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Eglise - Page 780

  • Aucun synode, pape ou concile ne pourra rendre possible l’ordination diaconale ou presbytérale de femmes

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    Du site Pro Liturgia :

    Samedi, 27 juillet 2019. 

    Le cardinal Gerhard Ludwig Müller, qui était chargé de veiller sur l’intégrité de la doctrine de la foi catholique sous le pontificat du pape Benoît puis, pendant un moment, sous le pontificat du pape François, a publié une deuxième critique détaillée du document de travail du Synode Amazonien (Instrumentum Laboris), affirmant qu’« aucun synode, pape ou concile ne pourrait rendre possible l’ordination diaconale ou presbytérale de femmes » dans la mesure où « le magistère du pape ou des évêques n’a aucune autorité sur le contenu des sacrements. »

    Par conséquent, poursuit-il, « aucun synode - avec ou sans le pape - et pas même le pape pape parlant “ex cathedra”, ne peut rendre possible l’ordination de femmes. »

    Dans sa déclaration de ce vendredi 26 juillet, le cardinal Müller lie directement le synode amazonien au « processus synodal » en cours de préparation par les évêques allemands. Le « chemin synodal » allemand et le synode amazonien ont tous deux pour but de remettre en question le sacerdoce en séparant les devoirs de gouvernement des devoirs d'enseignement et de sanctification devant être assurés par les ministres ordonnées.

    Le synode amazonien initié par le pape François en personne va très loin puisqu’il propose même de créer « une nouvelle forme de sacerdoce, avec des hommes mariés ayant une famille et donc moins de temps à consacrer à une solide formation théologique en vue de la prêtrise. Les deux mouvements de réforme - celui d’Amazonie et celui d’Alemagne - proposent également de nouveaux rôles pour les femmes dans l’Eglise, le document de travail du Synode Amazon proposant même un « ministère officiel » pour les femmes, incluant éventuellement un « diaconat féminin ».

    Le cardinal Müller fait appel à son expérience de théologien et de pasteur pour défendre le sacerdoce catholique. Il rappelle que « la triple fonction - telle qu'elle s'est développée historiquement à partir de l’apostolat institué par le Christ dans l’Eglise primitive - existe en vertu d’une institution divine (cf. Lumen Gentium, 20). »

    Le cardinal rappelle à ses confrères allemands qu’ « en d’autres temps, les évêques allemands se sont unanimement opposés à la contre-culture voulue par Bismarck en déclarant notamment que « la constitution de l’Eglise repose, sur tous les points essentiels, sur l’ordre divin et est de ce fait exempte de tout arbitraire humain. »

    Citant également le concile de Trente, le cardinal Müller a souligné que « l’évêque, le prêtre et le diacre ne sont que des degrés de l’unique sacrement de l’Ordre. “Personne ne peut douter que la sainte ordination soit vraiment et essentiellement l'un des sept sacrements de la Sainte Eglise - unum ex septem sacramentis” (Trent, décret sur le sacrement des ordres sacrés, DZ nn. 1766 ; 1773). »
    C’est ici que le prélat allemand rappelle qu’une « analyse théologique des faits doctrinaux et historico-ecclésiastiques, dans le contexte des déclarations contraignantes concernant le sacrement des ordres sacrés (...) indique clairement que l’ordination sacramentelle associée à la fonction de diacre n’a pas été et n’a jamais été administrée aux femmes par l’Eglise catholique. » « Ce point découle de la constitution divine de l’Eglise, ainsi que l’a rappelé de façon cmlaire le pape Jean-Paul II. »

    En outre, le cardinal Müller rejette également l’idée « de femmes diacres non sacramentelles basée sur l’illusion qu’il s'agit de faire revivre un passé - mais seulement temporairement et régionalement limité - lié à l’institution des diaconesses dans l’Eglise primitive. »

    L’idée de créer un groupe de « femmes diacres non ordonnées » a récemment été proposée par différents membres du clergé allemand, dont le cardinal Walter Kasper. De son côté, le cardinal Reinhard Marx vient de proposer de permettre aux laïcs de prêcher à la messe. Ceci ne saurait être accepté puisque c’est en totale contradiction avec l’essence des fonctions épiscopale et sacerdotale. » (NDLR Dans plusieurs diocèses de France, des laïcs ou des pasteurs luthériens sont autorisés à prêcher au cours des messes.)

