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Eglise - Page 673

  • De plus en plus de jeunes catholiques s'affichent sur Instagram

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    Du site de Valeurs Actuelles :

    Les jeunes catholiques s'affichent de plus en plus fièrement sur Instagram

    29 décembre 2019

    Image d'illustration. Photo © XAVIER VILA/SIPA

    Le réseau social aux plus de 6 millions d’abonnés compte de nombreux utilisateurs catholiques, notamment français, qui y font part de leur foi.

    Tout particulièrement à l’approche de Noël, on ne compte plus, sur Instagram, les hashtags destinés aux catholiques, tels #avent2019, #chretienlifestyle, ou encore #evangiledujour. Car le réseau social séduit cette communauté religieuse, croyants comme représentants cultuels.

    L’Église veut « parler la même langue » que les fidèles

    CNews consacre ainsi un reportage à ce phénomène. Et s’est penché sur le cas d’Angélique, qui compte plusieurs milliers d’abonnés. Pour « parler du Christ », il faut « utiliser les moyens de communication qu’on a maintenant », juge la jeune femme. Comme elle, un magasin parisien, « Catho Rétro », mise sur la communication en ligne, et notamment Instagram.

    L’Église catholique elle-même est présente en ligne. Elle a d’ailleurs « toujours investi les nouveaux médias utilisés par les fidèles. L’idée c’est de parler la même langue qu’eux », précise pour 20 Minutes Isabelle Jonveaux, sociologue des religions et Internet. Mais alors, pourquoi particulièrement Instagram ? « L’appli permet de renforcer le sentiment d’appartenance à une communauté. En suivant quelques comptes et des mots-clés, l’algorithme va proposer de plus en plus de contenus du même genre », précise au journal Charlotte Hervot, auteur du Petit guide de survie sur Instagram.

  • 29 missionnaires ont été tués durant l'année 2019

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    De l'Agence Fides :

    VATICAN - Les Missionnaires tués au cours de l'année 2019

    30 décembre 2019
     

    Dans le sillage de ce temps spécial vécu par les communautés catholiques sous toutes les latitudes, temps qui a également été l’occasion de redécouvrir les figures de nombreux témoins de la foi des Eglises locales ayant dépensé leur vie pour l’Evangile dans les contextes et les situations les plus divers, l’Agence Fies poursuit son service consistant notamment à recueillir les informations relatives aux missionnaires tués au cours de l’année. Nous faisons usage du terme « missionnaire » pour tous les baptisés, conscients du fait que « en vertu du Baptême reçu, chaque membre du Peuple de Dieu est devenu disciple missionnaire. Chaque baptisé, quelle que soit sa fonction dans l’Eglise et le niveau d’instruction de sa foi, est un sujet actif de l’évangélisation » (EG 120). Du reste, la liste annuelle établie par Fides depuis longtemps déjà ne concerne pas seulement les missionnaires ad gentes au sens strict mais tous les opérateurs pastoraux morts de façon violente, pas expressément « in odium fidei ». Pour ce motif, nous préférons ne pas utiliser le terme « martyr », sauf dans son sens étymologique de « témoin », pour ne pas devancer le jugement que l’Église pourra éventuellement donner à certains d’entre eux, les proposant, après un examen attentif, pour la béatification ou la canonisation.

    Selon les informations recueillies par l’Agence Fides, au cours de l’année 2019, ont été tués de par le monde 29 missionnaires, en majorité des prêtres, à raison de 18 prêtres, 1 Diacre permanent, 2 religieux non prêtres, 2 religieuses et 6 laïcs.

    En Afrique, ont été tués 19 prêtres, 1 séminariste et 1 laïque (21) ; en Amérique, ont été tués 12 prêtres et 3 laïcs (15) ; en Asie, ont été tués 3 prêtres (3) et en Europe a été tué 1 prêtre (1). Après huit années consécutives durant lesquelles le nombre le plus élevé de missionnaires tués avait été enregistré en Amérique, depuis 2018, c’est l’Afrique qui se trouve au premier rang de ce classement tragique. En Afrique ont ainsi été tués 12 prêtres, un religieux non prêtre, une religieuse et une laïque (15). En Amérique ont en revanche été tués 6 prêtres, 1 Diacre permanent, 1 religieux non prêtre et 4 laïcs (12). En Asie, a été tuée une laïque alors qu’en Europe a été assassinée une religieuse.

