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Eglise - Page 783

  • Jésus, maître de prière pour nous tous

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Audience: Jésus, maître de prière «pour nous tous» (traduction intégrale)

    Le «Notre Père», nouveau cycle de catéchèses

    Jésus, explique le pape, « devient maître de prière de ses disciples, comme il veut certainement l’être pour nous tous » : « il est justement venu pour nous introduire dans cette relation avec le Père ».

    Le pape François a entamé un nouveau cycle de catéchèses sur la prière du « Notre Père », ce mercredi matin 5 décembre 2018, lors de l’audience générale qui s’est déroulée dans la Salle Paul VI du Vatican, en présence de milliers de pèlerins et de fidèles en provenance de toute l’Italie et du monde entier.

    Les disciples « voyaient Jésus prier et ils avaient envie d’apprendre à prier », souligne le pape François. En effet, « dans sa manière de prier, il y avait aussi un mystère renfermé, quelque chose qui n’avait certainement pas échappé aux yeux de ses disciples ».

    Commentant la demande des disciples à Jésus « Apprends-nous à prier », le pape a encouragé même ceux qui prient « peut-être depuis de nombreuses années » à toujours apprendre et il a indiqué la première condition pour prier : « Le premier pas pour prier, c’est d’être humble, aller au Père et dire : “Regarde-moi, je suis pécheur, je suis faible, je suis mauvais” ». « Cela commence toujours par l’humilité et le Seigneur écoute », a-t-il insisté. « La prière humble est écoutée par le Seigneur ».

    Voici notre traduction intégrale de la catéchèse du pape François.

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  • Découvrir et partager la lumière de Noël

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    LalumieredeNoel.com est en ligne depuis dimanche et sera alimenté tout au long l’Avent ! Y seront « postés » une douzaine d’e-missionnaires formés et prêts à répondre aux questions des internautes pour leur témoigner de la lumière du Christ.

    Découvrir le site

    Tout le monde peut participer !

    Les catholiques sont tous invités à participer, soit en contribuant par des contenus, soit en partageant les publications dans les réseaux sociaux, soit par leur prière ou par un don. L’association donne un lien pour s’inscrire. De plus, il est proposé un concours de crèches et bientôt, des quiz !

    Des cartes de visites missionnaires

    Il est également proposé aux paroisses ou mouvements qui organisent des missions de Noël dans la rue de télécharger des cartes de visites à imprimer ou d’en commander à prix coûtant. Ces cartes renvoient vers Lalumieredenoel.com, avec, nouveauté dans l’Eglise, une proposition de discussion en direct avec des chrétiens, par le live chat’ du site (en savoir plus sur cette proposition).

  • Vous avez dit "martyre" ?

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    Alors que l'on va béatifier les 19 martyrs d'Algérie et qu'on célébrait il y a peu le 30e anniversaire de la canonisation des martyrs du Vietnam, cet enseignement du Père Paul-Dominique Marcovits, o.psur le martyre chrétien a été publié sur le site des Missions Etrangères de Paris :

    La grâce du martyre : que comprendre ?

    30ème anniversaire de la canonisation des martyrs du Vietnam Permettez-moi de commencer par une histoire. Il y a quelques années, je prêchais la retraite des moniales dominicaines de Paray-Le-Monial. Pendant un temps libre, après avoir salué le Seigneur dans la basilique et au monastère de la Visitation, je suis entré dans une librairie. Là une dame me reconnaît. « Vous êtes le père Marcovits ! Qu’est-ce que vous faites là ? » Étonné par la question, je répondis quand même aimablement : « Je prêche une retraite aux Dominicaines. » « Sur quoi ? » Je lançai : « Sur le martyre. » L’effet, un peu voulu, fut terrible. « Oh ! Mon père ! Mais c’est épouvantable ! Le martyre… » Puis elle s’arrête devant une évidence qui s’impose à elle. « Le martyre ? Mais je vois. J’appelle mon amie qui est au fond du magasin. Le martyre, elle connaît, elle a été mariée ! »

    C’est bien sûr avec humour que je vous livre ce récit. Accompagnant les Équipes Notre-Dame, parlant régulièrement de la spiritualité conjugale, rédigeant la cause de canonisation du père Caffarel, l’apôtre du mariage, je connais bien des couples heureux au-delà de toute épreuve. Mais, nous le savons aussi, certains passent par des moments bien durs. Et il n’y a pas que la vie de couple qui peut être marquée par la tourmente. Certains sont obligés de travailler avec des patrons au caractère épouvantable et l’on ne peut pas partir, il faut gagner sa vie. On connaît aussi des communautés religieuses où se vit un calvaire…