    Le cardinal Müller poursuit en expliquant qu’il existe un danger : que les prêtres « ne soient plus que des “autelistes”, c’est-à-dire des clercs ayant pour seule fonction de célébrer des messes à la demande, mais sans assurer la fonction pastorale d’enseignement de la doctrine catholique. » A l’époque de Martin Luther, de tels clercs chargés de multiplier les messes existaient ; il s’agissait d’un abus que Luther a utilisé comme argument devant aboutir à la Réforme.

    « Les deux parties qui constituent en quelque sorte la messe, c’est-à-dire la liturgie de la Parole et la liturgie eucharistique, sont si étroitement unies entre elles qu’elles constituent un seul acte de culte » (Cf. Sacrosanctum concilium, n.56), rappelle le cardinal qui ajoute : « C’est pourquoi il appartient aux évêques et aux prêtres de prêcher et tout au plus de laisser le diacre ordonné de prononcer une homélie. Le service de la Parole et du sacrement possède une unité interne. »

    À la lumière de la doctrine catholique, il est clair que ceux qui proposent de nouvelles fonctions sacerdotales ou diaconales ont une « vision sécularisée » de la foi et de l’Eglise. « Seuls ceux qui considèrent que l’Eglise est au mieux une institution laïque échouent par la suite à reconnaître que la fonction du sacerdoce ordonné est d’institution divine. Ces personnes, réduisent alors le chrétien à un simple fonctionnaire au service d’une organisation socialo-religieuse. »

    Le cardinal Müller ajoute : « En tant que moyen supposé de sortir l’Eglise d’une certaine crise, l’Instrumentum Laboris pour le synode amazonien et le processus synodal mis en œuvre en Allemagne reposent tous deux sur une nouvelle sécularisation de l’Eglise. Quand, dans toute l'herméneutique du christianisme, on ne parvient plus à partir de la révélation historique de Dieu dans la personne du Christ ; quand on commence par diluer l’Eglise et sa liturgie dans une vision mythologique du monde entier ; ou quand on fait de l’Eglise un élément d’un programme écologique pour le sauvetage de notre planète, alors la sacramentalité - et en particulier la mission que doivent assurer les évêques et les prêtres - disparaît. Qui voudrait réellement engager toute une vie nécessitant un dévouement total sur une fondation aussi fragile ? »

    Le cardinal a rappelle qu’un « nouveau modèle de la prêtrise » n’est absolument pas possible car la substance des sacrements n’est pas soumise à l’autorité de l’Eglise et personne ne peut imaginer un nouveau modèle de prêtrise en se basant sur quelques éléments isolés tirés de l’Ecriture et de la Tradition et en omettant de prendre en compte les aspects contraignants du sacerdoce.

    En Allemagne, 216 000 catholiques ont quitté l’Eglise en 2018. En regard de ces chiffres, le cardinal Müller rappelle à ses collègues évêques allemands que la réponse à cette crise de la foi n’est pas dans « une auto-sécularisation plus poussée de l’Eglise mais plutôt dans un renouveau dans l’esprit de l’Evangile. » Car «l’Eglise ne peut servir les hommes dans leur recherche de Dieu et d’une vie dans la foi que si elle proclame à tous les hommes l’Evangile au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et si elle les fait disciples de Jésus par le baptême. »

    Sur le plan stratégique, le cardinal Müller explique également la collaboration entre les évêques allemands et le synode amazonien, en déclarant que « le processus synodal dans le domaine de la conférence des évêques allemands est lié au synode amazonien pour des raisons de politique ecclésiale visant à complet bouleversement de l’Eglise universelle. En outre, lors des deux manifestations, les protagonistes sont presque identiques et ils sont même liés financièrement et organisationnellement par le biais des agences de secours de la Conférence épiscopale allemande. Il ne sera pas facile de juguler ce processus de démolition. »

    Parmi les autres prélats de haut rang qui ont exprimé leur inquiétude à propos de l’orientation prise par le Synode sur l’Amazone, figurent les suivants :

