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Eglise - Page 646

  • Coronavirus : le pape François recommande la confession de désir

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    Pas de souci : un bon acte de contrition récité mentalement suffit à vous rendre blanc comme neige avec la promesse tout aussi mentale de vous confesser à un prêtre dès que les circonstances le permettront. Le pape François vous l’explique en deux mots depuis la chapelle de sa Résidence « Sainte-Marthe » au Vatican.

    JPSC

  • Décret: l'indulgence plénière accordée aux malades du Covid-19 et aux soignants

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    De Vatican News :

    Décret: l'indulgence plénière accordée aux malades du Covid-19 et aux soignants

    Le don des Indulgences spéciales est accordé aux fidèles souffrant de la maladie Covid-19, ainsi qu'aux travailleurs de la santé, aux membres de la famille et à tous ceux qui, à quelque titre que ce soit, y compris par la prière, s'occupent d'eux. C’est ce que stipule un décret de la Pénitencerie apostolique paru ce 20 mars 2020.

    «Soyez joyeux dans l'espérance, patients dans la tribulation, persévérants dans la prière» (Rom 12, 12). Ces paroles écrites par Saint Paul à l'Église de Rome résonnent tout au long de l'histoire de l'Église et guident le jugement des fidèles face à toutes les souffrances, maladies et calamités.

    La Pénitencerie apostolique, l’un des trois tribunaux de la Curie romaine, a publié ce vendredi 20 mars un décret relatif au don des Indulgences.

    L’Église prend soin des malades

    Présentant ce décret, l’institution judiciaire vaticane évoque d’abord «un moment présent où l'humanité entière, menacée par une maladie invisible et insidieuse, qui depuis quelque temps fait partie de la vie de chacun, est marquée jour après jour par des peurs angoissées, de nouvelles incertitudes et surtout une souffrance physique et morale généralisée». Elle rappelle aussi le soin qu’a toujours pris l’Église des malades.

    Ces derniers jours, le Pape François a par ailleurs montré sa proximité paternelle et a renouvelé son invitation à prier sans cesse pour ces malades du coronavirus.

    Aux malades et travailleurs de la santé

    C’est pourquoi la Pénitencerie apostolique a décidé d’accorder le don des indulgences plénières aux fidèles atteints du coronavirus, aux conditions suivantes:

    «Si avec un esprit détaché de tout péché, ils s'unissent spirituellement par les médias à la célébration de la Sainte Messe, à la récitation du Saint Rosaire, à la pratique pieuse du Chemin de Croix ou à d'autres formes de dévotion, ou si au moins ils récitent le Credo, le Notre Père et une pieuse invocation à la Sainte Vierge Marie, en offrant cette épreuve dans un esprit de foi en Dieu et de charité envers leurs frères et sœurs, avec la volonté de remplir les conditions habituelles (confession sacramentelle, communion eucharistique et prière selon les intentions du Saint-Père), le plus tôt possible».

    L’indulgence plénière concerne aussi les travailleurs de la santé, les membres de la famille et tous ceux qui, «à l'instar du bon Samaritain», s'exposant au risque de contagion, soignent les malades du coronavirus.

    Et aux fidèles qui prient pour la fin de la pandémie

    La Pénitencerie apostolique accorde d'ailleurs volontiers aussi l'indulgence plénière, dans les mêmes conditions, aux fidèles qui offrent une visite au Saint Sacrement, à l'Adoration Eucharistique, ou qui s’adonnent à la lecture de la Sainte Ecriture pendant au moins une demi-heure, ou à la récitation du Saint Rosaire, au pieux exercice du Chemin de Croix, ou encore à la récitation du chapelet de la Divine Miséricorde, pour implorer de Dieu Tout-Puissant la fin de l'épidémie, le soulagement des affligés et le salut éternel de ceux que le Seigneur a appelés à Lui.