    En vous parlant ainsi, je ne suis pas loin de notre sujet. Ou plutôt, je suis au cœur de notre propos. Au fond, comment ces martyrs du Vietnam dont nous célébrons aujourd’hui la fête, ont-ils tenu ? Comment ont-ils eu la force de rester fidèles ? Quelles ressources y avait-il en eux pour tenir tête au mal ? Y en a-t-il qui ont été trop faibles et qui n’ont pu résister à l’adversaire ? Ces questions sont importantes pour nous. Il ne s’agit pas « de nous prendre pour des martyrs », comme on dit, mais enfin, chacun au cours de son existence a déjà connu des épreuves, des années de violence intérieure peut-être. Comment avons-nous tenu ? C’est là que les martyrs du Vietnam peuvent éclairer notre vie, nous soutenir sur notre route.

    Après avoir montré, je l’espère, l’actualité du martyre, il convient de donner les différentes acceptions du mot martyre.

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  • Abus sexuels : oser voir ce que l'on voit

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    De Jean Bernard sur le site du mensuel La Nef :

    Abus sexuels dans l’Église : oser voir ce que l’on voit !

    Le synode a abordé la question des abus sexuels dans l’Église, mais sans s’y étendre. Sur cette difficile question existent des rapports, américains notamment, peu médiatisés et tout aussi peu évoqués par les responsables ecclésiastiques qui ne les intègrent pas dans leur réflexion. Or, ces rapports mettent en évidence un certain nombre de faits qu’il est essentiel de prendre en compte si l’on veut éradiquer un terrible fléau aux conséquences si dramatiques.

    Depuis les dernières révélations concernant les abus sexuels sur mineurs commis par les membres du clergé au Chili, en Pennsylvanie et maintenant en Allemagne, la thèse officielle de l’Église est désormais claire : ces abus sont imputables au « cléricalisme », c’est-à-dire à ce sentiment de toute-puissance que le statut clérical conférerait à ses titulaires et qui les autoriserait à commettre de véritables crimes, en particulier sur les enfants. C’est en ce sens que, dans sa Lettre au peuple de Dieu du 20 août 2018, le pape François a souligné que l’origine de cette tragédie était à rechercher dans « la manière déviante de concevoir l’autorité dans l’Église », autrement dit dans le cléricalisme qui, « favorisé par les prêtres eux-mêmes ou par les laïcs, engendre une scission dans le corps ecclésial qui encourage et aide à perpétuer beaucoup de maux que nous dénonçons aujourd’hui ». Et le pape, dans cette lettre, de conclure de manière on ne peut plus claire : « Dire non aux abus, c’est dire non, de façon catégorique, à toutes formes de cléricalisme. » Pourtant, d’autres voix, parmi lesquelles figurent des hauts prélats (tels que le cardinal Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi), refusent de s’inscrire dans ce schéma explicatif et font entendre une thèse alternative, il est vrai un peu provocatrice : selon eux, les abus sexuels dans l’Église seraient, dans une large part, la conséquence de la surreprésentation d’homosexuels dans le clergé, et l’Église aurait fait preuve d’une tolérance aveugle en laissant accéder à la prêtrise ou à l’état religieux des hommes faisant courir, en raison de leur orientation sexuelle, un risque élevé aux mineurs et aux jeunes majeurs.

    Pour tenter d’y voir plus clair dans le débat cléricalisme versus homosexualité, il convient plus que jamais d’avoir égard à la célèbre invitation de Charles Péguy : « Il faut toujours dire ce que l’on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit. » Or, que voit-on justement sinon que la victime type d’un abus sexuel dans l’Église n’est pas à proprement parler un enfant, ce en quoi le terme de pédophilie souvent entendu est mal choisi, mais plutôt un adolescent, qui plus est de sexe masculin. Il suffit, pour s’en convaincre, de se référer à l’étude la plus précise jamais menée jusqu’alors sur les abus sexuels dans l’Église, celle du John Jay College of Criminal Justice de New York de 2004, portant sur les années 1950-2002. Or, cette étude a mis en évidence que, en ce qui concerne l’Église catholique aux États-Unis, les victimes étaient avant tout des mineurs pubères de 11 à 17 ans (81 %) et que, parmi cette dernière catégorie, la proportion selon le sexe s’établissait à 85 % de garçons et 15 % de filles. Ces chiffres, qui ont été peu ou prou confirmés par des études plus récentes conduites en Belgique (1) et en Allemagne (2), attirent d’autant plus l’attention qu’ils sont exactement l’inverse de ce qui est observé dans la société dans son ensemble, où les victimes sont, dans leur immense majorité, de sexe féminin (3).

