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Eglise - Page 778

  • L'apostolat de Mgr Léonard à Notre-Dame du Laus

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    Un site réalisé par les amis de Mgr Léonard est consacré au sanctuaire et à l'apostolat de notre archevêque émérite et regretté :

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  • La foi chrétienne orthodoxe, là où la Russie trouve son sens

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    D'Anne Gichkina sur le site de la Revue Méthode :

    L’orthodoxie comme sens de la Russie

    Par cet article, je tâcherai de vous prouver pourquoi l’orthodoxie n’est pas un trait supplémentaire de la Russie mais sa constante indispensable.

    I. LA VOIE HISTORIQUE DU PEUPLE RUSSE

    Pourquoi je parle du sens. L'Histoire humaine a le sens, tout comme la vie humaine en a un. L'Histoire d'un peuple a donc aussi son sens. Cette question du sens est au cœur de toutes les religions. Les religions sont à l’origine des cultures. Si nous voulons comprendre telle ou telle culture il est impératif d'accourir à l'histoire de sa religion. Sans connaître sa religion nous ne pouvons pas connaître une culture. La religion c'est également la vision du monde et l'identité du peuple. L'orthodoxie est une vision du monde, le catholicisme en est une autre, l'islam - encore une autre etc. Ce sens d'un peuple s'appelle « l'idée nationale ». L'Histoire nous montre qu’uniquement les peuples qui ont la culture très riche et la tradition de réflexions sur leur Histoire nationale et sur le sens de cette Histoire arrivent à survivre à travers des siècles.

    Ils peuvent avoir de graves crises sur la courte distance mais à long terme ils sont les plus endurants. Différemment des peuples qui ont perdu toute préoccupation du sens de leur Histoire, de leur identité nationale, de leur culture. Ces peuples essaient de survivre juste pour survivre. Mais survivre pourquoi faire ? S'il n'y a pas de sens. L’avenir s’ordonne et peut s’expliquer comme le passé pour ceux qui connaissent leur Histoire. Et ceux qui la négligent paient généralement très cher pour cette ignorance. La Russie aujourd’hui représente l’exemple de la continuité et de la cohérence historique, autrement dit de la fidélité à son Histoire.

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  • Médias du Vatican : éclairage sur un séisme

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    Le vaticaniste réputé Sandro Magister analyse les évènements qui se sont produits ces derniers jours au sein des organes de communication du Vatican (traduction de Diakonos.be) :

    Séisme dans les médias du Vatican. La campagne d’hiver des partisans du pape

    Ce que Mgr Dario Viganò n’a jamais pu réussir à faire pendant tout le temps où il a été à la tête du dicastère pour la communication de 2015 et 2018, son méticuleux successeur Paolo Ruffini vient d’y parvenir en quelques jours à peine.

    Les deux places-fortes que sont « L’Osservatore Romano » et la salle de presse du Saint-Siège qui semblaient imprenables puisqu’elles étaient sous le contrôle de la Secrétairerie d’État, viennent de tomber l’une après l’autre sous le contrôle du dicastère qui est plus que jamais entre les mains des partisans les plus fidèles du pape François.

    Le premier acte de cette fulgurante compagne d’hiver s’est joué le 18 décembre avec le remplacement brutal de Giovanni Maria Vian par Andrea Monda au poste de directeur de « L’Osservatore Romano » et par la nomination d’Andrea Tornielli au poste de directeur de la direction éditoriale du dicastère pour la communication.

    Le deuxième acte s’est déroulé le 31 décembre, avec la démission inopinée de l’américain Greg Burke et de l’espagnole Paloma García Ovejero qui étaient depuis 2016 respectivement directeur et vice-directrice de la salle de presse du Vatican et avec la nomination d’Alessandro Gisotti, jusque-là coordinateur des médias sociaux du dicastère pour la communication, au poste de directeur « ad interim » de la salle de presse.

    Mais procédons dans l’ordre.

    1. L’Osservatore Romano

    En onze ans de direction, Giovanni Maria Vian, spécialiste en littérature chrétienne antique, a donné au quotidien officiel du Saint-Siège un profil original.