    Une autre note est donnée par le fait que s’enregistre une sorte de « mondialisation de la violence ». Si par le passé, les missionnaires tués étaient en grande partie concentrés dans une nation ou une zone géographique, en 2019, le phénomène apparait plus généralisé et plus diffus. Ont ainsi été baigné du sang des missionnaires 10 pays d’Afrique, 8 d’Amérique, 1 d’Asie et 1 d’Europe.

  • Chine : lieux sacrés catholiques détruits, églises fermées ou démolies

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    De Li Guang sur le site Bitter Winter :

    Lieux sacrés catholiques détruits, églises fermées ou démolies

    28 décembre 2019

    Le régime s'en prend au sanctuaire de Notre-Dame du Mont-Carmel dans le Henan et à une foule d'autres églises catholiques à travers le pays

    Autel détruit et statue de la Vierge Marie enlevée

    Fin septembre, l'autel dédié à la Vierge Marie dans le sanctuaire de Notre-Dame du Mont-Carmel, dans la province centrale du Henan, a été démoli sur ordre du Département du travail du Front uni et du Bureau des affaires religieuses de la ville de Linzhou. La seule statue de la Vierge Marie qui est restée dans le sanctuaire, parmi les décombres de l'église au sommet de la montagne, a été enlevée et transférée dans une église située en aval.

    L’altare sul Monte Carmelo è stato distrutto alla fine di settembre

    L'autel du mont Carmel a été détruit fin septembre

    Le sanctuaire est persécuté depuis des années. Construit au début du XXe siècle, il a été presque entièrement détruit par les Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale et par les Gardes rouges pendant la Révolution culturelle. Les fidèles ont commencé à y retourner à la fin des années 1970 pour vivre la foi avec des pèlerinages et des cérémonies.

    En 1987, les grands pèlerinages vers le sanctuaire étaient interdits, limitant le nombre d'accès à 300 personnes. Vingt ans plus tard, l'administration provinciale a annoncé que le sanctuaire serait détruit par un explosif. Sous la pression des catholiques chinois et de la communauté internationale, le gouvernement a suspendu le projet, mais a toujours interdit le traditionnel pèlerinage annuel prévu le 16 juillet de cette même année, le qualifiant d '"activité religieuse illégale". Le soir du 5 juin 2018, la Via Crucis du sanctuaire a été détruite.

    "Le gouvernement considère le mont Notre-Dame comme une menace", a déclaré un catholique vivant dans la région. "Il ne se sentira pas à l'aise tant qu'il ne l'a pas anéanti."

    Des témoins oculaires ont déclaré à Bitter Winter que l'un des fidèles était assis devant une excavatrice qui avait été amenée là-bas afin de l'empêcher de démolir l'autel , mais les autorités l'ont traîné à l'écart. L'autel fut bientôt détruit et les restes jetés dans une fosse.

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  • Le chant d'action de grâces pour l'année qui se termine : Te Deum

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  • Rendre grâces à Dieu au terme d'une année écoulée

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    Sur "Evangile au Quotidien" :

    Célébration du « Te Deum » d'action de Grâce pour la fin de l’année

    Extraits de l’homélie de Benoît XVI (31 décembre)

    Chers frères et sœurs !

    L'année qui se termine et celle qui s'annonce à l'horizon sont placées toutes les deux sous le regard bénissant de la Très Sainte Mère de Dieu. [...]

    Ce soir, tout nous invite donc à tourner le regard vers Celle qui « reçut le Verbe de Dieu à la fois dans son cœur et dans son corps, et présenta au monde la vie » et qui précisément pour cela - rappelle le Concile Vatican II -« est reconnue et honorée comme la véritable Mère de Dieu » (Const. Lumen gentium, n. 53). Le Noël du Christ, que nous commémorons en ces jours, est entièrement parcouru par la lumière de Marie et, alors que dans la crèche nous nous arrêtons pour contempler l'Enfant, le regard ne peut que se tourner avec reconnaissance également vers la Mère, qui par son oui a rendu possible le don de la Rédemption. Voilà pourquoi le temps de Noël contient en lui une profonde connotation mariale ; la naissance de Jésus, homme-Dieu et la maternité divine de Marie sont des réalités indissociables entre elles ; le mystère de Marie et le mystère du Fils unique de Dieu qui se fait homme, forment un unique mystère, l'un aidant à mieux comprendre l'autre. [...]