    L'Église prie enfin pour «ceux qui ne peuvent pas recevoir le sacrement de l'Onction des malades et le Viatique, en confiant chacun d'eux à la Miséricorde divine en vertu de la communion des saints et en accordant aux fidèles l'Indulgence plénière sur le point de mourir, à condition qu'ils soient dûment disposés et qu'ils aient récité quelques prières de leur vivant. Pour obtenir cette indulgence, l'utilisation du crucifix ou de la croix est recommandée (cf. Enchiridion indulgentiarum, n.12)», a conclu le pénitencier majeur de l'Église catholique, le cardinal italien Mauro Piacenza. 

    et

    De possibles absolutions collectives dans les lieux touchés par la pandémie

    Dans une note au décret sur les indulgences plénières, la Pénitencerie apostolique fait savoir, vendredi 20 mars, de nouvelles dispositions concernant le sacrement de réconciliation en cette période de pandémie.

    La confession individuelle est la manière ordinaire de célébrer ce sacrement; l'absolution collective, sans confession individuelle préalable, ne peut être donnée que s'il y a un danger imminent de mort, car le temps manque pour entendre les confessions des pénitents individuels ou une grave nécessité, rappelle le cardinal Piacenza, pénitencier majeur.

    Possibilité d’absolution collective

    Or, la Pénitencerie apostolique estime que, surtout dans les lieux les plus touchés par la contagion de la pandémie, les cas de besoin grave mentionnés ci-dessus, se produiront.

    Ainsi, s'il s'avère soudainement nécessaire de donner l'absolution sacramentelle à plusieurs fidèles ensemble, poursuit le décret, le prêtre est tenu d'en avertir l'évêque diocésain dans la mesure du possible ou, s'il ne peut le faire, de l'informer dès que possible.

    Le rôle de l’évêque

    Dans l'urgence pandémique actuelle, il appartient donc à l'évêque diocésain d'indiquer aux prêtres et aux pénitents les attentions prudentes à adopter dans la célébration individuelle de la réconciliation sacramentelle, telles que la célébration dans un lieu ventilé en dehors du confessionnal, l'adoption d'une distance appropriée, l'utilisation de masques de protection, sans entraver la sauvegarde du sceau sacramentel, souligne l’institution judiciaire.

    En outre, il appartient toujours à l'évêque diocésain de déterminer, sur le territoire de sa propre circonscription ecclésiastique et en fonction du niveau de contagion pandémique, les cas de grave nécessité dans lesquels il est licite de donner l'absolution collective: par exemple, à l'entrée des services hospitaliers, où sont hospitalisés les fidèles infectés en danger de mort, en utilisant autant que possible et avec les précautions appropriées les moyens d'amplification de la voix pour que l'absolution puisse être entendue.

    «Des groupes d’aumôniers hospitaliers extraordinaires»

    Par ailleurs, selon le décret, des groupes «d'aumôniers hospitaliers extraordinaires», pourront être créés sur une base volontaire et dans le respect des normes de protection contre la contagion, cela pour garantir l'assistance spirituelle nécessaire aux malades et aux mourants.

    Enfin, lorsque les fidèles se trouvent dans la douloureuse impossibilité de recevoir l'absolution sacramentelle, déclare le cardinal Piacenza, il faut se rappeler que la contrition parfaite, venant de l'amour du Dieu bien-aimé par-dessus tout, exprimée par une demande sincère de pardon (celle que le pénitent est actuellement en mesure d'exprimer) et accompagnée du votum confessionis, c'est-à-dire de la ferme résolution de recourir, le plus tôt possible, à la confession sacramentelle, obtient le pardon des péchés, même mortels.

    «Jamais auparavant l'Église n'avait fait l'expérience de la puissance de la communion des saints, élevant à son Seigneur crucifié et ressuscité ses vœux et ses prières, en particulier le Sacrifice de la Sainte Messe, célébré quotidiennement, même sans peuple, par les prêtres», en conclut le cardinal italien.