    Les trois premières pages sur les huit que le journal compte au total fournit un panorama régulier et objectif des événements internationaux comme aucun autre quotidien ne le fait aujourd’hui, avec des informations y compris sur les pays les plus ignorés par les médias traditionnels, tandis que la quatrième et la cinquième page sont consacrées à la culture, avec une attention particulière à l’histoire de l’Église et aux arts chrétiens, avec des rédacteurs prestigieux allant des historiens Gianpaolo Romanato et Roberto Pertici à un spécialiste des antiquités chrétiennes tel que Fabrizio Bisconti.

    Outre les documents et les analyses concernant l’Église catholique dans les cinq continents, les trois dernières pages et une partie de la première étaient en revanche consacrées aux déclarations, aux faits et gestes et aux voyages du Pape, qui sont relatés et retranscrits dans leur intégralité et mis en évidence de façon circonstanciée en fonction de leur importance. Le tout avec sobriété, sens emphase, agrémentés de quelques rares commentaires mesurés signés en première page par le directeur.

    La mise en page du journal, y compris le choix soigné des photos et des illustrations, nette et élégante, était l’œuvre non seulement du directeur graphique et rédacteur en chef Pietro Di Giacomantonio mais également de Vian lui-même.

    Sous Benoît XVI, un tel journal correspondait parfaitement au style de son pontificat. Mais ce n’était plus le cas avec le Pape François.

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  • Liège : fêtez les Rois le samedi 5 janvier prochain à 17 heures à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    Une manifestation ouverte à tous. Entrée libre.

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    La Solennité de l’Epiphanie organisée à Liège le samedi 5 janvier 2019 à 17 heures  en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132), est une fête familiale, avec la procession à la crèche, le partage de la galette des rois et l’échange des vœux pour l’an nouveau au cours d’une réception clôturant la célébration.

    La messe sera animée par les membres du chœur de chambre « Praeludium »,l’organiste Patrick Wilwerth ainsi que les solistes du chant Isabelle Valloton et Peter Cannière.

    Au programme : les chants grégoriens de la Fête, une messe et des motets polyphoniques pour le temps de la Nativité ainsi que des noëls interprétés à l’orgue.

    Fondé en 1994 par Patrick Wilwerth, le chœur de chambre Praeludium est un ensemble vocal de haut niveau dont la plupart des membres sont issus des académies de musique de la région liégeoise. Son répertoire va de la musique ancienne à  la musique contemporaine.

    Isabelle Valloton est membre du Chœur grégorien de ParisPeter Cannière est directeur artistique du Gregoriaans Koor van Leuven et professeur au Centrum Gregoriaans de Drongen (Tronchiennes).

    Patrick Wilwerth est professeur d’orgue au conservatoire de Verviers et directeur musical du chœur universitaire de Liège.

    Cette manifestation est ouverte à tous. En prime cette année, autour de la crèche, petits et grands  découvriront une centaine de jolis santons liégeois habillés à l’ancienne pour illustrer les récits de l’enfance de Jésus.

    Extraits :

    « Rejoice » d’Henry Purcell

    Reges Tharsis, offertoire grégorien:

  • Marie est un remède à la solitude et à la décomposition

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    Lu sur le site « aleteia » :

    Mater Dei Le-pape-encense-la-Vierge-Marie.jpeg« Au jour de l’an, le 1er janvier 2019, le pape François a exhorté la famille humaine à se tourner vers la Vierge Marie pour venir à bout d'un monde “désuni“, lors de la messe de Sainte Marie Mère de Dieu à la basilique Saint-Pierre au Vatican.

    Cliquez ici pour ouvrir le diaporama

    Dans la vie “dispersée“ d’aujourd’hui, “où nous risquons de perdre le fil“, l’étreinte de la Mère de Dieu est “essentielle“, a estimé le successeur de Pierre. Le monde est peut-être “entièrement connecté“, mais il semble être de plus en plus “désuni“. Tout particulièrement aujourd’hui où règne selon lui “partout éparpillement et solitude“.

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    Guadalupe, Lourdes, Fatima… la Vierge Marie rayonne à travers le monde

    Un monde qui regarde l’avenir sans regard maternel est “myope“, a-t-il affirmé. C’est pourquoi “nous avons besoin de nous confier à la “Mère de la consolation“, qui “con-sole“ : elle est avec celui qui est seul. Etant présente telle une mère, elle est “un remède à la solitude et à la décomposition“.

