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Eglise - Page 784

  • L'homosexualité à la mode au sein de l'Eglise ? C'est une crainte du pape...

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    Du site de la station radio Europe 1 :

    Le pape François inquiet qu'une "mode" de l'homosexualité gagne l'Église

    Dans un livre d'entretiens paru samedi, le pape François s'est dit "inquiet" du nombre de prêtres et de religieux gays.

    Le pape François s'est dit "inquiet" du nombre de prêtres et de religieux gays, estimant que l'Église catholique risquait d'être gagnée par la "mode" de l'homosexualité, dans un livre d'entretiens paru samedi en Italie.

    "L'homosexualité est une question très grave qui doit faire l'objet d'un discernement adéquat des candidats" à la prêtrise et à la vie religieuse, a déclaré le pontife argentin dans ce livre intitulé "La force d'une vocation", qui doit être publié dans dix langues. "Dans nos sociétés, il semble même que l'homosexualité soit à la mode et cette mentalité, d'une certaine manière, influe aussi sur la vie de l'Église", a-t-il ajouté. "C'est quelque chose qui m'inquiète".

    De nombreux évêques ferment les yeux. Dès son élection en 2013, le pape François a adopté un ton plus accueillant avec les homosexuels, lançant son désormais célèbre "qui suis-je pour juger ?" et en recevant des couples gays. Mais sa position sur l'homosexualité reste celle de l'Église. Un document officiel de 2005 interdit l'accès à la prêtrise à tout homme présentant des tendances homosexuelles, même si de nombreux évêques choisissent de fermer les yeux, en particulier en raison de la chute drastique des vocations dans une grande partie du monde occidental.

    Ne pas "créer de scandales" dans la communauté. Dans le livre d'entretiens, François demande cependant aux responsables des séminaires et des noviciats de garder les yeux ouverts et de détecter même les candidats susceptibles de développer "plus tard" ces tendances. "Dans la vie consacrée et la prêtrise, il n'y a pas de place pour ce type d'affection. C'est pourquoi l'Église recommande que les personnes ayant ce type de tendance profondément ancrée ne soient pas acceptées dans le ministère ou la vie religieuse", explique le pontife argentin. Les homosexuels qui sont déjà prêtres, religieux ou religieuses "doivent être incités à vivre intégralement le célibat, et surtout à être parfaitement responsables, en cherchant à ne jamais créer de scandale dans leur communauté ou parmi les fidèles en vivant une double vie", ajoute le pape. "Il vaut mieux qu'ils abandonnent le ministère ou la vie consacrée plutôt que de vivre une double vie", insiste-t-il.

    Scandale d'agressions sexuelles cet été aux États-Unis. Cet été, le Vatican a été fortement secoué par la démission du cardinal Theodore McCarrick, 88 ans, ex-archevêque de Washington, accusé d'agressions sexuelles sur un adolescent remontant aux années 1970. Le pape a ordonné une enquête approfondie dans les archives du Saint-Siège pour comprendre comment cet homme qui invitait régulièrement des séminaristes et des jeunes prêtres dans son lit avait pu faire une si prestigieuse carrière.

  • L'esprit de l'Avent

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    « l'esprit de l'Avent »

    (archive : ANGÉLUS DU 2 DÉCEMBRE 2012, PAROLES DE BENOÎT XVI (Zenit.org)

    ROME, dimanche 2 décembre 2012 (Zenit.org) – Pour Benoît XVI, « l’esprit de l’Avent » est fait « d’écoute de Dieu, de désir profond de faire sa volonté, de service joyeux au prochain » : c’est ce qu’il a expliqué ce matin, 2 décembre 2012, lors de l’angélus du premier dimanche de l’Avent, place Saint-Pierre au Vatican.

    Il s’agit, par cette attitude, que Dieu en venant « ne nous trouve pas fermés ou distraits, mais puisse, en chacun de nous, étendre un peu son règne d’amour, de justice et de paix », a ajouté le pape.

    Paroles de Benoît XVI avant l’angélus (en italien)