  • Seigneur, je ne sais pas prier

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    Qu’est-ce que prier ? Le site web « Pro Liturgia » nous propose à ce sujet un bel enseignement de Joseph Ratzinger-Benoît XVI qui nous comble au centuple du petit effort d’attention qu’il suppose. A lire en ces temps de silence que nous impose l’état de siège décrété face à la pandémie du « coronavirus » :

    VE PN 107 413952581.png« En ces jours où l’épidémie de coronavirus gagne du terrain, où tous les rassemblements sont supprimés et par conséquent aussi nos messes dominicales, n’est-ce pas le moment favorable pour prendre le temps de la prière solitaire, si ce n’est à l’église devant le Saint Sacrement, du moins chez soi, en fermant la porte de sa chambre ? Et peut-être faut-il redécouvrir d’abord le sens de la prière chrétienne de façon plus générale.

     On peut relire à cet effet une méditation donnée au cours du carême 1983 par le cardinal Joseph Ratzinger devant le pape Saint Jean-Paul II et le Collège des cardinaux à Rome (in “Le Ressuscité”, Desclée de Brouwer 1986). En voici de larges extraits :

    Le Cardinal Ratzinger s’appuie dans son texte sur des passages des Evangiles évoquant ce thème de la prière. Et tout d’abord sur celui de saint Matthieu :

    « Dans l’Evangile, Jésus nous invite à la prière : « Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez ; frappez et l’on vous ouvrira » (Mt 7, 7). Ces paroles de Jésus sont très précieuses, parce qu’elles expriment la véritable relation entre Dieu et l’homme, et parce qu’elles répondent à un problème fondamental de toute l’histoire des religions et de notre vie personnelle. Est-il juste et bon de demander quelque chose à Dieu ? Ou bien l’unique réponse correspondant à la transcendance et à la grandeur de Dieu ne consiste-t-telle pas à le glorifier, à l’adorer, à lui rendre grâce, en une prière qui sera donc désintéressée ? Si nous demandons au Dieu de l’univers des biens pour notre vie, n’est-ce pas peut-être le signe d’une idée archaïque de Dieu et de l’homme, un égoïsme plus ou moins sublime ? Jésus ignore cette crainte. Jésus n’enseigne pas une religion pour élites, totalement désintéressée. L’idée de Dieu que Jésus nous enseigne est différente : son Dieu est très humain ; ce Dieu est bon et puissant. La religion de Jésus est très humaine, très simple ; c’est la religion des simples : « Je te rends grâce, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, car tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et tu les as révélées aux petits » (Mt 11, 25).

    HugoVanDerGoes-Portinari-TheAdorationoftheShepherds(detail)6.JPGLes petits, ceux qui ont besoin de l’aide de Dieu et le disent, comprennent beaucoup mieux la vérité que les intelligents qui, en refusant la prière de demande et en n’admettant que la louange désintéressée de Dieu, construisent une autosuffisance de l’homme qui ne correspond pas à son indigence (…). Derrière cette noble attitude qui ne veut pas déranger Dieu avec nos petits malheurs, se cache le doute suivant : Dieu a-t-il le pouvoir de répondre aux réalités de notre vie terrestre ? Dans le contexte de notre conception moderne du monde, ces problèmes des « intelligents et des sages » apparaissent très fondés. Le cours de la nature est ordonné par les lois naturelles créées par Dieu. Dieu n’est pas un Dieu arbitraire ; si ces lois existent, comment pouvons-nous attendre de Dieu une réponse aux nécessités quotidiennes de notre vie ? Mais, par ailleurs, si Dieu n’agit pas, s’il n’a pas pouvoir sur les événements concrets de notre vie, comment Dieu reste-t-il Dieu ? Et si Dieu est amour, l’amour ne trouvera-t-il pas une possibilité de répondre à l’espérance de celui qui aime ? Si Dieu est amour, et s’il ne pouvait nous aider dans notre vie concrète, l’amour ne serait pas l’ultime pouvoir du monde, l’amour ne serait pas en harmonie avec la Vérité. Mais si l’amour n’est pas le pouvoir suprême, qui donc est, ou qui possède, le pouvoir suprême ? Et si amour et Vérité s’opposent, que devons-nous faire : suivre l’amour contre la Vérité, ou suivre la Vérité contre l’amour ? Les commandements de Dieu, dont le noyau est l’amour, ne seraient plus vrais. Quelles contradictions fondamentales ne trouverions-nous pas alors au centre de la réalité ? Certainement, ces problèmes existent et accompagnent l’histoire de la pensée humaine ; l’impression que la puissance, l’amour et la Vérité ne coïncident pas et que la réalité se signale par une contradiction fondamentale parce qu’elle est tragique en soi - cette impression, dis-je, s’impose à l’expérience humaine. La seule pensée humaine ne peut résoudre le problème, et toute philosophie ou religion purement naturelle reste tragique. « Demandez, et on vous donnera ». Ces paroles si simples de Jésus répondent aux questions les plus profondes de la pensée humaine, avec la sécurité que seul le Fils de Dieu peut donner. »

