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Eglise - Page 670

  • Il faut prier pour l'Espagne

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    Prières pour l'Espagne (source)

    8 Janvier 2020

    «En cette période cruciale pour l'Espagne: priez pour l'Espagne!»

    Avec la formation du gouvernement actuel (un "remake" du Front Populaire ?), les évêques sont très inquiets. Le Cardinal Canizares supplie le peuple espagnol, les communautés monastiques et religieuses  de prier pour l'Espagne. Dans sa lettre, le cardinal Canizares demande "de prier pour l'Espagne" face à une "situation critique, à une véritable urgence". Et  le cardinal Cañizares déclare que cette déclaration "n'est ni rhétorique ni stérilement dramatisante".

    EN CE TEMPS CRUCIAL POUR L'ESPAGNE, PRIEZ POUR L'ESPAGNE!

    Lettre de l'archevêque à tout le diocèse de Valence

    Nous sommes au début d'une nouvelle année et nous sommes en Espagne dans une situation critique, d'une véritable urgence pour votre avenir. Beaucoup dépendra de ce qui se passe ces jours-ci. Ce que je dis n'est ni rhétorique ni une dramatisation stérile. Il en est ainsi et on ne peut le nier, c'est un moment d'urgence cruciale.

    La semaine dernière, j'ai parlé avec un très important personnage d'Espagne, d'une grande sagesse, lucidité et expérience: que pouvons-nous et devons-nous faire en tant que chrétiens, dans l'Église, dans notre diocèse? De quoi l'Église a-t-elle besoin et en cette nouvelle année? Que pouvons-nous conseiller à l'Église dans ce moment où nous vivons, en cette année que nous venons de commencer? Cette question a été posée ce très important personnage d'Espagne et il m'a répondu avec toute la sincérité et tout le sens de la vie catholique: "Simplement, que ce soit l'Église et qu'elle nous annonce et témoigne de Jésus-Christ, en œuvres et en paroles, c'est ce dont ont besoin les hommes afin que nous puissions nous tourner vers Lui, pour construire un nouveau monde avec des hommes et des femmes nouveaux, avec une nouvelle mentalité, une nouvelle Espagne, pour que cela change le monde et notre Espagne. "

    C'est vrai ce que cet homme très important m'a dit, c'est ce dont nous avons besoin en cette nouvelle année. Il est providentiel que Dieu veuille que nous fêtions le Synode diocésain de Valence pour faire, que Dieu fasse, de ce diocèse un diocèse évangélisé et évangélisateur.

    Nous ferions très bien tous les chrétiens de Valence d'approfondir, de raviver et de renforcer la connaissance de Dieu, du Dieu de miséricorde, révélé dans le visage humain de Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant. Les catéchistes et professeurs de religion feraient très bien d'entrer dans cette connaissance vivante et approfondie, méditée, intériorisée, pour animer leur expérience de Dieu et la communiquer en catéchèse ou en enseignement religieux. Nous ferions très bien en tant que prêtres d'intérioriser et de renforcer cette connaissance par l'étude calme, la méditation et la prière contemplative, de prêcher Dieu avec des paroles nouvelles et vigoureuses qui découlent de l'expérience accrue et renouvelée de Dieu miséricordieux.

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  • Des visiteurs apostoliques au monastère de Bose

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    Nouvelle visite apostolique au monastère de Bose

    Les faits 

    À la demande du pape, trois visiteurs apostoliques examinent « certains aspects problématiques concernant l’exercice de l’autorité, la gestion du gouvernement et le climat fraternel » de la communauté œcuménique créée en 1965 par Enzo Bianchi.

    08/01/2020

    La communauté œcuménique de Bose (Italie) a annoncé être l’objet, depuis début décembre, d’une nouvelle visite apostolique menée à la demande du pape François pour régler « certains aspects problématiques concernant l’exercice de l’autorité, la gestion du gouvernement et le climat fraternel ».

    Depuis le 6 décembre, trois visiteurs apostoliques effectuent cette visite : le père Guillermo León Arboleda Tamayo, abbé-président de la congrégation bénédictine de Subiaco-Mont Cassin, le père Amedeo Cencini, religieux canossien et consulteur de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, et mère Anne-Emmanuelle Devêche, abbesse de la Trappe de Blauvac (Vaucluse).

    En janvier 2017, le frère Enzo Bianchi, fondateur charismatique de cette communauté mixte, avait cédé sa place de prieur au frère Luciano Manicardi, jusque-là vice-prieur.