     

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  • Mgr Aupetit sur les Gilets jaunes : « La violence engendre la vengeance et la haine »

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    Lu sur le site web "aleteia":

    gilets jaunes manifestation-yellow-vests-movement-paris-ciric_377342.jpg"Alors que la France est traversée par un profond mouvement social, Mgr Aupetit, archevêque de Paris, appelle « les protagonistes à un véritable dialogue où chacun accepte de sortir de ses certitudes pour établir un vrai diagnostic d’une situation délétère et trouver humblement les voies d’une reconstruction fraternelle de notre société ».

    Mgr Aupetit, archevêque de Paris depuis un an, vient de publier un texte intitulé « L’urgence de la fraternité ». Il revient sur le mouvement des Gilets jaunes et appelle à un vrai dialogue afin de « reconstruire une société fraternelle ». Découvrez ci-dessous le texte en intégralité :

    L’urgence de la fraternité

    Les événements récents montrent une souffrance importante d’une grande partie de nos concitoyens, qui génère la colère quand elle ne semble pas entendue et une frustration devant ce qui peut être pris pour de l’arrogance. Comme archevêque de Paris, je comprends la peine de ceux qui manifestent pacifiquement et luttent pour conserver une vie digne, je dénonce la violence scandaleuse de ceux qui en profitent pour saccager notre ville, je salue le courage des services de police et de gendarmerie et je m’unis au souci de nos gouvernants qui cherchent des réponses à la crise.

    Notre pays souffre d’une incompréhension généralisée. L’individualisme devient la valeur absolue au détriment du bien commun qui se construit sur l’attention aux autres et en particulier aux plus faibles. Les valeurs de la République que sont la liberté et l’égalité sont parfois détournées par des réseaux d’influence qui réclament des droits nouveaux sans égard pour les plus vulnérables.

    Où sont les véritables priorités ? Les urgences nationales, les « grandes causes » de notre pays ne peuvent légitimement être celles des revendications communautaristes ou catégorielles. Le devoir primordial de l’État est de garantir pour chacun les moyens d’entretenir sa famille et de vivre dans la paix sociale. Il nous faut reconstruire une société fraternelle. Or, pour être frères, encore faut-il une paternité commune. La conscience de Dieu le Père qui nous apprend à nous « aimer les uns les autres » a façonné l’âme de la France. L’oubli de Dieu nous laisse déboussolés et enfermés dans l’individualisme et le chacun pour soi.

    La violence engendre la vengeance et la haine. Apprenons ensemble à nous écouter vraiment et à nous parler sans à priori méprisant pour ceux qui ne pensent pas comme nous. J’appelle modestement les protagonistes à un véritable dialogue où chacun accepte de sortir de ses certitudes pour établir un vrai diagnostic d’une situation délétère et trouver humblement les voies d’une reconstruction fraternelle de notre société. Je demande enfin aux chrétiens de prier et d’être ce qu’ils sont appelés à être au nom du Christ : des artisans de paix.

    Je porterai notre pays dans la prière lors de la Messe de l’Immaculée Conception du vendredi 7 décembre prochain à 18h30 à Notre Dame de Paris. En ces temps troubles que nous vivons, nous pourrons confier à la sainte Patronne de la France la paix de notre nation qui ne peut naître que de la justice.

    + Michel Aupetit,
    archevêque de Paris "

    Ref. Mgr Aupetit sur les Gilets jaunes : « La violence engendre la vengeance et la haine »

    Une parole à la fois mesurée et courageuse d'un pasteur parfaitement dans son rôle.

    JPSC

  • Sur KTO : une découverte des pères chrétiens d'Orient

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    De KTO : "Cette semaine, nous entrons dans l´Avent et comme chaque année, nous vous proposons une série d´Avent. Nous retrouvons cette année la patristique. Après la série sur les Pères de l´Église grecs et celle sur les Pères de l´Église latins, nous vous invitons à découvrir les Pères orientaux. Et nous commençons cette semaine par un merveilleux poète qui nous fait découvrir un christianisme original et très touchant : Éphrem le Syrien, peut-être l´un des plus grands pères de l´Église syriaque. Quelle est cette Église syriaque et quelle fut son importance ? Et qui fut cet Éphrem, diacre de Nisibe, né en 303 et mort en 373 ? Pour le savoir, retrouvez nos deux invités : Muriel Debié, directeur d'études, section des Sciences Religieuses, à l´École Pratique des Hautes Études, et Françoise Briquel Chatonnet, directeur de recherches au CNRS, dans l´équipe Mondes sémitiques."

  • Quand des évêques cessent d'être catholiques...

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    Lu sur le site "Riposte catholique" :

    Ces évêques qui ont perdu la foi

    Les éditions Golias publient “Les confessions de Mgr X”. Un évêque se confie sur des sujets qui concernent l’Église.