    Chers frères et sœurs,Aujourd’hui l’Eglise commence une nouvelle Année liturgique, un chemin que vient enrichir en outre l’Année de la foi, pour les 50 ans de l’ouverture du Concile Vatican II. Le premier Temps de cet itinéraire est l‘Avent, formé, dans le rite latin, des quatre semaines qui précèdent la Naissance du Seigneur, c’est-à-dire le mystère de l’Incarnation. Le terme «avent» signifie «venue» ou «présence». Dans le monde antique il indiquait la visite du roi ou de l’empereur dans une province; dans le langage chrétien il se réfère à la venue de Dieu, à sa présence dans le monde; un mystère qui enveloppe entièrement le cosmos et l’histoire, mais qui connaît deux moments culminants : la première et la seconde venue de Jésus Christ. La première est l’Incarnation; la seconde est le retour glorieux à la fin des temps. Ces deux moments, qui chronologiquement sont distants – et il ne nous est pas donné de savoir quand –, se touchent en profondeur, car par sa mort et sa résurrection Jésus a déjà réalisé cette transformation de l’homme et du cosmos qui est la destination finale de la création. Mais avant la fin, il est nécessaire que l’Evangile soit proclamé à toutes les nations, dit Jésus dans l’Evangile de saint Marc (cf. Mc 13,10). La venue du Seigneur se poursuit, le monde doit être pénétré de sa présence. Et cette venue permanente du Seigneur dans l’Annonce de l’Evangile demande continuellement notre collaboration ; et l’Eglise, qui est comme la Fiancée, l’Epouse promise de l’Agneau de Dieu crucifié et ressuscité (cf. Ap 21,9), en communion avec son Seigneur, collabore à cette venue du Seigneur, par laquelle commence déjà son retour glorieux.

    C’est ce que nous rappelle aujourd’hui la Parole de Dieu, traçant la ligne de conduite à suivre pour être prêts pour la venue du Seigneur. Dans l’Evangile de Luc, Jésus dit aux disciples : « que votre coeur ne s'alourdisse pas dans la débauche, l'ivrognerie et les soucis de la vie … Restez éveillés et priez en tout temps » (Lc 21,34.36). Donc, sobriété et prière. Et l’apôtre Paul ajoute l’invitation à «un amour de plus en plus intense et débordant» entre nous et envers tous, pour rendre nos cœurs fermes et irréprochables dans la sainteté (cf. 1 Th 3,12-13).

    Au milieu des bouleversements du monde, ou des déserts de l’indifférence ou du matérialisme, les chrétiens accueillent de Dieu le salut et en témoignent avec une façon différente de vivre, comme une ville placée sur un mont. «En ces jours-là, annonce le prophète Jérémie, Juda sera délivré, Jérusalem habitera en sécurité, et voici le nom qu'on lui donnera : « Le-Seigneur-est-notre-justice» » (33,16). La communauté des croyants est le signe de l’amour de Dieu, de sa justice qui est déjà présente et qui œuvre dans l’histoire mais qui n’est pas encore pleinement réalisée, et par conséquent doit être attendue, invoquée, recherchée avec patience et courage.

    La Vierge Marie incarne parfaitement l’esprit de l’Avent, fait d’écoute de Dieu, de désir profond de faire sa volonté, de service joyeux au prochain. Laissons-nous guider par elle, afin que le Dieu qui vient ne nous trouve pas fermés ou distraits, mais puisse, en chacun de nous, étendre un peu son règne d’amour, de justice et de paix.

  • Un militant musulman pakistanais prend la défense d'Asia Bibi

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Un musulman pakistanais prend la défense d’Asia Bibi

    La chrétienne pakistanaise Asia Bibi est toujours coincée au Pakistan et ne peut quitter le pays suite à un accord signé entre le gouvernement et les radicaux. Selon le militant musulman Wajahat Abbas Kazmi, les musulmans modérés restent silencieux parce qu’ils sont conscients que prendre la parole les mettrait en danger, eux et leurs familles. Selon lui, rien ne justifie les protestations des extrémistes contre l’acquittement d’Asia Bibi.

    Pour Wajahat Abbas Kazmi, un militant pakistanais et producteur musulman, ce qui se passe dans son pays contre Asia Bibi est « une honte ». L’accord passé entre le gouvernement et les islamiques radicaux est encore plus scandaleux selon lui, en empêchant efficacement la femme chrétienne de quitter le pays, malgré son acquittement des accusations de blasphème qui portaient contre elle. Wajahat, qui vit en Italie, fait partie de la poignée de musulmans pakistanais qui n’hésitent pas à prendre la parole ouvertement pour défendre Asia Bibi et s’opposer aux discriminations antichrétiennes au Pakistan. Sa vie a été menacée à de maintes reprises à cause de son travail en faveur des droits de l’homme. Malgré cela, le musulman continue de s’opposer aux persécutions contre les minorités. Son livre intitulé Asia Bibi : La tragedia di una donna cristiana vista attraverso gli occhi di un musulmano (Asia Bibi : la tragédie d’une femme chrétienne selon le regard d’un musulman) doit être publié au cours des prochaines semaines. Selon lui, la cause de la souffrance d’Asia Bibi vient des « abus de la loi sur le blasphème » qui a été utilisé, souligne-t-il, « non seulement contre les chrétiens, mais aussi contre les musulmans ».