    Une précédente enquête en 2014

    Il était toutefois demeuré dans la communauté et certaines de ses interventions récentes sur les réseaux sociaux laissaient percevoir des difficultés liées à la vie fraternelle au sein de la communauté.

    Ce n’est pas la première fois que le monastère de Bose, né en 1965 dans l’élan du concile Vatican II, avec le statut d’« association privée de fidèles » depuis 2001, et qui a connu beaucoup d’entrées mais aussi beaucoup de départs, est l’objet d’une visite apostolique. En 2014, le père Michel van Parys, abbé émérite de Chevetogne (Belgique) et, déjà, mère Anne-Emmanuelle Devêche, qui connaissaient tous deux de longue date Enzo Bianchi, avaient mené une première enquête.

    Dans leur rapport, les deux visiteurs s’étaient réjouis de « la qualité de laboratoire de la communion entre les Églises aujourd’hui séparées » que représente Bose, mais avaient conseillé que « l’exercice des diverses autorités au sein de la communauté soit non pas autoritaire, mais transparent et synodal ».

  • Chrétiens décapités à Noël : l'Occident préfère fermer les yeux

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  • Les intellectuels chrétiens appelés à se lever

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    D'Eric de Beukelaer dans la Libre de ce 9 janvier, p. 41, cette chronique de bon aloi sinon que le cher chanoine se croit obligé de stigmatiser au passage "un pseudo-catholicisme identitaire" qui, selon lui, bénéficierait d'un "retour en grâce" (!?) et serait l'héritier de Maurras ("condamné par Pie XI" mais dont la condamnation fut levée par Pie XII en 1939), et aussi l'héritier "des régimes pétainiste et franquiste"... Que dire alors du pseudo-catholicisme libéral ? Ou du pseudo-catholicisme marxisant ? Ou encore du pseudo-catholicisme moderniste ? Tous ces pseudo-catholicismes dévoyés nous paraissent bien plus influents et bien plus présents que celui qu'évoque Eric de Beukelaer. 

    Intellectuels chrétiens, levez-vous

    Le catholique belge se veut "modéré" et craint d’être taxé d’extrémiste s’il se dévoile. Pourtant, il est temps qu’il fasse entendre sa voix. Il y a quelques années, je participais à un débat sur l’avortement. Comme à mon habitude, j’évoquai le besoin de défendre la vie humaine à naître, en me gardant bien de juger les femmes en détresse. Ma contradictrice, une intellectuelle laïque, me répondit abruptement : "Voir en l’embryon autre chose qu’un ensemble cellulaire dont décide celle qui en est porteuse, c’est polluer un débat de santé publique avec des présupposés religieux." À ce moment précis, je me rendis compte que les divergences éthiques entre chrétiens et laïques sont surtout dues au fait que nous jaugeons une même réalité avec d’autres lunettes. De fait, je ne connais aucun laïque sérieux qui prétende que l’avortement est un acte facile ou agréable, ni aucun chrétien équilibré qui souhaite accabler les femmes qui avortent. Bref, les deux camps posent un regard assez consonant sur la situation, mais ils le font avec des lunettes différentes. Une partisane de l’élargissement de la dépénalisation de l’avortement, déclara récemment dans la presse : "À 12 ou 18 semaines, avorter n’est pas supprimer une vie. C’est choisir la sienne." Belle illustration des lunettes de l’anthropologie individualiste, que promeut la laïcité philosophique : être libre, signifierait choisir souverainement sa vie. Et donc la femme enceinte serait seule maîtresse de son ventre. L’embryologie apprend cependant qu’une vie nouvelle surgit dès la fécondation de l’ovule. Le chrétien jauge l’avortement avec les lunettes de l’anthropologie personnaliste : pas de liberté sans respect de l’altérité. Dès lors, la liberté de la femme enceinte ne peut se réaliser qu’en prenant en compte cette vie en devenir, qu’elle porte en son sein.