    “Certes, beaucoup de confrères se reconnaîtront dans mes mots, j’en suis sûr. Mais je ne veux pas les engager dans cette entreprise : nous sommes si divisés entre nous”.

    La division de l’épiscopat… Quand on n’a pas la même foi catholique, nous sommes évidemment divisés.

    Quelques morceaux choisis :

    “Notre Église a toujours accueilli les candidats homosexuels, nos structures leur permettent de s’épanouir presque naturellement. De même, c’est une erreur de parler de l’homosexualité comme “moralement désordonnée”. Du reste, nous poussons le bouchon car le Code de droit canonique prend un malin plaisir à presque décrire les “formes très variables à travers les siècles qu’elle revêt (can. 2357), preuve qu’il s’agit d’un sujet que nous maîtrisons. Sur ce sujet en particulier, nous n’avons aucun conseil à donner tant que n’aurons pas fait notre petit ménage.”

    “Dans dix ou vingt ans, quand on s’apercevra que la Manif pour tous nous a fait un tort considérable, on formulera nos discours autrement.”

    “De ce que je vois sur le terrain, ce sont les femmes qui portent nos communautés et je me dis parfois, en voyant certaines d’entre elles, que si je pouvais les ordonner, je n’hésiterai pas une seule seconde.”

    “Nous ne savons faire qu’une chose : des prêtres comme hier. Mais ces prêtres sont inutiles pour ces temps que nous vivons. Il faut être aveugle et sourd pour persister dans ces choix.”

    “Le catholique affiché et revendiqué, “décomplexé” comme on le dit aujourd’hui, fait peur, il apparaît comme un illuminé. Cela a toujours existé mais les manifs autour du Pacs, puis du mariage pour tous ont décuplé ce côté exalté, fondamentaliste même. Il y a un effet repoussoir et que nous ne voulons pas trop analyser car ce serait reconnaître que nous nous trompons depuis au moins deux décennies.”

    “Sur les divorcés remariés, je peux vous dire que finalement Amoris Laetitia entérine une pratique déjà bien ancrée en paroisses. J’avoue qu’il ne me viendrait pas à l’esprit de refuser la communion à qui que ce soit.”

    “Une chose pas très difficile que nous pourrions faire : enlever nos cols romains et nos soutanes, nous débarrasser de certains signes qui nous rendent certes visibles mais qui nous mettent à part, encore et toujours.”

    “Nous devons être capables d’appeler des gens mariés et célibataires. Nous ne sommes pas plus grands que Paul et Paul n’a jamais empêché une communauté de se choisir un homme marié pour présider l’eucharistie. Il était pourtant célibataire !’

    Avortement

    “Un embryon est-il une personne ? Officiellement, je dis oui mais là, je vais être honnête avec vous : c’est non ! Il n’y a pas de conscience dans un embryon. Un homme ou une femme n’est pas qu’un être naturel, entre en lui de la culture; il y a aussi des attributs pour le dire philosophiquement, des accidents qui permettent à l’homme et à la femme d’être une personne.”

    Humanae vitae

    “La Tradition qu’ils défendent n’est qu’un élément de tradition. En cela, les appeler “traditionalistes” est une erreur de langage car ils ne respectent pas la totalité de la Tradition vivante, toujours en mouvement. Le christianisme, à la différence du judaïsme ou de l’islam, ne fait pas de ses textes un élément fondateur ; à ce titre, le christianisme n’est pas une loi et ceux qui le pensent devraient sérieusement se poser la question sur la vérité de leur foi.

    “On le voit sur Humanae vitae et Monique (Baujard) a eu bien raison de rappeler comment cet épisode a été vécu et les égarements de l’Église à ce moment-là. C’est rare de voir une institution qui choisit délibérément de se couper d’une partie des siens pour des raisons idéologiques et philosophiques datées ! Car la vision de la femme qui est portée dans Humanae vitae n’avait déjà plus aucun sens à l’époque, alors aujourd’hui…”

  • Tous pour le pacte migratoire de l'ONU ?

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    Déclaration du Président de la COMECE rappelant le soutien de l’Église Catholique au Pacte mondial sur la migration

    “L’immigré qui réside avec vous sera parmi vous comme un israélite de souche, et tu l’aimeras comme toi-même, car vous-mêmes avez été immigrés au pays d’Égypte. Je suis le Seigneur votre Dieu” (Lévitique 19:34).

    Le pape François réaffirme que notre responsabilité commune, en tant qu’Église catholique en Europe, est d’accueillir, de protéger, de promouvoir et d’intégrer les migrants et les réfugiés dans nos sociétés. Ce ne sont pas de simples chiffres ou tendances, mais « avant tout des personnes avec un visage, un nom et une histoire personnelle » et qui méritent d’être traitées conformément à la dignité inhérente à leur personne et à leurs droits fondamentaux.