    Un monde dans lequel la tendresse maternelle est “reléguée à un pur sentiment pourra être riche de choses“, mais pas de lendemains, a prévenu le chef de l’Eglise catholique. Car tandis que les profits augmenteront, l’humanité “ne saura plus voir, dans les hommes, des enfants“.

    Les mères “introduisent avec amour dans la vie“

    Et combien d’enfants aujourd’hui se croient forts et s’égarent. De libres ils deviennent esclaves, a déploré l’évêque de Rome. Il a ainsi exhorté à appuyer toutes sociétés sur les mères car elles seules “prennent par la main les enfants et les introduisent avec amour dans la vie“.

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    Oui, la Vierge Marie est aussi une maman « normale »

    Le regard maternel de la Vierge aide à se voir “comme des enfants aimés“ dans le peuple croyant de Dieu, car elle ne voit pas des pécheurs mais des fils. Elle permet ainsi à “nous aimer entre nous, au-delà des limites et des orientations de chacun“, a considéré le Souverain pontife.

    La foi également, pour être conservée, a besoin de la Mère de Dieu : son regard rappelle que la “tendresse, qui remédie à la tiédeur, est essentielle pour la foi“. Et quand, dans la foi, il y a de la place pour la Mère de Dieu, “on ne perd jamais le centre, le Seigneur“, a déclaré le pape.

    Au début de l’année, il convient donc selon lui de demander à la sainte Vierge la “grâce de l’étonnement“ devant le “Dieu des surprises“. La foi, comme la vie tout entière “devient grise, routinière“ sans étonnement. Le pontife a ainsi encouragé à renouveler “l’étonnement des origines“, par la Mère de Dieu qui peut “engendrer au Seigneur“ comme elle a engendré le Seigneur.

    Ref. Marie est un remède à la solitude et à la décomposition

    JPSC

  • Quand se joue une véritable guerre de succession dans les médias du Vatican

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    téléchargement.jpgUn article de Giuseppe Nardi en traduction française sur le site "Benoît et moi" :

    GUERRE DE SUCCESSION DANS LES MÉDIAS DU VATICAN

    eponymousflower.blogspot.com

    Le surprenant changement à la tête de l'Osservatore Romano se confirme comme le premier "acte officiel" du vaticaniste de la maison papale, Andrea Tornielli dans son nouveau poste au Dicastère des Communications. Mais le Cardinal Secrétaire d'Etat n'aurait pas été mis au courant et en serait "très irrité".

    LES GAGNANTS

    Selon le quotidien La Verità, l'ancien rédacteur en chef du quotidien du Pape, Giovanni Maria Vian, a été licencié par l'intervention conjointe du P. Antonio Spadaro SJ, rédacteur en chef de la revue jésuite romaine La Civiltà Cattolica, et Andrea Tornielli, le vaticaniste 'maison' du Pape François. Tous deux font partie du cercle le plus proche de l'entourage du Pape.

    Tornielli avait été appelé au Saint-Siège par François le 18 décembre. Depuis lors, il dirige l'ensemble des médias du Vatican en tant qu'éditeur doté de pouvoirs centraux d'alignement et de coordination.

    D'une part, la nomination de Tornielli représente une étape cruciale dans la réforme des médias du pape François. Le journaliste italien avait un accès privilégié à François. Désormais, il exerce directement sa fonction d'alignement et de contrôle. Les médias du Vatican sont ainsi à la disposition de François directement, et en étroite collaboration avec Sainte Marthe.

    Toutefois, l'intervention déclenchée au sein de la cour papale suscite aussi "quelques grincements de dents". La Secrétairerie d'Etat et le Secrétaire d'Etat lui-même n'ont manifestement pas été informés du licenciement. Le cardinal Pietro Parolin en a été "très irrité".

    La nomination de Tornielli est considérée par les médias comme un "réglement de compte" au sein du cercle intime très proche mais hétérogène du pape François. Les vainqueurs de la lutte pour le pouvoir sont Tornielli et Spadaro. Le jésuite est considéré comme le conseiller le plus influent du Pape dans ce domaine. En 2017, un accord a été signé avec l'Ordre des Jésuites pour sécuriser son influence sur les médias du Vatican.