    Un laïque peut-il être aussi généreux qu’un chrétien ? Bien sûr, mais son altruisme se fonde sur un choix individuel et non sur une grammaire de l’existence, comme l’enseigne l’idéal personnaliste. Traditionnels défenseurs du personnalisme, les intellectuels chrétiens se font - hélas - discrets dans la société belge. Ils ne sont pas légion, les politiques, académiques ou hommes d’affaires, qui s’affichent publiquement en son nom. Pourquoi ? Parce que le dogme individualiste est puissant et qu’il est ardu de se mouiller à contre-courant des évidences sociales. Parce qu’on répète à l’envi que personne ne devrait "imposer ses convictions" aux autres. Parce que le catholique belge se veut "modéré" et qu’il craint d’être taxé d’extrémiste s’il se dévoile. Surtout depuis le retour en grâce, dans une société en deuil de repères, d’un pseudo-catholicisme identitaire - héritier de Charles Maurras (dont la pensée fut condamnée en 1926 par Pie XI) et des régimes pétainiste ou franquiste. L’intellectuel chrétien se contentera donc souvent de promouvoir des "valeurs", tellement passe-partout ("être ouvert et tolérant"), qu’elles en deviennent insignifiantes.

    Intellectuels chrétiens, levez-vous. Le pays a besoin d’entendre votre voix. Une voix avec sa tonalité propre : jamais agressive, ni même défensive, mais assertive, c’est-àdire décomplexée, joyeuse, sans haine, ni barrières. "Heureux les doux, ils posséderont la terre" (Matthieu 5,5). Cette voix chante la liberté. Mais non la liberté du "moi" souverain. La liberté chrétienne s’éveille dans la rencontre et la relation. Relation à soi et à l’écosystème malmené. Relation à l’autre, surtout pauvre ou petit. Et - la Grâce aidant - relation à l’Autre… qui en Christ se fit pauvre et petit. La liberté chrétienne n’est pas une possession à défendre, mais une dépossession à partager. "Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera." (Matthieu 16, 25) "L’enfer, c’est les autres", professait Sartre. Pour le chrétien, tout "autre" est chemin de conversion. Qui pour l’annoncer ? Intellectuels chrétiens, levez-vous.

  • Plus mou que ça... Les propos convenus du cardinal De Kesel

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    Le discours du plus haut dignitaire ecclésiastique de notre pays est d'une mollesse confondante. On pourra le vérifier une nouvelle fois en lisant l'interview que le cardinal De Kesel a accordée à Cathobel avec ce titre hardi : "l'homme ne peut pas faire tout ce qu'il veut !". Ce n'est évidemment pas avec ce genre de propos, convenus et sans aspérité, que l'Eglise de Belgique sortira de son marasme actuel.

  • Un nouveau documentaire montre un Benoît XVI toujours alerte mais plus fragile et presque sans voix

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    D'Edward Pentin (www.ncregister.com) en traduction française sur le site Benoît et moi :

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    Un nouveau documentaire offre un rare aperçu de la vie de Benoît XVI dans les jardins du Vatican

    Ce documentaire d’une demi-heure, diffusé le 3 janvier à la télévision allemande, est digne, et respectueux du pape émérite de 92 ans. Benoît XVI apparaît mentalement alerte mais visiblement plus fragile et presque incapable de parler dans un nouveau documentaire de la télévision allemande qui donne un rare aperçu de sa vie quotidienne. Dans le film d’une demi-heure diffusé le 3 janvier sur la Bayerischer Rundfunk (télévision publique bavaroise), le pape émérite de 92 ans ne parle que trois fois, mais d’une voix à peine audible. « J’avais une belle voix, maintenant elle ne marche plus », dit Benoît dans le reportage qui a été filmé dans sa résidence du monastère Mater Ecclesiae au Vatican.

    « On voit que sa force n’est plus là », dit son secrétaire personnel, l’archevêque Georg Gänswein, dans l’émission. « Sa voix est simplement cassée, plus faible » mais il ajoute que ce qui est « important » pour lui, c’est la « bonne compagnie » qui « élève son cœur » et qu’il est « en paix avec lui-même ». Son apparence physique s’est considérablement détériorée au cours des deux dernières années: le documentaire montre Benoît remerciant les invités de la célébration de son 90e anniversaire en 2017 avec une voix plus forte bien que déjà frêle.

    L’essentiel de l’émission, intitulée  » La petite Bavière au Vatican » et tournée en septembre, est biographique, rappelant l’enfance de Joseph Ratzinger, les principaux événements de sa vie et ses préférences personnelles, entrecoupée d’entretiens passés avec lui en tant que cardinal et pape. Sont également interviewés dans l’émission son frère de 95 ans, Mgr Georg Ratzinger, et le père Bruno Fink, secrétaire de Benoît de 1978 à 1983, quand Joseph Ratzinger était archevêque de Munich et Freising.