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  • Les évêques invitent à protéger la vie conçue

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    Du Forum catholique :

    Protéger la vie conçue

    Circulaire de la Conférence épiscopale catholique hongroise

    Vous trouverez ci-dessous la circulaire du MKPK, publiée le 28 décembre 2019, en la fête des Saints Innocents.

    Dans sa circulaire du 13 novembre, la Conférence des évêques catholiques hongrois a déjà abordé l'importance de protéger la vie humaine qu'elle conçoit, mais en raison de l'extrême actualité du sujet, nous voudrions souligner la position de l'Église à cet égard. Les prédécesseurs de notre évêque ont publié une circulaire le 12 septembre 1956, car à cette époque ils autorisaient l'avortement artificiel en Hongrie. La langue du document à l'époque peut sembler dépassée, mais en termes de contenu, rien n'a perdu de sa pertinence.

    «Avant de le créer dans le ventre de ta mère, je te connaissais; avant votre naissance, je suis sanctifié »(Jér. 1.5) - nous lisons dans le livre du prophète Jérémie, par lequel le saint auteur affirme que la vie ne commence pas avec la naissance mais avec la conception. Le point 2270 du Catéchisme de l'Église catholique déclare: "Dès la conception, la vie humaine doit être inconditionnellement respectée et protégée. Les droits de l'homme doivent être reconnus dès le premier instant de son existence, y compris le droit inviolable de tout être innocent à la vie. »

    La vie est le fruit de l'amour de Dieu. Dans notre circulaire de 1956, nos ancêtres ont déclaré: «Notre vie, Dear Hails, a commencé avec notre conception. Puis Dieu a insufflé en nous l'âme immortelle qu'il a créée à son image. Que nos parents soient bénis qui ont reçu notre candidature à ce monde avec une âme sacrificielle. Bénie soit notre mère, qui a pris soin de ne prendre aucune action qui pourrait nous être nuisible là-bas sous son cœur; et notre père qui a pris soin de notre mère à cause de nous. Ils ont attendu avec plaisir, deviné notre sexe, conseillé notre nom, fait le berceau, les vêtements pour nous! Le Père céleste devrait les payer pour leur bonté, et Notre-Dame devrait les aimer; nous les remercions de nous garder en vie et de ne pas nous tuer! »

    Il y a plus de soixante ans, l'exclamation douloureuse était: "Comment se fait-il qu'ils ne nous aient pas tués? Cela aurait-il été possible? […] Dieu a mis l'amour d'un parent dans la nature de l'homme… »et donc le meurtre délibéré du fœtus est un péché selon la loi de Dieu. Nous sommes surpris de constater que plusieurs de nos compatriotes sont décédés des suites d'une fausse couche au cours du XXe siècle. siècle, comme de nombreux Hongrois sont morts dans les guerres mondiales.

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  • Greta Thunberg : un danger pour le christianisme selon l'archevêque de Cracovie

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    Du site de valeursactuelles.com :

    Résultat de recherche d'images pour "Marek Jedraszewski"

    L’archevêque de Cracovie estime que Greta Thunberg représente un danger pour le christianisme

    28 décembre 2019

    Dans une interview, Marek Jedraszewski s'en est pris à l'“écologie” et à la jeune militante suédoise.

    Véritable icône du mouvement pour la défense de l'environnement, Greta Thunberg fédère aussi de nombreux détracteurs. Et l'un d'eux se trouve en Pologne : lors d'une interview accordée au média local TV Republika, l'archevêque de Cracovie a descendu en flèche celle qu'il qualifie péjorativement d'« oracle », rapporte le site Novena News.

