Ce film serait-il distribué sur nos écrans ? Allez savoir pourquoi...
De Présent :![Scan0051[2].jpg](http://www.belgicatho.be/media/01/01/2524090286.jpg)

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La Vie d'Adèle, le zèle du désir
A lire sur le Figaro, LA CHRONIQUE D'ÉRIC NEUHOFF:
Palme d'or à Cannes, le film d'Abdellatif Kechiche raconte une histoire passionnelle entre deux filles. Les scènes d'amour s'étirent et se répètent.
Il faudrait vraiment que quelqu'un offre une montre à Abdellatif Kechiche. Son film dure trois heures. Tout ça pour raconter quoi? La guerre de Sécession? La révolution russe? Vous n'y êtes pas: juste l'histoire d'amour entre deux filles dans le nord de la France.
Soupçonnant la fragilité de son sujet, Kechiche l'étire, l'étale, confond ampleur et redondance. L'absence d'un producteur à la Selznick se fait cruellement sentir. Déçue par son expérience avec un garçon, une lycéenne jette son dévolu sur une demoiselle aux cheveux bleus. Ce détail prouve que cette dernière est une artiste. Elle sirote du lait fraise, parle de Sartre. La cadette l'écoute bouche bée. Elles se plaisent, se rapprochent. Leurs corps se découvrent dans des étreintes sonores, ponctuées de bruits d'évier. Elles s'épuisent dans des gymnastiques pas encore homologuées aux Jeux olympiques. Ces séquences n'en finissent pas. Au bout d'un moment, cela ressemble à un combat de catch de Borat. Ça n'était visiblement pas le but recherché.
"L'Image manquante": retour sur le drame cambodgien; de François Forestier sur TéléObs
Film de Rithy Panh, ce mercredi à 20h50 sur Arte.
L'image manquante
Le cinéaste du massacre : Rithy Panh, enfant du drame cambodgien, a consacré son oeuvre à son pays. Depuis "Cambodia, entre guerre et paix" (1991) jusqu'à "l'Image manquante" (2013), en passant par "Un soir après la guerre" (1997) et "S21, la machine de mort khmère rouge" (2002), tous ses films se réfèrent à la période de la dictature communiste (1975-1979), qui a fait plus de deux millions de morts (soit un quart de la population), période qui n'a rien à envier à la bestialité nazie. Le mystère demeure sur l'aveuglement des grandes puissances, sur la complicité des partis maoïstes, sur la raison profonde de ce sang versé.
Ce qui demeure, en revanche, c'est l'extraordinaire traumatisme dont Rithy Panh se fait le témoin : fils d'une famille de paysans (mais son père fut aussi instituteur), le cinéaste a, dans sa jeunesse, été interné dans un camp de concentration : ses parents, ses proches, ses amis, eux, ne s'en sont pas sortis. Rithy Panh, par miracle, a survécu. Destiné à être menuisier, il a choisi de suivre des cours de cinéma à son arrivée en France, dans les années 1980. Et dès ses débuts de cinéaste, il a consacré ses films au Cambodge. "Les Gens de la rizière" (1994) est l'histoire d'une famille de cultivateurs dont le destin est celui du malheur : c'est la préfiguration des autres oeuvres de Panh. Où est passé ce pays qu'il a connu dans son enfance ? Disparu, balayé par l'ouragan de la dictature. Seul le cinéma pourra (peut-être) faire retrouver l'identité de la tradition khmère : désormais, Rithy Panh se consacre à la collation des images datant de l'ère communiste, images rassemblées au Centre des Ressources audiovisuelles du Cambodge.
Dans son dernier film, "l'Image manquante", prix de la section "Un certain regard" du Festival de Cannes 2013, le cinéaste constate, cependant, que les images, justement, manquent. De cette absence il tire des passionnantes questions sur l'Histoire et l'oubli. Que sommes- nous sans images ? Qui sommes-nous sans le cinéma ? Rithy Panh est un artiste de la mémoire.
François Forestier
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C'est Pierre Vallinat sur le blog "La Table Ronde" qui relève la chose :
Quand TF1 promeut la GPA…
Il m’est arrivé, la semaine dernière, de regarder TF1, un soir d’oisiveté. Je tombai sur une série policière française du nom de Profilage. Passons sur la médiocrité générale du scénario, du jeu des acteurs et de l’intérêt des personnages. Mais ce sur quoi on ne peut passer, c’est l’abjection des messages idéologiques qui s’y trouvent, clichés sociaux et autres victimisations militantes. Je vous le donne en mille : dans le premier épisode, un transsexuel, ancienne victime de persécutions homophobes qui s’est caché grâce à son changement de sexe.
Et ce n’est qu’un avant-goût : dans le deuxième épisode, c’est carrément un couple pris en flagrant délit de GPA qu’on excuse bien volontiers ! Emouvante scène qui fait appel à l’humanité de chacun, quand le flic, découvrant que la femme enceinte victime d’une agression était une mère porteuse, va trouver le mari :
« – La gestation pour autrui est interdite en France, vous le savez bien.
- Je le sais, répond le mari. Mais vous savez, même si ça nous rapporte de l’argent, on a fait ça avant tout pour aider ces gens. Pour leur donner la chance d’avoir un enfant.