    La plupart des commentaires sont faits par l’archevêque Gänswein qui emmène le téléspectateur autour de la résidence Mater Ecclesiae et qui est filmé en train de parler avec Benoît dans son bureau entouré de livres et de souvenirs, et de prier avec l’ancien pape dans sa chapelle et sur un banc dans les jardins du Vatican. A un moment donné, Benoît et l’archevêque Gänswein parlent du bureau devant lequel il est assis, un bureau qu’il utilise depuis 65 ans. Il a « fait un long chemin » et Benoît a écrit la plupart de ses œuvres dessus, note l’archevêque Gänswein. Benoît révèle ensuite à un Gänswein surpris que le bureau est équipé d’une ligne téléphonique sécurisée, datant de l’époque où Munich était la cible d’attaques terroristes.

    Le documentaire, réalisé par le journaliste de la Bayerischer Rundfunk Tassilo Forchheimer, est digne et respectueux de l’ancien pape, qui a besoin d’un fauteuil roulant en raison de ses genoux qui le font beaucoup souffrir. Toutefois, le pape émérite continue de mener une vie disciplinée, se levant régulièrement et tôt comme il l’a toujours fait, la messe étant célébrée dans sa chapelle privée à 7 h 30. Nous apprenons aussi qu’il a toujours de l’appétit pour les desserts bavarois, mais que les plats nationaux et ceux italiens sont servis à des jours différents, car ensemble, ce serait « trop », dit Mgr Gänswein. Les repas sont préparés par des sœurs italiennes qui l’assistent quotidiennement, mais qui par « timidité » ont refusé d’être filmées ou interviewées, selon l’émission.

    La résidence contient beaucoup de souvenirs de Bavière, notamment des photos des parents et de la fratrie de Benoît (sa sœur Maria est morte en 1991) et une peinture murale de l’un des saints préférés de Benoît, saint Augustin d’Hippone, qui lui a été donnée en 1977 lorsqu’il était archevêque de Munich et de Freising. Un pain d’épices est également accroché au mur par les sœurs, avec les mots écrits en glaçage « Dahoam is Dahoam » – dialecte bavarois pour « il n’y a pas d’endroit comme la maison » – qui sert de rappel de la fête de la bière – l’Oktoberfest – bavaroise. Dans la chapelle se trouve une réplique de la Patrona Bavariae, une statue de la Vierge et de l’Enfant Jésus, un cadeau de l’ancien premier ministre bavarois Edmund Stoiber. L’original se trouve sur la Marienplatz de Munich. La prédominance des objets bavarois reflète à quel point sa patrie figure dans le cœur de Benoît à la fin de sa vie. « Je suis toujours très uni à la Bavière et chaque nuit je confie notre État au Seigneur », dit-il. « Dans mon cœur, je suis toujours très lié à la Bavière », dit-il dans les derniers mots du documentaire.

  • Dans le Berry, une oasis de vie contemplative

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    A découvrir ici

  • Débordements antichrétiens au Chili : une église incendiée

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    De Vatican News :

    Église incendiée au Chili : «Ils ont brûlé le temple mais ils n’ont pas brûlé la foi»

    Lors de la première manifestation de l'année contre le gouvernement du président Piñera, des manifestants ont brûlé l'église San François Borgia et son mobilier le vendredi 3 janvier. L'évêque du diocèse aux armées, Mgr Santiago Silva Retamales, a célébré la messe de réparation pour cette église rattachée à sa juridiction.

    Alina Tufani - Cité du Vatican

    L'évêque du diocèse aux Armées du Chili, Mgr Santiago Silva, a présidé une messe de réparation devant l'église de San Francisco Borgia, dédiée à la gendarmerie, qui a été incendié vendredi dernier par un groupe d'hommes cagoulés qui manifestaient sur une place voisine.

    «Ils ont brûlé le temple, mais ils n'ont pas brûlé la communauté, ils n'ont pas brûlé la foi», a dit Mgr Silva pendant l'homélie de la messe à laquelle ont participé le nouveau nonce apostolique au Chili, Mgr Alberto Ortega Martin, les évêques auxiliaires de l'archidiocèse de Santiago, les aumôniers des trois branches des Forces armées, le directeur général des carabiniers et des centaines d'officiers et de civils.

