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Eglise - Page 610

  • Temps pascal en confinement; feuillet du vendredi (29 mai) de la 7ème semaine : le message central de l'Apocalypse (4)

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  • 31 mai, "Day for Life" au Royaume-Uni ("Choisir la Vie") : les encouragements du pape

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    De Lisa Zengarini sur Vatican News :

    28 mai 2020

    Royaume-Uni : Le Pape invite à protéger la vie

    La Journée pour la vie devait se tenir dimanche prochain en Écosse. Bien qu’elle puisse être repoussée en raison de la pandémie, le Pape a envoyé un message aux évêques du Royaume-Uni. François demande de prier pour tous ceux qui travaillent à la défense de la valeur et de la dignité de chaque personne. Il espère que la crise sanitaire actuelle conduira à l'émergence d'une culture de la vie attentive à la protection de tous les enfants de Dieu, à commencer par les plus vulnérables.

    «Choisir la vie» : c'est le thème de l'édition 2020 de la Journée pour la vie, une initiative annuelle promue par la Conférence épiscopale britannique et galloise (Cbcew), en collaboration avec les évêques écossais et irlandais, afin de sensibiliser le public des îles britanniques «au sens et à la valeur de la vie humaine, à toutes ses étapes et dans toutes ses conditions». La Journée devait être célébrée le 31 mai en Écosse, le 21 juin en Angleterre et au Pays de Galles et enfin le 7 octobre en Irlande mais, en raison de l'urgence sanitaire actuelle, les dates seront probablement reportées.

    Prier pour ceux qui prennent soin de la vie

    À cette occasion, le Pape François a envoyé un message signé par le cardinal secrétaire d'État, Pietro Parolin, dans lequel il souligne combien le thème choisi cette année est approprié à l'occasion du 25e anniversaire d'Evangelium Vitae, l'encyclique de saint Jean-Paul II sur la valeur et l'inviolabilité de la vie humaine.

    Dans le message adressé à Mgr John Sherrington, chef du département pro-vie de Cbcew, le Pape invite à prier pour les familles, les bénévoles et les travailleurs de la santé qui s'engagent, «souvent héroïquement», à soigner et libérer de leurs souffrances les patients atteints par le nouveau coronavirus, mais également pour tous ceux qui travaillent «pour maintenir la valeur et la dignité données par Dieu à chaque personne humaine» alors que la «pandémie de la pauvreté et de la guerre» se poursuit.

    Le message se termine par une espérance : que la crise sanitaire actuelle conduise à une meilleure compréhension «de l'impératif moral de construire une culture de la vie» qui soit attentive à la protection et à la promotion «du bien-être intégral de tous les enfants de Dieu, à commencer par les plus vulnérables».

    Les défenseurs de la vie encouragés

    Au nom des évêques anglais et gallois, Mgr Sherrington a exprimé sa gratitude au Pape pour son soutien. «Son message nous donne de l'espoir et nous aide à renouveler notre engagement et notre action pour l'instinct humain le plus fondamental : celui de protéger le mystère de la vie à chaque étape» a réagi l’évêque auxiliaire de Westminster en charge des questions liées à la défense de la vie au sein de la Cbcew. Le prélat précise que cette année le message de la Journée pour la vie est particulièrement axé sur les soins à apporter à l'enfant à naître et aux femmes enceintes, afin que «les esprits et les cœurs puissent être ouverts au véritable cadeau et à l'émerveillement que représente chaque nouvelle vie dans le ventre de la mère».

    Soutien aux mères et à leurs enfants

    Comme chaque année, la Conférence épiscopale britannique et galloise a rassemblé et mis à disposition du matériel sur le site Internet "Day for Life": des prières, des informations sur le soutien disponible pour les mères et leurs enfants et quelques témoignages significatifs de femmes qui ont subi un avortement et de personnes qui ont été touchées par le drame de l'avortement.

