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Eglise - Page 888

  • Syrie : l’Aide à l’Église en Détresse pose la première pierre de la rénovation de près de 100 maisons détruites à Homs

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    D'Irmina Nockiewicz sur le site de l'Eglise en Détresse (Belgique) : 

    « Jésus est mon rocher ». L’Aide à l’Église en Détresse pose la première pierre de la rénovation de près de 100 maisons détruites à Homs, en Syrie

    Le début des travaux de reconstruction de 97 maisons appartenant à des familles chrétiennes déplacées de Homs a été célébré au cours d’une cérémonie, le 1er mai, fête de Saint Joseph travailleur. La Fondation pontificale Aide à l’Église en Détresse soutient ce projet œcuménique à hauteur de 300.000 euros.

    Au cours de la célébration du 1er mai dans la cathédrale syro-orthodoxe d’Um Al-Zehnar, les propriétaires des maisons ont reçu un morceau de roche afin qu’ils se souviennent que « Jésus est mon rocher », le fondement solide sur lequel ils peuvent mettre leur confiance et construire leur avenir.

    L’Aide à l’Église en Détresse a déjà soutenu la rénovation de 110 autres maisons à Homs. Cependant, ce projet est le premier qui soit totalement œcuménique, vu que les 97 candidats au projet « Jésus est mon rocher » appartiennent à des Églises de dénominations and rites différents, étant aussi bien catholiques (1 famille maronite et 26 familles melkites gréco-catholiques) qu’orthodoxes (11 gréco-orthodoxes et 59 syro-orthodoxes). La Commission de reconstruction veut expressément refléter la diversité des rites chrétiens en Syrie.

    L’archevêque gréco-catholique de Homs, Mgr. Abdo Arbach, et l’archevêque syro-orthodoxe, Mgr. Selwanos Boutros Al-Nemeh, ont assisté à la cérémonie pour bénir les familles chrétiennes qui ont tant souffert de la guerre et les encourager dans leur projet de reconstruction. Les travaux commenceront bientôt à Homs, et les 97 maisons seront prêtes d’ici à la fin de l’été.

    Lors de la cérémonie, le Père Andrzej Halemba, responsable des projets de l’Aide à l’Église en Détresse au Proche-Orient, a souligné l’importance de bâtir dans la foi et la confiance en Dieu, car « si le Seigneur ne bâtit pas la maison, en vain travaillent ceux qui la bâtissent » (Psaume 127, 1). Le Père Halemba a encouragé les intéressés à être reconnaissants envers Dieu parce qu’il prend soin d’eux, et il leur a demandé de se souvenir des bienfaiteurs de l’Aide à l’Église en Détresse dans leurs prières.

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  • Quand "Secrets d'histoire" s'en prend à l'historicité des Evangiles

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    De Marie-Christine Ceruti-Cendrier sur réinformation.tv :

    L’historicité des Evangiles une nouvelle fois attaquée sur France 2 dans « Secrets d’histoire » : la réponse de Marie-Christine Ceruti-Cendrier

    Le 5 mai dernier, sous la conduite de Stéphane Bern, « Secrets d’histoire » sur France 2 proposait une suite à sa première émission, il y a cinq ans, sur Jésus-Christ, avec en toile fond une nouvelle attaque contre l’historicité des Evangiles. Marie-Christine Ceruti-Cendrier, auteur du livre Les Evangiles sont des reportages, propose une réponse succincte qui démolit les assertions des soi-disant savants.– RITV

    Le glas de l’historicité des Evangiles a encore sonné samedi 5 mai sur France 2 à l’heure de haute écoute. Les carillonneurs n’ont pas osé dire tout net qu’il s’agissait de pieuses légendes, mais le travail de démolition n’en a été que plus efficace. Nous allons donc répondre à ces messieurs.

    Les « Secrets d’histoire » de France 2 ont besoin d’une rédaction tardive des Evangiles

    Tout d’abord – puisque c’est le cheval de Troie de nos inquisiteurs – est-il vrai que les Evangiles aient été écrits longtemps après les événements ? Il faut savoir qu’en 70 après Jésus-Christ, soit quarante ans tout au plus après sa mort et sa Résurrection quand les témoins oculaires étaient toujours vivants, les Romains ont détruit Jérusalem et son Temple, tué la plus grande partie de ses habitants et déporté les survivants dans tout l’empire romain, comme il avait été prédit par Jésus. Par conséquent nos démolisseurs des Evangiles ont absolument besoin que ceux-ci aient été écrits après ces événements, au moment où il n’y avait plus de témoins et qu’avec le temps les légendes aient pu tranquillement se former. En outre, si c’était le cas, la prophétie de Jésus n’en était plus une.