    - Le cardinal Walter Brandmüller, spécialiste de renommée mondiale en histoire de l’Eglise a qualifié le document de travail d’ « hérétique ». Il a appelé les dirigeants de l’Eglise à le « rejeter » avec vigueur.
    - Mgr Marian Eleganti, évêque auxiliaire de Coire/Chur (CH), a déclaré que si les idées figurant dans le document de travail étaient adoptées, « elles contamineraient l’ensemble du Corps mystique de l’Eglise et l’endommageraient gravement ».
    - Mgr Nicola Bux, théologien et ancien consultant auprès de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, a qualifié le Synode amazonien de tentative de « créer une autre église en démolissant la véritable Eglise de l’intérieur ».
    - Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire d’Astana (Kazakhstan), a déclaré que le pape François avait « le devoir strict, tel qu’il lui avait été confié par Dieu, de défendre l’héritage apostolique du célibat sacerdotal. » « Il ne peut soutenir de la moindre manière - par le silence ou par une conduite ambiguë - le contenu manifestement gnostique et naturaliste de parties entières de l’Instrumentum laboris (document de travail), ainsi que l’abolition du devoir apostolique du célibat sacerdotal qui serait d’abord régionale avant de devenir peu à peu universelle. »

  • Grèce : l'Eglise orthodoxe instaure une journée de l'enfant à naître

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    EN GRÈCE, LE GOUVERNEMENT VEUT RELANCER LA NATALITÉ ; L’EGLISE ORTHODOXE INSTAURE UNE « JOURNÉE DE L’ENFANT À NAÎTRE » 

    de genethique.org

    26 juillet 2019

    En Grèce, le nouveau gouvernement de droite de Kyriakos Mitsotakis a récemment promis des mesures pour relancer la natalité. Il a proposé une subvention de « 2000 euros » pour chaque enfant né en Grèce et « 1000 euros » pour les mères de moins de 30 ans. 

    Cette décision vise à inverser la tendance constatée dans les derniers chiffres sur la natalité. L’office des statistiques Esltat a estimé que le taux de fécondité en Grèce était de 1,3. Le nombre d'avortements en Grèce reste élevé : 300.000 par an, dont 13% concernent des mineures, d'après un institut médical grec. Au total « 22% des femmes ont pratiqué un avortement » selon Elstat.

    L’Eglise orthodoxe de Grèce, via son organe le Saint- Synode, a quant à elle instauré une « journée de l’enfant à naître », qui sera célébrée le premier dimanche après Noël.

  • Ce qui se trame au sein de l'Ordre de Malte a une forte odeur d'argent

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    C'est à lire ICI, et c'est édifiant...

  • Israël : nouvelles intimidations antichrétiennes

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    Du site de France Catholique :

    Nouvelles intimidations antichrétiennes en Israël

    24 juillet 2019

    L’église Saint-Maron de Jish (CC / Bukvoed)

    Dégradations, graffitis, jets de projectiles… Des petites communautés chrétiennes de Terre Sainte sont régulièrement les cibles de mouvements extrémistes juifs, proches des colons. L’Assemblée des ordinaires catholiques de Terre Sainte a fait part de sa préoccupation après de nouvelles agressions.

    « Le prix à payer » (« Tag Mehir » en hébreu). C’est le slogan, identifié dès 2012, utilisé par les extrémistes juifs pour intimider les communautés palestiniennes, notamment chrétiennes, dans plusieurs régions d’Israël. Les derniers tags de ce type ont été observés vendredi 19 juillet au matin à Jish, une localité de 3000 habitants à majorité chrétienne située en Haute-Galilée, à proximité de la frontière libanaise. Plusieurs véhicules ont également été vandalisés à cette occasion. Le chef du conseil communal a qualifié ces actes de « méprisables » et a appelé la police à identifier leurs auteurs.

    Agenzia Fides@AgenziaFides

    ASIA/ISRAELE - Vescovi cattolici denunciano nuovi atti intimidatori verso le comunità cristiane http://dlvr.it/R8rlMP 

    Voir l'image sur Twitter

    Sentiment d’impunité

    Ces nouveaux incidents ont suscité la réaction de l’Assemblée des ordinaires de Terre Sainte qui regroupe les responsables des différents rites catholiques locaux (latin, maronite, grec melkite, syro-catholique, arménien, chaldéen…). Dans un communiqué diffusé peu après les agressions de Jish, elle a déploré l’impunité dont semble bénéficier les activistes juifs et réclamé que des mesures de sécurité soient prises par les forces de police.