  • Au Pakistan : l'assassinat du beau-frère d'Asia Bibi

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    De Kathnet :

    Le beau-frère d'Asia Bibi a été assassiné

    28 mai 2020

    Younus Masih, beau-frère d'Asia Bibi, aurait été assassiné dans son pays d'origine, le Pakistan, dans la nuit du 24 au 25 mai.

    Younus Masih, beau-frère d'Asia Bibi, aurait été assassiné dans son pays d'origine, le Pakistan, dans la nuit du 24 au 25 mai. Cela est rapporté indépendamment par plusieurs services de nouvelles en ligne pakistanais et indiens ainsi que par le journaliste indien Aakash Kumar. Masih, qui, comme son frère et son épouse Asia Bibi, appartenait à la minorité chrétienne du Pakistan, ne serait jamais revenu d'une dernière inspection du soir dans une ferme. Le lendemain matin, il a été retrouvé la gorge tranchée sur un terrain sur lequel il travaillait. Masih avait 50 ans.

    Sa belle-sœur Asia Bibi avait été condamnée à mort par des tribunaux pakistanais pour blasphème. Seul le plus haut tribunal pakistanais a infirmé ce jugement, comme le décrit Josef Scheppach dans la biographie récemment publiée «Asia Bibi. Une femme croit en sa vie »(Brunnen Verlag, Gießen 2020). L'employée de longue date d'une ONG qui s'occupe des chrétiens persécutés dans le monde rapporte également que même après le départ d'Asia Bibi, elle et sa famille sont gravement menacées de mort, selon les autorités occidentales. La plupart des musulmans pakistanais sont invités à tuer Bibi. C'est pourquoi Bibi doit vivre avec sa famille, comme l'auteur Salman Rushdie, en secret pendant de nombreuses années et sous protection personnelle.

    Les médias en ligne pakistanais discutent ouvertement que le meurtre de Younus pourrait être une revanche contre Asia Bibi. L'agence de presse Ucannews, en revanche, ne voit aucun lien et rapporte que la sœur d'Asia Bibi, la femme de Masih et un voisin musulman ont maintenant été arrêtés.

    Ce ne serait pas la première fois que des personnes ou des sympathisants d'Asia Bibi seraient assassinés au Pakistan. Les victimes les plus importantes en 2011 ont été Salman Taseer, le gouverneur du Pendjab et Shabaz Bhatti, alors ministre pakistanais des minorités religieuses, qui a été assassiné à Islamabad. Après la libération d'Asia Bibi et sa sortie secrète du Pakistan, effectuée par le gouvernement pakistanais, qui était également soutenu par le gouvernement allemand, il y a eu de nombreux meurtres par lynchage de la population chrétienne dans les zones résidentielles et les villages chrétiens, comme Joseph Scheppach pouvait le documenter dans son livre. Il n'a pas encore été confirmé si le meurtre présumé de Younus Masih est également dû au conflit concernant Asia Bibi.

  • Quand des laïcs doivent se substituer à des évêques défaillants pour défendre la foi et la liberté de culte

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    La Liberté de Culte (nous nous inspirons librement de cette chronique dont nous reproduisons certains passages) :

    En France, contrairement a ce qui se passe en Belgique, la messe a été autorisée grâce à l'introduction d'un référé auprès du Conseil d'Etat de la part de laïcs de la mouvance traditionaliste sans le soutien de l’épiscopat. Jean-Marie Guénois, chroniqueur religieux du Figaro et d’ordinaire bien disposé à l’égard de l’épiscopat français, n’a pourtant pas hésité à le juger sans indulgence : «l’Eglise catholique n’a toutefois pas osé se mouiller – en tant que conférence des évêques – dans cette affaire n’attaquant pas le gouvernement alors qu’elle était dans son droit. Des évêques ont protesté mais aucun n’a finalement attaqué. » Chez nous, à part la charge ironique de l'évêque de Tournai, les évêques ne se sont guère manifestés sinon pour exprimer leurs souhaits. C'est que, tout comme en France, ils avaient choisi de privilégier la voie du dialogue avec le gouvernement.