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  • Une prière pour communier spirituellement à défaut de recevoir la communion

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    La prière de communion spirituelle du cardinal Merry del Val, dite par le Pape chaque matin, avec et pour tous les téléspectateurs et internautes qui suivent la messe à Sainte-Marthe.

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  • Un Italien parle de sa foi en Dieu au coeur de la lutte contre le coronavirus

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    De Luca Volontè sur le site d'International Family News :

    En direct des tranchées: une perspective italienne sur la lutte contre le COVID-19

    Un Italien parle de sa foi en Dieu au coeur de la lutte contre le coronavirus.

    Je vous écris des tranchées. Ici en Lombardie, en Italie, nous sommes en première ligne d’une guerre. Ces dernières semaines, nous avons été seuls. Nous avons été moqués par la presse internationale: le New York Times, par exemple, a publié cet article qui insulte ouvertement notre pays.

    Je peux seulement dire que j’espère que personne à New York n’aura jamais à vivre ce que nous vivons actuellement en Italie.

    La foi qui reste profondément enracinée dans nos villes, nos villages et nos provinces a été une source de consolation et d’aide. Malheureusement, la solidarité et l’aide que nous, Italiens, espérions de l’Europe et des pays de l’autre côté de l’océan ne se sont pas matérialisées. Néanmoins, nos amitiés ne seront pas affaiblies mais renforcées par cette crise, cette peste silencieuse qui menace toute l’humanité et qui est devenue un combat quotidien.

    Les mesures de précaution édictées en Lombardie et dans toutes les régions du nord de l’Italie affectent tous les aspects de la vie personnelle: nous devons maintenir une distance d’un mètre avec nos amis et les membres de notre famille, ce qui affecte l’une des principales dimensions de la personne humaine, notre désir naturel de relations sociales. En tant que catholique, j’ai été frappé d’une autre manière: en Italie, qui a fait face plus d’une fois à la famine et à la peste, toutes les messes publiques ont été suspendues. Cela signifie la limitation d’un autre type de relation, le plus important pour moi: le lien que je ressens avec Jésus-Christ. Mais ce « jeûne » obligatoire n’a pas seulement causé de la mélancolie, il a également provoqué une forte augmentation de la dévotion des gens qui vont et prient devant le tabernacle dans les églises ouvertes. En Lombardie, où il y a une dévotion spéciale à la Vierge Marie et de nombreux sanctuaires mariaux, nous avons perçu cette crise comme un appel à prier le chapelet, demandant la fin de l’épidémie de coronavirus. Ce sont là quelques signes d’espoir.