    L'écologie, « un phénomène très dangereux »

    Pour Marek Jedraszewski, l'adolescente « devient un oracle pour toutes les forces politiques et sociales » essayant de « rompre avec toute la tradition chrétienne ». « Tout est soudain remis en question ; en réalité, notre culture est remise en question ; l'ordre mondial tout entier s'inverse, partant du fait que l'existence de Dieu, le créateur, est remise en cause ; le rôle et la dignité de chaque être humain sont remis en question », a-t-il encore estimé. L'homme d'Église a également visé « l'écologie », « un phénomène très dangereux » qui est, selon lui, « contraire à tout ce qui est écrit dans la Bible ».

    La position de Marek Jedraszewski est loin d'être partagée au sein de l'Église catholique, alors même que le pape François, en avril dernier, a félicité Greta Thunberg pour son engagement en faveur de la défense du climat. « Le Saint-Père a remercié et encouragé Greta Thunberg pour son engagement en faveur de la défense de l’environnement », avait ainsi fait savoir le Vatican après une rencontre entre le pape et la militante. « J’ai rencontré aujourd’hui le pape François. Je l’ai remercié, car il parle clairement de la crise climatique. Il m’a dit de poursuivre » mon engagement, avait enchaîné cette dernière, sur Facebook.

  • Belgique : le nombre de baptêmes, de mariages religieux et de fidèles à la messe n’a jamais été aussi bas

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    Malgré les ritournelles reprises en choeur par les communicateurs officiels de l'Eglise de Belgique qui nous parlent de changement, de valorisation du rôle des femmes et des laïcs et les autres poncifs habituels relevant de la méthode Coué, les chiffres sont accablants et justifieraient une remise en cause radicale des orientations pastorales actuelles... 

    Lu dans la Dernière Heure de ce lundi 30 décembre (et repris sur le site de la Libre) :

    Le nombre de baptêmes, de mariages religieux et de fidèles à la messe n’a jamais été aussi bas.

    L’Église catholique belge vient de publier son deuxième rapport annuel. Comme l’année dernière, le document consiste en un peu moins d’une centaine de pages qui présentent une série de données chiffrées relatives à l’évolution de la vie de l’Église.

    Cette année encore, le rapport témoigne d’une pratique religieuse particulièrement basse. On y apprend ainsi que le nombre de prêtres catholiques poursuit sa chute vertigineuse.

    En 2018, on comptait au sein des diocèses 2 301 prêtres (contre 2 774 en 2016). Parmi eux, seuls 26,6 % étaient âgés de moins de 65 ans. Plus de la moitié des prêtres avaient plus de 75 ans (51,4 %).

    Cette chute des vocations est logiquement associée à une baisse de la pratique religieuse. Le rapport nous apprend que 44 850 baptêmes ont été administrés en Belgique en 2018, contre 50 867 en 2016. Rapportés aux 117 800 naissances survenues l’an dernier, ils correspondent à un pourcentage de 38,1 % de baptêmes par rapport aux naissances de l’année (contre 42,0 % en 2016).

    En ce qui concerne les mariages religieux, 6 765 d’entre eux ont été célébrés en 2018 contre 7 859 en 2016. Rapportés aux 45 059 mariages civils célébrés l’an dernier, ils constituent un pourcentage de 15,0 % (contre 17,6 % en 2016).

    Quant à la pratique dominicale, elle a été mesurée le troisième dimanche d’octobre 2018 à 238 298 personnes. En 2016, la même opération de comptage avait dénombré 286 393 personnes. Cela correspond à une baisse de 20 % en deux ans.

    "Le taux de baptêmes diminue en moyenne de 1 % chaque année et celui des mariages de 1,5 %. Toutefois, le nouveau rapport de l’Église catholique belge montre une accélération de cette tendance : en deux ans, le taux de baptêmes aurait baissé de 4 % et celui des mariages, de 2,6 %. Quant au taux de funérailles catholiques, il s’établit aujourd’hui en dessous de la barre des 50 %. Mais la baisse la plus spectaculaire concerne la pratique dominicale, qui a été divisée par huit en quarante ans", commente l’Observatoire des religions et de la laïcité (Orela).

    article en entier

    Lire aussi : Comment l'Église catholique fait-elle face au manque de prêtres ? (Bretagne)

  • Allons-nous laisser les islamistes poursuivre le massacre des chrétiens en Afrique ?