    Soit dit en passant, il est curieux que le « faussaire » qui l’aurait inventée, ou ses disciples auteurs des Evangiles, n’aient pas tiré du tout parti du mensonge en soulignant qu’en effet cette prophétie s’était accomplie…

    L’historicité du Jésus des Evangiles : Marie-Christine Ceruti-Cendrier rappelle leur rédaction précoce

    Or si les Evangiles avaient été écrits après cette catastrophe ils l’auraient été ailleurs qu’en terre sainte et surtout pas dans une langue sémitique, puisque les juifs étaient dispersés et humiliés, ou morts.

    Trois grands savants hébraïsants se sont récemment battus, chacun de son côté, contre cette thèse de l’écriture tardive des Evangiles, affirmant qu’ils ont été écrits en hébreu ou en araméen, les deux langues très voisines que parlaient les Juifs contemporains de Jésus. Il s’agit de l’abbé Jean Carmignac, un éminent hébraïsant spécialiste du déchiffrement des documents hébreux découverts à Qumrân, de Claude Tresmontant, hébraïsant lui aussi, qui enseignait à la Sorbonne, et de Francis Marion, spécialiste des langues sémitiques et anciennes qui fut décrypteur de messages secrets pendant la guerre de 40.

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  • L’accord entre le Vatican et Pékin : un abandon de l’Eglise de Chine au régime communiste

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    D'Olivier Bault sur reinformation.tv :

    Cardinal Joseph Zen : pourquoi l’accord entre le Vatican et Pékin est un abandon de l’Eglise de Chine au régime communiste

    cardinal Zen accord Vatican Eglise Chine communiste

    Dans un entretien pour la chaîne Al Jazeera repris sur Infocatólica, le cardinal Joseph Zen, évêque émérite de Hong Kong, explique en quoi l’accord négocié entre le Vatican et la Chine communiste est un abandon de l’Eglise clandestine de Chine et une reconnaissance de l’Eglise officielle schismatique. Cette légitimation de l’Eglise inféodée au régime communiste intervient alors qu’une loi entrée en vigueur en février dernier accentue encore les répressions à l’encontre des personnes participant aux messes clandestines.

    Pour le vieux cardinal chinois, les Chinois ont aujourd’hui compris que, sous la houlette du pape François, le Vatican était prêt à tout accepter et tout légitimer. « Les opportunistes savent que s’ils collaborent avec le gouvernement, celui-ci pourra obliger le Saint-Siège à les reconnaître », prévient-il. Pire encore, « Pour faire plaisir au gouvernement, le Saint-Siège s’abstient de faire de nombreuses choses qu’il devrait faire. Par exemple, il ne donne pas d’évêques aux diocèses de l’Eglise clandestine. Quand un vieil évêque meurt, il ne lui donne pas de successeur ». Ou alors il veut remplacer les évêques légitimes par ceux de l’Association patriotique catholique chinoise (l’Église officielle de Chine, schismatique) qui célèbre cette année soixante ans d’ordinations épiscopales « indépendantes ».

    Les négociations en cours entre le Vatican et la Chine communiste, une légitimation de l’Église schismatique inféodée au régime

    Pour le cardinal Zen, il est clair que les négociations en cours légitiment une Eglise « objectivement schismatique », ce que le pape argentin aurait clairement reconnu lui-même selon le Chinois : « Il y a 3 ou 4 ans, j’ai eu une réunion avec le pape François pendant 45 minutes. J’ai parlé 40 minutes, il ne m’a interrompu qu’une fois. Quand j’ai dit que nous devions convenir que l’Église indépendante est une Eglise schismatique, il a répondu : “certo” – bien sûr. Alors comment peut-on légitimer une Eglise schismatique qui reste schismatique, qui est sous le contrôle du gouvernement ? Cette Eglise ne change pas simplement parce qu’on légitime ses évêques qui sont des esclaves du régime communiste. »