    Comment interprétez-vous le silence des musulmans modérés dans le cadre de l’affaire Asia Bibi ?

    Au Pakistan, les modérés restent silencieux parce qu’ils savent que ceux qui ont essayé de prendre la défense d’Asia Bibi ont été menacés ou même tués. Les Pakistanais se taisent parce qu’ils savent que parler serait dangereux pour eux et pour leurs familles. De plus, je crois que ceux qui vivent en dehors du pays connaissent peu cette affaire et ils n’en connaissent pas tous les détails.

    Pourquoi les positions radicales dominent-elles le monde islamique ?

    C’est très simple : parce que ceux qui parlent plus fort que les autres sont plus facilement écoutés alors que les discours de paix sont toujours réduits au silence. Je pense aussi que ceux qui s’expriment en faveur de la paix n’ont pas de portée médiatique suffisante. De plus, la plupart des lecteurs préfèrent écouter ceux qui crient plus fort.

    Que pensez-vous de la loi sur le blasphème ? Pourquoi n’est-elle pas rejetée par la population ?

    Les lois qui pénalisent les offenses contre la religion musulmane sont enracinées dans le Code pénal britannique, qui date de l’époque coloniale comme toutes les autres lois en vigueur au Pakistan. Le problème est qu’elles n’ont pas été abolies, et que de nouvelles lois ont été ajoutées avec les années, comme sous le régime militaire du général Zia-ul Haq. Mais nous devons être prudents. Les chrétiens ne sont pas les seules victimes de cette loi ; les musulmans le sont également. Les lois sur le blasphème ont été abusées comme n’importe quelle autre loi. Elles ne sont pas utilisées seulement contre les minorités, parce qu’au Pakistan, toutes les lois peuvent être manipulées contre tous ceux qui ne sont pas suffisamment puissants pour se défendre. Ces dernières années, certains des plus grands pays du monde se sont débarrassés de ce genre de lois. J’espère que cela arrivera aussi au Pakistan peu à peu.

    Dans votre pays, les extrémistes ont bloqué les routes en demandant qu’Asia Bibi soit pendue. Finalement, le gouvernement d’Imran Khan a signé un accord avec eux. Pensez-vous que les autorités ont cédé ?

    C’est une honte, rien ne justifie cela. Rien ne peut justifier les protestations des gens contre l’acquittement d’Asia Bibi. En même temps, le nom d’Asia Bibi n’a pas été ajouté à la liste des Pakistanais interdits de quitter le pays, ce qui nous donne espoir que l’accord en question n’est peut-être pas si important.

    (Avec Asianews)

     
  • Abus sexuels : ce sont des crimes personnels, pas des crimes de l’Église

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    Pour le cardinal Filoni, les abus « ne concernent pas l’Église comme institution »

    Tout en condamnant les « crimes » que sont les abus sexuels, le préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, estime que « la pédophilie ne regarde pas l’Église comme institution mais les personnes qui, à travers elle, ont commis ces actes ».

    Le cardinal Fernando Filoni, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, a affirmé vendredi 30 novembre que la question des abus sexuels « ne concerne pas l’Église comme institution ».

    Le préfet de la Congrégation pour l’évangélisation présentait les propositions de son dicastère en vue du Mois missionnaire extraordinaire voulu pour octobre 2019 par le pape François pour renforcer l’élan missionnaire de l’Église.

    Le pape François décrète un « mois missionnaire » pour octobre 2019

    Interrogé par La Croix sur la crédibilité du message d’une Église défigurée par les abus sexuels, le cardinal Filoni a rappelé que « dans la doctrine de l’Église, il n’y a rien en faveur des abus »« Je dirais même plus, a-t-il martelé, l’abus est la contradiction de ce message. »

    « L’Église ne peut être défigurée par cela »

    Estimant que « l’abuseur abuse de son statut pour commettre son crime », il s’est refusé dès lors à dire que l’Église puisse être touchée par ces actes.

    « L’Église ne peut être défigurée par cela car elle garde, fondamentalement, le visage du Christ : ce sont des crimes personnels, pas des crimes de l’Église », tout en reconnaissant que « malheureusement, l’abuseur implique l’institution à laquelle il appartient ».

    Au Congrès Mission, « pas d’évangélisation sans travail de vérité »

    « Il faut clarifier cela car nos fidèles ne comprennent pas que leur Église qui prêche jésus, le pardon, la miséricorde, le respect, l’amour, qui a des paroles si fortes contre celui scandalise, puisse faire cela. »

    « La question de la pédophilie ne regarde pas l’Église comme institution mais les personnes qui, à travers elle, ont commis ces actes », a-t-il conclu.