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    De Verlaine Djeni sur le Boulevard Voltaire :

    Les islamistes massacrent les chrétiens en Afrique dans l’indifférence totale de l’Occident

    Avec les revers successifs qu’ils ont subis en Syrie et en Irak, on avait pensé les islamistes affaiblis. Certes, quelques attaques ici et là en Occident, ou ailleurs dans le monde, ressemblaient plus à des râles d’agonisant qu’à des actions préparées et installées sur le long terme afin de semer la terreur au sein des populations.

    L’État islamique est incontestablement en perte de vitesse au Levant mais on découvre, depuis le début de l’année, une recrudescence des actes terroristes en Afrique. La coïncidence entre la chute au Levant et la hausse en Afrique ne surprend pas beaucoup d’experts qui avertissaient, depuis des années, sur le risque d’explosion. Ainsi, Alexandre del Valle, dès octobre 2000, prévenait-il sur les risques à venir avec le caractère protéiforme des actes terroristes.

    Du Sahel à la corne de l’Afrique, ce continent accueille toutes les formes de groupuscules djihadistes, Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), Boko Haram, État islamique dans la province de l’Afrique de l’Ouest (ISWAP, en anglais), Al-Chebab, Al-Mourabitoune, Ansar al-Charia, sans oublier ces nombreux mouvements qui, chaque jour, se créent avec la bénédiction et les fortunes de certains « émirs » criminels qui font leur beurre grâce aux rançons perçues après les enlèvements d’occidentaux.

    Ce qui se passe, aujourd’hui, en Afrique, n’est pas une étincelle mais certainement un acte programmé d’assassinats ciblés contre les chrétiens et leurs lieux de culte.

    La République démocratique du Congo, le , le Burkina Faso paient le plus grand tribut dans cette guerre imposée par les terroristes.

    Il ne se passe plus une semaine sans voir des lieux de culte chrétiens attaqués. Il ne se passe plus une semaine sans entendre que des prêtres, des pasteurs, des fidèles sont tués par des islamistes. Les terroristes poussent l’indécence jusqu’à cibler, dans leurs actes criminels, les populations civiles les plus faibles, femmes, enfants et personnes âgées.

    Le summum de l’horreur est atteint, il y a quelques jours, à Arbinda, dans le nord du Burkina Faso, avec 35 civils tués dont… 31 femmes.

    Au Nigeria, la veille du réveillon de Noël, des chrétiens ont été exécutés pour venger la mort survenue, en octobre, du chef de l’État islamique Al-Baghdadi, en Syrie. La vidéo filmant cette exécution a fait le tour des réseaux sociaux et l’on a pu y voir la barbarie de ces islamistes.

    La question qui se pose, aujourd’hui, est : allons-nous laisser les islamistes poursuivre ce massacre des chrétiens en Afrique ?

    Pourquoi, en Occident, et en France en particulier, les défenseurs de Gaza, les chantres de la bien-pensance et les acharnés de l’islamophobie sont-ils si silencieux face aux crimes commis par des musulmans sur des chrétiens en Afrique ?

    Une seule chose : une promesse aux chrétiens d’Orient et aux chrétiens d’Afrique, nous dénoncerons toujours les crimes que vous subissez, nous ne nous tairons pas, nous ne nous tairons jamais pour vous.

  • Qu’est-ce que le Pape a voulu dire dans son homélie sur la Vierge Marie ?

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur diakonos.be :

    La révolution de François n’épargne même pas la sainte Vierge.  Voici comment il la veut

    Le huitième jour après Noël, le jour où Jésus fut circoncis et qu’on lui donna le nom prescrit par l’ange, l’Église catholique célèbre la fête de la très Sainte Marie Mère de Dieu.

    Mais qui donc est Marie dans la dévotion et la prédication du pape François ?  L’une de ses récentes homélies a provoqué la stupéfaction à cause de la manière dont il a redessiné le profil de la mère de Jésus.

    Pietro De Marco nous a envoyé cette analyse de l’homélie du pape.  L’auteur, anciennement professeur de sociologie de la religion à l’Université de Florence et à la Faculté théologique d’Italie centrale, philosophe et historien de formation, est depuis des années connu et apprécié par les lecteurs de Settimo Cielo.