    Certes, dialoguons ! Mais quand le dialogue se révèle impuissant à rétablir la liberté religieuse, alors, comme nous sommes dans un état de droit, il faut se tourner vers le droit ! Comme "un recours devant le Conseil d’Etat n’est agressif pour personne" (l'expression est de Mgr Rougé), les évêques n’avaient donc aucune raison de ne pas agir juridiquement si ce n’est leur pusillanimité, leur révérence mondaine devant le pouvoir temporel. Ils ont laissé quelques requérants s'adresser au Conseil d'Etat et on a vu le résultat.

    Tout autre était l’attitude de Pierre, le premier pape, saint Pierre quand le pouvoir romain interdit aux apôtres de prêcher : « Il vaut mieux obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes des apôtres, 5,29.) C’est pourquoi l’Eglise, tout en rappelant avec l’apôtre Paul que « Tout homme doit se soumettre aux autorités qui gouvernent l’Etat » (Epître aux Romains, 13,1) elle légitime la résistance à des ordres ou des lois injustes, violant le droit naturel et la liberté religieuse.

    Il eût été plus facile pour les évêques de formuler ce recours, parce que leur poids moral et institutionnel est évidemment supérieur à celui de quelques requérants. D’un point de vue catholique, en outre, il est du devoir des chefs du peuple catholique de le défendre et non pas à ses membres de se défendre eux-mêmes et sans leur soutien. Mais ce n’est pas la première fois, hélas, dans l’histoire de l’Eglise, que des laïcs doivent se substituer à des évêques défaillants pour défendre la foi et la liberté de culte.

  • Samedi 30 mai à 17H30 : prière du chapelet avec le pape en direct sur KTO

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    Pour marquer la clôture du mois de mai, mois consacré à Marie, le pape François va prier le chapelet en direct, devant la réplique de la grotte de Lourdes installée dans les jardins du Vatican. Il sera en communion de prière avec de nombreux sanctuaires mariaux dans le monde : Lourdes (France), Fatima (Portugal), Lujan (Argentine), Guadalupe (Mexique), San Giovanni Rotondo et Pompéi (Italie)... Ce temps est dédié aux personnes marquées par la pandémie de Covid-19. KTO s'associe à Vatican Media et au Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Evangélisation, pour vous permettre de vous permettre de prier avec le Saint-Père. 

    A suivre en direct ce samedi 30 mai à 17h30 sur KTO, ktotv.com et notre chaîne Youtube.

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  • Interdiction des célébrations religieuses : le Conseil d'Etat rejette la demande de catholiques

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    On apprend sur le site de la Libre que, contrairement à ce que l'on espérait et à ce qui s'est produit en Allemagne et en France :

    Le Conseil d'État rejette la demande de catholiques de suspendre la décision d'interdiction des célébrations religieuses

    Le Conseil d'Etat a rendu un arrêt jeudi, par lequel il rejette une demande de suspension de l'arrêté ministériel interdisant les "activités des cérémonies religieuses" dans le cadre de la crise du coronavirus. Ce recours avait été introduit par des catholiques.

    Le Conseil d'Etat indique jeudi avoir estimé que "la condition de suspension requérant l'existence d'une extrême urgence n'a pas été remplie".

    Par ailleurs, le Conseil d'Etat pointe que les autorités ont expressément assuré que la reprise future des cérémonies religieuses sera examinée et envisagée au cours du prochain Conseil national de sécurité, le 3 juin.

    Les requérants nous apportent les précisions suivantes :