- Je comprends, conclut le flic. »
Et à partir de là, ni les clients, ni les « fournisseurs » ne seront plus inquiétés. Inutile de raconter l’histoire dans le détail, mais tous sont bien sûr les victimes. Et c’est ainsi que l’épisode, une fois la mère porteuse rétablie et l’agresseur arrêté, s’achève sur la magnifique scène de la passation du bébé. Sur fond de musique émouvante, le nouveau-né passe de mains en mains, et les clients rayonnant quittent l’hôpital avec le bébé sous le bras. Le tout sous le regard bienveillant des policiers. Et rassurez-vous, on épargne au téléspectateur attendri la scène dans laquelle la mère porteuse et son mari palpent les vingt mille euros convenus au départ. À peine est-ce évoqué en début d’épisode, de sorte qu’on en vient à penser qu’il s’agit là d’un don gratuit et altruiste. On ne va pas casser tout ça en rappelant aux gens que le mouflet fait l’objet d’une transaction financière !
Ce qu’il faut retenir de cette histoire (qui, convenons-en, ne change pas la face du monde), c’est que même si c’est malsain, crétinisant et, en plus, mal joué, il peut être bon d’avoir la curiosité de regarder TF1 de temps en temps. Histoire d’avoir bien conscience de la m**** devant laquelle le Français moyen s’abrutit plus de trois heures par jour.
Profilage, saison 4, épisode 7 « Juste avant l’oubli »
Profilage, saison 4, épisode 8 « De père en fils »
Pour les visionner et laisser un commentaire à TF1, c’est ici.
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| Dernières sorties cinéma (l'Ecran) |
L'acteur Benoît Poelvoorde est interrogé dans le Figaro. Extrait :
"Je me sens chrétien parce que c'est mon éducation, et je ne crois pas qu'on puisse renier les choses qui vous ont fondé. J'ai été élevé par une mère très croyante et par des curés qui ne m'ont pas battu ni traumatisé,contrairement à tous les clichés à la mode, qui m'énervent assez. J'ai la foi, et je crois que Dieu est amour. «Aimez-vous les uns les autres», c'est la phrase la plus culottée du monde, parce que si on se regarde, on n'est pas programmé pour s'aimer. J'ai tourné récemment un film de Xavier Beauvois, un sauvage plein d'amour pour les gens. Cela s'appelle La Rançon de la gloire, l'histoire vraie du vol du cercueil de Charlie Chaplin par deux malfrats. Tout ça sous la protection de sainte Rita, patronne des causes perdues: c'est un film suisse de Rita productions!"
L'Ecran propose cette réflexion intitulée "les cas de morale au cinéma":
Avertissement : pour certains cas de morale « limites » cités dans cet article, les auteurs ont voulu laisser s'exprimer les divergences d'opinion. Il ne s'agit évidemment pas de divergences sur les principes de la morale, mais plutôt sur la morale pratique, c'est-à-dire sur l'appréciation des faits qui asseyent le jugement prudentiel.
Si vous êtes plutôt d'accord avec l'un ou avec l'autre, vous pouvez bien entendu poster votre propre avis sur le site http://www.lecran.fr
Ras-le-bol de la morale !
Dans le dernier épisode de Jason Bourne, L'Héritage de Tony Gilroy (2012), l'un des chefs de l'organisation peu sympathique pour laquelle travaille, pour un temps, le héros, déclare à son agent au cours d'une mission pour le moins « pas très propre » : « Nous sommes les « avaleurs de péchés ». Nous sommes chargés d'absorber tous les déchets moraux de cette équation. Notre tâche est absolument injustifiable… et absolument nécessaire ! ».
Bref... Faire le mal pour atteindre le bien. Toute la saga des Jason Bourne (La Mémoire dans la peau (2002) de Doug Liman, La Mort dans la peau (2004) de Paul Greengrass, etc..) expose de manière intéressante cette idéologie à travers le programme Treadstone de la CIA qui, au nom de la « bonne cause », du « patriotisme » et de la paix mondiale, justifie en catimini toutes les immoralités pour parvenir à ses fins.
Avec un sens de l'à-propos qui n'appartient qu'à cette chaîne, Arte nous offre "Lourdes" à la veille de l'Assomption (et le resservira le lendemain).
Dans "Lourdes", nous dit-on ICI, "la réalisatrice autrichienne (Jessica Haussner) ne calque pas le brutal anticlericalisme scientiste d'Émile Zola, et ne fait pas la description de la "bête crédulité populaire et de l'hystérie", commencée avec la bergère Bernadette (comme le voulait prouver Zola), même si en conclusion elle arrive aux mêmes conclusions. Dans le sanctuaire des dévotions on ne manifeste pas la divinité, mais le désir simplement humain de vaincre la souffrance et la maladie. En autres phrases, le christianisme est mort et enterré : ce qui reste est seulement crédulité, peut-être naturelle crédulité, et affaires."
Voir également :
http://benoit-et-moi.fr/2013-II/articles/15-aout-le-cadeau-darte-aux-catholiques.html
Les films de Bollywood prennent les chrétiens pour cible (source : Eglises d'Asie)
Quelques mois à peine après les médiatiques protestations des chrétiens contre les attaques faites à leur religion dans les films hindi, Bollywood (acronyme de Bombay et Hollywood) récidive avec une comédie où la communauté catholique est de nouveau ridiculisée.
La promotion du film Policegiri, qui doit sortir le 5 juillet prochain, a déclenché une polémique pour ses « atteintes à la foi chrétienne », parmi lesquelles une série de photos où l’on voit la pulpeuse actrice Kavitta Verma enchaîner des poses suggestives avec un chapelet descendant le long de son décolleté. Aux côtés de plusieurs associations chrétiennes, le Catholic Secular Forum (CSF) a vigoureusement protesté auprès des producteurs du film et du Comité de censure.
« L’usage abusif et détourné de symboles religieux chrétiens [dans le film] est inacceptable. Le chapelet est un objet sacré pour les catholiques avec lequel ils prient la Très Sainte Vierge Marie et méditent sur la vie de Jésus Christ », a rappelé le responsable de l’ONG, Joseph Dias.