    Le besoin d’une «conversion du cœur»

    Dans un autel improvisé devant les portes brûlées de l'église, l'évêque aux Armées a réfléchi sur «la violence, les justes désirs du peuple, le manque de dialogue, le manque de respect pour les personnes et les institutions», qui se sont exprimés à travers les manifestations et les émeutes de rue qui, depuis octobre 2019, ont plongé dans le chaos plusieurs villes du pays, en particulier la capitale. «Nous avons besoin d'une conversion du cœur, afin que le Seigneur, face à cette église institutionnelle détruite des carabiniers, ne nous fasse jamais perdre le désir d'avoir un Sauveur pour que nous puissions reconstruire notre société, comme une société dans la justice, la paix et la loi», a souligné Mgr Silva.

    L'église saint François Borgia, construite à la fin du XIXe siècle et assignée aux gendarmes en 1976, a été attaquée par un groupe d'hommes cagoulés qui participaient à une manifestation sur une place toute proche. Les manifestants ont sorti des chaises, des meubles et des Bibles qui ont été brûlés devant l'enceinte alors que l'intérieur de l'église était complètement détruit, car les vandales ont bloqué l'action des pompiers pour maîtriser le feu.

    À la fin de la messe de réparation, en même temps que la prière de l'Ave Maria, la communauté a été invitée à ouvrir et à passer les portes de l'église brûlée.

  • Accueillir l'Esprit Saint et rejeter l'esprit du monde qui nous éloigne de Dieu

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    De Vatican News :

    Homélie à Sainte-Marthe: accueillir l’Esprit Saint et rejeter l’esprit du monde

    Ce mardi 7 janvier, le Pape François a prononcé sa première homélie matinale de l’année en la chapelle de la maison Sainte-Marthe. À partir de la lecture, issue de la première lettre de saint Jean, il a rappelé que l’Esprit Saint n’est pas seulement «la colombe», mais avant tout celui qui nous permet de «demeurer en Dieu». Il a aussi invité les fidèles à examiner leur conscience pour percevoir ce qui est inspiré par l’esprit du monde, qui conduit au pire des péchés: la corruption.

    Alessandro Di Bussolo – Cité du Vatican

    La vie chrétienne consiste à demeurer en Dieu, en laissant agir en soi l'Esprit Saint et non l'esprit du monde. «Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit», rappelle saint Jean dans sa première lettre (1 Jn 3,24), dont est issue la lecture du jour (1 Jn 3,22 – 4,6 ce mardi 7 janvier en Italie).

    Ne plus savoir distinguer le bien du mal

    On peut «être dans les villes les plus peccamineuses, dans les sociétés les plus athées, mais si le cœur demeure en Dieu», a souligné le Pape, alors on peut y apporter le salut. Et François de rappeler l'épisode raconté dans les Actes des Apôtres, où des apôtres arrivent dans une ville et rencontrent des chrétiens baptisés par Jean. Ils leur demandent: «Avez-vous reçu l'Esprit Saint?», mais ces baptisés ne savaient même pas qu'il existait. Combien de chrétiens, a déploré le Saint-Père, aujourd'hui encore associent l'Esprit Saint seulement à la colombe, tout en ignorant  que «c'est ce qui fait demeurer dans le Seigneur» et donne «la garantie, la force» pour cela.

    Le Souverain Pontife a ensuite évoqué l'esprit du monde, qui est contraire à l'Esprit Saint. «Jésus, lors de la dernière Cène, ne demande pas au Père d'éloigner les disciples du monde, [...] mais de les protéger de l'esprit du monde» qui est «encore pire que de commettre un péché. C'est une atmosphère qui vous rend inconscient, qui vous conduit à un point où vous ne savez pas reconnaître le bien du mal», a expliqué François.

    Demander l’aide de l’Esprit Saint

    Pour demeurer en Dieu, «nous devons demander ce don» de l'Esprit Saint par qui «nous savons que nous restons dans le Seigneur». Mais comment pouvons-nous savoir si nous suivons l'Esprit Saint ou l'esprit du monde? Saint Paul donne un conseil, a rappelé le Pape: «Ne contristez pas l'Esprit Saint. Quand nous allons vers l'esprit du monde, nous contristons l'Esprit Saint et nous l'ignorons, nous le laissons de côté et notre vie prend un autre chemin».