    Le Conseil s'est contenté de rejeter notre "requête en extrême urgence" sans commenter plus avant les arguments présentés sur le fond. C'est étonnant, car il n'est pas rare que le Conseil aborde la discussion sur le fond, en particulier pour des affaires concernant la constitution et les droits de l'homme comme celle-ci. Ainsi, dans un arrêt récent au sujet des magasins de jardinage, le conseil d'Etat avait longuement commenté le fonds de la requête, avant de statuer sur l'extrême urgence du recours. De plus, l'auditeur avait la veille longuement disserté du fonds de la requête.
    En bref résumé de l'arrêt,le conseil d'Etat estime que nous avons contesté trop tard la prolongation de l'interdiction des cultes. D'après l'arrêt, si le recours nous causait réellement un préjudice grave et urgent, nous aurions dû contester le plan de déconfinement du gouvernement dès le 24 avril. Cela prouve à ses yeux que l'extrême urgence n'est pas justifiée. Ensuite, le Conseil estime qu'il n'est pas possible d'organiser la reprise du culte pour la Pentecôte comme nous le demandions, en garantissant simultanément la sécurité des fidèles en concertation avec les responsables des cultes. En ce qui concerne le baptême des enfants de 2 des requérants, il estime que l'impossibilité temporaire de faire baptiser ses enfants ne constitue pas un motif urgent. Il s’appuie notamment sur le communiqué néerlandophone des évêques de Belgique du 14 mai, qui exprime le souhait que les baptêmes reprennent "à la fin du lock-down généralisé" (note : le communiqué francophone dit "en même temps que les eucharisties", ce qui était plus en ligne avec notre requête).
     
    Enfin, point intéressant de l'arrêt, le Conseil d'Etat juge que l'engagement ferme du gouvernement à détailler les conditions de reprise du culte lors du CNS du 3 juin, atténue l'urgence de notre requête. Cela ouvre éventuellement la porte pour un recours ultérieur si le gouvernement ne tient pas parole au cours du CNS du 3 juin.
     
    Nous sommes bien-sûr déçus de cette décision, en particulier du fait que le Conseil d'Etat a contrairement à ses habitudes évité d'aborder le fond de la requête. Il y a en effet peu de doute que les arguments de fond nous sont favorables et que l'interdiction du culte est manifestement disproportionnée et donc anticonstitutionnelle. Nous n'excluons donc pas d'autres actions en Justice.
    Faut-il s'étonner de ce déni de justice qui va à l'encontre de la liberté des cultes et de l'égalité des droits entre citoyens de la part d'une juridiction qui cautionne par ailleurs des dérives inconcevables dans le domaine éthique ? Il y a longtemps que, dans notre pays, le droit est en profond décalage par rapport à la Loi naturelle. Cet épisode en est une nouvelle illustration.
     
    ... mais les choses ont l'air de se débloquer comme l'indique un communiqué de presse des évêques ce vendredi 29 mai : http://www.belgicatho.be/archive/2020/05/29/communique-de-presse-des-eveques-de-belgique-nous-traversero-6242137.html
  • Temps pascal en confinement; feuillet du jeudi (28 mai) de la 7ème semaine : le culte du précieux Sang de Jésus (vêpres du diocèse de Bruges)

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  • Le fondateur de l'ordre des Chevaliers de Colomb sera bientôt béatifié

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    Source

    Michael McGivney

    fondateur de l'ordre des Chevaliers de Colomb (✝ 1890)

    Le vénérable Michael McGivney, fondateur de l'ordre des Chevaliers de Colomb, né le 12 août 1852 aux États-Unis et mort le 14 août 1890, s'est vu attribuer un miracle et sera donc béatifié." nouveaux saints, VaticanNews le 26 mai 2020, décret (en italien) de reconnaissance de miracle attribué à son intercession. Il avait été déclaré vénérable par Benoit XVI le 15 mars 2008

    Né le 12 août 1852 à Waterbury (Connecticut, États-Unis d'Amérique), dans une famille d'immigrants irlandais. Entré au séminaire de Baltimore en 1873, il a été ordonné prêtre le 22 décembre 1877. Il a exercé son ministère notamment auprès des immigrants irlandais et surtout auprès des jeunes, en organisant, entre autres, une association de lutte contre l'alcoolisme. En 1882, il a fondé l'Association des Chevaliers de Colomb, afin de renforcer la foi et de fournir une aide économique aux familles catholiques qui ont perdu leur salaire en raison d'une maladie ou de la mort. La dénomination visait à mettre en évidence l'héritage catholique laissé à l'Amérique par son découvreur et à renforcer la cause des libertés civiles des catholiques américains, souvent victimes de préjugés.