    À cet égard, les principes de la centralité de la personne humaine et de ses besoins réels et du bien commun doivent présider aux politiques internes et externes de l’UE et des États membres, y compris en matière de migration. Alors que le Pacte mondial des Nations Unies pour les migrations et les réfugiés est sur le point d’être adopté, nous encourageons également les autorités politiques nationales, pour reprendre les termes du pape François, « afin que la responsabilité de la gestion mondiale et partagée de la migration internationale trouve son point de force dans les valeurs de la justice, de la solidarité et de la compassion ». 

    Le 11 décembre, un pacte mondial des Nations Unies doit être signé à Marrakech. Fruit d'une vaste négociation, il reconnaît la responsabilité partagée des autorités et des sociétés des pays de départ, de transit et d'arrivée pour encadrer et réglementer les migrations dans l'intérêt de toutes les personnes et communautés concernées. Il vise à assurer la sécurité et la protection des personnes migrantes ainsi que des sociétés d’accueil en promouvant des voies de migration légales, empêchant ainsi le trafic d’êtres humains, les voyages meurtriers, les bouleversements familiaux et la violence.

    Rappelant les exhortations du Saint-Siège sur ce sujet, la COMECE encourage les États membres de l'Union européenne à faire de ce pacte mondial un accomplissement pour le bien commun d'une humanité partagée.

    + Jean-Claude Hollerich S.J.

    Archevêque de Luxembourg

    Président de la COMECE

    ... mais, pour Alexandre del Valle sur le site de Valeurs actuelles :

    Le Pacte mondial pour les migrations ou l’offensive onusienne va contre le principe de souveraineté nationale

    Le Pacte “Global Compact” vise à favoriser une immigration extra-européenne massive, tant légale qu’illégale. Alexandre del Valle souligne ici les postulats tiersmondistes et anti-souverainistes qui sous-tendent ce texte. 

    Le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » lancé en avril 2017 par l’Assemblée générale des Nations Unies et que les États du monde entier sont invités à ratifier avant le 11 décembre 2018, suscite depuis des semaines des débats houleux entre « immigrationnistes » et « populistes », mais pas seulement, car le Pacte, de son vrai nom « Global Compact », vise en fait à favoriser une immigration extra-européenne massive, tant légale qu’illégale (les deux étant confondues de façon perverse), que les pays d’accueils européens sont sommés d’accepter et d’organiser sous peine d’être qualifiés de « racistes » et « xénophobes ». Alexandre del Valle souligne ici les postulats tiersmondistes et anti-souverainistes qui sous-tendent le texte mais que les 193 États de l’Assemblée générale de l’ONU, à l’anti-occidentalisme revanchard, ont d’autant plus facilement adopté qu’ils ont intérêt à se débarrasser de populations excédentaires sans travail et que seuls les Etats européens en respecteront réellement les termes « non-contraignants » pour se donner bonne conscience. Sauf si les désistements en chaîne observés ces dernières semaines - Hongrie, Pologne, Slovaquie et République Tchèque en tête – et les demandes d’amendements formulés par nombre d’États occidentaux non-dupes se multiplient.

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  • Sénégal : un député dénonce les profanations répétées contre des lieux de culte et appelle l'Etat à agir

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    De Charles Senghor sur Africa (site d'actualité religieuse du journal La Croix) :

    Au Sénégal, un député appelle l’État à agir contre la profanation des lieux de culte

    Le député sénégalais Toussaint Manga a invité, mardi 27 novembre 2018, l’État du Sénégal à prendre des mesures fermes pour lutter contre les profanations de lieux de culte dont la multiplication inquiète les fidèles.

    De nombreux lieux de culte, notamment des églises, ont été profanés, ces dernières années au Sénégal. Cette situation inquiète de nombreux fidèles catholiques.

    Lors du vote, mardi 27 novembre, du budget du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, le député Toussaint Manga, de confession chrétienne, a interpellé le ministre Ali Ngouille Ndiaye, sur la question des profanations de lieux de culte. « Je m’inquiète de la récurrence des profanations des églises, a-t-il affirmé. Nous demandons à l’État du Sénégal de prendre des mesures fermes contre ceux qui tenteraient de profaner les églises. » Pour le jeune parlementaire, le Sénégal est une référence en termes de dialogue islamo-chrétien. « Il ne faut pas laisser certaines personnes malintentionnées écorner cette image », a-t-il ajouté.

    Des cas fréquents

    Les cas de profanation de lieux de culte catholiques sont fréquents au Sénégal.

    Le dernier cas remonte au 24 octobre à Kaolack (Centre). Ce jour-là, un homme a fait irruption dans la cathédrale Saint-Théophile, saccageant les deux statues qui se trouvaient au cœur du lieu de culte, traitant les catholiques de païens.