    Le cardinal Zen demande, à propos de la reconnaissance de la trentaine d’évêques de l’Église clandestine nommés par le Vatican en échange de la reconnaissance par le Saint-Siège des sept évêques de l’Eglise officielle : « Qu’est-ce que cela veut dire, que le gouvernement reconnaît ces trente évêques ? Leur permet-il de continuer de fonctionner comme jusqu’à aujourd’hui dans l’Église clandestine, indépendamment du gouvernement ? Bien sûr que non ! Ils sont invités à rejoindre l’Association patriotique. »

    Tel que prévu par l’accord en cours de négociation, le dernier mot du Saint-Siège pour les nominations d’évêques est une fiction, selon le cardinal Zen

    Quant aux nouvelles nominations d’évêques, pour lesquelles les communistes promettent de laisser le dernier mot au pape, celui-ci ne pourra de toute façon se prononcer que sur des candidats proposés par les communistes chinois, fait remarquer le vieux cardinal. Quel type de dernier mot est-ce donc, demande Mgr Zen, si le Parti communiste ne présente que ses candidats via une conférence des évêques qui lui est inféodée ? Bien sûr, le Saint-Père pourra refuser, mais ce sera toujours aux communistes de proposer un autre nom, rappelle le cardinal. « Quels noms appropriés peuvent venir des communistes ? », demande encore Mgr Zen, « Que savent-ils des qualités requises pour être évêque ? »

  • L'humanisme, un fourre-tout conceptuel qui n'a rien à voir avec le christianisme

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    De Radio Notre-Dame :

    Décryptage : L’humanisme est-il chrétien ?

    L’humanisme serait issu du christianisme. Cette thèse, Laurent Fourquet, auteur de « Le christianisme n’est pas un humanisme » (Pierre Guillaume) la remet totalement en question. Il en débat avec Frédéric Guillaud, auteur de « Dieu existe » (Cerf) qui lui même raison et existence de Dieu en adéquation.

    L’idée commune largement enseignée est que l’humanisme est un dérivé du christianisme. Une vision totalement remise en cause par Laurent Fourquet qui déclare : « c’est en gros pour l’humanisme, une manière de liquider le christianisme en faisant de celui-ci un simple commencement d’une histoire qui s’écrit sans lui ». Et de poursuivre en taclant les penseurs chrétiens qui participent à cet amalgame : « un certain nombre de d’intellectuels chrétiens ont cédé à la tentation de vouloir raccrocher le christianisme en se disant comme ça ‘on va le sauver’. Je pense que c’est un jeu perdant ».

    Une aliénation du christianisme

    Pour Laurent Fourquet, définir le christianisme par rapport à l’humanisme relève de l’aliénation la plus pure« Penser le christianisme à partir des termes humanistes qui sont aujourd’hui dominants dans en Occident, c’est accepter de le définir par rapport à ce qu’il n’est pas. Ce qui est une définition la plus pure me semble-t-il du terme d’aliénation ». Une analyse partagée par Frédéric Guillaud. Il précise quand même qu' « aujourd’hui, humaniste c’est un fourre-tout conceptuel qui sert de carte d’identité spirituelle à l’occidental cultivé de nos grandes villes ». Laurent Fourquet le pense comme une idéologie qui valorise l’appropriation  des choses du monde par l’homme, à partir de la raison. Le problème, selon lui, c’est que cela débouche forcément sur du nihilisme, une négation du monde autour de l’Homme. A la fin, c’est l’Homme lui-même qui est nié. Une approche nuancée par Frédéric Guillaud, qui ajoute « il y a là la question de la définition. La raison dont vous parlez qui mène au nihilisme, c’est la raison technique, c’est la science mathématisée ».

  • Quand le pape Léon XIII promulguait l'encyclique Rerum Novarum "pour la dignité des pauvres et le salut des riches"

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    L'encyclique Rerum Novarum - Pour la dignité des pauvres et le salut des riches

    Présentée par Laurent Verpoorten 

    Dieu dans l'Histoire

    Le 15 mai 1891, le pape Léon XIII publie l'encyclique Rerum Novarum considérée comme le texte inaugural de la doctrine sociale de l'Église catholique. Dans cette encyclique, qui traite largement de la question ouvrière, le souverain pontife dénonce de manière prophétique les dérives de la pensée socialiste et les excès du capitalisme.