    L'esprit du monde se manifeste aussi par l'oubli. «Le péché ne vous détourne pas de Dieu si vous le réalisez et demandez pardon, mais l'esprit du monde vous fait oublier ce qu'est le péché», a poursuivi le Saint-Père, avant d'évoquer un film récemment visionné, dans lequel des chrétiens célébraient le Nouvel An dans une ville touristique d'un pays chrétien, «avec une terrible mondanité, en gaspillant de l'argent et beaucoup d’autres choses». «Est-ce un péché ?» - «Non, c'est de la corruption, c'est pire que le péché», a estimé le Pape. «L'Esprit Saint vous conduit à Dieu, et si vous péchez, l'Esprit Saint vous protège et vous aide à vous relever, mais l'esprit du monde vous conduit à la corruption, au point que vous ne savez plus ce qui est bon et ce qui est mauvais: tout se ressemble, tout est pareil».

    S’interroger sur le chemin suivi

    Mais comment savoir si «je suis sur le chemin de la mondanité, de l'esprit du monde, ou si je suis l'Esprit de Dieu» ? L'apôtre Jean nous donne un conseil: «Bien-aimés, ne vous fiez pas à n’importe quelle inspiration, mais examinez les esprits pour voir s’ils sont de Dieu» (1 Jn 4,1). Mais que signifie examiner l'esprit? D’après le Saint-Père, «c'est simplement ceci: quand vous ressentez quelque chose, quand vous avez envie de faire quelque chose, ou que vous avez une idée, un jugement de quelque chose, demandez-vous: est-ce que c'est ce que je ressens de l'Esprit de Dieu ou de l'esprit du monde ?»

    Il s’agit de se demander «une, deux fois par jour, ou quand vous ressentez quelque chose qui vous vient à l'esprit»: ce que je ressens, ce que je veux faire, d'où cela vient-il? «De l'esprit du monde ou de l'esprit de Dieu? Cela me fera-t-il du bien ou cela me jettera-t-il sur la voie de la mondanité qui est une inconscience ?».

    De l’importance de l’examen de conscience

    Beaucoup de chrétiens, a déploré le Pape, «vivent sans savoir ce qui se passe dans leur cœur». C'est pourquoi saint Paul et saint Jean recommandent de ne pas se conformer à n’importe quel esprit, à ce que l’on ressent, mais de le mettre à l’épreuve. Et ainsi «nous saurons ce qui se passe dans nos cœurs»«Beaucoup de chrétiens ont le cœur comme une route et ne savent pas ce qui va et vient, [...] parce qu'ils ne savent pas examiner ce qui se passe à l'intérieur», a mis en garde François.

    «C'est pourquoi, a-t-il indiqué aux fidèles, je vous recommande de prendre un peu de temps chaque jour avant de vous coucher ou à midi - quand vous le voulez - [et de vous demander]: qu'est-ce qui est passé dans mon cœur aujourd'hui? Qu'est-ce que je voulais faire, penser? Quel est l'esprit qui a animé mon cœur? L'Esprit de Dieu, le don de Dieu, l'Esprit Saint qui me fait toujours avancer à la rencontre du Seigneur ou l'esprit du monde qui m'éloigne doucement, lentement du Seigneur; c'est un glissement lent, lent, lent».

    Le Souverain Pontife a conclu par une prière: demander la grâce «de demeurer dans le Seigneur» et prier «l'Esprit Saint, afin qu'il nous fasse demeurer dans le Seigneur et nous donne la grâce de distinguer les esprits, c'est-à-dire ce qui est à l'œuvre en nous. Que notre cœur ne soit pas une route», mais qu'il soit le point de rencontre entre nous et Dieu, a enfin souhaité François.

  • Nouvelle répression de la liberté religieuse en Chine

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    Catholic Church of the Saviour in Xicheng District, Beijing, China
    Église catholique du Sauveur dans le district de Xicheng, Pékin, Chine (Shutterstock)

    La Chine annonce une nouvelle répression de la liberté religieuse

    Les nouvelles «mesures administratives pour les groupes religieux» contrôleront tous les aspects de l'activité religieuse en Chine et exigeront que toutes les religions et les croyants en Chine se conforment aux réglementations émises par le Parti communiste chinois, qui doit être reconnu comme l'autorité supérieure.

    Catholic News Agency - 1er janvier

    BEIJING, Chine - La Chine appliquera de nouvelles restrictions aux groupes religieux, organisations, réunions et autres événements connexes à partir du 1er février.