    A lire : Au Sénégal, la cathédrale de Kaolack a été saccagée par un individu qui traite les catholiques de païens

    En mai 2017, une église catholique de Mbao, dans le diocèse de Dakar, avait été profanée par des inconnus. En mars 2016, des cimetières musulmans et catholiques ont été profanés à Rufisque et à Pikine, dans le même diocèse. En 2014, sept actes de cambriolage et de profanation, notamment de tabernacles, avaient été enregistrés au sein des différentes églises du diocèse de Ziguinchor, en l’espace d’un mois, entre le 15 mars et le 15 avril sans que les coupables ne soient identifiés. En 2013, l’église Marie-Immaculée des Parcelles assainies, à Dakar, avait connu le même sort. Un jeune qui avait apostasié est entré dans l’église pour casser des statues.

    Après la profanation de la cathédrale de Kaolack, de nombreux catholiques avaient exigé de l’État le renforcement de la sécurité dans les lieux de culte catholiques.

    Charles Senghor (à Dakar)

  • François : pas d'homosexualité dans le clergé (extraits de "La force de la vocation")

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    Extrait de "La force de la vocation"

    Le pape François: non aux prêtres homosexuels

    Il est opportun de prendre en compte la maturité humaine et émotionnelle des candidats.

    Nous publions un extrait du livre "La force de la vocation". Le texte fait partie du chapitre intitulé "Bien gérer les limites" dans lequel la question de l'homosexualité est traitée. Dans le volume, François répond aux questions du religieux clarétain Fernando Prado.

    Y at-il des limites qui ne devraient pas être dépassées dans la formation ?

    C'est évident. Quand il y a des candidats avec des névroses et des déséquilibres graves, difficiles à canaliser, même avec une aide thérapeutique, il ne faut les accepter ni au sacerdoce ni à la vie consacrée. Nous devons les aider à suivre d’autres chemins, sans les abandonner. Nous devons les diriger, mais nous ne devons pas les admettre. Nous nous souvenons toujours qu'il s'agit de personnes qui vivront au service de l'Église, de la communauté chrétienne, du peuple de Dieu. N'oublions pas cette perspective. Nous devons veiller à ce qu'ils soient en bonne santé psychologique et émotionnelle.

    Ce n'est un secret pour personne que, dans la vie consacrée et dans le clergé, il y a aussi des personnes à tendance homosexuelle. Qu'en est-il?

    C'est quelque chose qui m'inquiète, car peut-être qu'à un moment donné, le problème n'a pas été bien traité. Toujours dans la ligne de ce que nous disions, je dirais que dans la formation, nous devons prendre grand soin de la maturité humaine et affective. Nous devons sérieusement discerner et écouter la voix de l'expérience vécue par l'Église. Lorsque le discernement n'est pas pris en compte dans tout cela, les problèmes grandissent. Comme je l'ai déjà dit, il se peut que pour le moment elles ne soient pas évidentes, mais elles se manifestent plus tard. L'homosexualité est une question très grave, qui doit être discernée correctement dès le début avec les candidats, si tel est le cas. Nous devons être exigeants. Dans nos sociétés, il semble même que l'homosexualité soit à la mode et cette mentalité, d'une certaine manière, affecte également la vie de l'Église.
    J'ai eu devant moi un évêque scandalisé, qui m'avait dit qu'il s'était rendu compte que, dans son diocèse, un très grand diocèse, il y avait plusieurs prêtres homosexuels, et qu'il devait faire face à tout cela en intervenant avant tout pendant leur formation afin de former un autre clergé différent. C'est une réalité que nous ne pouvons pas nier. Les cas ne manquent pas non plus dans la vie consacrée. Un religieux m'a dit que lors d'une visite canonique dans l'une des provinces de sa congrégation, il avait été surpris. Il a vu que de bons jeunes étudiants et même des religieux qui avaient déjà fait leurs voeux étaient homosexuels. Lui-même avait des doutes sur la chose et m'a demandé s'il y avait un problème avec ça. "En fin de compte - at-il dit - ce n’est pas si grave; ce n'est qu'une forme d'expression d'affection ". C'est une erreur. Ce n'est pas simplement une expression d'affection. Dans la vie consacrée et dans la vie sacerdotale, ce genre d'affection n'a pas sa place. Pour cette raison, l'Église recommande que les personnes ayant cette tendance enracinée ne soient pas acceptées dans le ministère ou dans la vie consacrée. Le ministère ou la vie consacrée ne sont pas leur place. Les prêtres, les religieux et les religieuses devraient être exhortés à vivre pleinement le célibat et, surtout, à être parfaitement responsables, en essayant de ne pas créer de scandale dans leurs communautés ou dans le saint peuple fidèle de Dieu en vivant une double vie. Il vaut mieux qu'ils quittent le ministère ou la vie consacrée plutôt que de vivre une double vie.