    Les autorités catholiques ont par ailleurs assuré les fidèles de leur solidarité. « Nous prions le Tout-Puissant de les encourager à persévérer malgré les menaces et nous prions pour les agresseurs et ceux qui les soutiennent, en les invitant à se repentir pour le mal commis et à œuvrer pour que tous puissent vivre ensemble dans un pays sûr  » ont-elles indiqué, selon l’agence SIR.

    Des précédents réguliers

    Les chrétiens de Terre Sainte sont régulièrement l’objet des menaces des extrémistes orthodoxes juifs. Un pic avait été enregistré avant la visite du pape François qui s’étaient tenue du 24 au 26 mai 2014. De 2011 à mars 2014, vingt-deux attaques visant des églises, des monastères ou des couvents avaient ainsi été décomptées, sans parler des tags blasphématoires ou des menaces de mort. Le 27 avril 2014, jour de la canonisation de Jean-Paul II et Jean XXIII, trois sites chrétiens avaient été vandalisés ou profanés par les extrémistes en Galilée.

  • 44 martyrs burundais sur la voie de la canonisation

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    De Vatican News :

    44 martyrs du Burundi sur la voie de la canonisation

    Une étape historique s’est déroulée le 21 juin dernier pour l’Église burundaise: l’ouverture de la phase diocésaine du procès de canonisation de 44 martyrs, tués entre 1972 et 1997. Il s’agit de la première cause de canonisation ouverte dans le pays. Les évêques du Burundi ont reconnu en ces témoins des «modèles de fraternité».

    Adélaïde Patrignani (avec Fides et dacb.org) – Cité du Vatican

    Avec cette première ouverture de la phase diocésaine d’un procès de canonisation au Burundi, l’Église locale a voulu «célébrer un groupe de personnes qui, au nom de Jésus, ont offert leurs vies pour montrer que notre fraternité dans le Christ est plus importante que l’appartenance à un groupe ethnique». «C’est un grand témoignage, un message que nous considérons vraiment nécessaire pour tous les chrétiens. Nous souhaitons célébrer la fraternité chrétienne», ont également déclaré les évêques du pays à cette occasion.

    Ce procès concerne deux missionnaires xavériens et une bénévole, tous de nationalité italienne, tués à Buyngero en 1995, un prêtre burundais tué à Gitega en 1972 et 40 jeunes séminaristes du séminaire catholique de Buta tués en 1997. Des «héros», aux yeux de l’épiscopat actuel, présentés «comme un modèle unique qui inspire l’amour de la fraternit黫Gardez en vous leurs images, lisez leurs vies pour essayer de les imiter», ont demandé les évêques aux fidèles burundais, en espérant «qu’ils soient déclarés officiellement martyrs et qu’ils soient présentés devant nous tous comme modèles de fraternité dans la vie chrétienne et même dans toute notre société burundaise».

    L’évènement est déjà source de communion et d’espérance pour l’Église du Burundi. Les évêques ont invité les catholiques du pays à «suivre les différentes étapes du procès dans la prière et dans la joie. Nous connaissons d’autres frères et sœurs du Burundi qui ont offert leurs vies au nom d’une fraternité interethnique et nous sommes sûrs qu’il y aura d’autres procès de canonisation après le procès diocésain que nous allons commencer dans les prochains jours», ont-ils ajouté.

    Des séminaristes habités par la grâce

    Le Burundi, pays isolé et montagneux, a été le siège de violences ethniques acharnées dans les années 1990, parmi les pires de toute l’Afrique. Ces violences étaient un débordement du génocide qui avait lieu au Rwanda voisin. Le 30 avril 1997 à l’aube, des envahisseurs armés vraisemblablement membres du groupe rebelle Hutu du CNDD (le Conseil National pour la Défense de la Démocratie) attaquent le séminaire catholique de Buta, tuant quarante jeunes séminaristes, âgés de quinze et vingt ans.