    LES PERDANTS

    Le perdant est avant tout Giovanni Maria Vian. Il a depuis été remplacé par Andrea Monda. Monda est proche de Spadaro. Il est le président, Spadaro le fondateur du projet culturel romain au titre énigmatique de Bomba carta (bombe de papier).

    Mais parmi les perdants, il y a aussi la Secrétairerie d'État du Vatican, qui a été dépassé par les événements. La veille de l'éviction de Vian, le Cardinal Secrétaire Parolin n'en savait "absolument rien". Le pape François ne l'avait ni impliqué dans le processus de décision, ni informé à l'avance, bien que la Secrétairerie d'État ait eu par le passé une influence non négligeable sur le journal du Vatican et sur le Bureau de presse du Vatican.

    Selon des sources vaticanes, le travail de Vian en tant que directeur de l'OR sous François n'avait jamais été contesté. L'historien et philologue était déjà en fonction sous le pape Benoît XVI. Sous François, il a même ouvert les pages de l'OR à des voix et des positions hétérodoxes, féministes et hérétiques.

    Le quotidien La Verità voit à l'œuvre des "méthodes peu orthodoxes" qui s'inscrivent dans une "lutte de pouvoir interne entre plusieurs coqs dans un même poulailler".

    Pour autant que l'on puisse reconstruire les faits, le Pape François voulait certainement remplacer Vian, afin de renforcer l'Osservatore Romano, vieux de plus de 170 ans, en tant que média interne chargé du soutien direct de la ligne papale. Toutefois, l'impulsion décisive est venue de Spadaro et de Tornielli.

    S'il n'avait tenu qu'à François, c'est Spadaro qui aurait dû prendre le poste de directeur [de l'OR], mais cela a été refusé. Toutefois sur sa recommandation, c'est un proche de lui, Andrea Monda, qui a été choisi.

    LA LUTTE DE POUVOIR INTERNE POUR L'INFLUENCE ET LA PROXIMITÉ AVEC LE PAPE

    Plus de quatre ans après le début de la réforme des médias en 2014, l'opération semble terminée. Le pape François n'a pas non plus été découragé par des revers inattendus et indésirables, comme le renversement tragicomique de son premier responsable des communications, Dario Edoardo Viganò. Au début de l'année, il avait manipulé une lettre du Pape Benoît XVI pour offrir au Pape François un cadeau particulièrement flatteur pour les 5 ans de son pontificat. D'où la chute de Viganò - à ne pas confondre avec l'ancien nonce aux États-Unis. Le pape François l'a immédiatement repris et créé pour lui une nouvelle charge ad personam dans le même dicastère de communication.

    Il n'y a pas seulement une lutte acharnée dans l'Église catholique entre les milieux fidèles et ceux modernistes, mais aussi une lutte massive au sein de l'entourage très hétérogène du pape François. Tornielli et Spadaro semblent avoir pris le contrôle de l'ensemble des médias du Vatican. La méthode utilisée pour pousser le dernier rival hors du terrain n'est pas approuvée par tous les hommes de confiance du pape. Du moins pas par ceux dont l'influence a été réduite. Le Cardinal Secrétaire d'Etat Parolin appartient aux médias. Le nouveau pouvoir que Tornielli a entre ses mains a également affaibli la position du service de presse du Vatican et du porte-parole du Vatican, Greg Burke.

    Tornielli n'était jusqu'à présent qu'un porte-parole informel du pape. Aujourd'hui, il assume officiellement cette fonction. Ce ne sera pas sans conséquences dans l'activisme de Tornielli. Francis a pris Paolo Ruffini comme successeur de Viganò après avoir dû accepter la démission de Viganò avec plus de réticence que de volonté. Ruffini, cependant, est davantage un bouche-trou. L'influence réelle ne lui est pas attribuée. Reste à voir le rôle que Dario Edoardo Viganò jouera à l'avenir dans les médias. Au moins, il ne pourra pas tenir tête à Tornielli.