    S'agissant de la formation continue, la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique semble percevoir un certain intérêt pour les cas d'hommes et de femmes qui ont déjà déjà prononcé leurs engagements qui ont abandonné la vie consacrée ou le ministère ... Comment soutenir la formation continue? Comment aider à maintenir sa vocation en temps de crise et de difficulté?

    Je reviens aux quatre piliers susmentionnés: la prière, la vie en communauté, l’étude et l’apostolat. Ils doivent être soutenus dans ces quatre dimensions, mais toujours accompagnés. Le religieux ou les religieux doivent essayer de marcher avec le compagnon plus âgé ou avec un compagnon qui a plus d'expérience. La société est nécessaire. Il faut aussi demander la grâce de savoir accompagner et écouter. Dans la vie consacrée, à plusieurs reprises, l'un des plus gros problèmes d'un supérieur ou d'un supérieur provincial est de veiller à ce qu'un frère ou une sœur ne soit seul ou ne marche seul. Quoi de neuf ? Personne ne l'accompagne ? Après tout, on ne peut pas grandir dans la vie consacrée ni se former sans l’accompagnement de sa personne. Nous devons veiller à ce qu'aucun religieux ou religieux ne marche seul. Et ceci, évidemment, ne s'improvise pas. C'est une habitude qu'il faut prendre au noviciat. Il est bon de s’y habituer, car si on n’a pas une bonne compagnie, on peut en trouver une mauvaise. Les personnes seules ne peuvent pas marcher. Une personne consacrée doit rechercher une compagnie de ce type, l'accepter… une compagnie qui la contrariera, qu'elle pourra écouter. Il n’est peut-être pas facile de rencontrer la personne idéale, mais il y a toujours quelqu'un qui peut jouer un peu le rôle de "grand frère", avec qui vous pouvez parler et vous confier.

  • Suivre une retraite d'Avent en ligne

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    Retraites d’Avent (source)

    Le temps de l’Avent (du latin adventus, « venue, avènement ») s’ouvre le 4e dimanche précédant Noël ou premier dimanche de l’Avent, en 2018 le 2 décembre. L’Avent est la période durant laquelle les baptisés se préparent à célébrer Noël, événement décisif pour l’humanité, puisque Dieu s’est fait homme parmi les hommes. Chacun est appelé à la vigilance et au changement de vie. La parole des Prophètes redit la nécessité de la conversion et de la préparation du cœur. Dans ce but,  divers sites catholiques proposent des retraites à domicile ou des documents pour faciliter un effort spirituel. On trouvera ici six propositions de retraite d’Avent à effectuer chez soi (tous gratuits).

    1- Notre-Dame du web. Le site jésuite propose de vivre chaque jour une méditation…

    Un itinéraire de prière durant le temps fort liturgique de l’Avent.

    Thématique : Cette retraite est un parcours dont le but est de :
    – vivre le temps fort liturgique qui précède Noël
    – vivre l’Avent autrement,
    – en Église, en union avec les chrétiens du monde entier,

    Pédagogie : Une fois par semaine, durant le temps de l’Avent, seront proposés :
    – une introduction au thème de l’étape,
    – une image à contempler,
    – des pistes pour prier personnellement à partir d’un texte de la Parole de Dieu du dimanche suivant
    – un chant, une musique
    – des exercices pratiques,
    – un texte pour poursuivre la réflexion,

    Une boite aux lettres spéciale, lue seulement par les animateurs de la retraites, permet de répondre à des questions plus personnelles.

    Informations et inscription

    2- Retraite dans la ville. Le site dominicain propose une retraite à domicile, chaque jour de l’Avent…

    L’Avent, c’est le temps pour se préparer à la venue de Dieu chez nous. Cette attente est joyeuse : la terre et le ciel se réjouissent, un nouveau monde va naître. Certes, il y aura encore la souffrance et la mort. Pour accueillir la joie de Noël, il nous faut 24 jours d’entrainement à la joie !

    Cette année, Avent dans la Ville propose de méditer avec la joie de la naissance, la joie de Dieu qui est notre trésor : le frère Jean Druel, au Caire, donne la Parole aux femmes de la Bible qui ont enfanté dans la douleur et dans la joie, préfigurant la naissance du Sauveur. Cinq jeunes témoignent de la joie de la foi. La sœur Dominique, moniale, déroule comment la joie s’incarne dans une vie chrétienne. Ils méditent quotidiennement les textes de la liturgie, les textes de la Bible.