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  • Quel avenir pour l'Eglise catholique en Erythrée ?

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    De Vatican News

    La présence catholique serait à risque en Érythrée

    L’Église catholique dans l’expectative en Erythrée. Quel sera son avenir, et surtout celui de ses malades et de ses élèves? L’Aide à l’Église en détresse, sa branche italienne, rapporte la détresse de catholiques qui préfèrent garder l’anonymat. Lors de la rentrée prochaine, les écoles gérées par l’église pourraient fermer après les structures de santé.
     

    Marie Duhamel – Cité du Vatican

    L’Église catholique gère 100 crèches et 50 écoles à travers le pays, des classes élémentaires à celles du lycée, mais pas la terminale, puisque le gouvernement a imposé l’an dernier à tous les élèves de finir leurs études secondaires dans un institut militaire. «Ceux qui ne fréquentent pas cette dernière année n’obtiennent pas leur diplôme», explique une source anonyme à l’Aide à l’Église en détresse.

    Le sort des élèves, des enseignants et de leurs responsables est en suspens. Ils craignent le pire à la rentrée de septembre après la fermeture récente des centres de santé tenus par l’Église. Il y a une dizaine d’années, les élèves d’un établissement scolaire géré par l’Église avaient été transférés, sans préavis, dans un institut public. L’école catholique n’avait pu rouvrir que quatre ans plus tard.

    Les écoles, après les centres de soin

    Le sort de nombre des religieux et religieuses qui s’occupaient des structures de santé, tout juste fermées par les autorités, est également incertain.

    La police a posé des scellés sur les portes de 22 centres de santé à travers le pays, mais également sur leurs logements annexes. Les religieux ont du se réfugier dans d’autres maisons de leur congrégation. Beaucoup d’entre eux sont dans l’impossibilité de quitter le pays, car le gouvernement interdit aux femmes de moins de 40 ans et aux hommes de moins de 50 ans de quitter le pays, s’ils n’ont pas fait leur service militaire.

    Une nationalisation des structures de santé saisies avait été annoncée, mais pour l’instant «il n’y a eu aucun transfert de personnel». Outre les 22 centres de santé fermés ces dernières semaines, 8 l’avaient été en 2017 et 2018. Selon le père Mussie Zerai de l’Éparchie d’Asmara qui s’occupent des communautés érythréennes en Europe, l’Église soignait quelque 200 000 personnes chaque année, soit 6% de la population.

    Que deviendra le peuple?

    «Ils nous ont empêché d’offrir le peu que nous avions à donner, dans des lieux où personne ne prenait soin de la population, pas même l’État. Si le gouvernement nous oblige à fermer aussi les écoles, nos prêtres et nos religieuses trouveront un moyen de survivre. Mais le peuple, comment fera-t-il?», s’interroge un témoin anonyme.

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  • Scouts de France : un jamboree sur fond d'arc-en-ciel

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    De Michel Chevillé sur le site de Valeurs Actuelles :

    Jamboree très gay-friendly chez les Scouts de France

    Jeudi 25 juillet 2019

    Scout toujours... gay ? A l'occasion de la visite de Jean-Michel Blanquer à leur grand rassemblement, le 23 juillet, la cause LGBT a été portée par les Scouts de France jusqu'au président de la République. Une provocation pour une partie de l'église de France qui tente de mobiliser l'opinion contre la PMA pour toutes et la GPA.

    Fin juillet dans les Yvelines, dans le parc du château de Jambville, plus de 20 000 Scouts et Guides de France de 11 à 14 ans se réunissent pour leur jamboree (congrès général scout) dans une chaude ambiance de colonie de vacances, voire plus si affinités comme le laisse à penser un « espace de prévention » avec un logo représentant deux amoureux (non genrés), disposé à l'entrée. La première association de scoutisme français, forte de 85 000 membres, fondée par le père Jacques Sevin en 1920, s'est donné pour thème « Connecte », un ambitieux « programme d’éducation aux médias et au numérique ».