    Il n’est pas facile de vivre enfermés dans nos maisons avec les restrictions imposées par le gouvernement à notre liberté et à nos déplacements. C’est une situation difficile et anxiogène, vraiment la vie dans les tranchées: la vie dans une guerre contre une épidémie virale qui est non conventionnelle et vraiment nouvelle. Depuis des semaines, tous les soirs au coucher du soleil, nous attendons les mises à jour officielles. Et, chaque jour, le nombre de décès augmente, en particulier en Lombardie et dans d’autres régions du nord. Alors que nous sommes constamment préoccupés par les chiffres montrant une augmentation des infections, nous trouvons de l’espoir dans les chiffres de guérisons. A l’heure où j’écris ces lignes, il y a plus de 24 700 personnes infectées en Italie, avec près de 1 900 décès et environ 2 400 personnes qui se sont rétablies. En Lombardie, on dénombre 10 100 personnes infectées et 1 300 morts.

    Le lieu où j’écris – Saronno, une province de Varèse – est peuplé de gens industrieux, d’ « autodidactes », d’artisans, de propriétaires de petites entreprises et de coopératives. Dans le passé, toutes ces choses ont contribué à créer un réseau de solidarité qui a soutenu la force économique et la croissance. Mais maintenant, les rues sont vides. On dirait le mois d’août, lorsque la région se vide au fur et à mesure des vacances. Mais si les gens sont moins dévoués au consumérisme et au marché, ils ne le sont pas moins à Dieu, et finalement le salut des gens, le bien-être des âmes, ne dépendra pas des stocks alimentaires et du marché, mais des cœurs et des esprits.

    Un de nos meilleurs écrivains lombards, Alessandro Manzoni, a écrit The Betrothed [Le fiancé] en 1827. Il a parlé de l’amour entre Renzo et Lucia, leurs fiançailles compliquées et leur mariage au début du XVIIe siècle. L’histoire offre une véritable vision de l’éclat, de la fidélité et de l’amour sacrificiel caractéristique de notre région. Dans les chapitres 31 à 33, Manzoni parle d’une peste qui a frappé au cours de la vie du protagoniste, et elle ressemble à ce qui se passe actuellement. Les médecins risquent la mort pour sauver des vies et soigner les personnes infectées. C’est ainsi que les médecins se comportent avec courage, contrairement aux rapports mensongers et insultants des médias internationaux sur les médecins qui choisissent qui soigner tout en laissant les autres mourir.

    Les rues clairsemées, les amis qui gardent leurs distances et ne se saluent que de loin s’ils se rencontrent, le stockage de nourriture: tout cela est troublant. Mais nous nous retrouvons également à passer plus de temps à la maison avec nos familles. De cette façon, en combattant le coronavirus, nous combattons également un autre fléau, celui du consumérisme et du mondialisme. Les Italiens chantent l’hymne national depuis leurs fenêtres, allumant des bougies pour s’encourager mutuellement; ou bien chantent des hymnes au Seigneur et allument une bougie en signe d’espérance en Dieu. Si vous avez des amis ou de la famille en Italie, en particulier dans le nord, n’hésitez pas à leur parler: montrez-leur votre proximité, votre compassion. Si vous le pouvez, envoyez des dons ou des trousses de soins qui peuvent être utilisés pour aider les personnes seules et les pauvres. Quoi que vous fassiez, ne nous oubliez pas: nous avons besoin de votre soutien, car nous sommes déterminés à continuer de nous battre, la tête haute, même si nous nous salissons les mains.

    Chers amis, dans toutes les difficultés de la vie, même les plus sérieuses comme celle-ci, nous savons qu’il y a toujours de l’espoir: la divine Providence nous fournira de l’aide.

    Cette lettre est pour moi – et j’espère qu’elle le sera aussi pour vous tous – l’occasion d’exprimer cette assurance confiante. Que Dieu bénisse les États-Unis et puisse-t-il assister l’Italie en ce moment critique!