  • Chine : la répression religieuse au Henan est systématique et planifiée

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    Persécution religieuse / ethnique» Chine (source : ucanews.com)

    La répression au Henan est «systématique et planifiée» Le programme initialement formulé en mai 2015 a vu une attaque généralisée contre les chrétiens ces derniers mois. La répression du Henan est «systématique et planifiée».

    L'inquiétude à Beijing au sujet de l'influence croissante du christianisme a déclenché une récente escalade de la répression contre les chrétiens dans la province chinoise du Henan, selon un éminent universitaire de Hong Kong.

    La récente répression contre diverses communautés catholiques et protestantes est le résultat de plus de deux années d'organisation et de préparation au niveau des provinces, des villes et des comtés par le Département du travail du Front uni du Parti communiste chinois.

    Le Professeur Ying Fuk-tsang, directeur de la Divinity School à l'Université chinoise de Hong Kong a déclaré à ucanews.com : "Après avoir examiné la nouvelle politique religieuse du président Xi Jinping, il y a des raisons de croire que le Comité central du PCC essaie de combattre la croissance rapide des religions".

    Se référant aux événements du Henan - la province chinoise la plus chrétienne - où les églises ont été saisies, les jardins d'enfants fermés et l'interdiction faite aux enfants d'assister à la messe et aux offices religieux, Ying a dit avoir examiné les rapports des organes du Parti communiste. (...)

    Il en ressort (nous synthétisons) que le Parti communiste a pris une nouvelle direction en matière de religion, que de nouvelles politiques à travers différentes provinces ont été mises en place, que de nouvelles règles et tâches ethniques et religieuses ont été activées au Henan notamment par la mise en oeuvre du nouveau «Règlement sur les affaires religieuses» qui a marqué le début d'une nouvelle vague de répression au Henan. Ainsi, en avril, le Département du travail du Front uni du comité provincial a exhorté le public sur son site Internet à signaler «les activités religieuses illégales, les lieux religieux illégaux, les sectes ou les événements suspects au Henan». Ainsi a-t-on a pu constater un renforcement global de l'emprise du parti sur la religion et les affaires religieuses. C'est un mouvement politique organisé, à grande échelle, qui vise le christianisme de haut en bas.

  • Indonésie : les chrétiens unis contre le terrorisme après les attentats de Surabaya

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    Du site "Eglises d'Asie" des Missions Etrangères de Paris :

    À Surabaya, les chrétiens s’unissent contre le terrorisme

    Une attaque suicide, menée par une famille de cinq personnes, dont trois enfants, a été menée lundi 14 mai contre une base de police de Surabaya, dans l’île de Java. L’attentat, qui a provoqué dix blessés et la mort d'au moins un agent, suivait les attaques du dimanche 13 mai, perpetrées par une autre famille de terroristes contre trois églises chrétiennes de Surabaya. Le père Agustinus Ulahayanan, secrétaire général de la commission épiscopale pour l’œcuménisme et les affaires interreligieuses, a appelé les chrétiens à s’unir et à rester vigilants. 

    L’Église indonésienne a appelé à l’unité, suite aux attentats suicide qui ont touché trois églises, un immeuble d’appartement et une base de la police de Surabaya, la seconde plus grande ville du pays dans l’île de Java. Ces attaques sont les plus meurtrières dans l’archipel depuis plus d’une décennie. Lundi 14 mai, tôt le matin, une famille de cinq personnes, dont trois enfants, a mené une attaque à la bombe, à l’aide de deux motos, contre une base de police de la ville, provoquant la mort d'au moins un agent et dix blessés, dont quatre policiers. Une fillette de huit ans, qui était avec la famille, a survécu à l’attaque et a été amenée à l’hôpital, selon le porte-parole de la police, Frans Barung Mangera. L’attaque a suivi les attentats de la veille, dimanche 13 mai, qui ont coûté la vie d'au moins quatorze morts et une quarantaine de blessés. Les trois attentats suicide de dimanche ont été menés par une seule famille – un homme, une femme et quatre enfants – contre trois églises de la ville. La première attaque a été menée par les deux fils du couple, âgés de 16 et 18 ans, dans le parking de l’église catholique Sainte-Marie ; la seconde attaque a été menée par la mère et les deux filles, âgées de 9 et 12 ans, contre l’église l'église Kristen Indonesia Diponegoro ; et le père s’est attaqué à une église pentecôtiste. 