    Le pape dénonce une « culture de l’abus » et un « système de couverture »

    En mai dernier, dans une lettre aux catholiques chiliens, le pape François avait dénoncé une « culture de l’abus » au sein de l’Église ainsi qu’un « système de couverture qui lui permet de se perpétuer », appelant à « générer une culture de la protection qui imprègne nos manières d’être en relation, de prier, de penser, de vivre l’autorité, nos propres coutumes et nos langages ainsi que notre relation avec le pouvoir et l’argent ».

    Abus sexuels au Chili, le pape en appelle aux laïcs

    Un message réitéré pour l’Église universelle dans sa Lettre au Peuple de Dieu d’août dernier, dénonçant le « cléricalisme », « manière déviante de concevoir l’autorité dans l’Église » et qui « engendre une scission dans le corps ecclésial qui encourage et aide à perpétuer beaucoup des maux que nous dénonçons ».

  • France, 8 décembre : une chaîne de prière pour la vie

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    De Jean-Marie Dumont sur le site de l'hebdomadaire "Famille Chrétienne" :

    Avortement : une chaîne de prière pour la vie

    À l’occasion de la fête de l’Immaculée Conception, le 8 décembre, une grande chaîne nationale de prière et d’adoration pour la vie sera lancée. « Aujourd’hui, en France, expliquent les initiateurs de ce projet, un avortement a lieu toutes les deux minutes. Nous traversons une période où il est de plus en plus difficile de promouvoir la vie et de dénoncer l’IVG. Pour vaincre ce mal, nous pensons que l’arme la plus efficace est celle de la prière, en y associant le plus de chrétiens possible. »

    Concrètement, l’idée est de réserver des créneaux d’adoration ou de prière sur un site Internet (www.prionspourlavie.fr) ou sur l’application « Prions pour la vie ». Les priants sont invités, s’ils le peuvent, à se rendre dans une église et à prier devant le Saint-Sacrement. Sinon, ils peuvent sans se déplacer dire une prière mariale comme le chapelet. La chaîne de prière débutera le 8 décembre, mais il est d’ores et déjà possible de s’inscrire pour un créneau sur le site. « Dans l’Ancien Testament, peut-on lire sur un tract d’invitation, le peuple de Dieu ne pouvait vaincre Jéricho par ses propres forces. La muraille était infranchissable. Mais, par sa prière incessante en présence de l’Arche de l’Alliance, Dieu donna Lui-même la victoire : le rempart s’écroula sur place. »

  • Les monastères d'Europe, témoins de l'Invisible

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    De François Ernenwein sur le site du journal La Croix :

    « Monastères d’Europe » de Marie Arnaud et Jacques Debs

    Monastères d’Europe. Les témoins de l’invisible, Textes et photographies de Marie Arnaud et Jacques Debs, Zodiaque/Arte éditions, 252 p., 39 €

    C’est un projet monumental que ses auteurs ont su mener à bien avec conviction. Marie Arnaud et Jacques Debs ont conçu à la fois un livre et cinq films d’une heure sur les monastères d’Europe, d’une très grande beauté.

    Commençons par le livre. Le champ des investigations était immense : il a fallu choisir entre des lieux, des traditions spirituelles. La définition du territoire exploré peut, elle-même, être discutée : où passent exactement les frontières de l’Europe ?

    Habilement, Marie Arnaud et Jacques Debs ont navigué entre ces écueils. L’ouvrage (beaucoup de photos et très peu de texte) offre une plongée dans des aventures artistiques, architecturales et humaines qui ont dessiné – malgré les conflits théologiques, les souffrances endurées – un paysage spirituel d’une infinie richesse. Il a constitué le socle d’une certaine idée de l’Europe de l’Atlantique à l’Oural.

    À lire aussi : Le choix de la vie contemplative

    21 étapes contrastées

    Quelle est son actualité ? Les auteurs se sont posé la question, ils l’ont aussi posée aux communautés de frères et sœurs rencontrées au cours de leur périple. Les photos parviennent à rendre compte de la pertinence de ce message monastique et de son ancrage dans le monde aujourd’hui. Ces lieux, certes préservés de nombreuses agressions contemporaines, constituent un témoignage puissant pour nos vies d’aujourd’hui et pour le monde dans lequel ils s’inscrivent. En Russie, en Allemagne, en Grèce, en France ou ailleurs sur le continent…

    La typologie retenue – les monastères et l’eau, les monastères du bout du monde, les monastères entrepreneurs, les monastères hors champ, les monastères des pèlerins – peut être discutée à l’infini. Mais ici elle fonctionne et offre au lecteur un cheminement en 21 étapes contrastées entre, par exemple, Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice et Notre-Dame d’Iverski sur l’île de Valdaï en Russie.