  • Le COVID-19 met à mal les grandes erreurs de ce temps (panthéisme, mondialisme, abandons de souveraineté, attaques contre la vie et la famille)

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Mgr Crepaldi de Trieste évoque le coronavirus – et dénonce le panthéisme, le mondialisme, les abandons de souveraineté, les attaques contre la vie et la famille

    La morale devra changer pour être de nouveau fondée sur autre chose qu'elle-même, et la société devra retrouver le sens de Dieu et de la religion : telle est l'appel à la vérité et au réel lancé par Mgr Giancarlo Crepaldi, évêque de Trieste, à propos de la crise du coronavirus.

    Dans un passionnant article publié en exclusivité par Marco Tosatti sur son blog Stilum curiae, Mgr Crepaldi souligne comment le COVID-19 met à mal les grandes erreurs du temps : le naturalisme qui enseigne la bonté de la nature et notre devoir de « connexion » avec elle, le panthéisme, mais aussi le rejet de la doctrine sociale de l'Eglise et son principe de subsidiarité nié par le mondialisme supranational.

    Et de rappeler aussi que le mot latin « Salus » signifie certes santé, mais aussi salut, et que le salut n'est pas forcément la santé ici-bas comme le savaient bien les martyrs.

    Il est vrai que Mgr Crepaldi fait partie des évêques qui sont sortis de leurs cathédrales pour bénir leurs villes avec le Saint Sacrement alors que les fidèles ne peuvent plus venir à la messe.

    Le texte est revigorant. Je vous en propose ci-desssous, avec l'aimable autorisation de Marco Tosatti, ma traduction. – J.S.

    *

    Plus rien ne sera comme avant

    L'épidémie liée à la propagation de la "COVID-19" a un fort impact sur de nombreux aspects de la coexistence entre les hommes et pour cette raison, elle nécessite également une analyse du point de vue de la Doctrine Sociale de l'Eglise. La contagion est avant tout un événement sanitaire et cela suffit à relie directement à l'objectif du bien commun. La santé en fait certainement partie. En même temps, elle pose le problème de la relation entre l'homme et la nature et nous invite à surmonter le naturalisme qui est répandu aujourd'hui et je rappelle que, en l'absence de gouvernement de la part de l'homme, la nature produit aussi des catastrophes et qu'une nature uniquement bonne et d'emblée exempte de contamination n'existe pas.

    Lire la suite sur le blog de Jeanne Smits

  • Carême et confinement; feuillet du vendredi 20 mars : Chemin de Croix inspiré de citations bibliques

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  • Alors que l’on continue à livrer pâtes et pizzas à domicile, l’eucharistie ne serait pas accessible à ceux qui la désirent ?

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    De Michel Janva sur le site du « Salon beige » :

    Copie de P1011232.JPG« Dans un message diffusé vendredi auprès d’amis prêtres, l’un des secrétaires particuliers du pape François s’est inquiété des conséquences possibles de la crise du COVID-19 sur la vie spirituelle des fidèles. Tout en respectant les indispensables consignes sanitaires, l’Église se doit d’être en première ligne, estime-t-il.

    En annonçant le 13 mars la réouverture des églises paroissiales de Rome, dont on avait annoncé la fermeture la veille, le cardinal Angelo De Donatis, vicaire épiscopal du diocèse, a laissé percevoir le débat profond qui anime les plus hautes sphères de la hiérarchie ecclésiale. Comment répondre aux besoins des fidèles, assurer la distribution des sacrements, rassurer les angoissés et réconforter les malades, quand il faut respecter les consignes de confinement données par les autorités ? Sans doute le pape François n’est-il pas étranger à ce revirement, lui qui, dans la matinée du 13, avait indiqué au cours de la messe matinale que « les mesures draconiennes ne sont pas toujours bonnes » et que les fidèles ne doivent pas être laissés « seuls » face à l’épidémie. Et qui, deux jours plus tard, alors que les rues de la ville étaient désertes, s’est rendu à la basilique Sainte-Marie Majeure puis, à pied, dans l’église San Marcello al Corso pour y prier devant un crucifix miraculeux qui avait été brandi en procession lors de la peste de 1522.