    Les médias contrôlés par l'État du pays ont annoncé la nouvelle politique le 30 décembre, après que les autorités chinoises ont décidé de réprimer davantage les catholiques de l'archidiocèse de Fuzhou qui refusent de rejoindre l'Association patriotique catholique chinoise.

    Selon UCA News, les nouvelles «Mesures administratives pour les groupes religieux», qui se composent de six sections et 41 articles, contrôleront tous les aspects de l'activité religieuse en Chine, et exigeront que toutes les religions et les croyants en Chine se conforment aux réglementations émises par le Parti communiste chinois, qui doit être reconnu comme l'autorité supérieure.

    «Les organisations religieuses doivent adhérer à la direction du Parti communiste chinois, respecter la constitution, les lois, les règlements, les ordonnances et les politiques, adhérer au principe d'indépendance et d'autonomie gouvernementale, adhérer aux directives sur les religions en Chine, mettre en œuvre les valeurs de socialisme », précise l'article 5 des nouvelles politiques.

    À l'article 17, il est stipulé que «les organisations religieuses doivent diffuser les principes et les politiques du Parti communiste chinois», tout en exigeant que «le personnel religieux et les citoyens religieux soutiennent la direction du Parti communiste chinois, soutiennent le système socialiste, adhèrent et respectent la voie du socialisme aux caractéristiques chinoises. »

    D’autres articles des nouvelles mesures stipulent que les organisations religieuses «doivent mettre en place un système d’apprentissage» pour former les employés à l’alignement sur les politiques du Parti communiste chinois, et exigent également que les autorités gouvernementales soient impliquées dans la sélection des responsables religieux et impliquées dans les débats.

    L'article 34 stipule que «sans l'approbation du département des affaires religieuses du gouvernement populaire, ni l'enregistrement auprès du département des affaires civiles du gouvernement populaire, aucune activité ne peut être menée au nom des groupes religieux». Cela signifie que les «églises de maison» ou toute forme d'églises souterraines est illégale.

    Pendant des décennies après la révolution communiste en Chine, l'Église catholique «souterraine» a existé en pleine communion avec Rome, tandis que l'Association patriotique catholique chinoise parrainée par l'État (CPCA), a consacré des évêques choisis par les autorités gouvernementales et a existé dans un état de schisme.

    En septembre 2018, un accord provisoire entre Pékin et les responsables du Vatican a été annoncé, destiné à unifier l'Église clandestine et la CPCA. Bien que les termes de l'accord aient été gardés confidentiels, il donnerait à la CPCA le droit de choisir une liste de candidats à l'épiscopat, parmi lesquels le pape ferait un choix.

    Depuis l'accord, les églises et évêques clandestins de Chine ont été soumis à une campagne coercitive pour s'aligner sur la CPCA. Certaines églises ont été fermées ou détruites par le gouvernement pour ne pas avoir adhéré à la CPCA.

    Dans l'archidiocèse de Fuzhou, situé dans le sud-est de la Chine, plus de 100 églises ont été fermées par le gouvernement depuis août 2019. La répression a commencé après que seulement cinq membres du clergé ont assisté à une «conférence de formation» parrainée par le United Front Work Department et le Bureau des affaires ethniques et religieuses.

    Les églises catholiques de la ville de Fuqing ont été fermées à clé et des caméras de surveillance ont été installées pour éloigner les paroissiens. Fuqing est la ville natale du père Lin Yuntuan, qui était l'administrateur apostolique de l'archidiocèse de Fuzhou.

    Selon la publication Bitter Winter, le gouvernement considère le Père Lin comme une «figure charismatique et influente» qui empêche la fusion de l'Église clandestine avec la CPCA.

    Un prêtre de Fuqing a déclaré à Bitter Winter que le gouvernement visait ce qu'ils ont appelé des "prêtres rebelles" dans la province qui refusent de rejoindre la CPCA.

    D'autres prêtres ont déclaré qu'il leur était interdit de se rencontrer et faisaient l'objet d'un harcèlement constant de la part du gouvernement.

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Travaux de restauration 2020 - Appel à la générosité du public

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    DSCF0021.JPG"L'ASBL Sursum Corda, propriétaire et gestionnaire de  l'église du Saint-Sacrement située au cœur historique de Liège (Boulevard d'Avroy, 132), va lancer en cette année 2020 d'importants travaux de restauration sur ce bel édifice du XVIII° siècle. Le SPW (Service Public de Wallonie) prendra une sérieuse partie des frais en charge vu qu'il s'agit d'un immeuble classé. L'ASBL fait appel à la générosité du public pour le solde. La Fondation Roi Baudouin a accepté de parrainer le projet, si bien que les dons sont partiellement déductibles d'impôt. Nous vous remercions déjà pour le simple intérêt que vous accordez à notre projet en regardant cette vidéo".