    La lettre de la discorde

    Pourtant lorsque Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale et de la jeunesse, vient rencontrer les adolescents, une délégation de guides et scouts lui remet une lettre à destination du président de la République sans aucun rapport avec le numérique. Sur le compte Twitter de l'association, on apprend que le propos de la lettre concerne cinq thématiques « qui leur tiennent à cœur », à savoir, « l’éducation pour tous, la cause #LGBT, l#environnement, l'égalité des chances, et le #harcelementscolaire ». Sans surprise Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, relaye le message avec un mot de félicitation. Elle est suivie par Gabriel Attal, secrétaire d'Etat à la Jeunesse, qui a fait le déplacement à Jambville peu après son ministre. L'association LGBT « chrétienne » David et Jonathan salue également l’initiative.

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  • Recyclez votre chapelle : faites-en une piscine!

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    De sur cathobel.be :

    Hocus Pocus, la magie au fil de l’eau

    Un couple sympathique et enthousiaste s’est lancé dans un double projet ambitieux: changer de lieu de vie et créer une piscine pour des personnes à mobilité réduite. Si le second projet reçoit l’assentiment d’un grand nombre de professionnels, la création d’une piscine dans une ancienne chapelle n’en demeure pas moins inattendue!

    Hall pour accueillir les chaises roulantes, hamacs, brancards de bain, espaces de douche… Tout a été conçu dans les moindres détails. Avec des dimensions de 4m50 sur 8m et 1m25 de profondeur, le bassin permettra « à l’adulte d’avoir pied partout pour tenir ou aider une autre personne, que ce soit un enfant ou un adulte. Il y aura également des jeux de stimulation, d’eau, des bulles, des jets de massage. Tout ce qui va permettre aux thérapeutes de travailler et aux personnes de s’amuser. Il y a les deux aspects, à la fois thérapeutique et de loisirs. La cerise sur le gâteau sera un espace sensoriel, une technique qui vise à stimuler les sens ou à les apaiser en fonction des besoins de chacun, par des jeux de lumière, d’odeurs, de la musique… », précise Thalie Devosse, l’une des deux chevilles ouvrières du projet Hocus Pocus. « Des piscines où les familles peuvent accéder pour des moments de détente et de bien-être ou des centres spécialisés avec leurs résidents, il y en a deux dans toute la Belgique, une dans la région de Couthuin et l’autre à Willebroek. Ces deux piscines ont été créées par des parents, qui avaient fait le même constat que nous. Quand notre fils Robin passe de la chaise roulante à la baignade, ça le transfigure. Nous pouvons enfin avoir un contact physique avec lui. Vu la demande, ça a beaucoup de sens que cette infrastructure soit partagée par un maximum de gens qui en ont vraiment besoin », précise Christophe Bourgois. « Une des premières étapes a été d’aller à la rencontre des gens qui avaient un intérêt potentiel dans une telle démarche: les kinés, les éducateurs sportifs de centres et d’écoles spécialisés. Nous avons essayé de répondre au mieux aux besoins de ces différents groupes. Ensuite, nous avons été à la recherche d’un lieu pour accueillir à la fois l’habitat groupé et la piscine. Grâce à une de mes collègues, nous avons été en contact avec la congrégation des sœurs. Comme la construction de la chapelle est assez récente, il y a des atouts techniques qui ne sont pas négligeables, notamment le vide ventilé. Pour les sœurs, prendre soin de personnes handicapées et en souffrance leur parlait », se réjouit Thalie. Architecte, plans, demandes de permis, la trentaine de bénévoles réunie aux côtés du couple a pris les choses en mains. Et sur un budget estimé à 850.000€, la moitié a déjà été récoltée en dons ou en promesses de financement. « Ce projet de piscine chaude répond à une attente et à un besoin sociétal fort », observe Christophe.

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  • A deux mois du synode sur l'Amazonie

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    De Jean-Marie Dumont sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Deux mois avant le synode sur l'Amazonie

    23/07/2019

    Le 6 octobre s’ouvrira à Rome le synode sur l’Amazonie. Pendant trois semaines, cette « assemblée spéciale » réunira les cent deux évêques de la région amazonienne autour du thème « Nouveaux chemins pour l’Église et pour une écologie intégrale ». La préparation en est assurée par un « conseil pré-synodal » constitué de dix-huit personnes nommées par le pape François en mars 2018, et par le Secrétariat général du Synode des évêques. Au terme d’une phase de consultation des diocèses d’Amazonie, ceux-ci ont élaboré et rendu public le « document de travail » (instrumentum laboris) qui servira de base aux discussions.