    C’est l’un des secrétaires particuliers du pape François qui a formalisé les enjeux spirituels de la crise en cours dans un courrier transmis le 13 mars à des amis prêtres. Dans cette missive, le père Yoannis Lahzi Gaid – prêtre copte égyptien – s’exprime sans détour, comme le rapporte le site Crux. « Face à cette peur contagieuse que suscite la pandémie du coronavirus, nous risquons de nous comporter davantage comme des salariés que comme des pasteurs » indique-t-il à ses correspondants. Si les autorités ont le devoir de veiller à la santé et à la sécurité matérielle des personnes « nous avons le devoir de faire de-même pour les âmes », indique-t-il, rappelant que Saint-Pierre lui-même, qui fuyait les persécutions de Néron, avait été rappelé par Dieu pour retourner à Rome auprès des fidèles pour y mourir avec eux. « Alors que l’on continuerait à livrer pâtes et pizzas à domicile, l’eucharistie ne serait pas accessible à ceux qui la désirent alors qu’ils sont âgés, malades ou dans le besoin ? » s’interroge le secrétaire du pape ? Tout en demeurant attentifs aux nécessaires précautions sanitaires et prophylactiques, les prêtres doivent prier pour « obtenir la grâce et le courage d’agir selon Dieu et non selon les hommes », affirme-t-il. »

    Ref. Alors que l’on continue à livrer pâtes et pizzas à domicile, l’eucharistie ne serait pas accessible à ceux qui la désirent ?

    JPSC

  • Porter sur soi la médaille miraculeuse de la rue du Bac

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    http://www.belgicatho.be/archive/2020/03/01/coronavirus-et-pourquoi-pas-la-medaille-miraculeuse-6216617.html

    Prenez et portez sur vous la médaille miraculeusePrenez et portez sur vous la médaille miraculeuse La médaille miraculeuseLa médaille miraculeuse
    Histoire et spiritualité
    Catherine Labouré et la médaille miraculeuseCatherine Labouré et la médaille miraculeuse (BD)
  • Ces prêtres italiens décimés par le coronavirus

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    Du site d'Avvenire.it (Francesco Ognibene) :

    Coronavirus. Les prêtres tués par le virus augmentent.

    Le pape téléphone à l'évêque de Bergame

    mercredi 18 mars 2020

    Le nombre de prêtres décédés des suites de l'infection augmente de jour en jour, des dizaines d'autres sont séropositifs, hospitalisés ou en soins intensifs. Les messages des pasteurs de Bergame, Milan et Parme

    Toujours la mort parmi les prêtres, un bulletin qui s'étire de jour en jour, avec deux victimes à Milan en 24 heures et les situations les plus lourdes dans les diocèses de Bergame et Parme. Le pape a voulu se rapprocher du diocèse de Bergame en appelant son évêque Francesco Beschi. Les prêtres qui ont servi leur communauté pendant toute une vie sont maintenant enterrés sans funérailles, comme les autres victimes du coronavirus. Le temps des célébrations viendra, mais maintenant c'est celui de la mémoire propre à ceux qui ont passé leur vie à se donner aux frères et sont morts avec eux.

    Ils tombent malades et meurent comme les autres, avec les autres, peut-être même plus que les autres, même s'il est désormais très difficile de se lancer dans ce type de comptabilité statistique. Les prêtres italiens ont toujours été au milieu des gens, en mission mais d'abord en raison de la nature populaire de notre clergé. Inévitable de les retrouver aussi dans la liste des victimes récoltées par cette épidémie effrayante. Dans certains diocèses le nombre est impressionnant.

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  • Sainteté de saint Joseph - Litanies de saint Joseph (feuillet du 19 mars)

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