  • Nigéria : Plus de 2.000 personnes sont encore prisonniers de Boko Haram

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :

    Nigéria : Plus de 2.000 personnes sont encore prisonniers de Boko Haram

    La mère de Leah Sharibu, la jeune nigériane détenue par Boko Haram depuis près de dix mois, demande à la communauté internationale  de « ne pas se lasser de prier pour elle, jusqu’à ce qu’elle revienne ».

    Leah Sharibu

    Leah, 15 ans, a été enlevée avec 110 autres élèves par Boko Haram qui a pris d’assaut  le 19 février 2018 un pensionnat de la ville de Dapchi, dans le diocèse de Maiduguri, dans le nord-est du Nigéria. Un mois plus tard, certaines jeunes filles sont mortes en captivité et toutes les autres ont été libérées, à l’exception de Leah. Celles qui ont été libérées ont déclaré que Leah était la seule chrétienne du groupe et que les terroristes avaient cherché à la forcer à se convertir à l’Islam, mais qu’elle avait refusé.

    La mère de Leah, Rebecca, a demandé que l’on continue de prier pour Leah : « Je sais que dans le monde entier, les fidèles prient et plaident pour la libération de ma fille, mais jusqu’à présent, je n’ai pas revu ma Leah. Je voudrais supplier les chrétiens : ne vous lassez pas de prier pour elle jusqu’à ce qu’elle revienne ».

    Son refus d’abandonner sa foi dans le Christ a profondément ému son père Nathan qui a dit : « La confiance et la foi de ma fille m’ont fait réaliser que je vivais sous le même toit qu’une admirable disciple du Christ. Elle a témoigné qu’elle ne renoncerait jamais au Christ, même si elle devait être tuée des mains de Boko Haram, ce qui m’a rendu fier de sa grande foi dans le Seigneur ».

    En octobre, le groupe terroriste a publié une vidéo menaçant de garder Leah comme « esclave à vie ».

    Mgr Ignatius Kaigama, archevêque de Jos, a également ajouté sa voix à la demande de la mère de Leah lors de sa visite à Malte pour le lancement du rapport sur la liberté religieuse dans le monde, il y a quelques semaines. Le prélat a lancé un vibrant appel à prier pour toutes les personnes aux mains des terroristes : « Je vous invite tous à prier pour Leah et pour tous ceux qui sont captifs parce qu’ils ont refusé de renoncer à leur foi. Elle a choisi de rester chrétienne, même face à la perspective d’être tuée. Leah se distingue par sa détermination courageuse à préserver sa foi et son identité chrétienne. Nous devons prier pour toutes les personnes qui sont retenues, traumatisées et en grand danger entre les mains des terroristes ».

    On estime que plus de 2.000 femmes, jeunes filles et jeunes hommes sont encore prisonniers de Boko Haram. Les captifs sont obligés de se convertir à l’Islam, et les captives d’épouser des miliciens musulmans. Ceux qui refusent subissent des violences extrêmes.

    Par Grace Attu & Maria Lozano

  • Invoquer l'Esprit Saint pour commencer l'année : Veni Creator

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    Toi qu’on appelle Conseiller

    Don du Seigneur de Majesté,

    Source vive, feu, Charité

    Toi qui es onction spirituelle,

     

    Toi le Donateur aux sept Dons,

    Puissance de la main de Dieu,

    Toi que le Père avait promis,

    Qui fais jaillir notre louange,

     

    Mets ta lumière en nos esprits,

    Répands ton amour en nos cœurs,

    Et que ta force sans déclin

    Tire nos corps de leur faiblesse.

     

    Repousse l’adversaire au loin ;

    Sans tarder donne-nous la paix ;

    Ouvre devant nous le chemin :

    Que nous évitions toute faute !

     

    Fais-nous connaître Dieu le Père,

    Fais-nous apprendre aussi le Fils

    Et croire en tout temps que tu es

    L’unique Esprit de l’un et l’autre.

  • Des démissions surprenantes à la Salle de Presse du Vatican

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    De Julien Tranié sur le site du journal La Croix :

    Démission de Greg Burke, porte-parole du Vatican

    Le Vatican a annoncé lundi 31 décembre, sans explication, la démission de l’Américain Greg Burke, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, et de son adjointe, l’Espagnole Paloma Garcia Ovejero, ainsi que la nomination d’un porte-parole par intérim.