    Divisé en trois parties, celui-ci décrit la réalité de ce territoire et les conditions de vie de ses populations (I), évoque certaines grandes difficultés sociales et écologiques auxquelles elles doivent faire face (II), avant d’aborder la place de l’Église (III).

    Désormais accessible en langue française (www.sinodoamazonico.va), le document a déjà fait l’objet de nombreux articles dans la presse. Secrétaire général du synode, le cardinal Lorenzo Baldisseri, dans un entretien au site SettimanaNews, a salué ces réactions, tout en remarquant qu’elles se concentraient sur certains sujets sensibles internes à l’Église. Parmi eux figure l’idée, soumise à la réflexion du synode (paragraphe 129), de pouvoir conférer l’ordination sacerdotale à des personnes mariées d’âge mûr (« anciens ») pour répondre au manque de prêtres dans la région.

    ▶︎ À LIRE AUSSI : L’épineuse question de l'ordination d'hommes mariés

    Certains commentateurs se sont livrés à une critique en règle du document, indiquant qu’il contenait des erreurs théologiques. C’est le cas notamment du cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui a présenté six pages d’« objections » centrées sur la notion de Révélation, dans un texte publié par la Catholic News Agency. (voir ICI) D’autres réactions pourraient suivre durant les prochaines semaines, contribuant à apporter un éclairage préalable aux évêques d’Amazonie qui se réuniront en octobre, mais aussi à toute l’Église.

    Jean-Marie Dumont

  • Pakistan : le curé de la paroisse de Pansara lance un appel à la solidarité afin de l’aider à libérer des esclaves

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Il libère les chrétiens esclaves au Pakistan

    Rédigé par Odon de Cacqueray suite à un entretien avec le père Emmanuel Parvez le 

    Il libère les chrétiens esclaves au Pakistan

    Au Pakistan, l’esclavage existe encore. De nombreux pauvres pakistanais, n’ayant pas les moyens de se loger, sont au service de propriétaires terriens qui les exploitent contre un salaire de misère et un abri. Face à cette réalité qui touche bon nombre de chrétiens, le père Parvez curé de la paroisse de Pansara, a lancé un appel à la solidarité afin de l’aider à libérer ces esclaves et leur fournir un toit. L’association Sos Chrétiens d’Orient  a répondu présent et aide depuis le mois de janvier 2017. Ils ont permis la construction de deux églises, l'acquisition d'un terrain afin de réaliser un villages pour les chrétiens et les sortir d'une situation de dépendance (esclavagisme économique). Ils ont également financé 25 maisons à Karachi et Faisalabad ainsi qu'un centre éducatif pour la jeunesse. Le père Parvez étant de passage à Paris, nous avons fait un point avec lui sur la situation du Pakistan et des chrétiens sur place. 

    Père Parvez, vous êtes prêtre au Pakistan, vous êtes déjà venu deux ans auparavant en France. Quelle est la situation actuellement dans votre pays ? 

    Le Pakistan a un nouveau gouvernement qui goûte au pouvoir pour la première fois. Notre Premier ministre, Imran Khan, qui est un ancien joueur de cricket international, semble être vraiment honnête. Il veut renforcer le Pakistan, en éliminant beaucoup de problèmes comme la corruption. La corruption est ce qui a envoyé notre précédent président et son Premier ministre en prison. 

    Ce nouveau gouvernement essaye de créer un Pakistan maître de son territoire. Il veut faire payer l’impôt à beaucoup de ceux qui n’en ont jamais payé. À cause de cette imposition, beaucoup de Pakistanais ne l’aiment pas. L’inflation a augmenté la crise du Pakistan, la valeur de notre devise est en baisse. Tout devient très cher, spécialement le pétrole, les légumes, etc. Nous sommes dans un nouvel état d’urgence. Le Premier ministre a beau vouloir améliorer les choses, beaucoup d’obstacles l’en empêchent.

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  • Absurde!