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    ***

    « No nos perdamos en tonteras ». Les dogmes mariaux selon le pape François

    de Pietro De Marco

    En l’espace de quelques jours, nous avons reçu l’information que le commentaire sur l’Immaculée conception pour des paroissiens de l’archidiocèse de Milan avait été confié à deux pasteurs baptistes, mari et femme, et surtout la nouvelle de la stupéfiante homélie du pape François sur la Vierge Marie, pendant la messe de la fête de Notre-Dame de Guadalupe à la basilique Saint-Pierre.

    Si François n’a pas imité le style protestant en matière mariologique, il a toutefois tenu, dans sa ferveur, à partager son jugement personnel qui s’avère restrictif sur les dogmes mariaux et négatif sur le titre de co-rédemptrice qui fait l’objet de siècles de réflexions théologiques.  « No nos perdamos en tonteras », ne nous perdons pas en absurdités, en idioties – « en bavardages » dans la traduction officielle -, a-t-il déclaré au sujet des recherches séculaires de la théologie et de la spiritualité mariale.

    Qu’est-ce que le Pape a voulu dire dans son homélie ?  Avant tout que Marie est une femme.  Et qu’en en tant que femme, elle est porteuse d’un message, elle est une dame, elle est disciple.  « C’est aussi simple.  Elle ne prétend rien d’autre ».  Les autres titres, par exemple ceux de l’hymne « Acathiste » ou des litanies laurétaines ainsi que les titres millénaires de louange à Marie, « n’ajoutent rien » pour François.  À ce stade, c’est déjà faux.  Marie n’a jamais été « la femme », une homologie dangereuse dans la diversité des cultes féminins qui avaient cours autour de la Méditerranée et au Moyen-Orient.  Elle n’a jamais été le Féminin en tant que tel, dans l’une ou l’autre de ses déclinaisons romantiques ou décadentes, nonobstant le culte que des générations d’artistes ont voué à la Madone Sixtine de Raphaël.  Maria n’est pas davantage la femme des révolutions féministes contemporaines, dont les franges catholiques abhorrent les icônes de la maternité de Marie.  Elle n’est pas Notre-Dame (« domina ») en tant que femme (« mujer »), ni même en tant que mère.  Elle est « domina » parce que cette maternité, la Maternité divine, lui donne la royauté.  L’humble servante de Luc 1, 38 est la vierge mère de Dieu, c’est surtout ainsi qu’elle a été définie par les traditions chrétiennes à travers les siècles, et elle est ne peut être remplacée par des représentations sacrées de la Terre Mère ou du principe féminin.

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  • Quand l'eau bénite tombe du ciel...

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    D'Alexandre Chauvel sur le site de Ouest France :

    400 litres d’eau bénite largués d’un avion pour bénir tout un village américain

    En Louisiane, aux États-Unis, le révérend Matthew Barzare est à la tête d’une paroisse isolée, dans une zone rurale. Alors, pour bénir un maximum de familles, il a chargé un pilote de pulvériser par avion près de 400 litres d’eau bénite sur les champs, magasins, églises et écoles. Du jamais vu là-bas !

    On connaissait la pulvérisation de pesticides par avion, interdite en France depuis 2010. On connaissait un peu moins la pulvérisation d’eau bénite par avion… C’est pourtant ce qui s’est passé en Louisiane, aux États-Unis, et plus précisément à Cow Island, dans la paroisse du Vermillon.

    « C’est une paroisse isolée, et c’est une façon de rassembler les gens pendant les vacances, a expliqué le révérend Matthew Barzare au quotidien britannique The Guardian. C’est une grande surface à couvrir, et nous mesurons par le nombre de familles, plutôt que par la superficie. »

    Près de 400 litres d’eau

    L’idée émane d’Eryn Detraz, un missionnaire originaire de Cow Island, désormais exilé dans l’Ohio. Le révérend a validé l’initiative, et le 22 décembre, les fidèles de l’église Sainte-Anne se sont réunis sur l’aérodrome. Pour l’occasion, le révérend a béni près de 400 litres d’eau. Les membres de la congrégation ont ensuite chargé un petit avion, en vérifiant que tous les pesticides avaient été évacués.

    Le révérend a donné les instructions au pilote, lui demandant de se concentrer sur les zones du sud-ouest de la Louisiane, où de nombreuses personnes se rassemblent, et de viser notamment les magasins, les écoles, où les églises dont il est responsable.