    De mauvaise santé, il meurt le 14 août 1890 à Thomaston

    Histoire de l’abbé McGivney

    L’abbé McGivney était un idéaliste. C’était un homme dont la vision inspirée de jeunesse et de créativité s’est épanouie et à évolué, et ce, en dépit du fait que sa propre condition physique se détériorait.

    https://www.kofc.org/un/fr/resources/members/programs/family-activities/2045-F-legacy-mcgivney-6-08.pdf

  • Pauline Jaricot sera bientôt "bienheureuse"; le moment de relire une lettre de Jean-Paul II

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    Rome vient de reconnaître un miracle attribué à Pauline Jaricot, ce qui lui ouvre le chemin vers la béatification.

    D' sur zenit.org :

    Pauline Jaricot, « eucharistie vivante »: une lettre de S. Jean-Paul II

    La source de son élan missionnaire

    Le « pape de la Toussaint »‘, saint Jean-Paul II, ordonné prêtre le 1er novembre 1946, avait reconnu la sainteté de Pauline Jaricot en quelque sorte dans une lettre à l’archevêque de Lyon, le futur cardinal Louis-Marie Billé, à l’occasion du bicentenaire de la naissance de Pauline-Marie Jaricot, célébré du 17 au 19 septembre 1999, à Lyon et à Paris. Il souligne notamment sa spiritualité « eucharistique »:  « Très tôt, écrit-il, elle manifesta son désir de devenir une « Eucharistie vivante ». »

    « Comme l’attestent les nombreux cahiers qu’elle a laissés, écrit Jean-Paul II, c’est dans une profonde et intense vie spirituelle qu’elle trouvait son énergie pour la mission. Sa grande initiative de prière, le « Rosaire vivant », révèle son amour pour la Vierge Marie, qui l’a poussée à venir habiter à l’ombre de la basilique Notre-Dame de Fourvière. Sa vie quotidienne était illuminée par l’Eucharistie et par l’adoration du Saint-Sacrement. Très tôt, elle manifesta son désir de devenir une « Eucharistie vivante », d’être remplie de la vie du Christ et de s’unir profondément à son sacrifice, vivant ainsi deux dimensions inséparables du mystère de l’Eucharistie:  l’action de grâce et la réparation. C’est ce qui a fait dire au Curé d’Ars:  « Je connais quelqu’un qui a beaucoup de croix et de très lourdes, et qui les porte avec un grand amour, c’est Mademoiselle Jaricot ». Sa spiritualité est marquée par son désir d’imiter le Christ en toutes choses. »

    Voici la lettre publiée en 1999 par le Vatican, utile à relire à l’occasion de la reconnaissance, le 26 mai 2020, d’un miracle dû à son intercession, et qui ouvre donc sur la possibilité de sa béatification prochainement, à Lyon.

    AB

    LETTRE DE JEAN PAUL II  À L’ARCHEVÊQUE DE LYON À L’OCCASION DES CÉLÉBRATIONS POUR LE BICENTENAIRE DE LA NAISSANCE DE LA PROMOTRICE DE L’OEUVRE POUR LA PROPAGANDE DE LA FOI

    (14 septembre 1999)

    A Monseigneur Louis-Marie Billé,
    Archevêque de Lyon
    Président de la Conférence des Evêques de France 

    1. Le bicentenaire de la naissance de la Vénérable Pauline-Marie Jaricot, célébré du 17 au 19 septembre 1999, à Lyon et à Paris, me donne l’occasion de m’unir profondément à la prière et à l’action de grâce de l’Eglise en France, notamment de votre archidiocèse, ainsi qu’à celles du Cardinal Jozef Tomko, Préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples, qui par sa présence manifeste l’attention et l’attachement de l’Eglise universelle à l’oeuvre de l’humble lyonnaise. C’est en effet de Lyon, où elle est née et où elle a toujours vécu, que Pauline-Marie Jaricot lança l’OEuvre de la Propagation de la Foi à laquelle son nom reste attaché. J’adresse un cordial salut à tous ceux qui se réunissent en cette heureuse circonstance pour rendre hommage à cette authentique fille de l’Eglise, qui se consacra entièrement à l’essor missionnaire de toute l’Eglise.