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    De Jean-Pierre Snyers :

    Absurde!
    Parfois j'ai l'impression que le plus élémentaire bon sens est devenu une denrée rare. Un exemple: Dans le "Figaro Magazine" du 20 juillet, j'ai lu avec stupéfaction que pour le Grand Orient de France, la cathédrale Notre-Dame de Paris n'est pas un lieu de culte mais seulement un monument culturel, historique, national! Suite à cette affirmation, autant dire que dans ce cas, les temples francs-maçons ne sont pas des lieux où se réunissent secrètement des initiés, mais seulement des monuments culturels visitables par tout un chacun, que le parlement européen n'a rien à voir avec la politique, ou encore que le musée du Louvre est un lieu de culte catholique. Quant à la flèche qui s'est effondrée lors de l'incendie, lorsqu'on voit les projets aussi futuristes que délirants de certains architectes en mal d'injures faites au passé,  on ne peut que se dire que quelque chose ne tourne plus très bien dans l'esprit humain. D'ailleurs, cette fameuse flèche, pourquoi la reconstruire?. Si l'on veut redonner l'aspect qu'avait cette cathédrale au Moyen Age,  il est clair que, plusieurs centaines d'années postérieures à celui-ci, elle n'a tout simplement pas sa place.  Archevêque de Paris, Mgr Aupetit n'est heureusement pas dupe et fera tout pour que ce haut lieu de la chrétienté reste ce qu'il a toujours été: un monument sacré dédié au Dieu révélé en Jésus-Christ.
  • RDC : à la demande des évêques congolais, le président Museveni (Ouganda) accepte d’intervenir pour démanteler les milices musulmanes et autres infiltrées au Kivu et dans l’Ituri.

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    Lu ce 24 juillet sur le site web de « La Libre Afrique » :  

    Mgr Utembi R56A4723.JPG« L’épiscopat congolais a obtenu mardi du président ougandais Yoweri Museveni sa collaboration au démantèlement des groupes armées actifs depuis plus de deux décennies dans l’est de la République démocratique du Congo particulièrement les milices de Forces démocratiques alliées (ADF), selon un communiqué. Le président de l’épiscopat congolais, Mgr Marcel Utembi (photo), et sa délégation qui participaient à une assemblée plénière des évêques d’Afrique et Madagascar tenue à Kampala, ont été invités à une audience auprès du président Museveni, à sa demande.

    « Le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a saisi cette occasion pour transmettre au président de l’Ouganda la préoccupation de l’épiscopat congolais sur la présence des rebelles étrangers », dont des milices du groupe armé ougandais musulman Forces démocratiques alliées, selon le communiqué.

    En réaction, « le président Museveni a affirmé sa détermination à collaborer avec les autorités de la RDC pour le démantèlement de ces groupes armés qui sont aussi un danger pour son pays », peut-on lire dans ce communiqué, soulignant « l’importance de l’implication de la population concernée dans cette lutte ».

    « Mgr Marcel Utembi a réitéré la disponibilité de l’épiscopat congolais à accompagner, comme autorités morale, avec les Eglises soeurs, les États concernés dans la lutte contre l’insécurité dans la région des Grands Lacs africains, pour l’édification de la paix », poursuit le communiqué.

    Opposés au président Museveni, ces miliciens musulmans ougandais présents dans l’est de la RDC depuis 1995 ne s’attaquent pas à l’Ouganda, mais commettent des exactions sur des populations congolaises.

    Ils sont accusés par le gouvernement congolais et la mission de l’ONU, la Monusco, d’être responsables de massacres des civils dans la région de Beni ayant fait plus de mille morts depuis octobre 2014.

    Selon un rapport du Groupe d’étude sur le Congo (GEC) de l’Université de New York, les ADF portent effectivement une part très importante de responsabilité dans ces tueries, mais au côté d’autres éléments armés, parmi lesquels des soldats de l’armée régulière.

    Densément peuplé et riche en ressources, l’est de la RDC subit guerres, violences des groupes armés, enlèvements, exactions, viols, actes de banditisme… depuis la fin du génocide des Tutsis au Rwanda voisin en 1994 et le renversement du maréchal Mobutu en 1997. »

    Ref. RDC: l’épiscopat sollicite Museveni pour le démantèlement des groupes armés dans l’est

    Voir aussi : Malédiction sur l’Est du Congo

    JPSC