dimanche 16 septembre 2018 en la cathédrale Sainte-Geneviève-et-Saint-Maurice de Nanterre9. (Wikipedia)

  • Nombre de fidèles admis dans les lieux de culte en Belgique : les responsables des cultes reconnus appellent au retour à une norme relative

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    conference_episcopale_de_belgique-300x170.jpgCommuniqué publié ce jour par les représentants de l’Eglise catholique dans le cadre de la lutte contre la pandémie de covid 19 et ses avatars:

    " Dans une lettre commune adressée au Gouvernement fédéral, les représentants de tous les cultes reconnus de notre pays demandent que pour le nombre de fidèles autorisés dans les lieux de culte, on réutilise la norme d’1 personne/10 m², au lieu du nombre absolu actuellement en vigueur de 15 personnes. Les cultes ont présenté cette proposition dans une lettre adressée au Ministre de la Justice.

    En ces temps difficiles et incertains, le besoin de sens et de spiritualité se fait sentir plus que jamais. Depuis des mois, un maximum de 15 personnes à la fois peuvent se réunir dans les églises, mosquées et synagogues de notre pays. Même si la vie de croyant ne se déroule pas exclusivement dans le lieu de culte, beaucoup ressentent cette mesure sur le long terme, comme une restriction drastique de cette dernière.

    Aussi sécurisant, moins restrictif

    Tous les cultes reconnus de notre pays demandent instamment au Gouvernement fédéral de réfléchir dès maintenant aux futurs critères pour les célébrations religieuses. Se basant sur de nombreux exemples à l’étranger et sur l’expérience du printemps 2020, lors du premier confinement, ils proposent de réutiliser la norme relative maximale d’une personne/10m2.

    L’usage de cette norme s’est avéré moins restrictif pour la pratique religieuse et en même temps très protecteur pour la santé publique. La lutte contre le virus reste bien sûr, la première préoccupation des représentants des cultes. Il est clair aussi que les mesures de sécurité précédemment instaurées par le Gouvernement resteront d’application dans leur intégralité (distance d’1,5 mètre entre chaque personne, port obligatoire d’un masque et désinfection des mains, désinfection de tout le matériel utilisé, bonne ventilation, etc.)

    La lettre au Ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne est une initiative conjointe des représentants des cultes catholique romain, protestant-évangélique, israélite, anglican, islamique et orthodoxe. Pour les catholiques, la lettre a été signée par Mgr Guy Harpigny, Évêque de Tournai, Mgr Johan Bonny, Évêque d’Anvers et Mgr Herman Cosijns, Secrétaire général de la Conférence épiscopale de Belgique. "

    Ref. Nombre de fidèles admis dans les lieux de culte en Belgique : les responsables des cultes reconnus appellent au retour à une norme relative

    Un communiqué pour inviter à "réfléchir" ou à agir ? La Conférence épiscopale de Belgique sortira-t-elle enfin du bois pour dénoncer clairement l’absurdité du numérus clausus de 15 personnes par lieu de culte imposé aux croyants par les ayatollahs laïcs de la santé qui sévissent au sein du comité interfédéral de concertation ? Réponse ce vendredi 22 janvier: peut-être...

    JPSC