    Aloysius Bayu Rendra Wardhana, l’une des victimes de l’attaque contre l’église Sainte-Marie, a été tué alors qu’il essayait d’empêcher les terroristes d’entrer. Le père Alexius Kurdo Irianto, curé de l’église, a loué sa bravoure et son sacrifice. « S’il n’était pas intervenu, il y aurait eu encore plus de victimes dans l’église », explique le prêtre. La mère d’Aloysius a déclaré que sa famille est « fière d’avoir un martyre qui a donné sa vie pour sauver des centaines de personnes qui assistaient à la messe du dimanche dans l’église ». Le même jour, la police a annoncé qu’elle avait fait exploser quatre bombes trouvées dans la maison de la famille responsable des attentats du 13 mai. Dimanche, une explosion dans un appartement à une trentaine de kilomètres de Surabaya a également provoqué la mort de trois personnes appartenant à la même famille.

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  • Le bon coup de com de l'abbaye de Grimbergen

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    Lu ICI :

    Les moines de Grimbergen souhaitent reprendre le brassage

    Les bières Grimbergen sont bien connues mais ne sont pas du tout brassées par des moines ou pour une abbaye. En effet, les indications « bières d’abbaye » n’ont aucune valeur d’authenticité ou de légalité envers une communauté religieuse. Seule l’appellation « authentic trappist product » fixe des règles liant le brassage de la bière à un monastère reconnu. Grimbergen est donc bien une marque industrielle.

    Les Pères de l’Abbaye de Grimbergen souhaitent changer cet état de fait en reprenant le brassage. L’objectif: reprendre les vieilles recettes et la tradition brassicole de l’abbaye. Mais retrouver ces recettes n’est pas forcément facile, ni utile… L’abbaye (et ses archives brassicoles) fut démolie lors des guerres de la Révolution Française, en 1797. La reconstruction de l’abbaye (d’où le symbole du phénix) n’a pas intégré de nouvelle brasserie et le décryptage des archives restantes n’ont pour le moment pas révélé de recettes originales. Et même si elles étaient retrouvées, la plupart des recettes d’antan sont simplement imbuvables de nos jours. La pasteurisation, la maîtrise des fermentations ou des ingrédients ont transformé le paysage brassicole depuis des décennies.

    En dehors de l’intérêt historique, l’abbaye de Grimbergen signe surtout un bon coup de communication.

  • Le pape François au festival de Cannes

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    De Hugues Maillot sur le site de Famille Chrétienne :

    Le pape François sur la Croisette

    pape cinéma

    Le pape François (©capture d'écran de la bande-annonce du film)

    C'est assez rare pour être souligné : avant-hier (14 mai) était présenté hors compétition au festival de Cannes un documentaire d'1h30 sur le pape François.

    Wim Wenders fait partie du gratin du cinéma européen depuis plus de 40 ans. Le cinéaste allemand, lauréat de la palme d'or en 1984 pour Paris, Texas, revient une énième fois sur la Croisette, cette fois hors compétition pour présenter son documentaire Le pape François, un homme de parole.

    Sous le charme du pape argentin, Wim Wenders y dresse un portrait quasi hagiographique du chef de l'Église catholique. En un peu plus d'1h30, il permet de cerner la pensée du pape, ses aspirations et sa volonté de réformer l'Eglise à travers de nombreux entretiens avec le souverain pontife et images de ses discours marquants. Sont abordés des sujets aussi variés que la protection du plus faible, l'environnement, la jeunesse, la famille mais aussi la crise des migrants, le rapport à l'islam, la pédophilie dans l'Eglise ou les inégalités économiques. 

    Ici, François dénonce, conseille, et donne sa vision de l'Eglise et du monde, avec une bienveillance et un humour extraordinaires. Si d'un point de vue cinématographique, le film est assez convenu, il a le mérite de montrer le pape tel qu'il est, à savoir une figure qui rassemble au delà des frontières de la chrétienté. 