    À lire aussi : Les abbayes, des îlots spirituels toujours aussi prisés

    L’histoire d’un éternel recommencement

    Avec les films (1), on entre dans une autre dimension de leur travail documentaire : la rencontre devient plus précise avec ceux qui font vivre ou revivre ces lieux. Témoignages de ces moines et moniales, de la joie qui les habite, ancrée dans les traditions anciennes comme celles des bénédictins ou celles, inventées plus récemment, des Fraternités monastiques de Jérusalem.

    C’est l’histoire d’un éternel recommencement depuis des rites quasi éternels jusqu’à de nouvelles liturgies… La force de ce travail, outre ses qualités artistiques, se niche dans la parole incarnée d’hommes et de femmes qui se déploie dans de nouvelles fondations. L’histoire des monastères d’Europe n’appartient pas au passé. Elle demeure d’une grande actualité.

    François Ernenwein

    (1) Une série de cinq films documentaires de 52 minutes, diffusés sur Arte du 3 au 7 décembre, en DVD le 4 décembre.

  • Grâce à Hozanna, rester connecté à l'essentiel

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    De Matthieu Jeannet sur le site de l'Homme Nouveau :

    Avec Hozana, rester connecté à l’essentiel

    Avec Hozana, rester connecté à l’essentiel

    Hozana.org est un réseau social de prière qui permet de créer et rejoindre des communautés de prière et qui réunit aujourd’hui plus de 180 000 personnes à travers le monde. Hozana propose cette année une neuvaine qui s'achèvera le 8 décembre, pour nous préparer spirituellement à la fête de l'Immaculée Conception.

    L’histoire du réseau de prière Hozanacommence en 2014, avec la conviction de son fondateur Thomas Delenda que la prière peut changer le monde et qu’internet représente une opportunité sans précédent pour toucher des millions de personnes. Et puisqu’il existe des plateformes qui permettent de présenter des projets pour obtenir des financements, pourquoi ne pas créer une plateforme où chacun pourrait présenter ses intentions, pour recevoir des prières ? C’est cela, Hozana : une plateforme en ligne où les chrétiens du monde entier peuvent prier les uns pour les autres et prier ensemble autour de propositions spirituelles multiples, riches et variées.

    Afin que chaque chrétien puisse trouver le contenu de prière qui lui correspond pour entretenir une relation fidèle à Dieu, de nombreuses communautés religieuses, associations, paroisses, et bénévoles, partagent sur ce réseau social des contenus de prière toujours plus variés, au travers de communautés de prière. Une communauté de prière est une proposition spirituelle spécifique, temporaire ou permanente, privée ou publique, à laquelle sont inscrits un certain nombre de priants. Sur Hozana, chaque personne peut s’inscrire aux communautés de prière de son choix, et recevoir les publications faites par ces communautés : soit par courriel, soit sur son « coin prière » sur Hozana, accessible sur ordinateur et smartphone. Chaque personne peut aussi prier pour les intentions de ses frères chrétiens, déposer une intention personnelle… Bref, chaque personne est soutenue dans sa vie spirituelle et se sait faire partie d’une communauté !

    Exemple parmi d’autres de l’une de ces communautés de prière, l’association « Le chapelet des enfants » propose cette année une neuvaine à l’occasion de la fête de l’Immaculée Conception, pour nous aider à nous préparer spirituellement à cette grande fête mariale.

    Hozana réunit aujourd’hui plus de 180 000 personnes du monde entier, qui forment de vastes communautés de priants autour de contenus spirituels spécifiques. Chaque communauté religieuse, groupe de prière, association, ou bénévole peut, à travers sa « communauté de prière », proposer un contenu spirituel riche (retraite en ligne, neuvaine, méditation quotidienne…) et réunir ainsi de nombreux priants.

    Le réseau social Hozana est donc animé par des acteurs multiples, afin qu’un maximum de charismes chrétiens soit représenté et que chaque priant puisse trouver la manière de prier qui lui corresponde le mieux. Presque 8 000 communautés de prière ont été créées à ce jour et les fruits sont nombreux, avec beaucoup de témoignages de conversion ou de retour à la vie spirituelle. « Hozana m’a littéralement transformée ! », écrit une priante. « Je vous félicite et vous remercie pour le projet Hozana que je trouve extraordinaire et dont je ne peux plus me passer. Je mesure la pauvreté de ma foi et de sa mise en pratique concrète au quotidien… Mais Hozana m’aide à me ressourcer et persévérer », témoigne une autre.