    Comme le Pape Léon XIII l’écrivait à Julia Maurin le 13 juin 1881, « par sa foi, sa confiance, sa force d’âme, sa douceur et l’acceptation sereine de toutes les croix », Pauline se montra vraie disciple du Christ. Afin de poursuivre l’oeuvre entreprise par elle pour répandre l’Evangile jusqu’aux extrémités de la terre, j’encourage les catholiques de France à connaître davantage cette vocation exceptionnelle qui embellit une longue tradition de témoins du Christ, remontant aux martyrs de Lyon et à saint Irénée.

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  • Déconfinement du culte : combien de messes un prêtre peut-il célébrer chaque jour ?

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    En France, alors que les premières messes publiques ont pu être célébrées le week-end dernier, la question de l’augmentation du nombre d’offices devrait se poser prochainement afin de permettre au plus grand nombre de fidèles d’y assister tout en respectant les règles sanitaires. D’Agnès Pinard-Legry sur le site « Aleteia » :

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    « Si la reprise des messes publiques réjouit le cœur de nombreuses personnes, il est néanmoins nécessaire de respecter différentes mesures sanitaires dont le port du masque obligatoire, se désinfecter les mains… et le respect d’une distance entre chaque personne. Ainsi, dans les églises qui proposaient des messes ce dimanche 24 mai, seules deux personnes étaient installées par banc, chacune à une extrémité, et seul un banc sur deux était occupé. Si cela ne pose pas de problème dans les églises les moins fréquentées dans lesquelles tous les fidèles peuvent malgré ces mesures assister à la messe, la situation est plus délicate pour les lieux densément peuplés.

    Jusqu’à trois messes les dimanches

    Le nombre de personnes pouvant assister à un office étant désormais limité, est-il possible d’augmenter le nombre de messes afin de permettre au plus grand nombre de fidèles d’y assister ? « Il n’est pas permis à un prêtre de célébrer plus d’une fois par jour, sauf dans les cas où, selon le droit, il est permis de célébrer ou de concélébrer plus d’une fois l’Eucharistie le même jour », précise le code de Droit canonique (Can. 905). De la même manière, « s’il y a pénurie de prêtres, l’Ordinaire du lieu peut permettre, pour une juste cause, que les prêtres célèbrent deux fois par jour, et même, lorsque la nécessité pastorale l’exige, trois fois les dimanches et les jours de fêtes d’obligation ».

    Si la norme universelle est la célébration d’une messe par prêtre et par jour, en France les prêtres sont autorisés à célébrer deux messes par jour en semaine et trois messes le dimanche et les solennités. Ainsi, en fonction de la « densité » de l’assemblée paroissiale, un prêtre peut célébrer jusqu’à trois messes le dimanche. Ceci étant dit, le salut des âmes primant toujours, on pourrait imaginer qu’un évêque autorise exceptionnellement les prêtres, compte-tenu des circonstances, à célébrer un plus grand nombre de messes par jour. L’idée de l’article du code de Droit canonique a été pensé afin que le prêtre ne soit pas « une machine à messe » et permette de respecter le mystère qui y est célébré.

    Ref. combien de messes un prêtre peut-il célébrer chaque jour ?

    La même question - interne à l'Eglise - se posera en Belgique après le déconfinement du culte. Pour mémoire, celui-ci demeure par ailleurs actuellement bloqué par les pouvoirs publics, faute d’accord entre « experts », virologues ou autres, dont certains multiplieraient des propositions sanitaires dissuasives ou sans commune mesure (dix mètres de distance entre chaque fidèle prétendant assister à une messe) avec celles qui sont pratiquées ailleurs.