    En salles le 12 septembre.

    Hugues Maillot, à Cannes

  • Humanae Vitae a trouvé un défenseur : PierAngelo Sequeri

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  • Congo : des enfants meurent à chaque instant à cause de la malnutrition dans le Kasaï

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    D'Hélène Destombes sur Vatican News :

    RDC: "des enfants meurent à chaque instant à cause de la malnutrition" dans le Kasaï

    Des corps décharnés, affamés, 770 000 enfants souffrent de malnutrition, dans la région du Kasaï, en République démocratique du Congo. C’est le terrible constat dressé par l'Unicef dans un rapport publié vendredi 11 mai 2018.

    Selon le fonds des Nations Unies pour l'Enfance, un enfant sur dix est gravement dénutri, c’est 400 000 enfants qui risquent de mourir de faim, avertit l'Unicef. L’organisation appelle à des mesures urgentes. L'insécurité alimentaire au Kasaï est étroitement liée à une forte baisse de la productivité des terres, en raison du déplacement des populations fuyant les conflits.

    En 2016, lorsqu'un violent conflit a éclaté au Kasaï, des centaines de milliers de personnes ont été chassées de leurs foyers ou ont pris la fuite. Malgré l’accalmie observée ces dernières semaines, quelque 3,8 millions de personnes, dont plus de la moitié d’enfants, ont besoin d'une aide humanitaire. Le père Pierre Ntumba Mulumba, coordinateur de la Caritas développement de Luebo confirme la gravité de la situation. 

    Lire aussi : La crise humanitaire en RDC au centre d’une conférence de donateurs

    «De nombreuses personnes vivent de l’agriculture au Kasaï», indique le père Pierre Ntumba Mulumba, or «les travaux des champs n’ont pas pu être assurés» pendant deux saisons en raison des déplacements de populations dans la brousse. La Caritas a distribué des vivres aux populations les plus vulnérables et des instruments de travail pour permettre aux habitants de cultiver mais pour l’heure «il y a une situation de misère, de crise».

    Le père Pierre Ntumba Mulumba lance un appel «aux bailleurs de fonds, aux hommes de bonne volonté» afin de «pouvoir assister ces populations», de «porter assistance à ces enfants qui meurent à chaque instant à cause de la malnutrition».   

    Entretien avec le père Pierre Ntumba Mulumba

  • Les hindouistes mènent la vie dure aux chrétiens indiens

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    De Maximilian Lutz sur le site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :

    Inde: Narendra Modi veut d’un État hindou

    Mgr. Thomas Paulsamy

    14/05/2018 Louvain – Les chrétiens de l’Inde souffrent de discrimination de la part des hindous fondamentalistes.

    Lors d’une visite à l’œuvre internationale de bienfaisance catholique l’Aide à l’Église en Détresse, Mgr Thomas Paulsamy, évêque du diocèse indien de Dindigul, a exprimé son extrême déception face à la multiplication des attaques violentes.

    Dans l’État du Tamil Nadu, au sud de l’Inde,  les chrétiens déplorent l’augmentation de la violence et de la discrimination exercées par des hindous fondamentalistes. La semaine dernière, dans au moins seize villes, quelque 20 000 chrétiens de différentes confessions sont descendus dans la rue pour manifester contre des agressions antichrétiennes. Depuis le début de l’année, plus de 15 cas d’attaques violentes ont été signalés dans le Tamil Nadu. Mais l’oppression de la minorité chrétienne dans l’Inde majoritairement hindoue s’accroît aussi dans d’autres régions du pays. Près de 80 pour cent de la population totale est de confession hindoue, seulement un peu plus de deux pour cent sont chrétiens.

    Les délits s’étendent de la profanation d’églises, par exemple de la destruction de statues mariales, au viol de religieuses et à l’assassinat d’un pasteur. Ce dernier cas en particulier a donné lieu à des protestations considérables de la population chrétienne. Des milliers de chrétiens sont descendus dans les rues. La victime de l’assassinat, un pasteur d’une Église chrétienne indépendante du district de Kanchipuram, dans l’État fédéral du Tamil Nadu, avait été découverte pendue en janvier après avoir déposé auprès de la police une plainte pour harcèlement par des hindous.

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