    Des hommes et des femmes de tous les âges et de tous les coins du monde prient avec le soutien des communautés d’Hozana et beaucoup témoignent qu’il ne s’agit pas seulement d’une plateforme mais d’un véritable appui spirituel au quotidien. Pour certains, Hozana est aussi une réponse à l’isolement et à la solitude, que ce soit celle d’une personne âgée qui ne peut plus se rendre à l’église ou celle d’adolescents raillés pour leur foi à l’école et qui trouvent un véritable ressourcement dans ces communautés de prière.

  • "Chrétiens d'Orient, mon Amour"

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    De Benoît Lannoo sur le site cathobel.be :

    Une déclaration d’amour aux chrétiens d’Orient

    Marie Thibaut de Maisières et Simon Najm – (c) B. Lannoo

    C’est à la Villa Empain à Bruxelles qu’a été présenté le merveilleux livre « Chrétiens d’Orient. Mon Amour », le 28 novembre. Il ne s’agit pas d’un dictionnaire, mais d’« une déclaration d’amour classée par ordre alphabétique ». Et le bénéfice de sa vente sert à aider le Comité de des chrétiens d’Orient à préserver ou à reconstruire un Orient dans lequel les chrétiens puissent vivre.

    « Au début, je croyais que l’idée de faire cet ouvrage était irréaliste, mais grâce aux talents et au dévouement de Marie Thibaut de Maisières et de sa large équipe, nous voici avec une merveilleuse déclaration d’amour pour les chrétiens d’Orient entre les mains », dit le docteur belgo-libanais Simon Najm, président du Comité de soutien des chrétiens d’Orient (CSCO). C’est lui qui, fin 2013, était à la base de ce comité regroupant toutes les Eglises du Moyen-Orient actives en Belgique – les arméniens, les chaldéens, les coptes catholiques et les coptes orthodoxes, les maronites, les melkites, les syriaques catholiques et les syriaques orthodoxes – et l’Église latine de Belgique. Ils se réunissent régulièrement à l’Abbaye maronite de Saint-Charbel à Bois-Seigneur-Isaac pour chercher ensemble comment servir les communautés d’Orient vivant chez nous, mais surtout comment aider les chrétiens d’Orient à rester dans leurs terres natales ou à y retourner.

    Richesse dans la diversité

    « Notre livre démontre que le Moyen-Orient sans chrétiens n’a pas d’avenir », dit Marie. « Si une cohabitation pacifique ne réussit pas là-bas, comment pourrait-elle réussir ici ? La cohabitation pacifique en Orient – qui a souvent été possible et qui l’est encore – est donc un grand exemple pour nous en Occident. Toutes les religions abrahamiques sont nées au Moyen-Orient : le judaïsme, le christianisme et l’islam. Il est fondamental que cette cohabitation persiste en Orient, pour nous mais aussi – sinon pas surtout – pour les musulmans, qui risquent se faire engloutir par le fanatisme, sans la présence chrétienne parmi eux. » Après avoir travaillé pendant un an à convaincre 45 auteurs à participer à l’ouvrage et à livrer une centaine de textes à temps, Marie demeure pleine d’espoir. « J’ai ressenti tellement d’amour pour les chrétiens d’Orient, en Orient aussi ! » Et un énorme respect pour ceux qui ont le courage de rester ou de retourner au Moyen-Orient…

    « Le fil conducteur du livre est la question : qui sont-ils, au fond, ces chrétiens d’Orient ? », explique Marie. « Quelles sont les composantes de la mosaïque, quelles sont leurs langues et leurs cultures, comment l’aide humanitaire s’organise-t-elle, comment font-ils la guerre, la politique mais aussi la nourriture… Ce sont les questions des Occidentaux par rapport à la chrétienté d’Orient. Mais – surprise ! – le résultat semble être amusant pour les Orientaux aussi. Ma sœur, par exemple, qui est mariée avec un orthodoxe, explique à quel point nourriture est égale à amour, en Orient. Pour nous, c’est une idée irréelle, car nous sommes tout le temps au régime. Ma sœur explique dès lors qu’il lui a fallu dix ans de mariage avant de comprendre qu’en disant à ses filles devant sa belle-mère qu’elles ne pouvaient pas abuser de desserts, elle les privait de l’amour de leur grand-mère. » Tout le monde, en effet, souffre d’un manque de recul par rapport à ses propres usages.