    Faut-il rappeler ici que, sur base d’une assignation en référé, le Conseil d’Etat français à mis fin à ce genre de pinaillage, en enjoignant au Premier ministre de la République de prendre, sous délai de huit jours suivant l’ordonnance de ce même Conseil d’Etat, des mesures "proportionnées aux risques réellement encourus".

    La requête d’une injonction du pouvoir judiciaire, même si le résultat de la procédure comporte des risques, ne vaut-elle pas mieux que des suppliques citoyennes publiées en forme de lettre ouverte dans la presse ?

    JPSC

  • Charles de Foucauld bientôt canonisé

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    BD-mort-de-Charles-de-Foucault.jpgLe Pape François a autorisé mardi la publication de huit décrets reconnaissant plusieurs miracles et martyres. Il a ainsi reconnu l’attribution à Charles de Foucauld, mort en 1916 à Tamanrasset, un deuxième miracle, ouvrant la voie à sa canonisation prochaine. De Michel Janva sur le site web du « Salon beige » :

    Le 29 juillet 1916, il écrivait à René Bazin :

    […] Ma pensée est que si, petit à petit, doucement, les musulmans de notre empire colonial du nord de l’Afrique ne se convertissent pas, il se produira un mouvement nationaliste analogue à celui de la Turquie : une élite intellectuelle se formera dans les grandes villes, instruite à la française, sans avoir l’esprit ni le cœur français, élite qui aura perdu toute foi islamique, mais qui en gardera l’étiquette pour pouvoir par elle influencer les masses ; d’autre part, la masse des nomades et des campagnards restera ignorante, éloignée de nous, fermement mahométane, portée à la haine et au mépris des Français par sa religion, par ses marabouts, par les contacts qu’elle a avec les Français (représentants de l’autorité, colons, commerçants), contacts qui trop souvent ne sont pas propres à nous faire aimer d’elle. Le sentiment national ou barbaresque s’exaltera dans l’élite instruite : quand elle en trouvera l’occasion, par exemple lors de difficultés de la France au dedans ou au dehors, elle se servira de l’islam comme d’un levier pour soulever la masse ignorante, et cherchera à créer un empire africain musulman indépendant. L’empire Nord-Ouest-Africain de la France, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique occidentale française, etc., a 30 millions d’habitants ; il en aura, grâce à la paix, le double dans cinquante ans. Il sera alors en plein progrès matériel, riche, sillonné de chemins de fer, peuplé d’habitants rompus au maniement de nos armes, dont l’élite aura reçu l’instruction dans nos écoles. Si nous n’avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu’ils deviennent Français est qu’ils deviennent chrétiens.

    Il ne s’agit pas de les convertir en un jour ni par force mais tendrement, discrètement, par persuasion, bon exemple, bonne éducation, instruction, grâce à une prise de contact étroite et affectueuse, œuvre surtout de laïcs français qui peuvent être bien plus nombreux que les prêtres et prendre un contact plus intime.

    Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ? Exceptionnellement, oui. D’une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s’y opposent ; avec certains il y a des accommodements ; avec l’un, celui du medhi, il n’y en a pas : tout musulman, (je ne parle pas des libres-penseurs qui ont perdu la foi), croit qu’à l’approche du jugement dernier le medhi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l’islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s’il est soumis à une nation non musulmane, c’est une épreuve passagère ; sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l’ engage à subir avec calme son épreuve; ” l’oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s’il se tient tranquille, il se trouve intact le jour de la libération “, disent-ils ; ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu’aux Allemands, parce qu’ils savent les premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d’honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècle mais, d’une façon générale, sauf exception, tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du medhi, en lequel ils soumettront la France.

    De là vient que nos Algériens musulmans sont si peu empressés à demander la nationalité française : comment demander à faire partie d’un peuple étranger qu’on sait devoir être infailliblement vaincu et subjugué par le peuple auquel on appartient soi-même ? Ce changement de nationalité implique vraiment une sorte d’apostasie, un renoncement à la foi du medhi… […] »

    Ref. Charles de Foucauld bientôt canonisé

    JPSC

  • L'inventaire des Vierges couronnées de Belgique (feuillet du 27 mai)

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