    Trois mamans (et un papa !) à la maternité témoignent de la joie d’enfanter, de leur confiance et de leur proximité avec Marie (et Joseph !) dans cette aventure de donner et de recevoir la vie.

    Et puis les petits chanteurs de saint Ferdinand des Ternes, à l’image des petits bergers et avec leurs voix pures qui nous donnent une idée du chant des anges autour de la crèche, interprètent les chants de Noël traditionnels qui font renaître le patrimoine séculaire du Peuple de Dieu qui célèbre la Nativité.

    Et puis les enfants d’une école primaire vous offrent quotidiennement un cadeau pour inaugurer votre journée dans la joie grâce à leur calendrier de l’Avent.

    Inscription

    3- Le site Croire, du groupe Bayard-La Croix, propose une méditation chaque jour…

    Du 2 au 25 décembre 2018, Croire.com vous offre 3 minutes par jour pour vous préparer à accueillir l’enfant Jésus. Un parcours gratuit en partenariat avec les fraternités monastiques de Jérusalem.

    Du 2 au 25 décembre, croire.com vous propose d’emprunter gratuitement un itinéraire original de prière qui vous mènera jusqu’à la joie de Noël. Inscriptions gratuites.

    Chaque jour, offrez-vous trois minutes de sérénité, et laissez de côté vos préoccupations avec :
    – Un diaporama de prière quotidien (texte lu, musique inspirante et photos)
    – Deux intentions rédigées par les moines de Jérusalem
    – Un chant des fraternités monastiques de Jérusalem

    Et le dimanche, un diaporama sur une œuvre d’art, qui nous aide à entrer dans la contemplation du mystique de l’incarnation, le commentaire de l’Évangile du jour par les moines de Jérusalem, un chant des fraternités.
    Avec croire.com, entrez dans l’attente confiante de la venue du Christ aujourd’hui !

    Inscription

    4- Retraite d’Avent avec les Carmes d’Avon. Vivre l’Avent avec Notre-Dame du Mont Carmel…

    Cette année, la Province de Paris des Carmes Déchaux vous propose une retraite en ligne avec Notre-Dame du Mont Carmel. Qui de mieux qualifié que la mère de Jésus, la Vierge Marie, pour nous préparer à Noël ? Notre-Dame du Mont Carmel nous aide à intérioriser la Parole de Dieu et à la mettre en pratique. Nous méditerons le mystère de Marie à travers la poésie médiévale du ‘Flos carmeli’ qui l’invoque comme fleur, reine et beauté du Carmel. Ainsi nous découvrirons davantage combien le Christ nous rejoint dans notre humanité.

    Du 28 novembre 2018 au 6 janvier 2019, nous suivrons une retraite biblique éclairée par la tradition du Carmel pour nous préparer à accueillir Jésus.

    Après une introduction à la retraite envoyée le mercredi 28 novembre, vous recevrez chaque -vendredi un email hebdomadaire. Vous pourrez télécharger le contenu de la semaine en format word ou PDF (version PC ou mobile). Dans cet email vous trouverez :
    – Une méditation spirituelle à partir de la Parole de Dieu et d’une poésie carmélitaine « Fleur du Carmel ».
    – Un calendrier pour prier du lundi au samedi avec 6 courtes méditations en images, avec des citations de la Bible et de saints du Carmel, ainsi que des pistes de mise en pratique. (Pour les personnes très « connectées », vous pouvez suivre – ce calendrier chaque matin sur notre page Facebook, sur Hozana et sur notre compte Twitter « Carmes de Paris ».)

    Une version audio du résumé de la méditation en 3-4 minutes.

    Inscription

    5- Préparation de l’Avent 2018 à partir des prophéties bibliques…

    On répète souvent que Jésus a été annoncé par les prophètes, mais lesquels ? Quand ? Et par quelles prophéties ?
    L’Association Marie de Nazareth vous invite à la découverte de ces prophéties qui annonçaient la venue du Messie.

    Du 25 novembre au jour de Noël, mettez-vous dans l’attente de la venue du Christ : 30 jours avec les prophéties bibliques.
    Vous découvrirez à quel point cette annonce du Christ était belle, précise, forte : une attente unique au monde que nous vous invitons à revivre !

    6- Association Épiscopale Liturgique pour les pays Francophone…

    Et bien sûr, le site de Association Épiscopale Liturgique pour les pays Francophones (AELF) pour consulter ou recevoir chaque jour le texte des lectures liturgiques.

    D'autres propositions sur le site de la Conférence des Évêques de France et le site des Communautés Catholiques Francophone dans le Monde. Sur ce sujet, on consultera avec intérêt Noël.catholique

    Voir aussi : https://www.mavocation.org/don-seminaristes/retraites-spirituelles-sur-internet.html

    Sans oublier l'irremplaçable Evangile au Quotidien