    Maison de la femme

    Entretemps, la paix semble en train de revenir en Orient… « Il faudra construire un nouveau modèle de citoyenneté », estime Marie, « mais il y a de jeunes gens qui ont les ressources culturelles et spirituelles pour le faire. Or nous devons être là pour les soutenir, notamment financièrement, car sans développement économique, le développement culturel n’est pas possible. » C’est la raison pour laquelle le CSCO continue de lancer de nouveaux projets au Moyen-Orient. « Nous offrons de l’aide alimentaire et de l’aide au logement à des réfugiés en Irak, en Syrie et au Liban », nous énumère le docteur Simon. « Nous soutenons des dispensaires à Deir El Ahmar au Liban et à Qamishli en Syrie, une école primaire à Hassaké et trois mouvements de jeunesses à Alep, un centre d’aide psychologique à Alqosh en Irak, mais aussi l’orphelinat de Bethléem tenu par les sœurs de Saint-Vincent de Paul, un projet éducatif pour enfants organisé par les sœurs de Taybeh et les scouts de Beit Sahour, le tout en Palestine. »

    Le Comité de soutien des chrétiens d’Orient est aussi particulièrement concerné par l’aide au retour des réfugiés dans la pleine de Ninive, en particulier à Teleskeff, où il soutient également un dispensaire et une « maison de la fille et de la femme irakienne ». Car cela demeure le message fondamental pour le docteur Simon : « Les chrétiens sont chez eux en Orient. Sans juger de la situation particulière de telle ou telle famille de réfugies, j’ose dire clairement : il faut que les chrétiens restent en Orient, il faut qu’ils retournent en Orient ».

    Benoit LANNOO

    « Chrétiens d’Orient. Mon Amour », sous la direction de Marie Thibaut de Maisières et Simon Najm, avec des photos de Johanna de Tessières et Olivier Papegnies et une mise en page de Marc Dausimont, Mardaga, 272 pages, 34,90 €.

    Aider le CSCO est aussi possible en achetant un livre directement au CSCO en payant 40 € (inclus les frais d’envoi) au numéro de compte BE77 0689 0300 3642.

    Le livre sera également en vente lors de la ‘Nuit des témoins’ le 7 décembre dès 20 h à la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles et le 8 décembre dès 20 h à l’abbaye maronite Saint-Charbel à Bois-Seigneur-Isaac.

  • Bruxelles, 4 décembre : "Subjectivement vôtre" (Philo à Bruxelles avec Stéphane Mercier)

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  • Pour une bonne gestion des biens culturels de l'Eglise

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    A l'heure où l'on ne sait plus trop bien que faire des églises que les fidèles ont désertées, les paroles du pape devraient pouvoir orienter la réflexion de ceux qui en sont responsables... (voir ICI)

    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Le pape plaide pour une gestion « prophétique » des biens culturels ecclésiastiques

    Message au cardinal Ravasi (Traduction intégrale)

    L’édification d’une église ou sa nouvelle destination ne sont pas « des opérations que l’on traite uniquement sous l’aspect technique ou économique », déclare le pape François ; « elles doivent être évaluées selon l’esprit de prophétie : à travers elles, en effet, passe le témoignage de la foi de l’Église qui accueille et valorise la présence de son Seigneur dans l’histoire ». Le fait « que beaucoup d’églises, nécessaires jusqu’à il y a quelques années, ne le sont plus maintenant », explique-t-il, doit être vu « comme un signe des temps qui nous invite à une réflexion et qui nous impose une adaptation ».

    Le pape François a envoyé un message aux participants au congrès « Dieu n’habite-t-il plus ici ? Cession de lieux de culte et gestion intégrée des biens culturels ecclésiastiques », organisé par le Conseil pontifical pour la Culture, en collaboration avec l’Université pontificale grégorienne et la Conférence épiscopale italienne, qui se déroule à Rome, à la Grégorienne, les 29 et 30 novembre 2018. Daté de ce jeudi 29 novembre, le message a été lu à l’ouverture des travaux par le cardinal Gianfranco Ravasi, président du dicastère.

    Le pape y souligne que « les biens ecclésiastiques sont des témoins de la foi de la communauté qui les a produits au cours des siècles et c’est pourquoi ils sont à leur façon des instruments d’évangélisation qui accompagnent les instruments ordinaires de l’annonce, de la prédication et de la catéchèse ». « Tout en inculquant le devoir de protection et de conservation des biens de l’Église, et en particulier des biens culturels », poursuit-il, l’Église affirme « qu’ils n’ont pas de valeur absolue mais qu’en cas de nécessité ils doivent servir au plus grand bien de l’être humain, et spécialement au service des pauvres ».

    Voici notre traduction du message du pape François.

    HG

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  • Nos sanctuaires sont irremplaçables

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Les sanctuaires gardent vivante la piété populaire, fortifient la foi et la charité

    Audience du pape avec les recteurs et animateurs de sanctuaires

    « Nos sanctuaires sont irremplaçables », a affirmé le pape François, « parce qu’ils maintiennent vivante la piété populaire, l’enrichissant d’une formation catéchétique qui soutient et fortifie la foi tout en alimentant en même temps le témoignage de la charité ». Reprenant l’expression d’un évêque italien, il a poursuivi en disant que la piété populaire était « le système immunitaire de l’Église ».