    Emmanuel Boland, administrateur

    Faire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour contribuer à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    A partir de 40€, les dons sont fiscalement déductibles des revenus imposables à concurrence de 45% du montant effectivement versé (art. 145/33 du code de l'impôt sur les revenus).

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  • 2019 : l'année où les attaques anti-chrétiennes en Europe ont battu tous les records

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    De Soeren Kern sur le site du Gatestone Institute :

    Europe : les Attaques Anti-Chrétiennes ont Battu Tous les Records en 2019

    • Les médias européens font rarement mention du vandalisme anti-chrétien ; mais en février 2019, ils ont commencé à s'y intéresser quand neuf églises ont été attaquées en l'espace de deux semaines. L'incendie suspect qui a ravagé l'emblématique Notre-Dame de Paris en avril 2019, a de nouveau ramené le sujet à la Une. Mais la chape de silence est depuis, retombée.
    • « Chercher à détruire ou endommager des édifices chrétiens est une manière de faire « table rase » du passé. » - Annie Genevard, députée Les Républicains, entretien accordé au Figaro, le 2 avril 2019.
    • « Dans le passé, même si l'on n'était pas chrétien, l'expression du sacré était respectée. La liberté religieuse est aujourd'hui clairement menacée. La laïcité ne doit pas être un rejet du religieux, mais un principe de neutralité qui laisse chacun libre d'exprimer sa foi. » - Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, entretien accordé au magazine italien Il Timone, 5 août 2019.

    L'hostilité anti-chrétienne se répand en Europe occidentale. En 2019, jour après jour, des églises et des symboles chrétiens ont été délibérément attaqués. Le problème a fait la une des journaux en avril 2019, quand un incendie suspect a ravagé l'emblématique cathédrale Notre-Dame de Paris (photo). Mais depuis, la chape de silence médiatique est à nouveau retombée. (Photo de Véronique de Viguerie / Getty Images)

    L'hostilité anti-chrétienne se répand en Europe occidentale. En 2019, jour après jour, des églises et des symboles chrétiens ont été délibérément attaqués.

    Le Gatestone Institute a passé en revue des milliers d'articles de presse, de rapports de police, d'enquêtes parlementaires, de publications sur les réseaux sociaux et de blogs spécialisés tant en Grande-Bretagne, qu'en France, Allemagne, Irlande, Italie et Espagne. Notre recherche a établi qu'environ 3000 églises, écoles, cimetières et monuments chrétiens ont été vandalisés, pillés ou dégradés en Europe, en 2019 - ce qui constitue une année record pour les sacrilèges anti-chrétien sur le continent.

    La violence contre les sites chrétiens est la plus répandue en France. Si l'on en croit les statistiques gouvernementales, les églises, écoles, cimetières et monuments chrétiens sont vandalisés, profanés et brûlés au rythme de trois par jour en moyenne. En Allemagne, les attaques contre les églises chrétiennes se produisent à un rythme moyen de deux par jour, selon les déclarations de police.

    Les attaques contre les églises et les symboles chrétiens sont également monnaie courante en Belgique, en Grande-Bretagne, au Danemark, en Irlande, en Italie et en Espagne. Les sites et symboles du catholicisme romain sont visés en premier, mais en Allemagne, les temples protestants sont également pris pour cible.

    Les auteurs de violences antichrétiennes - qui vont des incendies criminels au vandalisme en passant par la défécation, le sacrilège, le pillage, la moquerie, la profanation, le satanisme, le vol, et le crachat - sont rarement arrêtés. Lorsqu'ils le sont, la police et les médias censurent leur identité et leur origine ethnique. Les suspects sont la plupart du temps traités en déséquilibrés ; si bien que les attaques anti-chrétiennes ne sont pas classées comme des crimes de haine.

    En France et en Allemagne, cette envolée des attaques antichrétiennes a coïncidé avec l'immigration de masse en provenance du monde musulman. L'absence de statistiques officielles sur les auteurs et les motivations empêche de savoir précisément combien d'attaques peuvent être attribuées à l'antichristianisme musulman ou à la cause jihadiste.

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