    Les croyants se sont réunis à l’aérodrome pour fêter la pulvérisation. (Photo : Facebook diocese of Lafayette)

    L’idée était également de bénir les récoltes. Un vieux rituel de plusieurs générations pour l’église : « Cette tradition vient de ce que nous appelons les Quatre-Temps, des jours de jeûne au commencement des quatre saisons. Les prêtres catholiques se déplaçaient dans les paroisses rurales, en particulier au moment des récoltes, et bénissaient les champs et les récoltes, ainsi que la communauté qui s’en occupait », détaille le révérend au Guardian. Il n’est cependant par prouvé que les champs soient plus fertiles avec cette tradition…

    Le révérend veut en faire une tradition de Noël

    Sur la page Facebook du diocèse de Lafayette, l’Église catholique a publié des photos de l’événement, ce qui a incité les internautes à proposer l’initiative pour d’autres régions que la Louisiane.

    Selon les croyants, la bénédiction aérienne serait également bénéfique sur les tronçons de routes très fréquentés. Les personnes présentes ont également pu repartir avec des bouteilles individuelles d’eau bénite par le religieux.

    Les croyants ont pu repartir avec des bouteilles individuelles d’eau bénite. (Photo : Facebook diocese of Lafayette)

    De son côté, le révérend s’est dit surpris de la portée de cette pulvérisation : « Nous ne nous attendions pas à avoir autant de publicité. C’était juste une petite chose que nous faisions dans la paroisse, et le diocèse a affiché les photos sur Facebook. »

    Avec ce succès, Matthew Barzare voit même les choses un peu plus grandes : « Nous prévoyons de le refaire l’année prochaine. Avec plus de 1 100 litres, nous pourrons bénir une région beaucoup plus grande qu’avec nos 400 litres. » Un événement si populaire, que le révérend a l’intention d’en faire une tradition de Noël, pour sa paroisse de 200 familles.

  • Grande première en Suisse : la messe catholique célébrée à la cathédrale de Genève où elle était suspendue depuis 1535

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    De Marina Droujinina sur zenit.org :

    Suisse : la première messe catholique à la cathédrale de Genève

    Le cardinal Koch y voit « un grand symbole de l’unité des chrétiens »

    27 décembre 2019

    La première messe catholique depuis la Réforme du XVI siècle sera célébrée à la cathédrale Saint-Pierre de Genève le 29 février 2020, a confirmé Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, d’après le site de la Radio et Télévision suisse francophone RTS Un. « Cela se fait déjà à Lausanne, a dit l’évêque, mais à Genève, capitale du protestantisme, c’est une grande première. »

    Le cardinal suisse Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, qui a accordé une interview à RTS le 22 décembre, y voit « un grand symbole de l’unité des chrétiens ».

    La messe a été abolie à Genève en août 1535 et la cathédrale Saint-Pierre a été affectée au culte protestant. Le 21 mai 1536, les citoyens genevois ont adopté la Réforme et le Français Jean Calvin (1509-1564), pasteur emblématique de la Réforme, a été appelé pour la mettre en œuvre. Il a prêché à la cathédrale jusqu’à sa mort. La cathédrale demeure aujourd’hui une référence pour les protestants à travers le monde.

    Selon les explications du président de l’Église protestante de Genève, le pasteur Emmanuel Fuchs, les catholiques ont répondu à une invitation de la paroisse Saint Pierre-Fusterie, indique le portail catholique suisse cath.ch le 24 décembre 2019. Cette messe illustre, selon le pasteur, les bonnes relations entre les deux Églises. Des cérémonies œcuméniques ont déjà eu lieu à Saint-Pierre. Mais en 2020, la situation sera différente, a souligné Emmanuel Fuchs, puisque « nous remettons les clés de la cathédrale » aux catholiques. La date du samedi 29 février a été choisie car il s’agit de l’entrée en carême.

    Au cours de l’interview à RTS, le cardinal Koch a aussi noté qu’en Suisse, catholiques et protestants cohabitent en paix depuis plusieurs décennies : « C’est une grande responsabilité pour les Églises en Suisse de montrer comment on peut vivre ensemble de différentes traditions, de différentes Eglises. »