    Le pape François a reçu en audience les participants au Congrès international pour les recteurs et les animateurs des sanctuaires sur le thème « Le sanctuaire, porte ouverte pour la nouvelle évangélisation » ce jeudi 29 novembre 2018 dans la Sala Regia du Palais apostolique. Le congrès s’est déroulé du 27 au 29 novembre à l’Université pontificale du Latran à Rome. Après avoir lu son discours préparé, le pape a prolongé l’audience en parlant d’abondance de cœur.

    Le pape a d’abord insisté sur la qualité de l’accueil : « Un climat d’amitié est une semence féconde que nos sanctuaires peuvent jeter dans le terrain des pèlerins, leur permettant de retrouver cette confiance dans l’Église » et dans la prière qui « fait des sanctuaires des lieux féconds, pour que la piété du peuple soit toujours alimentée et grandisse dans la connaissance de l’amour de Dieu ».

    Il a enfin évoqué l’importance du sacrement de la réconciliation : « quand elle est vécue, la miséricorde devient une forme d’évangélisation réelle, parce qu’elle transforme ceux qui reçoivent la miséricorde en témoins de la miséricorde ».

    Voici notre traduction du discours prononcé par le pape François.

    HG

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  • Asia Bibi tremble pour ses filles

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    D'Adélaïde Patrignani sur Vatican News :

    Asia Bibi craint pour la sécurité de ses filles

    Acquittée le 31 octobre dernier par la Cour Suprême pakistanaise, Asia Bibi est toujours en lieu tenu secret, séparée de sa famille. Ses deux filles reçoivent régulièrement des menaces, comme le rapporte l’Aide à l’Église en Détresse.

    «Nous avons peur. Ces derniers jours ont a tiré sur le portail de la maison où nous nous trouvons. Nous recevons constamment des menaces et plus d’une fois j’ai été suivi», témoigne Joseph Nadeem, le responsable de la Fondation Renaissance Education qui prend soin de la famille d'Asia Bibi au Pakistan depuis la condamnation de cette dernière en 2010.

    La menace des islamistes

    Aujourd’hui Joseph Nadeem et sa famille vivent avec Esha et Eisham, les filles d’Asia Bibi. «À peine Asia a-t-elle été acquittée, nous avons dû fuir », explique-t-il. «Elle et son mari se trouvent dans un lieu sûr protégé par le gouvernement, mais nous ne pouvons pas être avec eux», précise-t-il à l’association Aide à l’Église en Détresse (AED). Depuis le 31 octobre, date de l'acquittement d'Asia Bibi, ils ont changé quatre fois d’habitation. «Les islamistes nous poursuivent, et à chaque fois que nous nous rendons compte que nous sommes en danger, nous nous échappons immédiatement. Nous ne pouvons même pas sortir acheter à manger. Je sors seulement de nuit et le visage couvert», confie le tuteur de la famille d’Asia Bibi.

    Asia Bibi est au courant de cette situation dangereuse pour ses proches : «Je l’ai rencontrée dès sa libération, et chaque jour nous parlons avec elle par téléphone. Elle est très inquiète pour ses filles», poursuit Joseph Nadeem.

    L'espoir d'un Noël à Rome 

    Même si le calvaire de la pakistanaise et de sa famille ne semble pas encore terminé, Asia Bibi garde une foi et une force remarquables : «C’est une femme incroyable !», fait remarquer Joseph Nadeem. «Elle a conservé une foi inébranlable et une confiance infinie dans le Seigneur. Ça peut sembler étrange, mais c’est elle qui nous soutient dans ces moments difficiles. Elle nous invite à ne pas se décourager».  

    «Nous tous, y compris Asia, nous sommes reconnaissants envers ceux qui élèvent leur voix pour dénoncer notre situation», déclare par ailleurs M. Nadeem. Il espère «pouvoir quitter bientôt le Pakistan pour vivre dans un lieu sûr» avec tous ses proches. «Et nous espérons que nos deux familles puissent passer ce Noël à Rome, avec vous», conclut-il dans son témoignage à la branche italienne de l'AED. 

    Rome, où Asia Bibi est évoquée aujourd'hui puisqu'un congrès organisé par l'Alliance Catholique s'y tient sur le thème : «Asia Bibi, plus jamais ! Le Pakistan, la loi sur le blasphème et la liberté religieuse». À l'heure actuelle, 400 personnes sont emprisonnées à cause de cette loi sur le blasphème.