    Dans un communiqué lapidaire, le Vatican a annoncé lundi 31 décembre, sans explication, la démission surprise de son porte-parole, l’Américain Greg Burke et de son adjointe, l’Espagnole Paloma Garcia Ovejero, et la nomination d’un porte-parole par intérim.

    Le pape « a accepté la démission du directeur et du vice-directeur de la salle de presse du Vatican, Greg Burke et Paloma García Ovejero, et a nommé directeur par intérim Alessandro Gisotti, jusqu’ici coordinateur des médias sociaux pour le dicastère (ministère) de la Communication », précise le communiqué du Saint-Siège.

    Greg Burke, 59 ans, était en poste comme directeur de la salle de presse du Saint-Siège depuis août 2016, date à laquelle le père Federico Lombardi, jésuite, avait pris sa retraite. C’est à cette même date que Paloma García Ovejero, directrice adjointe, avait pris ses fonctions.

    En première ligne dans la communication autour des affaires d’abus sexuels

    Vaticaniste américain confirmé, Greg Burke avait été recruté par la Secrétairerie d’État du Vatican en 2012 pour l’aider à construire sa stratégie de communication après de nombreuses « crises » dans la communication vaticane à partir de 2008.

    L’homme était notamment en première ligne en cette fin d’année 2018 dans la communication autour des affaires d’abus sexuels qui secouent l’Église universelle et dans la défense du Saint-Siège après l’affaire Vigano, du nom de Mgr Carlo Maria Vigano, ancien nonce aux États-Unis, qui a accusé le pape François, en août dernier, d’avoir couvert le cardinal américain Theodore McCarrick.

  • Chine : ce que les médias officiels du Vatican ne relaieront pas

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    De Sandro Magister en traduction sur le site "Diakonos.be" :

    Noël derrière les barreaux en Chine pour les martyrs de la liberté de la presse

    « Les yeux tournés vers la Chine », titrait sur cinq colonnes l’Osservatore Romano – qui n’est aujourd’hui plus dirigé par Giovanni Maria Vian mais par Andrea Monda – pour donner l’information que « deux enfants chinois, de six et sept ans, ont apporté des fleurs à la statuette de l’enfant Jésus avec le Pape François » la nuit de Noël dans la basilique Saint-Pierre de Rome.

    Pendant ce temps en Chine, il se passe des choses que les médias officiels du Vatican ne pourront jamais relayer, muselés comme ils le sont par l’accord signé le 22 septembre dernier entre le Vatican et Pékin.

    Voici en effet l’information qui vient de tomber ce 28 décembre, jour de la fête des Saints Innocents, dans un communiqué de presse du CESNUR, le Centre pour l’étude des nouvelles religions.  Nous le reproduisons ci-dessous dans son intégralité.  Avec une seule remarque, celle que « Bitter Winter » a été à plusieurs fois cité par « Settimo Cielo » comme étant l’une des sources les plus fiables au niveau international.

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    *

    45 journalistes arrêtés en Chine. Ils transmettaient des informations au magazine Italien « Bitter Winter »

    45 journalistes ont été arrêtés en Chine ce mois-ci sous l’accusation d’avoir transmis des informations, des vidéos et des photos au magazine quotidien sur la liberté religieuse et les droits humains en Chine « Bitter Winter », qui est édité depuis mai 2018 à Turin en 8 langues, par le CESNUR, le Centre pour l’étude des nouvelles religions, sous la direction du sociologue turinois Massimo Introvigne, qui est également directeur du CESNUR.

    « Bitter Winter » publie chaque jour des informations inédites de Chine issues d’un groupe nombreux de journalistes chinois, ces informations sont ensuite commentées par les spécialistes du CESNUR.

    Le magazine a acquis une notoriété internationale après avoir publié le mois dernier trois vidéos tournées à l’intérieur d’un des camps surpeuplés de rééducation pour les musulmans ouïgours du Xinjiang, des vidéos qui ont relayées par de nombreux médias internationaux.

    Avec la publication de documents réservés au Parti Communiste Chinois en matière de religion et des photos d’églises, de mosquées et de statues de Bouddha détruites ainsi que des informations sur les mauvais traitements infligés aux prêtres catholiques dissidents qui se poursuivent en dépit de l’accord signé entre la Chine et le Saint-Siège, ces vidéos ont provoqué une réaction brutale du régime.

    C’est le CESNUR et « Bitter Winter » lui-même qui donne la nouvelle de ces arrestations.

    « Nous avons des informations sûres – affirme Massimo Introvigne – qui confirment que certains des journalistes arrêtés ont été torturés pour obtenir le nom d’autres journalistes qui transmettaient des informations et des documents sur la Chine. Et malheureusement, le reporter qui a tourné les vidéos à l’intérieur des camps de rééducation du Xinjiang a disparu sans laisser de traces.  Et comme cela a déjà été le cas pour d’autres journaliste en Chine, nous craignons qu’il soit destiné à ne plus jamais réapparaître.

    « Nous sommes confiants dans le fait que tous ceux qui ont à cœur la liberté de la presse hausseront la voix pour protester contre ces actes très graves. Quant à la Chine, je crois qu’elle sous-estime le nombre de journalistes prêts à risquer leur liberté pour faire connaître au monde les violations des droits humains dans ce pays.  Ceux du réseau « Bitter Winter » ne se réduisent pas à quelques dizaines, ils sont plusieurs centaines ».

  • En 2018, deux fois plus de missionnaires ont été tués dans le monde qu'en 2017

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    VATICAN - Les Missionnaires tués au cours de l’année 2018

    Cité du Vatican (Agence Fides) – Au cours de l’année 2018, ont été tués de par le monde 49 missionnaires soit près du double par rapport aux 23 de l’année précédente et il s’agit en grande partie de prêtres (35). Après huit années consécutives pendant lesquelles le nombre le plus élevé de missionnaires tués avait été enregistré en Amérique, en 2018, c’est au tour du continent africain d’occuper le premier rang de ce classement tragique.

    Selon les informations recueillies par l’Agence Fides, au cours de l’année 2018, ont été tués de par le monde 40 missionnaires, à savoir 35 prêtres, 1 séminariste et 4 laïcs. En Afrique, ont été tués 19 prêtres, 1 séminariste et 1 laïque (21) ; en Amérique, ont été tués 12 prêtres et 3 laïcs (15) ; en Asie, ont été tués 3 prêtres (3) et en Europe a été tué 1 prêtre (1).

    Nous faisons usage du terme « missionnaire » pour tous les baptisés, conscients du fait que « en vertu du Baptême reçu, chaque membre du Peuple de Dieu est devenu disciple missionnaire (cf. Mt 28, 19). Chaque baptisé, quelle que soit sa fonction dans l’Eglise et le niveau d’instruction de sa foi, est un sujet actif de l’évangélisation » (EG 120). Du reste, la liste annuelle établie par Fides depuis longtemps déjà ne concerne pas seulement les missionnaires ad gentes au sens strict mais tous les opérateurs pastoraux morts de façon violente, pas expressément « in odium fidei ». Pour ce motif, nous préférons ne pas utiliser le terme « martyr », sauf dans son sens étymologique de « témoin », pour ne pas devancer le jugement que l’Église pourra éventuellement donner à certains d’entre eux.

    Cette année encore, de nombreux missionnaires ont perdu la vie dans le cadre de tentative de vols ou de cambriolages perpétrés parfois de manière féroce, dans des contextes marqués par la dégradation morale, la pauvreté économique et culturelle, l'intolérance, la violence comme règle de comportement, le manque de respect pour la vie et de tout droit fondamental. Sous toutes les latitudes, les prêtres, religieuses et laïcs partageaient avec les personnes la même vie quotidienne, apportant la valeur spécifique de leur témoignage évangélique comme signe d’espérance, en cherchant à soulager les souffrances des plus faibles et en élevant la voix pour défendre leurs droits foulés aux pieds, en dénonçant le mal et l’injustice. Face à des situations de danger pour eux-mêmes, aux appels des autorités civiles ou de leurs Supérieurs religieux, les missionnaires sont restés à leur poste, conscients des risques qu’ils encouraient, pour être fidèles aux engagements pris. (S.L.) (Agence Fides 29/12/2018)

  • PMA/GPA : l’archevêque de Paris met ses interlocuteurs échec et mat en trois minutes.

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